15e sommet des BRICS : Denis Sassou N’Guesso remercie Cyril Ramaphosa pour son invitation

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a remercié son homologue sud africain, Cyril Ramaphosa , pour son invitation au 15è sommet des BRICS, un groupe qui rassemble le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

« C’est avec un réel plaisir que je foule, à nouveau, la terre sud africaine. Je remercie mon frère et ami, le Président Cyril Ramaphosa, pour l’honneur qu’il me fait, en m’invitant à ce 15e sommet des BRICS », a écrit le numéro un congolais sur son compte Twitter.

Cette semaine, du mardi 22 au jeudi 24 août va se tenir à Johannesburg, en Afrique du Sud, le sommet des BRICS, un groupe qui rassemble le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud.

Les discussions vont porter sur « les BRICS et l'Afrique », n'excluant pas un élargissement du groupe à certains Etats de ce continent. Des dizaines de pays se sont porter candidats pour intégrer les BRICS, espérant ainsi pouvoir créer un nouvel ordre mondial qui leur profite plus que l'ordre actuel.

Le bloc, qui produit près d'un quart de la richesse mondiale (23%) et rassemble 42% de la population globale, revendique un équilibre économique et politique mondial multipolaire notamment au regard des Etats-Unis et de l'Union européenne.

Le thème de la réunion est « les BRICS et l'Afrique ». À l'ordre du jour du sommet de Johannesburg de cette année figurera un possible élargissement des BRICS.

L'Afrique est un nouvel enjeu diplomatique pour l'Occident, la Russie et la Chine qui se disputent l'influence dans un contexte de divisions attisées par le conflit en Ukraine et les tensions entre la Chine et les Etats-Unis. L'augmentation du nombre de membres des BRICS pourrait donner plus de poids au bloc et à son message de réforme mondiale.

Une quarantaine de pays ont demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt pour rejoindre le groupe, dont l'Iran, l'Argentine, le Bangladesh et l'Arabie Saoudite. Parmi ces pays, près d'une vingtaine a fait une demande d'admission officielle.

L'Iran et le Venezuela, sous le coup de sanctions, cherchent à réduire leur isolement et espèrent que le bloc pourra soulager leurs économies paralysées.

L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis voient dans les BRICS un moyen de jouer un rôle plus important au sein des instances mondiales, estiment les analystes. Quant à l'Éthiopie et le Nigeria, ils sont attirés par l'engagement du bloc en faveur de réformes aux Nations unies qui donneraient plus de poids au continent africain.

D'autres pays encore souhaitent des changements au sein de l'Organisation mondiale du commerce, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.

Bien qu'aucune liste officielle des candidats n'ait été divulguée par les BRICS, les dirigeants des pays du bloc devraient discuter d'un cadre pour l'admission de nouveaux membres.

Les candidats potentiels partagent un but commun : créer un nouvel ordre mondial qui leur soit favorable. Et beaucoup voit la possibilité d'intégrer les BRICS comme un moyen d'atteindre cet objectif. Car depuis la création du groupe, la promesse des BRICS de se poser comme grand défenseur du « Sud global » a rencontré un accueil favorable.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville