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Le président de la Commission de l’Union africaine a réagi favorablement à la signature de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le département du Pool, au Congo Brazzaville.
Pour Moussa Faki Mahamat, l’accord signé le 23 décembre par le gouvernement congolais et le pasteur Ntoumi est « un pas important » dans la recherche d’une solution pacifique de sortie de crise.
Moussa Faki Mahamat a déclaré prendre note « avec satisfaction » de ce dénouement, aussi encourage t-il les parties à « mettre scrupuleusement en œuvre les engagements pris ».
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-12-26 10:28:51
Nous voilà, comme tous les ans, à cette période, en train de traverser allègrement 2017, 2018 étant désormais à nos portes. Mais, combien sommes-nous à nous demander quel chemin avons-nous parcouru et lequel nous reste-t-il à parcourir ? Certains sont partagés entre spleen et idéal et d’autres encore parce qu’ils ne se font plus guère d’illusion sur l’issue de leur existence tant ils sont confrontés aux pires réalités qu’offre celle-ci par temps de galère. C’est pourquoi, il nous vient à l’esprit de nous interroger sur ce que sera demain.
Créé le 2017-12-26 09:57:14
Des vêtements neufs pour la famille, des cadeaux, des repas pantagruéliques, des boissons, des sorties, les congolais ont de tout temps formaté leur vie à des dépenses allant parfois au dessus de la bourse, en période de fêtes. La pression est telle, qu'il en découle bien souvent des conflits conjugaux.
Dans les ménages modestes, la période des fêtes de fin d'année et du nouvel an a toujours été celle d'un climat tendu, si l'humilité y est absente.
L'inadéquation entre les besoins exprimés pour les réjouissances et les ressources du foyer entraîne souvent des tumultes au sein du couple, comme si le sens de la vie ne tenait qu'à ces festivités.
Bien souvent, la femme est à l'origine des tensions, car le cahier de charges qu'elle présente pour les réjouissances en période de fêtes ne tient nullement compte des ressources réelles du foyer, et surtout de ce que la vie continue après les fêtes.
Entre l'achat des vêtements nouveaux pour l'épouse et les enfants, la préparation du festin de Noël et du nouvel an, l’achat des jouets pour les enfants, la « bonne fête » à souhaiter aux beaux-parents à travers une enveloppe cossue, de nombreux chefs de familles sont soumis à une pression presque inextricable.
Si d'aventure, outre son ménage légitime, ledit chef de famille dispose d'autres « bureaux », autrement dit des foyers extraconjugaux, la situation devient insoutenable.
Dans chaque foyer, les besoins pour les fêtes sont présentés comme une nécessité vitale garantissant l'honneur de la famille, à travers ce goût de l'opulence. Et des couples menacent parfois de se disloquer, faute pour le mari de n'avoir souscrit à ces prescrits.
C'est à la limite une compétition pour laquelle chacun voudrait paraître. Ainsi l'angoisse s'installe t-elle auprès des démunis, qui se sentent diminués.
Même si le dicton met en garde : « après les réjouissances, s'installe la famine », beaucoup agissent comme si en ces périodes de fêtes, le monde s'arrêtait.
Les congolais s'accordent à dire que « janvier est le mois le plus long ». Un mois au cours duquel, faute d'argent, exagérément dépensé pendant les fêtes, beaucoup « tirent le diable par la queue ».
Pourtant, d'année en année, la pratique est la même. Même les campagnes de sensibilisation aux changements de mœurs semblent se heurter aux habitudes qui ont la vie dure, bien dure.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-26 09:19:53
Cinq ans déjà que Michel Innocent Peya s'adonne à la littérature, avec des thématiques dont la profondeur interpelle ses contemporains.
Créé le 2017-12-25 12:22:45
Chers lecteurs, que cette année 2018 vous comble, comme vous le méritez, de tous les petits bonheurs que la vie peut nous offrir. Nous vous souhaitons également l'amour, la réussite et la santé la meilleure possible.
Créé le 2017-12-24 20:27:42
Il y a comme une sorte d’euphorie qui flotte dans l’air congolais. Attention ! Que l’on ne se méprenne pas : il faut toujours tenir compte, lorsque l’on parle de l’état d’un pays, des sinistrés, des chômeurs, la corruption, la crise financière, les pauvres, les retraités mal traités, tout un pays qui ne peut partager cet «air du temps » que suggère l’actualité en cette fin d’année. Cependant, ces derniers jours, certains ont pu ressentir une fierté, venue, le plus souvent, des résultats politiques.
Créé le 2017-12-24 12:43:30
Les congolais ne pouvaient prétendre à bien mieux comme cadeau de noël. Un accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités a été signé ce 23 décembre à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, entre le gouvernement de la République du Congo et les représentants de Frédéric Binstamou, alias pasteur Ntumi.
Le texte original de cet accord est ainsi libellé :
« Accord de ''Cessez'' le feu et de cessation des hostilités dans le département du Pool entre le gouvernement de la république et le pasteur Ntumi.
Dans le souci de contribuer à rétablir et à consolider la Paix, l'Unité nationale et la Démocratie en République du Congo.
Les deux parties s'engagent :
I- Pour le révérend Pasteur NTUMI BINTSAMOU Frédéric à:
Cesser le feu et arrêter les hostilités ; Faciliter le ramassage des armes détenues par les ex-combattants et les remettre à la commission et aux institutions habilitées ;
Ne créer aucune entrave à tout processus conduisant :
Au rétablissement de l'autorité de l’État dans le Pool ;
À la libre circulation des personnes, des biens et des services dans ledit département, notamment sur les rails, les routes nationales et secondaires ;
Au déploiement de la force publique dans le Pool.
II- Pour le Gouvernement à garantir:
La sérénité, l'application et le parachèvement du processus de paix ;
La mise en place d'une commission Ad-hoc mixte-paritaire, pour veiller à la poursuite du processus de paix et à l'application stricte du présent accord ;
Le processus de démobilisation, de réinsertion professionnelle, sociale et économique des ex-combattants après le ramassage des armes ;
L'allègement progressif du dispositif militaire sous le contrôle de la commission Ad-hoc mixte-paritaire dans les zones de conflit ;
La réinstallation de la population dans ses localités d'origine, La libre circulation des personnes, des biens et des services dans le Pool.
Fait à Kinkala le 23 décembre 2017
Pour le gouvernement, le ministre de l'Intérieur, et par ordre le conseiller à la Sécurité, François Ndé.
Pour le révérend pasteur Ntumi et par ordre, son représentant, Jean Gustave N'Tondo.
Transcription: Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-23 21:23:40
Du 10 au 14 décembre 2017 à Paris, quatre jours ont été dédiés à des échanges au plus haut niveau sur le climat. Le moment décisif a été le One Planet Summit du 12 décembre. Certaines des décisions qui ont été prises sont de nature à changer les règles du jeu climatique.
Il y aura un avant et un après One Planet Summit. Ce rendez-vous a indéniablement accéléré la mobilisation pour le climat. Début décembre, Madame Laurence Tubiana, présidente de l’European Climate Foundation, appelait à ce que ce sommet fasse entrer l’Accord de Paris dans l’économie réelle. Dans le même état d’esprit, de nombreuses ONG réclamaient plus simplement de passer des « paroles aux actes ». Elles ont été écoutées. Cinq annonces l’illustrent.
Air Liquide, Airbus, Axa, Danone, EDF, L’Oréal, SNCF, Veolia… Les grandes entreprises françaises mettent 300 milliards d’euros sur la table
91 entreprises, représentant 1 500 milliards d’euros de chiffres d’affaires et plus de 6 millions d’emplois directs, ont lancé le French Business Climate Pledge. Ensemble, elles annoncent des investissements massifs pour passer à une société bas carbone. À cela, elles ajoutent 220 milliards d’euros de financements de projets contribuant à lutter contre le changement climatique, 15 milliards d’euros dans le nucléaire et 30 milliards d’euros dans le gaz.
Après le charbon, les banques françaises mettent les sables bitumineux à l’Index
Une observatrice de la finance climat commente : "Les sables bitumineux, c’est le nouveau charbon". Portées par la COP21 de 2015, plusieurs banques avaient commencé à exclure les entreprises trop impliquées dans le charbon. A l’occasion du One Planet Summit, c’est encore le cas avec les sables bitumineux. Coup sur coup, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale et Natixis ont annoncé qu'elles ne financeraient plus ces activités, ni pour certaines, les infrastructures de transport qui y sont associées. Notons que le premier assureur mondial Axa a pris le même engagement.
Pétrole et gaz, c’est fini pour la Banque mondiale
Dans l’après-midi du 12 décembre, durant le sommet mondial, la Banque mondiale a fait une annonce spectaculaire. Une annonce soigneusement conservée secrète : la plus grande banque multilatérale au monde stoppera dès 2019 le financement de la production du gaz et du pétrole. Ce n’est pas tant le volume qui est important que le symbole affiché : les financements de la Banque mondiale vers l'industrie pétrolière et gazière ont représenté environ 1,6 milliard de dollars en 2016, à comparer aux plus de 400 milliards investis dans le secteur l’année passée. C’est pourquoi l’ONG Greenpeace a pu affirmer que "la fin approche clairement pour l'industrie du gaz et du pétrole".
« Conduite accompagnée » pour les 100 plus gros émetteurs de CO2 de la planète
100 entreprises mondiales sont responsables directement ou indirectement de 80 % des émissions de CO2 de la planète. L’initiative Climate100+ a décidé de s’attaquer au problème à la racine. 225 investisseurs mondiaux, représentant 26 300 milliards de dollars d’actifs (plus de dix fois le PIB de la France), ont décidé de les mettre sous surveillance. Il s’agira d’abord de les aider à mettre en place des stratégies de baisse des émissions et de reporting transparent sur le climat. Si elles jouent le jeu, elles pourront sortir de "la liste des ennemis du climat". Dans le cas contraire, les investisseurs useront de leur pouvoir d’actionnaires pour sanctionner les « fautifs ».
Malgré le choix du Président des Etats-Unis, le reporting climat devient la règle
L’acronyme TCFD a été l’un des plus prononcés au cours des quatre jours climat de Paris. Il signifie Task Force on Climate Disclosure. Ce groupe de travail du conseil de stabilité financière du G20 propose aux entreprises des lignes directrices de reporting sur le climat. Mais ses conclusions sont rejetées par l’administration américaine, ce qui retarde leur adoption par les pays. Malgré ce rejet, 237 entreprises, représentant 6 300 milliards de dollars de capital, se sont engagées à les appliquer. Une démarche volontaire qui est attendue par de nombreux investisseurs. Parmi les entreprises engagées, on retrouve de très grandes entreprises appartenant à des secteurs différents : Coca-Cola, EDF, Deloitte, Dow Chemical, Société générale ou encore Axa.
Il est à signaler que l’Agence française de développement (ADF) a signé des accords avec l’île Maurice, les Comores, le Niger et la Tunisie pour les accompagner dans l’adaptation aux impacts du dérèglement climatique (systèmes d’alerte, de lutte contre l’érosion, etc.). Ces signatures s’inscrivent dans le cadre d’un dispositif annoncé en mai 2017, destiné à accompagner 15 pays en développement et doté de 30 millions d’euros sur quatre ans.
Roger Ndokolo Président du parti du centre UNIRR (Union pour la Refondation Républicaine)
Créé le 2017-12-22 12:43:11
Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso a rendu hommage, hier au palais des congrès de Brazzaville, à l’ambassadeur Jérôme Ollandet décédé dans la nuit du 10 au 11 décembre dernier à Paris, en France.
Créé le 2017-12-22 11:58:53
Le mois de décembre a été marqué au Congo, entre autres faits, par la mise à nu par les services de renseignement congolais d'une tentative de coup-d'état, dont le général Norbert Dabira serait le cerveau. Selon notre confrère le Troubadour dans sa parution n°122 du 21 décembre, cette affaire aurait mis en évidence des failles manifestes créées dans l'appareil sécuritaire du président congolais.
Avec maints détails tirés à l'évidence des procès verbaux d'auditions, le Troubabour, par la plume d'Anicet Samba livre un récit glaçant sur la tentative de coup-d'état, dont le but était l'élimination physique du président Denis Sassou N'Guesso, en faisant exploser son avion en plein vol.
Extraits :
« Lorsque le général Norbert Dabira franchit le seuil de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ce matin du 7 décembre 2017, il ne sait pas vraiment s’il va repartir chez lui. Prévoyant, avant de quitter son domicile, il avait pris soin de souffler à ses proches d’ébruiter cette convocation. C’est que l’homme se doutait bien de quelque-chose. Mais il était loin de penser qu’il avait commis une grosse «bourde» en approchant le général Nianga Mbouala Ngatsé pour le mettre au courant d’un projet visant à «neutraliser» le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso. Mais, peu après, lorsqu’on lui fait écouter dans les locaux de la DGST sa conversation téléphonique avec le Commandant de la Garde républicaine, il réalise alors l’étendue de sa méprise et manque de peu de s’écrouler tant qu’il est confondu au plus haut point. Sur le moment, il regrette d’avoir fait confiance en cet officier général dont il pensait qu’il n’était plus en odeur de sainteté avec le président de la République depuis l’incarcération de ses deux cousins, Okandzé Okourou Jean Stéphane et Okandzé Okourou Elie, le second ayant été son directeur de cabinet. »
Selon le Troubadour, la méprise du général Dabira d'associer le général Nianga Ngatsé Mbouala à son projet, serait due au fait qu'il le croyait en rupture de banc avec le président de la république, depuis la prétendue affaire de son accointance avec le pasteur Ntoumi.
Et de poursuivre :
« Convaincu certainement que cette affaire avait fini par jeter un coup de froid entre le président de la République et son commandant de la Garde républicaine, le général Norbert Dabira aurait décidé de se rapprocher de ce dernier.
À l’occasion d’un premier contact, l’ancien haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants aurait dépeint la situation économique et sociale que traverse le Congo. Il lui aurait confié qu’à l’allure où allaient les choses, eux qui étaient au pouvoir risquaient de tout perdre à la suite d’une explosion sociale. Il lui aurait alors fait une proposition, vue sa proximité avec le président de la République.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le général Norbert Dabira aurait suggéré l’élimination physique du président de la République. À cette proposition, le général Nianga Mbouala Ngatsé aurait répondu qu’il valait mieux le déposer et l’assigner à résidence à Oyo, son village natal. Mais le général Norbert Dabira aurait rétorqué en ces termes: «Denis Sassou-N’Guesso est un grand guerrier. Il peut se retourner contre nous, même retiré dans son village natal». C’est alors que le Commandant de la Garde républicaine aurait demandé à son interlocuteur ce qu’il fallait faire en définitive. Norbert Dabira aurait alors fait cette proposition extrême à son interlocuteur : faire exploser l’avion présidentiel en plein vol.
C’est sur cette entente que les deux hauts officiers se seraient séparés.
Norbert Dabira devait quelques jours plus tard se rendre à Paris. Mais, avant de voyager, il aurait fait parvenir au général Nianga Mbouala Ngatsé un téléphone avec une puce d’un opérateur de téléphonie mobile de la République Démocratique du Congo, en lui recommandant de ne jamais l’appeler par un numéro de Brazzaville. Mais il ressort dans les premiers éléments de l’enquête que le général Nianga Mbouala Ngatsé aurait malgré tout appelé son «complice» à Paris par un numéro de Brazzaville. »
C'est une communication téléphonique échangée par les généraux Dabira et Nianga Mbouala qui aurait confondu le général Dabira. Le Troubadour raconte la scène dans ses moindres détails. « Lorsqu’on lui fait écouter dans les locaux de la DGST sa conversation téléphonique avec le Commandant de la Garde républicaine, il réalise alors l’étendue de sa méprise et manque de peu de s’écrouler tant qu’il est confondu au plus haut point. »
Le général Dabira, cerveau présumé du complot visant l'élimination du président Denis Sassou N'Guesso
« Devant l’évidence des enregistrements téléphoniques, le général Norbert Dabira n’aurait pas eu de grands arguments de défense.
S’il n’a pas été gardé à la DGST, l’ancien haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants ne peut plus sortir de Brazzaville jusqu’à la fin de l’enquête, son passeport lui étant retiré.
Aujourd’hui, les enquêteurs cherchent les éventuels complices du général Norbert Dabira aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. On dit qu’il aurait eu de nombreux contacts en Europe, notamment avec des marchands d’armes.
D’autres interrogatoires pourraient avoir lieu et même une confrontation entre les deux généraux."
Selon notre confrère le Troubadour, des officiers et sous officiers voire des hommes de rangs de la garde et sécurité présidentielles seraient compromis dans cette affaire dont l'enquête suit son cours. D'où l'analyse qu'il en dégage :
« Ce projet de complot a déjà installé un véritable malaise au cœur du pouvoir. La programmation de l’assassinat de Denis Sassou N’Guesso (lequel apparaît comme le point d’équilibre de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le pays) par des proches, ne pouvait laisser que ce sentiment. Cette conspiration peut laisser supposer aujourd’hui, s’agissant du pouvoir, que le ver serait dans le fruit.
Avant même l’aboutissement de l’enquête, cette conspiration présumée a introduit la méfiance et la suspicion dans les rouages du pouvoir. Ajouté à la grave crise économique et financière que connaît le pays, ce complot, s’il est avéré, devrait nécessiter, en toute logique, une recomposition des forces au sein du pouvoir. »
Notes de lecture de Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-22 09:53:03
La mise en valeur du gaz off-shore produit par la société ENI, notamment sa mise sur le marché international, ont été entre autres points évoqués par le chef de l’État congolais Denis Sassou N'Guesso et le PDG d’Eni-Congo, Claudio Descalzi, reçu en audience par le 21 décembre à Brazzaville.
À sa sortie d'audience, le PDG d’Eni-Congo s'est montré confiant : « Nous avons essentiellement parlé du projet d’extension et du développement du gaz dans l’objectif de porter la production à 900 MW », a indiqué Claudio Descalzi, faisant allusion à la centrale électrique à gaz basée à Pointe-Noire.
Cette production en évolution constante passera de 300 MW à 450, puis à 650 MW et concernera la transformation du gaz domestique en électricité, un projet bien avancé.
D'autre part, forte de sa production exponentielle de gaz, Eni-Congo se donne pour ambition d’en exporter de gros volumes, afin de « donner de la valeur à toutes les ressources du secteur qui sont très importantes au Congo, augmenter les recettes pétrolières et ouvrir de nouveaux marchés dans la sous-région », a assuré Claudio Descalzi.
Claudio Descalzi a par ailleurs ajouté que sa société poursuivra son soutien au Congo dans les domaines de la santé, la formation des jeunes et l’agriculture, autre volet de son entrevue avec le chef de l’État congolais.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-22 08:33:30
Eloi Destaing Sikoula, membre de l'opposition et compagnon de bataille de l’opposant Paulin Makaya, demande l'intervention de la communauté internationale et du président français, Emmanuel Macron pour sa libération.
Créé le 2017-12-21 15:56:46
Les vannes du ciel se sont ouvertes sur Brazzaville, y déversant de grosses averses. Les habitants de la ville capitale déplorent d’importants dégâts matériels. Les rues et plusieurs quartiers inondés.
Créé le 2017-12-21 15:02:19
Une patrouille « éco-gardes » de Ouesso a interpellé en flagrant délit, cinq individus avec deux pointes d’ivoire d’éléphants sectionnées en quatre morceaux en provenance de Pokola, le dimanche 10 décembre, au poste PK Pylône sur le tronçon Ngombé-Ouesso. Sous des couvertures d'innocents « hommes de Dieu », ces imams et associés menaient des activités de Criminalité faunique.
Les cinq individus sont tous de nationalités camerounaises, il s’agit de Sylla Mamadou, Tchari Moumoun, imam à Ouesso, Ousman Sakaria serviteur de Dieu à Ngombe, Assaffi Doutoum, prédicateur à la mosquée de Ouesso, et Abdouraman Youssouf, imam à Ngombé. Ils seraient impliqués dans le commerce illégal d’ivoire qui prolifère dans le département de la Sangha.
Chacun d'eux a un rôle bien précis dans ce réseau criminel international, (fournisseur en armes et munitions, transporteur, fonction commerciale pour alimenter leur clientèle) le tout en utilisant leur foi comme couverture.
C’est un coup dur pour la communauté musulmane de la République du Congo, dont l’image de la religion est une fois de plus mise à mal.
Le Projet de gestion des écosystèmes périphériques du parc national d’Odzala Kokoua dans la Sangha mêne une lutte ardente contre la criminalité faunique. Les éco-gardes effectuent des patrouilles et des fouilles aux différents postes de contrôle afin de mettre la main sur les potentiels trafiquants d’armes de guerre et d’animaux sauvages protégées par la loi.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2017-12-21 12:00:48
Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, porteur d’un message au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, effectue une visite en Algérie, en qualité d’envoyé spécial du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
Créé le 2017-12-21 11:35:11
L’entreprise Soho-Congo, spécialisée dans le bâtiment et la livraison des matériaux de construction, ouvrira en décembre 2018, un centre d’affaires situé au quartier Mpila à Brazzaville. Plusieurs bureaux entièrement équipés seront ainsi proposés aux professionnels désireux de travailler dans des conditions idoines.
Créé le 2017-12-21 09:29:29
Jérôme Koko, directeur général de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) n’a point renoncé à ses fonctions contrairement à ce que laisse entendre un courrier où figure sa signature et qui a fait le buzz mercredi sur les réseaux sociaux, rapporte Jeune Afrique.
Créé le 2017-12-21 08:52:59
Une équipe des services du FMI dirigée par M. Abdoul Aziz Wane a visité Brazzaville du 5 au 20 décembre 2017 pour continuer les discussions avec les autorités sur le programme économique et financier du pays et un possible soutien financier du FMI.
À l’issue de la mission, M. Wane a publié la déclaration suivante :
« Les autorités et la mission ont fait des progrès dans la formulation de politiques macroéconomiques et structurelles à moyen terme qui pourraient être soutenues par le FMI. La mission accueille favorablement le projet de budget pour l’exercice 2018, qui contribuera à rétablir la viabilité budgétaire et la stabilité extérieure régionale, tout en augmentant le soutien aux groupes vulnérables, dont les femmes. La mission a également pris note des mesures envisagées par les autorités pour restaurer la viabilité de la dette à moyen terme. Elle a encouragé les autorités à finaliser le recrutement de conseillers juridiques et financiers à cet effet.
« L'économie du Congo continue de subir les contrecoups de la baisse des prix du pétrole, d’une dette insoutenable et des faiblesses dans la gouvernance. Une récession plus profonde de l'économie non pétrolière en 2017 - avec une baisse de 9,2% - nuit aux segments les plus vulnérables de la population. L’ajustement budgétaire soutenu entrepris depuis 2015 a réduit les déséquilibres économiques, mais ces derniers restent toutefois importants du fait que les marges budgétaires du gouvernement sont presque épuisées. L'accumulation d'arriérés de l'État met en péril l'activité du secteur privé, contribuant aux pénuries de liquidités bancaires et compromettant la provision des services sociaux. La faiblesse des organismes de lutte contre la corruption et des statistiques limite la mise en œuvre des lois et règlements, et augmentent les vulnérabilités économiques.
« Les autorités devront faire des réformes fortes et immédiates en matière de gouvernance pour ancrer les attentes d'un changement positif dans la gestion des ressources publiques. À cet égard, l'équipe du FMI a salué l'intention du gouvernement d'approuver début 2018 une étude sur la gouvernance qui guidera les futures réformes. Ces réformes devraient inclure la mise en place d'un ensemble d'organes indépendants de lutte contre la corruption, la déclaration d'actifs pour les hauts fonctionnaires, la mise en place et le renforcement de mécanismes de contrôle de certaines structures publiques, notamment les sociétés pétrolières publiques et les grands projets d'investissement.
« L'équipe du FMI continuera à travailler avec les autorités au cours des prochaines semaines dans plusieurs domaines, notamment sur le rétablissement de la viabilité de la dette, le renforcement de la gouvernance et le financement adéquat du programme. Une fois ce travail achevé, un arrangement financier visant à soutenir le programme économique du Congo sera discuté au niveau du personnel du FMI avant d'être proposé à l'examen du Conseil d'administration ».
L'équipe du FMI a rencontré le Premier ministre M. Clément Mouamba, le ministre des Finances, M. Calixte Nganongo ; ainsi que d'autres hauts fonctionnaires.
L'équipe a également rencontré des représentants de la communauté diplomatique, du secteur privé, de la société civile et des partenaires du développement.
Bertrand BOUKAKA/ Source Département de la communication du FMI
Créé le 2017-12-21 07:18:38
Jérôme Koko, directeur général de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) a, selon toute vraisemblance, démissionné de ses fonctions de directeur de la société. Au-delà des rumeurs, l’information relative à ce départ inopiné se confirme par le fait que l’intéressé a adressé sa lettre de démission au président de la République, Denis Sassou Nguesso et au premier ministre, Clément Mouamba.
En décidant d'un audit sur la gouvernance économique, Denis Sassou N'Guesso aura t-il donné un coup de pied dans la fourmillière?
Alors qu'il faisait de la résistance face aux travailleurs qui dénonçant sa mégestion, demandaient son départ, Jérôme Koko a choisi de prendre le large dans des conditions qui laissent interrogateur plus d'un.
Le démissionnaire a joint à sa lettre de démission d'un tableau détaillant la gestion de l'entreprise sous sa direction, comme s'il redoutait quelque chose en la matière.
D'autre part, pour un haut cadre, nommé en conseil des ministres, l'usage du terme "décision irrévocable" apparaît inapproprié, dans une correspondance administrative destinée au premier ministre et au président de la République de succroît. Il est à la limite un outrage à ces deux personnalités. Il leur aurait balancé sa lettre de démission à la figure, l'effet aurait été le même.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville
Créé le 2017-12-20 18:02:11
Tous les Congolais attendent avec impatience ce mercredi 20 décembre les conclusions des négociations que leur pays a menées avec le Fond monétaire international (FMI) depuis le 5 décembre dernier.
Créé le 2017-12-20 09:15:46