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Le conseil des ministres réuni mercredi à Brazzaville, a adopté un collectif budgétaire rectificatif pour l'exercice 2017. Les prévisions pour 2018 obéissent à la même logique.
En présentant le projet, le ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo l'a justifié par « une distorsion importante entre les prévisions budgétaires contenues dans la loi de finance initiale et l'exécution réelle ».
Ainsi, « le budget général réajusté est arrêté en recettes à la somme de mille deux cent quarante-trois milliards trois cents millions de francs CFA et en dépenses à la somme de mille quatre cent quatre-vingt dix-huit milliards cinq cent trente-sept millions de francs CFA, dégageant un solde déficitaire de deux cent cinquante-cinq milliards deux cent trente-sept millions de francs CFA ».
Ce projet qui a été adopté et sera transmis au parlement, montre à n'en point douter l'état réel de la situation financière du Congo. Aussi, le président de la république a t-il invité les membres du gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires à l'élargissement de l'assiette fiscale congolaise et à mettre en œuvre les actions nécessaires à l'accroissement de l'activité économique.
Denis Sassou N'Guesso a également demandé au gouvernement de s’atteler à amélioration des performances des administrations compétentes en matière fiscale et parafiscale, notamment la Direction générale de impôts et la direction générale des Douanes.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-07 09:10:58
La nouvelle devrait ravir ses très nombreux fans de la région parisienne. Ce vendredi 8 décembre, en marge du téléthon à l’espace Jules Verne de Livry-Gargan, à 20 heures, l’artiste franco-congolais, Sam Talanis « ambiance » le public avec ses tubes.
Créé le 2017-12-07 08:36:15
Le président américain, Donald Trump qui a épingle le manque de "courage" de ses prédécesseurs, a reconnu ce mercredi, depuis la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis), « Jérusalem comme capitale d’Israël ».
Créé le 2017-12-06 19:54:15
Les négociations entre le Fonds monétaire international (FMI) et le gouvernement congolais ont débuté le 5 décembre afin d’aboutir, à terme, à la conclusion d’un programme de relance économique.
Créé le 2017-12-06 19:25:35
Plusieurs médias ont repris une information selon laquelle Grâce Mugabe aurait entamé une procédure de divorce à la suite de la démission de son mari. Une rumeur totalement infondée selon l’entourage de l'ex président.
Depuis lundi, une rumeur selon laquelle l’ex-Première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, aurait demandé à divorcer de l’ancien président Robert Mugabe, poussé à la démission après 37 ans de règne, circule sur le web, reprise par plusieurs grands médias. La preuve serait une photo présentant les deux conjoints apparemment en froid.
Tout est parti d’un article de l’agence de presse APRNEWS qui cite « des sources proches de la famille », ainsi qu’un certain « porte-parole de la magistrature », un dénommé Lawrence Brown. Ce dernier aurait indiqué « que la procédure de divorce étaient en cours », ajoutant au passage que « si les deux parties étaient d’accord, elles pourraient se séparer en un mois environ ».
La raison de ce prétendu froid conjugal serait selon les fameuses sources proches de la famille citées par APRNEWS, Grace Mugabe « a été très bouleversée après que son mari a abandonné le pouvoir à son vice-président évincé ». « Les effets de la perte du pouvoir de Robert Mugabe ont atteint son lien matrimonial scellé depuis 21 ans avec Grace Murufu », annonce l’article en introduction.
George Charamba, porte-parole de l’ancien président du Zimbabwe, a contesté ces allégations. « Nous ignorons d’où cette information est partie. Je n’ai même pas connaissance qu’un Lawrence Brown soit porte-parole de la magistrature. C’est un canular, ou une ‘fake news’, appelez cela comme vous voulez mais Grace Mugabe n’a pas demandé le divorce », a-t-il réagi.
L’agence de presse APRNEWS n’en est pas à son coup d’essai. Elle a notamment relayé lundi la rumeur selon laquelle un agent retraité de la CIA avait confessé avoir tué l’ancienne icône du reggae Bob Marley. Information depuis vérifiée et démentie par le quotidien français Le Monde.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-06 11:22:59
La jarre des finances de l'Etat congolais est tellement percée qu'il faut un travail patient, mais déterminé, pour la colmater. Fortement secoué par la fraude, le Congo-Brazzaville actuellement pris dans une crise financière de grande ampleur, a besoin d’une solution urgente à ce fléau. C’est pour cela que l'Etat a imposé l'usage d'un nouveau logiciel aux services des enquêtes et de la surveillance douanière dénommé «nCEN » développé à Genève par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, pour traiter les manifestes, les déclarations de douanes, les procédures de comptabilité, le transit et les régimes suspensifs.
Créé le 2017-12-06 10:58:02
L'ampleur du danger a été révélé par l'association Mbongui. Du fait de l'action de l'eau, 'île Mbamou perd de sa superficie. Ce phénomène expose les arrondissements riverains de Brazzaville, notamment Talangaï, Ouenzé, Poto-Poto et Bacongo aux risques de graves inondations.
L’île Mbamou sert de barrière naturelle de protection de la rive droite du fleuve en réduisant le courant des eaux et en les dispersant, diminuant ainsi leur débit, avant qu'elles n'atteignent le rivage de Brazzaville et surtout cette zone des rapides.

L’association Mbongui que dirige Georges Okieri ainsi que les autres groupements villageois, qui militent pour la survie de l'île et de son potentiel touristique et agricole s'inquiètent de ce phénomène dévastateur.
En l’espace de deux semaines, confient t-ils, l’eau a déjà rasé plus de cent mètres, faisant disparaître la célèbre "Kin Malebo".
« Ce phénomène d’érosion fluviale a commencé à menacer depuis plus de trois ans sur l’île. Je pense que si rien n’est fait, d’ici à dix ou quinze ans, nos enfants ne parleront pas de l’île Mbamou-Loubassa », s’est alarmé Georges Okiéri.
Quelques 1500 habitants vivent sur l’île. Certains se sont vus forcés de quitter leurs habitations, alors que l’île produit une grande quantité de fruits et légumes vendus à Brazzaville. La disparition progressive de l'île pourrait réorienter les eaux du fleuve vers les quartiers riverains comme Mpila et Poto-Poto, à Brazzaville.
Des initiatives visant à mobiliser les communautés contre cette menace sont entreprises par des organismes tel, l’ambassade des États-Unis qui a organisé une visite sur les lieux, le 2 décembre dernier, afin d’impliquer davantage les autorités locales, les groupements paysans, les médias, les organismes onusiens ainsi que d'autres partenaires.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-06 09:34:42
Il « a vu la mort dans son plus simple appareil » et soudain, « Noir c'est noir ». Johnny Hallyday est décédé des suites d'un cancer dans la nuit de mardi à mercredi.
C'est par un communiqué envoyé à l'AFP à 02H34 du matin que son épouse Laeticia a annoncé le décès du chanteur de 74 ans dans sa maison de Marnes-la-Coquette, près de Paris:
" Johnny Hallyday est parti. J'écris ces mots sans y croire. Et pourtant c'est bien cela. Mon homme n'est plus. Il nous quitte cette nuit comme il aura vécu tout au long de sa vie, avec courage et dignité."
"Jusqu'au dernier instant, il a tenu tête à cette maladie qui le rongeait depuis des mois, nous donnant à tous des leçons de vie extraordinaires. Le coeur battant si fort dans un corps de rocker qui aura vécu toute une vie sans concession pour son public, pour ceux qui l'adulent et ceux qui l'aiment", poursuit-elle.
Un flot d'hommages s'élève de partout, à commencer par le président français Emmanuel Macron, jusque dans le monde du show-biz.
Né le 15 juin 1943 à Paris, Jean-Philippe Smet de son vrai nom a marqué d'un trait indélébile l'histoire de la chanson française.
À tout juste 16 ans, Johnny Hallyday et son rock'n'roll débarquent sur le devant de la scène. Son titre "Souvenirs, souvenirs" en 1960 marque le début de la Johnny Mania. Johnny Hallyday devient l'idole des jeunes et enchaîne les succès. "La musique que j'aime", "Gabrielle", "Requiem pour un fou", ou encore "Allumer le feu", autant de tubes qui ont traversé plusieurs générations.
Johnny range sa guitare avec au compteur 1000 titres enregistrés et 110 millions de disques vendus depuis 1960.
De l'année 2017 qui s'achève, outre Johnny, la France aura été orpheline des figures mythiques comme Simone Veil, Jean Rochefort ou encore Jean d'Ormesson.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-12-06 07:24:50
Entre la pauvreté et la crise en cours dans le département du Pool (sud), l’association « Cris du cœur » est actuellement mobilisée en France. Elle organise ce samedi 9 décembre 2017 une soirée exceptionnelle à 14 heures, dans un lieu unique, sur l’avenue du 8 mai 1945 à Sarcelles en région parisienne, en maintenant une qualité très haut de gamme à un coût minime.
Créé le 2017-12-05 22:07:37
Le Rassemblement pour la Démocratie et le Développement (RDD/majorité), fondé par l’ancien président de la République populaire du Congo et du CMP, Jacques Joachim Yhombi Opango a soufflé sur ses 27 bougies ce mardi 5 décembre 2017 à Brazzaville. L’occasion pour son vice-président, Jean Jacques Serge Yhomby Opango de stigmatiser le retard de paiement des salaires des travailleurs, la rupture de diverses soldes, pensions, indemnités et bourses qui affectent le quotidien des congolais. Des maux qui, selon lui, risqueraient de déclencher une explosion sociale.
Créé le 2017-12-05 21:12:52
À l'issue de la ronde des installations sportives de la république commencée en octobre dernier, le ministre des Sports tient ses conclusions. Le constat qui se dégage sur nombre des installations sportives, surtout à l'intérieur du pays, montre que les entreprises adjudicataires n'ont parfois pas fait le travail dans le respect du cahier des charges, quand celui-ci n'a pas tout simplement été bâclé.
Afin de pallier à cet état de fait et d'anticiper sur d'éventuels conséquences qui pourraient résulter des malfaçons ainsi pointées, le ministre des Sports a réuni à Brazzaville, les différentes entreprises ayant exécuté les ouvrages mis en cause, et les a convié à apporter les correctifs d'usage dans les délais raisonnables.
Qu'il s'agisse des édifices ou des installations sportives à proprement parler, le résultat ne serait pas à la hauteur des investissements consentis.
Dans des échanges francs et directs, les différentes sociétés ou entreprises ont rendu compte de ce qu'en certains cas, les choses s'étaient faites en étroite corrélation avec les services des Grands travaux qui tant au niveau de l'adéquation qualité-prix, du contrôle, que de la certification ou la réception des ouvrages, avaient marqué leur satisfecit.
Même si personne ne parle encore d'audit, cette initiative du ministre des Sports est tout de même un gros pavé dans la marre de son collègue des Grands travaux où des nombreuses réalisations sont sujettes à caution, tant leur qualité ne reflète toujours pas la hauteur des investissements consentis par l'état.
Même si certains l'accusent de faire les « ingénieurs des travaux finis », le ministre des Sports s'est dit dans son bon droit, pour des installations qui relèvent de sa tutelle et pour lesquels il serait tenu pour responsable si le pire venait à se produire.
Reste que le parlement qui a de la matière en l'espèce, devrait se saisir de la question et interpeller les différents responsables pour s'expliquer devant la représentation nationale.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-05 10:55:53
La compagnie aérienne congolaise ECAir a cessé ses activités depuis plus d'un an déjà. En l'absence d'une décision d'un quelconque tribunal constatant cet état de fait, ses activités ont juridiquement cours et la compagnie se doit d'honorer ses engagements contractuels, surtout à l'étranger, où les lois y font obligation.
Selon des informations que s'est procurée notre rédaction, quoiqu'en cessation d'activités, la défunte compagnie aérienne ECAir continue outre mesure, de saigner les finances publiques.
Pendant sa période d'inactivité, ECAir continuerait d'alourdir sa dette, pour la location de ses dispositions aéroportuaires dans les pays de desserte, si elle tient à les garder. Des dépenses infructueuses car elles ne génèrent rien en retour pour l'instant. Tout espoir de revoir décoller les aéronefs de cette compagnie, sous le même label s'éloigne avec le temps qui passe.
Des indiscrétions font ressortir que le directoire de la compagnie est toujours rémunéré, alors que les employés cumulent de nombreux mois d'attente de salaires. Certains sont décédés sans avoir vu la couleur de l'argent pour lequel ils avaient travaillé.
D'autres informations font état de ce que 164.000 euros soit un peu plus de 106 millions 600.000 Francs CFA, seraient payés par mois aux prestataires Belges pour la maintenance en ligne des avions Boeing, qui pourtant ne volent pas.
Les contrats sont ainsi faits. Ils restent d'application, surtout s'ils sont de tacite reconduction, tant qu'une des parties ne les dénonce pas. Et dans le cas d'espèce, ce n'est pas la partie belge qui s'en plaindrait car, même si elle ne peut rentrer dans son dû, elle sait que la dette sera indexée sur l'ardoise de l'État congolais, ECAir lui appartenant à 99,9%, selon les documents comptables.
D'autre part, il est à craindre qu'un tribunal tiers ne prononce une saisie conservatoire des aéronefs d'ECAir se trouvant encore à l'étranger où, ils continuent d'accumuler les frais de parking et de gardiennage.
Du ministre Fidèle Dimou qui a récemment pris en charge le ministère des Transports et de l'aviation civile, on a très peu entendu parler de la situation d'ECAir et des moyens de la résoudre, encore moins de ce que les responsables de la situation ainsi créée doivent rendre des comptes, comme si personne ne voulait toucher à ce dossier « pestiféré ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-05 09:50:06
Les professionnels de la communication et des médias regroupés entre autres au sein de l’Union de la Presse Francophone (UPF) et de l’Observatoire congolais des médias (OCM), ont demandé, dans une déclaration rendue publique dimanche, que les agresseurs des journalistes qui couvraient mardi dernier une conférence de presse à Brazzaville, soient arrêtés et traduits en justice pour avoir commis des actes qui n’honorent le Congo, pays qui ne figure pas sur la listes des prédateurs de la liberté de presse.
Créé le 2017-12-05 09:43:32
Tout un centre-ville privé de connexion Internet. Une panne sévit depuis hier et la situation reste inchangée aujourd'hui. De nombreux usagers se plaignent de ne plus pouvoir surfer sur le web dans le centre-ville de Dolisie dans le Niari (sud).
Créé le 2017-12-05 08:53:50
En ce mois de décembre, le calendrier culturel s'affine en événements logés dans la deuxième quinzaine, celle des fêtes de fin d'année et du nouvel an. Aussi, Karlyse Kady organisera t-elle un défilé de mode le 22 décembre à Brazzaville, afin de donner l'occasion aux stylistes et mannequins congolais de montrer la splendeur de leur créativité et de leurs talents.
Matérialité d'un rêve, à travers cette manifestation, Karlyse Kady entend créer un espace d’expression et d’échange des couturiers et stylistes congolais avec ceux venus d’ailleurs et promouvoir la création artistique autour du tissu africain.
Les spectateurs suivront un défilé de mode, une exposition du tissu africain, une exposition des œuvres picturales congolaises sur le thème de la mode africaine en général et congolaise en particulier, afin de créer un pont entre ces expressions artistiques.

La particularité de cette soirée réside en sa transition générationnelle. Le casting des acteurs notamment couturiers et mannequins a ciblé une population essentiellement jeune, afin d’assurer le relais entre la génération actuelle et les jeunes qui ont autant de talents que leurs aînés.
Karlyse Kady y croit fermement et espère que Youslay fashion night permettra de promouvoir la création artistique de la mode africaine et congolaise ; favorisera le brassage culturel entre les stylistes congolais et ceux venus d’ailleurs.
Au moment où le pays parle de la diversification économique, la mode est, entre autres, le domaine de la culture qui peut apporter de la valeur ajoutée à l’économie nationale, et créer de l’emploi aux jeunes. Elle est en outre un facteur de paix et de cohésion sociale.
Et à Karlyse Kady de lancer son appel : « J’invite le public congolais et les étrangers de passage au Congo-Brazzaville à venir nombreux, le 22 décembre. Vous pouvez nous joindre aux contacts suivants : 044340909 ou encore au 065626007 . Pour appeler de l'étranger, l'indicatif est (00242).»
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-05 08:30:02
Les fêtes de fin d’année occasionnent une affluence exceptionnelle à Brazzaville, la capitale du Congo, et les aléas qui vont avec (agressions, vols…). Le tout dans un contexte de menace terroriste et la détermination des ninjas de rentrer incognito dans la ville pour semer les troubles.
Créé le 2017-12-04 13:55:44
Le coordonnateur national du projet Central African Backbone (CAB), Yves-Didier Miehakanda, a annoncé récemment à la presse, l’achèvement des travaux d’interconnexion par fibre optique du Congo au Gabon. L’infrastructure télécoms à haut débit sera inaugurée fin décembre en présence des ministres en charge de l’Economie numérique des deux pays.
Créé le 2017-12-04 12:45:14
Le gouvernement congolais a annoncé le 30 novembre dernier, l'arrestation d'un présumé terroriste dont l'intention était d'attenter aux intérêts français et américains au Congo. Depuis lors, de nombreux congolais sont dans l'expectative et attendent comme promis, d'être mis au courant de l'évolution de l'enquête.
S'il est une affaire qui outre l'attente des salaires, passionne les congolais ces derniers jours, c'est celle de la tentative d'attentat contre les ambassades de France et des États-Unis d'Amérique, dont le gouvernement a fait état dans la nuit du 30 novembre 2017.
Pour de nombreux congolais qui saluent la promptitude des services de police qui ont diligenté les investigations ayant « conduit à l'interpellation d'un individu d'une trentaine d'années, de nationalité congolaise et de confession musulmane », le gouvernement doit aller au bout de la logique qu'elle s'est elle-même imposée, en rendant compte au peuple des suites de cette affaire hautement sensible et qui implique outre mesure, un apport citoyen de tous.
Et de s'interroger : « On nous a dit qu'on a arrêté quelqu'un. Qu'on le présente à la télé, comme ça se fait dans les pays qui vivent ces situations. Cela permet déjà d’accélérer l'enquête de voisinage et de rattraper d'éventuels complices, car des gens reconnaîtront forcément l’individu, ainsi que ses fréquentations. Or, ça fait 4 jours que le ministre a parlé, et depuis, plus rien. »
D'autres trouvent l'affaire elle-même sujette à caution. « Telle qu'on connaît notre police là, si c'était vrai, l'homme en question aurait tout dit de lui même et on allait nous brandir ses aveux. Si on ne dit rien, c'est qu'il n'y a rien. »
D'autres encore se demandent, « à quand l'arrivée des enquêteurs français et américains, qui dans le cas d'espèce ont parfaitement le droit d'être associés à l'enquête, surtout qu'ils disposent des moyens d’investigations qui peuvent faire défaut à la police congolaise.»
Autant de questions pour lesquelles certains intellectuels pensent qu'il y a eu une erreur de communication et notamment de verbatim dans la gestion de cette affaire, car « en ayant endossé le rôle dévolu au procureur de la république, le gouvernement s'est attribué une posture qu'il ne peut tenir dans la durée.»
Sur les réseaux sociaux, de nombreux sites traitant de l'actualité congolaise se font des gorges chaudes pour cette affaire.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-04 10:43:17
Depuis qu'il a appris à se faire accompagner des équipes de radio et de télévision dans ses descentes sur le terrain, le procureur de la République près le tribunal de Grande instance, André Oko Ngakala n'attend plus que lui soient déférés les prévenus à « son parquet ». Sa dernière descente dans les commissariats de Brazzaville nord ainsi que les propos tenus, ont suscité l'ire de certains policiers.
Même s'il est de son ressort de faire procéder à tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des auteurs d'infractions pénales, de diriger l'activité de la police judiciaire, de contrôler les placements et les prolongations de garde à vue, ainsi que les interpellations, c'est dans les commissariats que André Oko Ngakala choisi de faire son show, au mépris même du cloisonnement des compétences des polices.
De nombreux policiers trouvent outrancières ces pratiques et convient le procureur à « balayer également devant sa porte, en matière de délais de détention et du respect des principes de l'État de droit, même s'il cela est de son ressort ».
Le procureur de la République a interpellé le 1er décembre dernier à Brazzaville, les officiers de police judiciaire à obtempérer strictement à la loi relative aux délais de détention en garde à vue des personnes dans un commissariat de police. Un délai fixé à 78 heures.
Au cours des descentes dans certains commissariats de police des quartiers nord de Brazzaville, André Oko Ngakala a martelé auprès des officiers de police judiciaire que les droits en matière de détention des personnes placées en garde à vue prévoient qu’au-delà des jours déterminés par la loi, une détention ne peut dépasser, dans une certaine mesure, au maximum le délai de 48 heures.
Le procureur de la République a souligné à cette occasion que l’État de droit suppose une justice forte, impartiale et équitable.
Même si les policiers ne récusent pas le dépassement de délais dans certaines détentions, ceux-ci font valoir le manque de moyens qui alourdissent des procédures qui sur le terrain, n’obéissent pas aux prescrits de la loi.
« Quand pour poursuivre une enquête dont on détient un des éléments, il faut attendre, faute de gazoil ou de véhicule, le temps de réunir l'argent du taxi pour effectuer une descente sur le terrain, ou encore le renfort des effectifs, comment voulez vous que l'on face les choses comme dans un livre ou dans les séries policières américaines. Une structure, des missions, des moyens, après, on exige les résultats. Pas le contraire! », se sont plaints certains officiers de police judiciaire, ayant requis l’anonymat.
D'autres sont plus vindicatifs. « C'est lui, le premier à ne pas respecter la loi. Pourquoi ne libère t-il pas tous ces prisonniers qui totalisent de nombreux mois de préventive ou qui ont purgé leur peine. Et puis, parlant de bébés noirs, quand nous les lui déférons, il en fait quoi. Ce sont les mêmes que nous arrêtons à nouveau qu'il libèrent pour X ou Y raisons, remettant en danger la vie des citoyens qu'il prétend protèger. Le problème c'est lui, pas nous.»
Quoi qu'il en soit, n'en déplaise aux uns et aux autres, et surtout fort de ses prérogatives, André Oko Ngakala a marqué son coup, empruntant même ses galons de général au directeur général de la police, pour convier les policiers, « à assainir Brazzaville, barrer la route à tous ces délinquants qui n’ont que pour métier de tuer, d’assassiner et de violer, afin que la paix règne dans tous les arrondissements pendant les fêtes de fin d’année ».
Voila qui devient justice d'avant-garde.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-04 08:47:37
Le Congo Brazzaville est actuellement pris dans une crise financière de grande ampleur, pourtant la création littéraire reste active, en témoigne la parution de la Revue de Philosophie de Thomas Charles Kounkou, enseignant de Philosophie à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, intitulée « Cahiers Congolais de Métaphysique : Lectures du Cogito Cartésien ». La Revue de 160 pages, Parue le 16 août 2017 aux Editions PARI, a été présentée samedi après-midi au public parisien très attentif et aux férus du livre, dans la salle Halbwachs de l’Université Paris-Sorbonne située dans le 5ème arrondissement de la capitale française, en présence bien sûr de l'éditeur Mawawa Mâwa- Kiese.
Créé le 2017-12-03 18:21:03