Éthiopie – Glissement de terrain : Le bilan provisoire fait état de plus de 250 morts

Un glissement de terrain s’est produit lundi matin, à la suite de fortes pluies, dans la zone montagneuse de l’État fédéral de Gofa en Éthiopie du Sud. Les secours ont dénombré de nombreuses victimes, alors que les recherches se poursuivent. De nombreuses personnes restent prisonnière de la boue. Les chances de retrouver des survivant s’amoindrissent de plus en plus.

Dans la région méridionale de l’Éthiopie, le glissement de terrain dévastateur a frappé la zone rurale de Gofa, entraînant la mort d’au moins 250 personnes. Cet incident, survenu après de fortes pluies, a été annoncé par les autorités locales le mardi 23 juillet. Le bilan provisoire pourrait s’alourdir au fur et à mesure que les recherches se poursuivent intensément.

L’Éthiopie traverse une période de pluies intenses depuis le début de la « longue » saison des pluies en juin. La région du Sud de l’Éthiopie, particulièrement touchée, avait déjà subi des inondations en avril et mai. Les pluies torrentielles ont saturé les sols, créant des conditions propices aux glissements de terrain.

Les autorités locales de la zone administrative de Gofa, ont souligné que le nombre de morts pourrait augmenter.

Les équipes de secours sont engagées dans des recherches intenses pour retrouver des survivants et des corps.

L’administrateur en chef du district rural de Geze-Gofa, a confirmé que des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.

Le premier glissement a enseveli des personnes dans la zone de Gofa, dans l’État régional du sud de l’Éthiopie, et le second a englouti d’autres personnes rassemblées pour apporter leur aide, ont indiqué des responsables du pays.

Pour sa part, le responsable de l’agence nationale de réponse aux catastrophes dans cette zone, Markos Melese a déclaré par téléphone à que les recherches se poursuivent et de nombreux corps n’ont pas encore été retrouvés car cette zone est très difficile.

« Jusqu’à présent, nous avons retrouvé 250 corps dans deux villages. Nous pensons que ce nombre va augmenter », a-t-il indiqué.

Cette région du sud a déjà connu des glissements de terrain tragiques, avec au moins 32 personnes tuées en 2018 après deux glissements de terrain distincts à une semaine d’intervalle.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville