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La nouvelle était attendue de longues dates, deux ans déjà, elle vient de retentir en échos depuis Washington où se tient le conseil d’administration du FMI. Le Congo a signé son programme avec l’institution financière internationale ce mercredi 11 juillet. Le décaissement de la première tranche de crédit ayant même été positionné.
D’après le communiqué publié par l’institution de Bretton Woods qui s’est félicitée en substance des efforts consentis par le Congo pour la soutenabilité de sa dette, le montant approuvé dans le cadre de ce programme est de 448,6 millions de dollars américains, soit un peu plus de 224 milliards de francs CFA.
Si le formalisme administratif pouvait donner quelques inquiétudes, somme-toutes légitimes sur ces négociations, il y a de quoi dire que l'issue pour le Congo s'annonçait favorable pour ce rendez-vous du 11 juillet, de nombreux paramètres l'édictant.
Il y a d'abord l'engagement politique du Congo, pris par le président Denis Sassou N'Guesso, à l'endroit du FMI, pour corriger les aspérités notées par l'institution, en matière de gouvernance économique.
Le gouvernement s'était engagé à ''publier une étude sur la gouvernance pour guider les futures réformes dans la gouvernance, la transparence, et la gestion des finances publiques''. C'est désormais chose faite.
De même la création de l'organe indépendant de lutte contre la corruption avec tous les pouvoirs d’investigation et un système de déclaration du patrimoine pour les hauts responsables, et de renforcer le contrôle des grands projets d’infrastructure et des entreprises publiques, notamment celles du secteur pétrolier, est bien effective et a commencé à produire ses effets.
Enfin, les autorités rendent pleinement compte au Parlement et à la population sur la gestion des ressources naturelles et des grands travaux au cours des dernières années. Sur ces trois préalables structurels, le Congo s'est montré exemplaire et entend poursuivre sur sa lancée.
Puis, il y a les dettes dites toxiques. Les autorités congolaises ont avancé dans les pourparlers et obtenus de bons résultats avec les créanciers, notamment la Chine, y compris les maisons de commerce Trafigura et Glencore.
D'autre part, le Congo bénéficie du soutien des ''avaliseurs'' tels la France et la Banque mondiale qui sont confiants en ses capacités à surmonter les défis qui se présentent à lui, et sont engagés à l'accompagner, pour les surmonter.
Enfin, il y a cette ''bonne étoile'' congolaise, celle des ''vents favorables'' qui désormais souffleraient sur les voiles du Congo, depuis la haute mer. La production pétrolière du Congo, nouveau membre de l'OPEP, flirte avec les 350.000 barils par jour, pour un produit dont les cours repartent à la hausse, générant des ressources supplémentaires, non encore budgétisées.
Tout cela avait de quoi conforter les membres du conseil d'administration du FMI et rendre optimistes les congolais, même si de nombreux prophètes de malheur, osaient catéchiser le contraire à qui voulait les entendre, comme si les malheurs du Congo et des congolais faisaient leur bonheur qu’ils susurraient comme une victoire sur Denis Sassou N’Guesso.
Dans ce jeu de supers économistes dans lequel ils excellaient en théorie, Calixte Nganongo a œuvré en toute humilité et peut désormais montrer par la preuve, le fruit d’un travail bien fait.

Toute honte bue, ses pseudos opposants -dans l’expertise économique s’entend,- vont devoir raser les murs, sinon se faire oublier.
Reste que «l’avant accord ne sera pas égal à l’après accord». Le Congo a des engagements à tenir et cela exige un «changement de braquet», diraient le spécialistes de la course cycliste.
Il est vrai qu’il faudra se conformer à une nouvelle donne, en se serrant parfois un peu plus la ceinture au point de nous permettre de rappeler : «Il ne faut pas que lorsque l’on serre la ceinture par ici, qu’il y ait du gaspillage par là.»
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-11 18:24:35
À la Fondation Perspectives d’Avenir (FPA), on a compris que « tout développement commence par le ventre », et qu’il faut s’appuyer sur des actifs disposant d’une expertise somme-toute naturelle en termes d’engagement au travail de la terre à laquelle ils sont attachés, et leur apporter les conditions nécessaires pour un travail efficient. « Un homme, une mission, des moyens », dirait-on dans d’autres corps de métiers. Pour lier l’acte à la parole, le président de la FPA, Denis Christel Sassou N’Guesso, a remis récemment un échantillon de matériel agricole aux acteurs agricoles du département du Pool (sud) pour les inciter à produire plus dans la qualité afin d’être compétitifs sur le marché national et continental.
Créé le 2019-07-11 13:06:27
Depuis la fin du mois de juin, de nombreux clients de Western Union peinent à toucher les fonds qui leurs sont envoyés dans les guichets de Brazzaville. Un problème technique serait à l’origine de ce désagrément.
Des clients agacés ou en colère, rongeant leur frein, ils sont de plus en plus nombreux devant les agences Western Union de Brazzaville, où ils ne peuvent entrer en possession de l’argent qui leur est envoyé depuis l’étranger.
Beaucoup d’infortunés s’orientent vers les agences du centre-ville ou à la direction, sans non plus de résultats probants. Certaines personnes dites ‘’chanceuses’’ parviennent tout de même à toucher leur argent, en se pointant au guichet aux premières heures de la matinée.
Pourtant la situation semble à peu près normale à Pointe-Noire où seuls les envois sont restreints, avec un quota précis par jour.
Depuis lors, la direction de Western Union ne communique pas, au point que certaines spéculations rendent l’État responsable de la situation. Ce qui serait totalement faux.

Alors, les clients de Western Union sont bien obligés de demander une réexpédition des fonds par d’autres opérateurs de transferts d’argent. Ce qui n’est pas sans frais supplémentaires.
Face à ce désagrément, l’opérateur concurrent Money Gram se frotte les mains. Là, les payements se font comme à l’accoutumé. De nombreux clients se passent déjà le mot, en attendant que la situation revienne à la normale en face.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-11 10:22:09
Le containeur renfermant la statue grandeur-nature du cardinal Émile Biayenda a été réceptionné par l’archevêque métropolitain de Brazzaville, Monseigneur Anatole Milandou, le lundi 8 juillet dernier. Le monument sera érigé au ‘’Mont cardinal Émile Biayenda’’, lieu du martyr du prélat.
Monseigneur Anatole Milandou peut se dire soulagé. Et avec lui, tous les chrétiens du Congo. L’ouvrage représentant le cardinal Émile Biayenda’’ attendu de longues dates est enfin arrivé à Brazzaville, en attendant de rejoindre sa destination finale, le mont éponyme.

En attendant justement de réaliser les travaux de préparation dudit site notamment l’érection d’une clôture, le container refermant la statue a été soigneusement rangé dans la cour de l’archevêché de Brazzaville.

D’un coût de 55.000 euros, soit un peu plus de 36 millions de francs CFA, ce mémorial en l’honneur du cardinal Émile Biayenda, haut de 3 mètres, est en bronze. Il a été conçu et réalisé par le professeur Czeslaw Dzwigaj de l’Université des Beaux Arts de Cracovie en Pologne. Il a pu voir le jour grâce à la volonté de Monseigneur Anatole Milandou Archevêque de Brazzaville et avec l’aide de Monseigneur André Jez, Evêque du diocèse de Tarnow en Pologne, Monseigneur Stanislas Jez, ancien missionnaire au Congo-Brazzaville, Gabriel Sounga-Boukono, président de l’association Cardinal Émile Biayenda-France et ses membres, ainsi que de nombreux donateurs connus ou anonymes.

Ce monument sera précédé de trois portiques de trois couleurs différentes : blanche, bleue et rouge.
La couleur blanche renvoie à la naissance en 1927 à Maléla-Bombé et l’entrée dans la vie d’Émile Biayenda.
La couleur bleue indique son parcours sacerdotal : prêtre en 1928, archevêque en 1970, cardinal en 1973.
Enfin la couleur rouge évoque son martyr, le 22 mars 1977.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-11 07:41:23
René Batouma, 50 ans, de nationalité congolaise, après avoir consommé un litre de boisson de fabrication locale (Bounganda) fortement alcoolisée, s'est effondré au milieu du village Moubangou, près de Kimongo dans le Niari (sud). Le père de famille de huit enfants, est décédé d'une arythmie cardiaque.
Créé le 2019-07-10 10:41:14
«Si tu veux être heureux une heure, bois un verre, si tu veux être heureux un jour, marie-toi, si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier ». Le député de Djambala centre, Marc-Aurèle Ganao-Ngassebé, inspiré par cet adage chinois, a exhorté récemment ses mandants, au cours d’une rencontre citoyenne, à valoriser le travail de la terre.
Créé le 2019-07-10 09:30:52
L’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD) a tenu sa 23e assemblée générale, le lundi 8 juillet 2019 à Niamey au Niger. À l’occasion, la vice-présidente, Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’État burkinabè, a passé la main à Antoinette Sassou N’Guesso du Congo Brazzaville.
Vice-présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD), la Première dame du Burkina Faso, Sika Kaboré a cédé son fauteuil à l’épouse du président congolais, Antoinette Sassou N’Guesso.
À l’occasion de la 23e assemblée générale de l’organisation, le 8 juillet 2019 à Niamey, qui a acté ce passage de témoin, Mme Kaboré a exprimé sa gratitude à ses sœurs pour la confiance placée en elle. Estimant que l’OPDAD se doit d’être proactive en fonction de l’évolution, Sika Kaboré a relevé que les difficultés de trésorerie, même si elles semblent actuellement résorbées, doivent toujours préoccuper l’organisation. «L’OPDAD grandit et beaucoup reste à faire pour que l’organisation continue d’aller de l’avant et capitaliser des victoires comme celles obtenues dans la lutte contre le VIH SIDA», a-t-elle fait savoir.

À l’endroit de la nouvelle présidente, Mme Sassou N’Guesso, la Première dame burkinabè s’est réjouie de sa «brillante élection». «Vous avez accouché du bébé appelé OPDAD qui, aujourd’hui, a 17 ans. Rien n’est laissé au hasard dans l’histoire. Si vous avez été portée à sa tête aujourd’hui, c’est pour faire de ce bébé un adulte. Je ne puis que vous souhaiter beaucoup de santé, de force, de courage et de sagesse pour continuer à rassembler notre famille OPDAD qui est plus grande que nos volontés individuelles», lui a-t-elle dit.
Antoinette Sassou N’Guesso s’est dite disposée à ne ménager aucun effort à mener la tâche qui est désormais la sienne. « Une tâche qui exige le concours de toutes, à travers une réelle mutualisation des efforts pour que la Femme africaine, quel que soit son champ d’action, prenne part à l’œuvre de construction et de développement du continent. »
Ce n’est pas la première fois que l’épouse du président congolais est portée à un tel niveau de responsabilité. Son engagement et ses actions, à travers sa Fondation Congo-Assistance, en faveur des couches vulnérables, notamment dans la lutte contre la drépanocytose lui valent admiration et respect. Dire qu’Antoinette Sassou N’Guesso a mis la barre bien haut, en terme de « don de soi au service des autres ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-10 09:23:00
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba a patronné le lancement des activités du secrétariat permanent du Conseil national du dialogue, mardi 9 juillet à Brazzaville. Le lancement de ces activités s’est décliné sous la forme d’un séminaire atelier qui se tient pendant trois jours. Comme il fallait s’y attendre, des personnalités de l’opposition, pourtant conviées à ladite activité ne s’y sont pas présentées.
Soixante-dix participants, essentiellement membres du secrétariat permanent du Conseil national du dialogue, des délégués des partis politiques, de la société civile, des associations et/ou ONG des femmes, des jeunes, des sages et notabilités traditionnelles prennent part à l'atelier, organisé avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement.
Aussi, pendant trois jours, les participants seront édifiés sur les missions fondamentales et le fonctionnement du Conseil national du dialogue (CND) et apprendront des concepts de base sur le dialogue et la paix, à travers des thématiques bien ciblées.
Parmi les thèmes retenus, il y a entre autres, celui sur : "Le Conseil national du dialogue : sa nature, son organisation et ses missions" ; "Les techniques de prévention et de gestion des conflits" ainsi que "Le rôle des femmes et des jeunes dans la gestion des conflits".
Ce séminaire a pour but de contribuer à la concrétisation des mécanismes inclusifs de dialogue, à travers l’opérationnalisation du CND, l’unique cadre institutionnel et légal de dialogue politique au Congo, prenant appui sur Constitution de 2015.
À l’ouverture des travaux, le Premier ministre a estimé qu’en lançant les activités du CND, le Congo vient de marquer un pas de plus vers la préservation des conflits politiques, sources d’instabilité dans le pays depuis de longues dates. « Ce jour, nous venons magnifier cette valeur qu’est le dialogue. C’est une donnée cardinale et un mode opératoire efficace dans la résolution des conflits, particulièrement dans le domaine politique. En lançant les activités du CND, nous posons un acte qui contribuera à façonner un nouveau Congo digne d’être légué à la postérité, dans un esprit pacifique pour plus de progrès dans tous les domaines », a souligné Clément Mouamba.
Martin Mbéri, secrétaire permanent du CND a relevé que cet organe consacre le génie congolais en faveur de la paix et de l’unité nationale. « En instituant le Conseil national du dialogue, notre génie politique commun a voulu rendre formelle une pratique qui depuis toujours a aidé notre pays à sortir des situations les plus difficiles, surtout dans les périodes post-électorales ».
Prenant la parole à son tour, le représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement au Congo, Malèye Diop, a salué les efforts consentis par le gouvernement dans la préservation des conflits, surtout sur le retour de la paix dans le département du Pool, grâce la signature, le 23 décembre 2017, d’un accord entre le gouvernement et la partie rebelle.
Signalons que le CND est un organe consultatif, de concertation, d’apaisement et de recherche du consensus entre les forces vives de la Nation. Il se réunit à la demande du président de la République et a pour mission de débattre et de se prononcer sur les grands problèmes politiques d’intérêt national liés à la promotion de la paix. En somme, le « Mbongui », dans la pure tradition congolaise. Et il est de tradition que fâché ou pas, ayant raison ou tort, que l'on réponde à l’appel du mbongui.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-10 08:30:11
Ils ne sont répertoriés nulle part, sont parfois à peine visibles de la rue : à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, les restaurants sur les toits sont de plus en plus nombreux.
Créé le 2019-07-09 10:14:29
De plus en plus de stations-service sont à sec à Brazzaville, la capitale congolaise, à cause de la collision des trains marchandises, le 30 juin dernier à Ngondji, à un jet de pierre de Pointe-Noire, la capitale économique.
Créé le 2019-07-09 08:49:29
La situation politique et sécuritaire en Libye, avec le bombardement d’un centre de migrants dans la ville de Tripoli n’a pas échappé à l’attention des chefs d’État qui se sont retrouvés à Niamey sous la direction du président Denis Sassou N’Guesso.
Une réunion consacrée à la situation en Libye, s’est tenue à Niamey, en marge du sommet extraordinaire de Niamey. Cette réunion a été présidée par Denis Sassou-N’Guesso, en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye.
Au terme de ladite réunion, les chefs d’État ont exprimé leurs vives préoccupations devant la pluralité des médiations qui compliquent, ainsi, le dossier libyen. L’Union Africaine se dit favorable à une harmonisation des initiatives.
Denis Sassou-N’Guesso a, également, eu des échanges avec certains de ses homologues. Quatre chefs d’Etats l’ont, en effet, rencontré, dimanche soir : Alpha Condé de la Guinée, Faure Gnassingbé du Togo, Sahle-Work Zewde d’Ethiopie et d’Antoine Felix Tshisékédi de la RDC.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-08 21:29:50
Le chef de l’État congolais a regagné Brazzaville, lundi 08 juillet dans l’après-midi par l’aéroport international Maya-Maya, de retour du Niger. À Niamey, le président Denis Sassou N’Guesso a pris part, aux cotés d’une trentaine de chefs d’État, au sommet extraordinaire de l’Union Africaine qui s’est tenu les 7 et 8 juillet 2019 et qui a consacré la création de la Zone de Libre-échange continental (ZLEC).
C’est fait, l’Afrique dispose dorénavant de sa zone de libre-échange. Les 53 pays africains, dont la République du Congo, sur les 54 ont signé, à Niamey au Niger, l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale.
L’accord ainsi paraphé entre en vigueur en juillet 2020. C’est « un ensemble cohérent de mesures qui doivent permettre d’augmenter le niveau des exportations interafricaines », selon le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui a précisé que « l’Afrique sera riche de ses matières premières lorsqu’elle sera capable de les transformer ».

Ce projet de marché commun africain vise à éliminer, d’ici cinq ans, des droits des douanes sur un ensemble de produits représentant 90% des lignes tarifaires. C’est Accra (Ghana) qui a été choisi par les chefs d’État africains pour abriter le siège de cette nouvelle structure qui suscite tant d’espoirs, en termes d’intensification des échanges interafricains.
Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahmat a affirmé que dès son lancement, la ZLEC sera soutenue par un mécanisme de surveillance en ligne et d’élimination des barrières non tarifaires continentales, ainsi que par une plateforme panafricaine de paiements et de règlements numériques, une application pour les entreprises et un portail de l’observatoire africain d’e-commerce.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-08 20:45:11
La très forte présence médiatique des membres du gouvernement en ce moment laisse penser qu'un remaniement est en préparation. Il pourrait intervenir avant août 2019. Les ministres se démultiplient en ce moment pour défendre la politique de l'exécutif.
Créé le 2019-07-08 13:50:26
Le coq Maurice, de Saint-Pierre-d’Oléron, comparaîtra aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Rochefort (Charente-Maritime) en France, accusé par un couple de résidents secondaires de chanter trop fort.
Créé le 2019-07-08 13:06:56
Alors qu’il était attendu pour le 5 juillet, l’examen du dossier du Congo, par le conseil d’administration du Fonds, dans le cadre de la facilité de crédits élargie, aura finalement lieu le 11 juillet. La publication du nouveau calendrier par le secrétariat de l’institution, vient doucher les ardeurs de ceux qui déjà, criaient victoire sur un renvoie sine die dudit examen, comme si les malheurs du Congo étaient pour eux, source de bonheur.
Ils ont été prompts à relayer le calendrier de travail du conseil d’administration du Fonds monétaire international, duquel ne figurait pas le Congo à la date du 5 juillet, initialement annoncée pour l’examen de son dossier. Ces pseudos activistes de la bonne gouvernance ont hélas toute honte bue, disparu des réseaux sociaux où ils sont très actifs, pour commenter l’inscription du Congo au calendrier du FMI en date du 11 juillet 2019. Dire que l’ennemi du congolais, c’est le congolais.

Souvent installés en occident d’où ils tiennent des officines de super blogueurs, ces congolais n’ont pour seule ambition que de nuire à l’image du pays ainsi qu’à ses dirigeants, en relayant tout ce qui peut être contre-productif pour le pays. C’est à se demander, en quoi cela avance t-il leur combat politique, si c’en est un, car ils ne se rendent pas compte qu’en pensant causer du tort à Denis Sassou N’Guesso ou au gouvernement de la République, les ‘’mauvaises nouvelles’’ dont ils se délectent impactent surtout leurs parents restés au pays et qui n’ont pas, à tout le moins, le même regard qu’eux.
D’autres acteurs passés experts dans le dénigrement des institutions du pays, à travers des théories habilement commentées sur l’économie, la finance, la gestion des ressources, le développement et la bonne gouvernance, ont subitement perdu leur voix, eux qui disaient à qui voulait les entendre, que jamais le dossier ne passerait.
À propos de cette catégorie de donneurs de leçons qui a toujours dénoncé le fait que le président Sassou ne sanctionne jamais, eux qui pourtant ont été sanctionnés, à quelques moments, en étant sortis du gouvernement, ceux-ci donc n’ont jamais présenté aux congolais les preuves de leurs compétences tant vantées, car d’eux, les congolais ne retiennent qualitativement rien de leur passage au gouvernement, rien qui puisse marquer la postérité et les présenter comme des symboles de l’excellence. Bien au contraire, ils ont, à différents niveaux, des comptes à rendre, sur leur gestion antérieure, aux postes qui furent les leurs.
Le dossier du Congo sera examiné. Dans le peuple, cela est vu comme un soulagement, en attendant les décisions qui en résulteront. Du reste, le ministre Calixte Ganongo quitte Brazzaville lundi, pour Washington. L'accord FMI-Congo sera sauf retournement de dernière minute, conclu. Le premier décaissement pourrait intervenir au mois d'août. Cela, ce sera au moins, du concrêt, qu'attend le peuple.
Ce peuple qui désormais détourne ses oreilles des propos de certains hommes politiques ardents donneurs de leçons, à qui il rétorque : « Quand vous êtes avec Sassou, vous ne jurez que par lui. Une fois que vous êtes virés, vous devenez opposants, aigris, donneurs de leçons et pensez savoir plus que ceux restés en poste. Qu’avez-vous fait pendant que vous étiez-là ? »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-07-05 08:38:24
Notre confrère Adiac a publié un texte qui nous paraît de haute portée historique. Aussi, le reprenons-nous. La cause du capitaine Ngouabi semblait perdue quand, le 27 juin, Brazzaville se transforma subitement en un théâtre d’événements civils et militaires qui eurent pour résultat d’annuler sa rétrogradation.
La diffusion à la radio toute l’après-midi du 26 juin de la sanction frappant le capitaine Marien Ngouabi fut une piètre performance de la communication gouvernementale. Elle voulait frapper les esprits par la terreur et montrer à tous ceux qui tenteraient de défier l’autorité présidentielle qu’à Sparte on ne badinait pas en matière de discipline. Ce fut l’effet inverse qui se produisit ! À l’époque, le grade de capitaine pouvait être assimilé actuellement à celui de colonel. Casser un officier ayant atteint ce sommet devait être justifié par un tort indiscutable parce qu’inqualifiable. Ce qui, en l'occurrence, dans le cas d’espèce, n’était pas du tout évident aux yeux de la population.
Le décret lu plusieurs fois à la radio avait soulevé une grande émotion dans la population tant la disproportion entre la faute et la sanction semblait sans mesure. On s’indigna profondément dans les quartiers populaires de Brazzaville. Dans l’air du temps, on promit sans atermoiement d’aller le faire savoir à Massamba-Débat devant son Palais, même s’il était absent du pays !
Toujours dans l’après-midi du 26 juin, Marien Ngouabi trouva un soutien inespéré. Céline Yandza ayant appris par la bouche du concerné lui-même autour de quoi tournait l’affaire se braqua immédiatement. Présidente de l’Union révolutionnaire des femmes du Congo, un des organes du pouvoir, l’injustice subie par l’officier Ngouabi semblait si flagrante à ce cœur de femme qu’elle décida de prendre les choses en main. Jeune femme d’une beauté remarquable, pimpante et pleine d’avenir, Céline Yandza joua un rôle de premier plan dans la marche du 27 juin. « Nous voulons la paix, plus de sang au Congo » fut le slogan crié par les femmes.
La marche partit du rond-point Poto-Poto en direction du Palais présidentiel dans le quartier du Plateau en passant par le centre-ville. La progression des marcheurs fut stoppée à la hauteur de l’actuel ex-Trésor par un cordon des miliciens de la Défense civile. Frustrés et furieux, les marcheurs se vengèrent aussitôt en saccageant et en incendiant les locaux du Bureau politique du Mouvement national de la révolution (MNR), situés en arrière de l’actuel bâtiment de passation des Marchés publics. Ambroise Noumazalay, Aubert Lounda, Maurice Ognami et d’autres membres du Bureau politique se refugièrent au stade de la Révolution où un bataillon de la Défense civile siégeait à côté de la piscine olympique.
La fébrilité des civils avait atteint les casernes où, dans les différents corps, la situation était explosive. Au bataillon des Paras, en particulier, le chef d’état-major de l’armée, le commandant David Mountsaka, fut molesté et séquestré. Michel Mbindi, commissaire général de police et homme de main du président Massamba-Débat, fut fait prisonnier par les gendarmes. Cependant, aucun chef militaire ne prit l’initiative d’aller plus loin, c’est-à-dire de renverser le gouvernement.
Dans la soirée, la Défense civile et la police, le bras armé du pouvoir, se déployèrent dans la ville où trois cent et une personnes furent capturées. Céline Yandza née Eckomband figurait dans cette cohorte, unique femme prisonnière. Son mari, Gérard, subissait les mêmes représailles mais fut élargi peu après. Le couple ne résista pas à cette épreuve. Céline fut libérée le 2 août 1968 au moment de la chute de Massamba-Débat.
Dans son journal « Dipanda » de juin 1967, Ndalla Graille, idéologue du régime, écrivait : « Certains militaires ont voulu abuser les soldats et les entraîner à renverser la Révolution et ses acquis. (…) ; La jeunesse congolaise obéissant strictement aux ordres du grand MNR a (…) fait échec aux tentatives insensées des militaires aux grands sabots mais aux petits cerveaux ».
Quasiment une année après cette diatribe, l’idéologue Ndalla, son ami Noumazalay et la Défense civile étaient passés corps et biens du côté des militaires aux gros sabots mais aux petits cerveaux. Le 1er août 1968, celui pour qui les marcheurs du 27 juin 1966 étaient allés réclamer la réhabilitation du galon avait dépassé l’étroitesse des honneurs de l’épaulette pour lever un toast sur les honneurs des allées du pouvoir.
La Rédaction/Source Adiac
Créé le 2019-07-05 07:21:05
Le corps sans vie de l’abbé Paul Mbon a été retrouvé, mercredi 3 juillet 2019, dans la rivière Sangha, notamment à Matoto, dans la commune de Pokola (nord).
Créé le 2019-07-04 17:45:43
On connaît désormais les affiches des huitièmes de finale de la CAN 2019 en Égypte qui débutent ce vendredi 5 juillet jusqu’au lundi 8 juillet 2019.
Créé le 2019-07-04 17:13:10
Depuis maintenant plus de deux semaines, la ville de Mossendjo qui compte environ 22.000 habitants manque cruellement d’eau.
Créé le 2019-07-04 16:31:42
Autrefois, réservée aux exploitants forestiers, le métier de scieur de planches a gagné du terrain aujourd'hui puisqu'exercé par de nombreux jeunes de la ville de M’binda dans le département du Niari (sud) qui, auparavant, exerçaient d'autres activités de débrouillardise (chasse aux gibiers, pêche…) pour leur survie et celle de leurs familles.
Créé le 2019-07-04 15:33:45