Poignée de main et accolade entre Denis Sassou N’Guesso et son homologue chinois Xi Jinping, symbole d’une très bonne relation

Sous les crépitements des flashs des photographes, les poignées de main et accolades sont devenues un moment important et attendu lors d’une grande rencontre diplomatique. Un geste aux apparences simples mais dont les enjeux restent insoupçonnés. Ce ne sont pas les politiciens, les assureurs, les vendeurs d’automobiles qui nous contrediront ! Des gestes qui rentrent dans l’Histoire. Le dernier en date, ce jeudi 24 août 2023 au sommet des BRICS à Johannesburg, entre le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso et son homologue chinois Xi Jinping. Un geste hautement symbolique et diplomatique, qui renforce l’axe Pékin-Brazzaville.

La poignée de main ou accolade, un geste qui semble pourtant anodin, a une importance de plus en plus grande, d’autant plus dans un monde où les images font le tour de la planète en quelques minutes. Poignées de main franches ou timides, forcées ou spontanées, celle entre Denis Sassou N’Guesso et Xi Jinping, va marquer l’histoire.

Au regard de cette poignée de main franche et chaleureuse, un courant de sympathie s’est visiblement installé entre Xi Jinping et Sassou N’Guesso. D’une part, vu de Pékin, il est important de garder de bons rapports avec le Président congolais, très incontournable en Afrique centrale et dont la voix est très écoutée partout sur plusieurs dossiers importants.

A travers cette poignée de main, la Chine donne aujourd’hui le sentiment de vouloir renforcer sa coopération avec Brazzaville.

Au moins, Denis Sassou N’Guesso a pu vérifier à Johannesburg en Afrique du Sud qu’il n’est pas oublié.

Depuis son accession à la magistrature suprême, il a mené un exercice pratique de politique étrangère qui ne peut être ignoré à Pékin. Et que les dirigeants chinois, en tout cas, vont garder en mémoire.

Les relations entre le Congo et la Chine constituent un modèle de réussite de la coopération sino-africaine.

Malgré la crise économique, la coopération reste pragmatique et intense, mutuellement bénéfique.

La coopération sino-congolaise établie en 1964 n’a presque jamais connu de couacs.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville