En marge du Sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicaux, qui a eu lieu à kintélé au Congo-Brazzaville, du 26 au 28 octobre 2023, l’envoyée spéciale du Président de la République Démocratique du Congo pour la Nouvelle économie du climat, Mme Stéphanie Mbombo a organisé un débat au sein du panel, sur cette nouvelle économie du climat. Ce panel exclusivement composé des participants anglophones, a basé sa réflexion sur cette approche de la Nouvelle économie du climat, qui est du reste une opportunité de croissance économique durable.
En effet, la Nouvelle économie du climat (NEC) est une approche économique qui vise à promouvoir une croissance économique durable tout en réduisant l’empreinte carbone et en luttant contre le changement climatique.
Selon Mme Mbombo, « la Nouvelle économie du climat est toute sorte de business, d’Affaires qui naissent, grâce au changement climatique. Donc avec cette vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, voudrait faire de la lutte contre le changement climatique, une opportunité d’Affaires, une innovation de croissance économique durable dans notre région du bassin du Congo. Justement, la RDC comme la République du Congo est co-organisateur et a co-invité les participants à ce Sommet des trois bassins », a-t-elle signifié.
« Nous sommes très reconnaissants et appuyons le Président Sassou N’Guesso d’avoir accueilli ce Sommet qui met l’Afrique en avant-plan et nous sommes fiers d’être Africains par rapport à ce Sommet et nous voudrons qu’à travers le Sommet, nous puissions parler désormais un même langage, nous sommes ici les peuples des forêts, les peuples des grands pays forestier à travers le monde qui jouent un rôle important en ce qui concerne les changements climatiques, mais qui n’ont aucune compensation dont ils ont vraiment droit pour développer leurs propres pays. Alors, avec la Nouvelle économie du climat, ici, c’est vraiment donner l’opportunité aux pays du Nord, nous avons été avec l’envoyé spécial adjoint du président Biden pour le climat, nous étions avec l’Ambassadrice pour l’Environnement du Président Macron, avec le ministre honoraire de l’Environnement de la Grande-Bretagne pour le climat et la présence de nous, de la RDC. Vous avez compris que l’intérêt est énorme sur la Nouvelle économie du climat sur le Bassin du Congo », a précisé, l’envoyée spéciale du président de la RDC pour la Nouvelle économie du climat, Stéphanie Mbombo.
En conséquence, la Commission mondiale sur l’Economie du Climat définie priorités suivantes pour réaliser une action climatique accélérée de croissance durable : Intégrer le climat dans les processus décisionnels économiques fondamentaux (ODD 8, 13) ;
Initier des réformes et des politiques nationales favorables à la croissance pro climat (ODD 8,16, 17) ;
Accroitre les investissements dans les programmes d’appui aux personnes à faibles revenus (ODD 1, 5, 10) ;
Soutenir une réforme fiscale adéquate et des bonnes pratiques d’affaires en faveur du climat (ODD 8, 16) ;
Améliorer l’accès aux capitaux moins onéreux pour les investissements sobres en carbone (ODD8, 17) ;
Augmenter l’investissement public en Recherche & développement sur les énergies propres, éliminer les obstacles à l’entrepreneuriat et à la créativité (ODD 1, 7, 8, 16) ;
Faire des villes mieux intégrées, assainies et résilientes aux changements climatiques (ODD 6, 11, 13) ;
Promouvoir les investissements dans les systèmes de transport en commun efficaces (ODD 9, 11) ;
Favoriser les investissements à long terme pour mettre fin à la perte des forêts naturelles (ODD 15, 17) et Restaurer des forêts ou terres agricoles perdues ou dégradées en renforçant les revenus ruraux et la sécurité alimentaire (ODD 1, 2, 10, 15).
En définitive, la NEC (Nouvelle économie du climat) est un enjeu crucial pour l’avenir de notre planète, car elle permet de concilier le développement économique avec la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.
« La planète terre n’a Pas besoin de nous, nous avons besoin d’elle, agissons en responsable maintenant et pour l’avenir », a conclu Stéphanie Mbombo.
Valda Saint Val / Les Echos du Congo-Brazzaville