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Congo – Coopération : La Chine réduit de 20 millions de dollars la dette congolaise

Suite à la convention de restructuration de la dette congolaise signée en avril dernier, entre le gouvernement congolais et Exim bank, la Chine s’est engagée à annuler cette dette à hauteur de vingt millions de dollars, a annoncé l’ambassadeur de Chine au Congo. La primeur de l’annonce a été réservée au président Denis Sassou-N’Guesso à qui a reçu l’ambassadeur de Chine dimanche 2 juin à Brazzaville.

N’en déplaise aux ‘’oiseaux de mauvais augure’’ qui arguaient que l’accord de restructuration de la dette congolaise signée entre le Congo et la Chine « ajoutait de la dette à la dette », la Chine vient d’effectuer à l’endroit du Congo un geste qui coupe court aux spéculations de certains acteurs politiques qui de tout temps, se réjouissent des difficultés du Congo.

Reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le diplomate chinois au Congo, Ma Fulin, a précisé que l'annulation de vingt millions de dollars s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale qui lie les deux pays.

Cette remise de dette permettra au Congo, selon le diplomate, d’apporter une bouffée d’oxygène à son économie qui traverse quelques difficultés.

Évoquant, par ailleurs, d’autres questions, notamment l’important projet de construction de la Zone économique spéciale de Pointe-Noire, Ma Fulin a fait savoir que les choses avancent normalement. « Actuellement, les études marchent normalement. Nous travaillons sur la conception des industries pour installer les entreprises », a-t-il déclaré.

Le diplomate chinois a en outre souligné que l’unique préoccupation pour l’heure est l’expropriation de certains occupants encore installés sur ces terres. Une question pour laquelle les deux parties sont à pied d’œuvre pour y remédier et permettre la réalisation de ce grand projet.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-06-04 06:48:40

A Kinshasa, Denis Sassou N’Guesso demande de soutenir Félix Tshisekedi

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a profité de son séjour en RDC et lors du concert de l’évangéliste Mike Kalambay pour dire merci aux congolais de Kinshasa pour leur accueil délirant avant de les demander de soutenir sans relâche son homologue Félix Tshisekedi dans sa lourde mission.

Créé le 2019-06-04 06:12:26

France – Distinction Honorifique : Michel Innocent Peya, distingué digne «serviteur de l’humanité »par la ligue universelle du bien public

Au cours d'une cérémonie haute en couleurs tenue à l'Etat major de la Garde Républicaine à Paris en France, l’écrivain-chercheur Congolais,  Michel Innocent Peya a été fait "serviteur de l'humanité", une distinction honorifique decernée par la ligue Universelle du bien public. S'il y a encore des congolais qui demeuraient sceptiques, sinon reservés sur le talent de ce digne fils du Congo, ils devront désormais se résoudre à l’évidence. Cet homme est en passe d’entrer dans l’histoire de la littérature universelle, si ce n’est pas déjà le cas, en citoyen du monde, ayant abordé dans ses écrits, des thématiques aussi diverses que variées, interpellant la conscience collective sur les phénomènes de son temps. Ne dit-on pas que « le philosophe est fils de son temps » ?

Créé le 2019-06-03 18:18:10

Congo - Emploi des jeunes : Brice Dimitri Bayendissa mobilise un investissement turc au bénéfice du Congo

La société turque, spécialisée dans le mobilier et la décoration s’implantera en République du Congo dans les prochains jours. Brice Dimitri Bayendissa, député de Tié tié II et président de la fondation éponyme, a créé récemment à Istanbul, la capitale turque, les conditions du transfert de l’expertise de cette entreprise au Congo, en concluant un partenariat avec Asnal, directeur général de cette structure.

À travers ce partenariat, Evgor Luxury Line s’offre une opportunité d’étendre son champ d’actions et de faire du Congo le 72ème pays où elle est présente. Et Brice Dimitri Bayendissa qui devient, par ce fait même actionnaire, pourrait permettre à la jeunesse congolaise de trouver un emploi, puisque l’installation de cette société turque en terre congolaise créera plusieurs emplois directs et indirects.

En cette période de crise économique et financière, l’implantation de cette entreprise, dont le savoir-faire dans l’immobilier et la décoration sont connus, pourrait offrir au pays une autre niche pouvant intégrer la dynamique de diversification de l’économie enclenchée par le pays depuis un quinquennat.

Cette structure turque qui ouvrira ses portes au Congo sous peu a ceci de particulier qu’elle peut transformer l’intérieur des hôtels, des châteaux, des maisons, des bureaux etc....en un clin d’œil.

S’accommodant à l’évolution du temps et des couleurs ‘’tendance’’, Luxury Line va transporter au Congo les modèles de meubles qui reflètent les tendances de 2019 et au-delà de manière évolutive. Il y aura plus de dessins à façonner. Certains détails qui prévalaient dans les années antérieures pourront continuer à se manifester, également, dans cette période.

Reflétant les nouvelles tendances qui pourront plaire à tous les goûts, ces modèles apporteront le bonheur et seront à la portée du Congolais possédant un portefeuille moyen.

Cette société attendue à Pointe Noire et Brazzaville, qui a été créée en 2004, avec pour objectif de devenir une marque mondiale innovante et globale avec une valeur internationale dans l'industrie du meuble, est devenue l'une des rares entreprises dans son domaine, à investir et à développer ses stratégies. Avec ses produits, elle distribue à ce jour au moins 50 milliards de meubles de maison de famille, travaille ensemble en tant que fournisseur, original, moderne, de qualité élevée et un design tendance, ces services partout en Turquie et ailleurs, présente à sa clientèle l'assurance service après-vente. À ce titre elle a couronné sa position privilégiée aux yeux de ses clients avec le prix de la qualité de l’Union Européenne et le prix de la qualité du consommateur.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-06-03 07:21:49

Congo : Paulin Makaya veut redynamiser son maillage territorial

Le président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition) a décidé de mettre la main à la pâte. Depuis mars dernier, Paulin Makaya sillonne les quartiers et arrondissements de Brazzaville pour redynamiser les structures intermédiaires et de base de son parti. De quoi, peut-être, donner un nouvel élan à ce jeune parti qui a toujours eu des difficultés à se faire une place dans la capitale congolaise.

Créé le 2019-05-30 13:25:03

Le gouvernement veut relancer la culture du riz pour réduire les importations coûteuses

Le gouvernement congolais envisage de relancer la culture du riz en élaborant une stratégie nationale de développement rizicole, selon le directeur général de l’Agriculture, Bienvenu Ntsouanva.

Créé le 2019-05-29 16:28:01

Congo : Antoinette Sassou N’Guesso monte encore en grade

Décorée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le 20 mai dernier à Genève, pour sa « contribution à la lutte contre la drépanocytose dans la région africaine de l’OMS », la première dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso devrait être désignée en juillet prochain, à Niamey, présidente de l’Organisation des premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD).

Créé le 2019-05-29 15:46:32

Denis Sassou Nguesso invité au 10ème anniversaire de la mort d’Omar Bongo à Libreville

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso est attendu à Libreville au Gabon le 8 juin prochain, pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l'ancien président gabonais et père de l'actuel occupant du Palais du bord de mer, disparu le 8 juin 2009 à Barcelone en Espagne, à la suite de maladie.

Créé le 2019-05-27 19:12:10

Congo - Présidence : Denis Sassou-N’Guesso de retour à Brazzaville au terme d’un fructueux voyage à Moscou

Le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso a regagné Brazzaville lundi en matinée. Il est rentré de Moscou (Russie) où il était en visite officielle de 72 heures. Une visite marquée entre autres par la signature de 8 accords de coopération entre le Congo et la Russie.

« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage » ! Le chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso peut se satisfaire de sa mission à Moscou, au moment où il regagne sa terre natale du Congo. Le président de la République a été accueilli à Maya-Maya dans le coup de 6 heures et demi lundi 27 mai 2019, par les corps constitués. Tous les usages protocolaires habituels étaient présents pour saluer son retour au pays.

À Moscou où il a répondu à l’invitation de son homologue russe, Vladimir Poutine, Denis Sassou-N’Guesso a déployé une intense activité diplomatique, avec des résultats tangibles.

Le moment culminant de cette visite officielle a été les entretiens en tête à tête entre Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine. Cette rencontre au sommet qui a eu lieu au Kremlin a constitué une opportunité de discussion sur la nécessité de redynamiser une coopération vieille de 55 ans. L’échange entre les deux chefs d’État a aussi porté sur l’actualité du continent africain et du monde.

Au terme de ces entretiens en tête-à-tête, le Congo et la Russie ont échangé les textes des accords de coopération signés par les deux parties. Ces accords, huit au total, concernent entre autres, la communication, l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, le traitement de la dette du Congo envers la Fédération de Russie. Des mémorandums d’entente et protocole d’accord sur l’agriculture, la défense et le pétrole, ont également fait partie des accords paraphés à Moscou.

Un autre moment fort de cette fructueuse visite à Moscou a été la gratification de Denis Sassou-N’Guesso par l’institut d’État russe des relations internationales. En reconnaissance de son action diplomatique, à travers le monde, cet institut basé à Moscou fait du chef de l’État congolais, Docteur honoris causa. Le président congolais a, pendant son séjour moscovite, salué la mémoire des soldats russes victimes de la guerre, en déposant une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu situé sous les murs du Kremlin.

On se souviendra aussi de l’adresse du président Denis Sassou-N’Guesso à la Douma d’État russe (parlement russe), devant laquelle il a magnifié la coopération entre le Congo et la Russie. Une coopération, a-t-il rappelé, élevée au rang de coopération stratégique gagnant-gagnant depuis 2012, par sa volonté et celle de son homologue russe.

Devant la représentation russe, Denis Sassou-N’Guesso a vendu la destination Congo, dans le but d’inciter les investisseurs russes à venir et choisir le Congo que, Denis Sassou-N’Guesso a présenté comme terre d’opportunités.

En ces temps de crise économique, l’enjeu pour le Congo est de diversifier ses partenaires. Et, la Russie en est un de stratégique, pour accompagner le Congo vers son développement.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-27 18:50:39

Congo – Choses vues et potins de la Cité : Cambriolage à la ‘’Daltons’’ au trésor public d’Ewo

Alors que les recettes se font rares dans les caisses de l’État, des malfrats bien renseignés ont délestés le trésor public d’Ewo de l’essentiel de ce que contenait son coffre-fort. À défaut d’utiliser de la dynamite comme les Daltons, pour parvenir aux fonds, ceux-ci se sont servis avec maestria, d’un chalumeau.

Dans la nuit du 24 au 25 mai, des malfrats visiblement bien renseignés ont fait mains basses sur le magot contenu dans le coffre-fort du trésor public de la préfecture d’Ewo dans la Cuvette-Ouest.

S’avançant dans la pénombre, les cambrioleurs ont neutralisé la sentinelle qui n’a pu faire usage de sa ‘’modeste’’ machette, face à des agresseurs munis d’armes de type Kalachnikov.

Puis, tout est allé très vite. Le veilleur de nuit ligoté et bâillonné, les malfrats ont mis le feu à la porte principale, pour pénétrer dans les locaux de la direction départementale du Trésor public. Ils se sont ensuite attaqués au coffre-fort auquel ils sont venus à bout, à l’aide d’un chalumeau.

Les premiers éléments de l'enquête révèlent que les voleurs n’auraient pas emporté tout le contenu du coffre-fort, quoique l’ayant vidé.

Aux dernières nouvelles, on apprend que les cambrioleurs ont été arrêtés vers le district de Gamboma, dans le département des Plateaux.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-26 21:43:21

Congo - Coopération : Le Congo, un partenaire stratégique de la Russie

Le Congo et la Russie viennent de donner une nouvelle impulsion à leur coopération, à la faveur de la visite officielle que le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, vient d'effectuer à Moscou. Au-delà du nécessaire renforcement de la coopération entre les deux pays, l’invitation du président russe à son homologue congolais s’inscrit dans l’optique de la reconquête de l’Afrique Centrale. Ainsi, le Congo apparaît, pour la diplomatie russe, comme un partenaire stratégique.

Après les soubresauts du début de la décennie 90, avec la chute du mur de Berlin, l’avènement de la démocratie pluraliste en Afrique et l’éclatement de l’URSS, la Fédération de Russie avait perdu « la main » sur certains pays africains dit du bloc communiste. Il eut alors une espèce de passage à vide dans les relations entre la Fédération de Russie et les pays de l’ancien camp soviétique, dont le Congo qui dans ce relations, occupait une place de choix. Les relations diplomatiques n’ont, certes, jamais été ébranlées entre le Congo et la Russie.

Exceptée la parenthèse ouverte du fait des mutations générées par la pérestroïka, le Congo et la Russie ont eu une relation fructueuse. Ainsi, l’invitation adressée par le président russe, Vladimir Poutine à son homologue congolais Denis Sassou N’Guesso, pour une visite officielle dans son pays obéit à la volonté des deux chefs d’État de dynamiser davantage la coopération entre leurs deux pays.

En effet, ce ne sont pas des opportunités de coopération qui manquent entre le Congo et la Russie. Pour la Russie, certes, l’intérêt dans l’industrie, notamment dans les domaines des mines solides et du pétrole constitue l’un des enjeux de cette coopération. On ne peut pas non plus ignorer la formation des jeunes congolais dans des universités et autres écoles russes. C’est sans doute le sens du partenariat stratégique gagnant-gagnant que le chef de l’État congolais a appelé de tous ses vœux devant la représentation russe, le 22 mai 2019. C’est dans cette optique que l’on peut comprendre l’importance du forum international de développement de la coopération parlementaire que la Russie organisera, du 1er au 3 juillet 2019 à Moscou et dont l’objectif est de favoriser l’échange sur des questions d’importance pour les deux peuples.

Au-delà, la visite officielle du président Denis Sassou N’Guesso en Russie sonne bien comme le retour en force de ce grand pays en Afrique Centrale. La Russie, à l’instar de la Chine, ne voudrait pas laisser de côté le continent noir que tous les observateurs considèrent comme celui de l’avenir.

L’enjeu est aussi économique, mais surtout sécuritaire. D’ailleurs, les chefs d’État congolais et russe n’ont pas manqué d’évoquer la situation sécuritaire en Afrique Centrale, où subsistent quelques poches d’insécurité, à l’instar de la RCA, du Cameroun et, de façon plus générale, dans la Région des Grands Lacs.

Dans ce retour de la Fédération de Russie sur le continent, le Congo constitue une porte d’entrée naturelle, au regard du parcours historique des deux pays et des deux peuples dans les luttes de libération de peuples sous domination et la recherche de la paix sur le continent. Denis Sassou N’Guesso l’a rappelé aux députés russes : le Congo est, dans une Afrique Centrale traversée par diverses crises, « un îlot de paix » qui mérite d’être préservé. L’envoie par la Russie des instructeurs militaires au Congo obéit à cette option de préservation de la paix. En la matière, le pays (le Congo) bénéficie, inéluctablement, de l’auréole de son président dont l’activisme dans la résolution des conflits en Afrique ne font pas de doute. Son expérience a suscité la confiance de ses pairs africains qui ont, par exemple, fait de lui, président du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la crise en Libye. Le président russe le sait et l’a compris.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-26 13:08:14

Congo - Coopération : L’axe Brazzaville-Moscou se renforce davantage

Le temps fort de la visite officielle du chef de l'État congolais, Denis Sassou N’Guesso à Moscou aura été sa rencontre au sommet avec son homologue russe, Vladimir Poutine, au Kremlin, le jeudi 23 mai 2019. Les deux chefs d’État ont à cet effet, donné un coup d'accélérateur à la coopération bilatérale entre leurs deux pays.

Les présidents Denis Sassou N’Guesso et Vladimir Poutine se sont rencontrés au Kremlin. L’audience solennelle s’est déroulée dans le somptueux bureau du dirigeant russe. De forme ovale, son décor est impressionnant : cheminée en malachite, colonnes blanches, statues d’empereurs russes, parquet en marqueterie…

La vigueur et la chaleur de la poignée de mains entre les deux personnalités a été plus qu’un indice de l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui unissent les deux hommes d’État, les deux pays et les peuples des deux États, le Congo et la Fédération de Russie. Cette fraternelle salutation a laissé place au tête-à-tête, point culminant de la visite officielle du président congolais à Moscou.

Pendant près de 40 minutes, Denis Sassou N’Guesso et Vladimir Poutine ont passé en revue la coopération bilatérale entre le Congo et la Russie, élevée au rang de coopération stratégique gagnant-gagnant, depuis 2012. Dans leur discussion, les deux hommes d’État ont évoqué la situation sécuritaire en Afrique Centrale, notamment en RCA, au Tchad, au Cameroun et dans la Région des Grands Lacs.

Les deux dirigeants ont, par la suite, procédé à l’échange des cadeaux. Vladimir Poutine a remis à Denis Sassou-N’Guesso le sabre russe, fait-mains, suivant la tradition des armuriers de la ville de Zlatoust. À son tour, Denis Sassou N’Guesso l’a gratifié d’un tableau représentant l’image allégorique de la richesse de la forêt et de la diversité de la Nation congolaise exprimée à travers une mosaïque naturelle des forêts et savanes.

À la suite de ce tête-à-tête, les parties russe et congolaise ont procédé à l’échange des documents comprenant huit accords signés dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux Nations.

En somme, les présidents Denis Sassou-N’Guesso et Vladimir Poutine ont affiché leur réelle volonté de consolider l’axe Brazzaville-Moscou qui, en dépit, des vicissitudes de l’histoire, n’a jamais connu de nuages.

Au terme de ce voyage d’Etat à Moscou, la Russie, à travers son institut des relations internationales a fait honneur au président congolais Denis Sassou N’Guesso en lui décernant une distinction honorifique.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-24 19:05:59

Denis Sassou N’Guesso devient docteur honoris causa par l'institut d'État des relations internationales de Moscou

L'institut d'État des relations internationales de Moscou a été le théâtre d’une cérémonie symbolique : le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, au terme de sa visite officielle en République fédérale de Russie, y a reçu ses insignes de Docteur Honoris Causa de l'institut d'État des relations internationales de Moscou pour son œuvre diplomatique dans le monde.

Créé le 2019-05-24 15:28:42

Congo – Russie : Interview du président Denis Sassou N’Guesso accordée à ITAR-TASS News Agency, à Moscou

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est à Moscou pour une visite officielle. Il a rencontré le 23 mai le dirigeant russe Vladimir Poutine. Dans une interview exclusive avec le premier directeur général adjoint de l'Agence TASS, Mikhail Gusman, le président Denis Sassou N’Guesso a abordé les relations entre Brazzaville et Moscou, le rôle de la Fédération de Russie en Afrique et les défis auxquels le continent africain est confronté.

ITAR-TASS News Agency : Merci beaucoup pour cette occasion de vous rencontrer. Nous vous rencontrons littéralement au centre, au coeur même de Moscou, près des murs du Kremlin de Moscou. Et quelques heures plus tard, votre rencontre avec le président russe Poutine aura lieu. Vous avez une visite très officielle et importante dans notre pays. De quoi allez-vous discuter - ouvrir un petit secret - avec notre président? Et quelles sont les tâches principales que vous avez définies lors de cette visite dans notre capitale, dans notre pays?

Denis Sassou N’Guesso : Rencontrer le président Poutine est pour moi un grand honneur et un grand plaisir. Nous nous sommes déjà rencontrés à plusieurs reprises, à l'étranger et ici, à Moscou, en octobre 2012. Le président Poutine m'a chaleureusement accueilli. Nous avons abordé ici les questions de renforcement de la coopération entre nos deux pays et nous les avons portées au niveau de partenariat stratégique mutuellement bénéfique. Nous avons fixé certains objectifs et je suis à nouveau arrivé pour une visite officielle en Russie et je suis très heureux de le revoir. Nous résumerons les résultats de cette coopération, nous déciderons de la renforcer et nous discuterons également des problèmes qui concernent maintenant le monde entier et en particulier l’Afrique. C'est donc un moment très important pour moi.

ITAR-TASS News Agency : Vous avez dit les mots clés: la Russie et votre pays sont des partenaires stratégiques. En passant, cette année marque le 55e anniversaire des relations diplomatiques entre nos pays. Dans quels domaines, à votre avis, devrions-nous intensifier nos liens, les intensifier? Où voyez-vous les plus grandes perspectives de développement de contacts entre le Congo et la Russie?

Denis Sassou N’Guesso : Oui, la coopération a déjà 55 ans. Vous devez savoir que notre coopération s’est développée dans de nombreux domaines au cours de ces 55 années. Et je dois souligner que l'éducation était le plus important. Ici, en Russie, de nombreux cadres, civils et militaires, ont été formés. Nous avons également collaboré dans d'autres domaines, par exemple l'industrie minière et le secteur culturel - il existe aujourd'hui un échange culturel entre nos deux pays. Nous visons à diversifier notre économie, qui ne devrait pas dépendre uniquement du pétrole. Nous pensons qu'avec le potentiel de notre pays, nous pouvons aller plus loin dans cette coopération et couvrir d'autres secteurs d'activité socio-économique dans le cadre de la diversification de notre économie.

ITAR-TASS News Agency : Vous savez, Monsieur le président, la Russie, à mon avis, possède un très bon bagage diplomatique et politique en Afrique. La Russie n’a jamais été une puissance coloniale, n’a jamais dirigé d’opérations militaires en Afrique. Jamais occupé aucun pays africain, au contraire, la Russie et l'Union soviétique ont toujours aidé l'Afrique, aidé le mouvement de libération nationale en Afrique, y compris dans votre pays. Vous avez dit à juste titre que des milliers de Congolais fréquentaient les universités soviétiques, maintenant russes. A votre avis, quel est le rôle d’aujourd’hui, peut-être de la Russie en Afrique? Comment verriez-vous ce rôle - la Russie en Afrique aujourd'hui? D'autre part, quel est le rôle de la République du Congo sur le continent africain aujourd'hui?

Denis Sassou N’Guesso : En effet, la Russie n’avait pas de colonies en Afrique, mais la Russie participait activement à la lutte pour la libération de l’Afrique. De ce point de vue, nous, le Congo et la Russie, avons travaillé côte à côte dans une lutte commune aux îles du Cap-Vert, au Mozambique, en Angola et dans d'autres pays. Nous pensons que la Russie est un pays important qui pourrait jouer un rôle important au moment où l’Afrique est à la recherche de partenaires pour se reconstruire. Dans le domaine des infrastructures, dans le domaine économique et même dans le domaine de la sécurité dans ce monde difficile Nous pensons que si les peuples africains veulent développer leur économie, la Russie peut s’implanter dans le monde, mais que la Russie devrait prendre sa place en Afrique après que la Russie ait participé à la lutte pour sa libération. Le moment est venu de participer à la lutte pour la construction de l'Afrique. Et il y a beaucoup de travail à faire.

ITAR-TASS News Agency : Vous êtes bien connu en Afrique et dans le monde en tant que pacificateur à succès. Vous avez dû à plusieurs reprises participer aux négociations les plus diverses sur le continent africain afin de réconcilier certains pays en conflit militaire. Je sais que vous avez même reçu la branche Olive dorée, qui récompense les chefs d’État pour leur contribution fructueuse au rétablissement de la paix. A votre avis, que faudrait-il faire pour assurer la sécurité collective sur un continent africain aussi difficile? Quelles mesures doivent être prises? Quel pourrait être le rôle de la Russie dans tout cela? Et que peut-on faire pour faire de l’Afrique un continent de paix?

Denis Sassou N’Guesso : Eh bien, pacificateur - c'est trop dire! Le pacificateur est une expression très forte. Mais oui, nous avons essayé de contribuer à la recherche de solutions à la crise en Afrique du mieux de nos forces modestes. Nous avons toujours pensé que nous devions privilégier le dialogue et nous avons pensé que c’est par le dialogue que nous pouvons trouver une solution à ces problèmes. De plus, le dialogue est une tradition africaine. En Afrique, il existe une expression: "lave-atalaba" - "asseyez-vous et parlez sous un arbre" pour trouver une solution au problème. Telle est la tradition africaine - le dialogue. Dans notre pays, nous l'avons restauré et même inscrit dans notre constitution, qui prévoit la création d'un tel organe constitutionnel chargé de promouvoir le dialogue. Nous pensons que la Russie est un grand pays, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, ce qui a contribué à la recherche d'une solution aux problèmes africains, qui sont très nombreux. Et oui, nous pensons que la Russie pourrait se tenir aux côtés de l'Union africaine, qui cherche des solutions aux problèmes de l'Afrique et du reste du monde, en utilisant le dialogue comme outil à la fois parmi la population et au niveau international. Et nous pensons qu'en prenant cette position en Afrique, aux côtés de l'Union africaine, la Russie peut jouer un rôle important dans le monde d'aujourd'hui.

ITAR-TASS News Agency : J'ai eu l'honneur de vous rencontrer il y a quelque temps dans votre capitale. Vous avez ensuite parlé de la nécessité de préserver les valeurs panafricaines. Vous êtes la troisième fois en tant que président, plusieurs années au pouvoir. Quelles mesures, selon vous, devraient être prises pour renforcer ces valeurs panafricaines? Qu'en est-il de cette période pendant laquelle vous êtes au pouvoir, considérez-vous votre exploit? Et quels sont vos buts et objectifs pour le futur proche?

Denis Sassou N’Guesso : Parlez-vous du futur proche du Congo ou parlez-vous de l'Afrique?

ITAR-TASS News Agency : "Au Congo et dans toute l'Afrique."

Denis Sassou N’Guesso : D'abord à propos de l'Afrique. Je pense que la première chose à dire à propos de l'Afrique. Comme je viens de le dire, l’Afrique est au stade de la construction après la lutte pour sa libération. Aujourd'hui, l'Afrique est confrontée à de nombreux défis. Mais au niveau africain, nous avons réalisé l'intégration au niveau des sous-régions individuelles de l'Afrique. L’Afrique est divisée en plusieurs sous-régions: Union du Maghreb arabe, Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, Communauté économique de l’Afrique centrale, Union des États de l’Afrique de l’Est, Communauté de développement de l’Afrique australe. Tout cela pour pouvoir progresser vers le développement de l'intégration de l'Afrique à l'horizon 2063. Il existe une stratégie de développement de l'Afrique jusqu'en 2063. Et dans le cadre de cette stratégie, nous avons déjà décidé de créer au niveau africain une zone de libre échange en Afrique. Nous allons célébrer cette décision en juillet à Niamey, au Niger, avec la création d’une zone de libre-échange en Afrique. Et nous avons décidé - au niveau africain - de construire des infrastructures de base, y compris l’électricité, car il n’ya pas assez d’électricité en Afrique et, sans électricité, il est impossible de participer au développement. Il est nécessaire de produire de l'électricité en Afrique, de construire des lignes de communication, des chemins de fer, des routes, des lignes de télécommunication. Et ces programmes ont été adoptés au niveau de tout le continent. Tous ces programmes sont reflétés dans les projets de divers États - réaliser une véritable intégration, construire des infrastructures, promouvoir la diversification des économies et, surtout - éduquer les jeunes, éduquer les jeunes, car l’Afrique est un continent très jeune. Il est nécessaire de former une élite, de former des jeunes et d’associer les femmes à ce développement. Ces projets continentaux reflètent en fait les approches que nous avons dans notre pays.

ITAR-TASS News Agency : Lors de notre visite dans votre pays, dans votre belle capitale, nous avons vu et visité le Centre d'artisanat populaire de Poto-Poto. C'est un lieu unique où sont représentés tous les métiers d'art populaire de votre pays. Que fait-on pour préserver les traditions de ces métiers, les traditions culturelles du Congo? Et comment cela se réalise-t-il, comment voyez-vous les voies de développement de la culture de votre pays?

Denis Sassou N’Guesso : Je pense que vous parlez de l'école de peinture Poto-Poto, où travaillent les peintres les plus en vue de notre pays ... Mais la culture au Congo est très diverse. Au Congo, nous soutenons le développement de la culture, car les personnes qui perdent leur culture perdent ensuite leur âme. Nous soutenons ce secteur avec nos moyens. Au Congo, nous avons un projet de construction d’un grand musée où seraient conservées les œuvres de la culture de notre pays. Un tel projet est à l’étude.

ITAR-TASS News Agency : Je dois dire que le Congo est encore unique en ce sens que la nature a été préservée dans de nombreux endroits. Ce sont des cascades uniques, de belles jungles. Les animaux y sont très différents dans leur habitat naturel. D'autre part, vous pouvez considérer que je critique un peu à cet égard, mais il me semble que le gouvernement congolais n'en fait pas encore assez pour développer le tourisme dans votre pays. Selon vous, à quel point est-il important qu’il y ait plus de touristes, plus de voyageurs viennent au Congo? Parce qu'il y a vraiment des endroits uniques qui valent le détour.

Denis Sassou N’Guesso : Bien sur! J'ai déjà dit à mes amis à la Douma d'Etat que le Congo comptait 22 millions 500 000 hectares de forêts, qu'il y avait des milliers d'espèces animales, des dizaines de milliers de types de végétation, qu'il y avait de grands fleuves, des territoires protégés. Plus de 11% du territoire du pays sont des zones protégées, où se trouvent des singes, des éléphants, des buffles, des chimpanzés, des gorilles des montagnes et des plaines, bref, tout y est. Et vous avez raison de dire que nous n’avons pas assez travaillé pour promouvoir le tourisme et que nous possédions toutes ces richesses, mais nous y travaillons. Nous travaillons dans nos projets, nous supposons que le tourisme seul peut apporter 10% du PIB de notre pays. Et nous essayons maintenant de stimuler le secteur du tourisme pour qu'il devienne un facteur de développement.

ITAR-TASS News Agency : Ce qui m'a intéressé et très attiré par le Congo, c'est sa nature multireligieuse. La plupart des habitants du Congo adhèrent aux cultes traditionnels, à leurs croyances. Mais les chrétiens et les musulmans y vivent. Ce multiculturalisme, ce Congo multi-religieux, bien sûr, est très intéressant. Et pendant que tout cela se passe dans une atmosphère assez paisible. Que fait-on pour préserver l'unité du peuple congolais, pour préserver sa nature multiculturelle et multireligieuse?

Denis Sassou N’Guesso : Tout d'abord, je dois dire que le Congo est un État laïc. La Constitution du Congo déclare clairement la liberté de religion. Et en plus, cela devrait être fait dans un esprit de tolérance, de respect des autres. Nous croyons que dans notre pays, chrétiens, musulmans et même animistes et autres, chacun est libre de pratiquer la religion de son choix, dans le respect des lois d'un État laïc et dans celui des autres. Aujourd'hui, nous pensons que tout cela se passe de manière harmonieuse et nous sommes heureux de le noter.

ITAR-TASS News Agency : Vous savez ce que j'ai aimé? Que les Congolais soient tels, en général, des gens joyeux, sincères et fêtent toutes les vacances. Et chrétien et musulman, et traditionnel, et État. Et l’impression est que chaque jour des vacances ont lieu au pays du Congo. Vous êtes ici, Monsieur le Président, quelles sont vos vacances préférées? Et comment les marquez-vous généralement?

Denis Sassou N’Guesso : Les Congolais aiment la musique. La musique congolaise est largement connue en Afrique et dans le monde. Les Congolais organisent des vacances, quand ils le peuvent, lors des mariages, il y a aussi des fêtes religieuses, comme par exemple le 15 août, le Nouvel An… Tout cela se déroule dans une atmosphère de joie, malgré les difficultés que tout le monde a endurées. Nous sommes heureux de voir que notre peuple a un tel côté de la vie. Et s’il peut vivre heureux, en paix et en sécurité dans cette partie du monde, pourquoi pas? Nous pensons que c’est ainsi que les gens devraient pouvoir vivre en harmonie, dans une société dans laquelle ils se respecteraient, respecteraient les autres opinions, opteraient pour des choix religieux différents et organiseraient des vacances ensemble, lorsque le bon sens le leur permettait.

ITAR-TASS News Agency : Comment fêtez-vous les vacances vous-même? Comment passez-vous votre temps libre, car vos collègues et les assistants que j’ai rencontrés disent tous que vous travaillez beaucoup et, comme ils le disent, vous ne vous reposez pas. Mais quand passe-t-on des vacances, comment les dépensez-vous?

Denis Sassou N’Guesso : Le temps libre n'est pas si important dans notre cas, mais lorsque nous avons du temps libre, nous pouvons le consacrer au sport ...

ITAR-TASS News Agency : Et quels sports?

Denis Sassou N’Guesso : Maintenant je fais uniquement de la nage. Dans le passé, j'ai été impliqué dans beaucoup d'autres sports, maintenant je ne fais que nager. Je nage. Vous pouvez également consacrer votre temps libre à la lecture, je le fais quand j'ai du temps libre. Il y a aussi la famille. Mais pour les vacances je n'ai pas beaucoup de temps. Eh bien, vous pouvez faire du sport, trouver du temps pour votre famille. Je dirais, continuer à lire et à apprendre, parce que vous n'arrêtez jamais d'apprendre.

ITAR-TASS News Agency : Vous savez, Monsieur le Président, notre programme s'appelle «Formula of Power». Et à la fin de ce programme, je pose toujours la même question à mes interlocuteurs: qu'est-ce que le pouvoir pour vous? Vous êtes au pouvoir depuis de nombreuses années, vous êtes même qualifié de maître du pouvoir en Afrique. Qu'est-ce que le pouvoir signifie pour vous? Comment comprenez-vous le pouvoir, comment vous sentez-vous le pouvoir? Et de toute façon, quel goût a-t-il?

Denis Sassou N’Guesso : Vous savez, le pouvoir est, si vous y réfléchissez, la confiance que les gens vous accordent. C'est donc la confiance que les gens vous ont témoignée, comme je l'ai dit. C'est ce que le pouvoir est. Les gens ont confiance en vous, alors vous avez le pouvoir et vous devriez en valoir la peine. Il faut tout faire pour être digne de cette confiance. Vous devez vous sentir proche des personnes qui ont confiance en vous, méritez cette confiance et essayez, dans la mesure du possible, de remplir vos obligations officielles afin de satisfaire ceux qui vous ont fait confiance et d'être dignes de cette confiance. Et je dirais que je ne perçois pas le pouvoir autrement.

ITAR-TASS News Agency : Merci beaucoup, Monsieur le Président, pour cette conversation. Je vous souhaite un séjour réussi en Russie.

Denis Sassou N'Guesso : Merci!

Retranscription : Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-24 07:08:46

Denis sassou N’Guesso rencontre Vladimir Poutine : une poignée de main historique

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso et son homologue russe, Vladimir Poutine, se sont serré la main ce jeudi, avant de discuter au Kremlin.

Créé le 2019-05-23 21:18:15

Congo – Russie : Oral d’anthologie pour Denis Sassou N’Guesso à la Douma

En Russie où il a entamé une visite d’État mercredi 22 mai, le chef de l’État congolais Denis Sassou N’Guesso a eu une intense activité à Moscou. Point d’orgue de celle-ci, l’adresse du président congolais à la Douma, avec en toile de fond l’économie et l’écologie.

Une séance de travail entre la délégation congolaise conduite par le président Denis Sassou N’Gueso et le bureau du parlement Russe, la Douma, la chaleureuse poignée de main entre le Président Denis Sassou N’Guesso et Viatcheslav Volodine, président de la Douma témoignait déjà de l’excellence des relations entre le Congo et la fédération de Russie et préfigurait l’accueil que le parlement russe a réservé au président congolais. Parlement devant lequel Denis Sassou N’Guesso a pris la parole avec maestria, les propos collant à l’expression latine : « Sapiens nihil affirmat quod non probet » autrement dit, « Le sage n'affirme rien qu'il ne prouve! ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-22 22:11:23

Denis Sassou N’Guesso évoque le projet de construction d’un oléoduc au Congo sur près de 1000 km devant le parlement russe

Devant le parlement russe, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, en visite à Moscou, a trouvé des mots justes pour évoquer avec une clarté biblique, le projet de construction, avec l’appui du Kremlin, d’un oléoduc devant traverser le Congo sur près de 1000 km.

Créé le 2019-05-22 20:42:43

Congo – OMS : Antoinette Sassou N’Guesso distinguée pour son combat contre la drépanocytose

Madame Antoinette Sassou Nguesso a reçu lundi 20 mai à Genève, une distinction pour son combat contre la drépanocytose. Cette distinction qui consacre les actions de cœur de la première dame du Congo honore le pays tout entier.

Les actions de cœur de l’épouse du chef de l’État congolais ne se comptent plus, tant elles sont pour elle un réel sacerdoce dans lequel elle s’est investie pleinement. Outre les actions classiques de sa Fondation Congo-Assistance qui vient en aide aux plus démunies, notamment les personnes du troisième âge et les filles-mères, à travers une assistance multiforme, Antoinette Sassou N’Guesso s’est également investie depuis de nombreuses années déjà, dans la lutte contre la drépanocytose, avec l’ouverture à Brazzaville du centre national de référence de la drépanocytose ‘’ Antoinette SASSOU N’GUESSO ’’, un établissement spécialisé dans la recherche, le dépistage, la prise en charge, le suivi et l’accompagnement médico-psychologique des patients drépanocytaires homozygotes, des hémophiles et d’autres maladies constitutionnelles rares du sang.

Ce centre a pour mission de: Coordonner les activités de dépistage ; Coordonner la documentation épidémiologique locale, nationale et sous régionale ; Publier les données épidémiologiques dans le monde ; Coordonner la prise en charge des syndromes drépanocytaires majeurs : Elaborer et diffuser les algorithmes de prise en charge de la maladie par les soins de santé primaires, secondaires et tertiaires depuis la communauté, les centres de santé, les hôpitaux de référence, les hôpitaux généraux ; Renforcer la formation des acteurs impliqués (médecins, infirmiers, associations) organiser les formations ‘’diplomantes’’ adaptées à tous les niveaux (y compris universitaires) ; Coordonner les activités éducatives de sensibilisations et de prévention en associant tous les cadres de la santé et de la société civile ; Garantir le partenariat avec les établissements de soins et de recherche à l’échelle nationale, sous régionale et internationale ; Renforcer les activités de recherche sur la drépanocytose et les autres maladies du sang ; Publier les résultats des travaux de recherche ; Renforcer la qualité des soins au sein du centre national de référence de la drépanocytose, incluant les nouvelles technologies en y facilitant l’accès à toutes les couches de la population.

La drépanocytose est la première maladie génétique au monde. Le trait drépanocytaire touche plus de 150 millions d’individus dans le monde. Elle a été déclarée problème de santé publique par les Nations Unies grâce au plaidoyer mené par la première dame du Congo et l’organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD).

Au Congo, la drépanocytose dans sa forme hétérozygote (partielle) affecte environ 25% de la population et 1 à 2% de la population dans sa forme homozygote (forme totale). La morbidité et la mortalité par cette maladie reste très lourde et sa prise en charge est onéreuse.

L’action de la première dame du Congo est venue combler un manque et redonner espoir aux malades à travers un suivi plus efficient et une prise en charge, salutaires.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-22 05:57:30

Congo - Coopération : L'avenir des ACP-UE en discussion à Bruxelles

La 109ème session du Conseil des ministres des Afriques, Caraïbes et pacifique s’est ouverte mardi 21 mai 2019 à Bruxelles, siège de l’institution. Les participants, venus de 79 pays membres de cette organisation, vont plancher sur les questions de développement et celles relatives à l’avenir de cette organisation. À la clé, la révision de certains articles de l’accord de Cotonou, signé entre les ACP et l’Union Européenne.

Le ministre congolais des affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso représente son pays, le Congo et l’Afrique centrale à cette session, dont l’ordre du jour porte entre autres sur le financement du développement économique, les questions commerciales, financières et fiscales.

Les négociations en vue d'un nouveau partenariat avec l'Union européenne et l'initiative de lutte contre la violence sexiste figurent également au menu de cette rencontre dirigée par Tjekero Tweya, ministre de l'industrialisation, du commerce et du développement des PME de la Namibie.

Dans son allocution, Tjekero Tweya a indiqué que les négociations, en vue d'un nouveau partenariat avec l'Union européenne sont très avancées.

Jean-Claude Gakosso, chef de la diplomatie congolaise, s’est réjoui du consensus trouvé autour du retrait de l’article 8, dans le cadre des accords ACP-Union Européenne. Cet accord, a-t-il dit, « est assorti d’aspects politiques que l’on retrouve, notamment dans l’article 8. Et nous avons estimé que cet article était, complétement désuet. Il place les pays ACP sous le diktat de l’Union Européenne », a renchéri Jean-Claude Gakosso avant d’ajouter que cela est « insupportable et inacceptable de nos jours, parce que l’Union Africaine, je pense, a atteint son âge de maturité et … s’est imposée sur la scène mondiale ».

Les pays africains doivent être considérés avec beaucoup de respect », a poursuivi le représentant de l’Afrique centrale, estimant que « ceux qui se posent toujours en donneurs de leçons devraient, de temps en temps, songer à balayer devant leur porte ».

Le ministre congolais des affaires étrangères pointe du doigt « la montée des extrémismes en Europe », comme pendant les années 30 et qui à la manière de la montée du populisme, pose problème en Europe.

Selon Jean-Claude Gakosso, les pays africains n’acceptent plus les « concepts qui sont d’un autre âge ». D’où, ont-ils « décidé d’extirper de tout accord avec l’Union Européenne des dispositions qui plaçaient les pays africains sous une quelconque tutelle ». C’est un combat qui a « presqu’abouti » et qui devra être « entériné dans le prochain accord que nous devrons conclure avec l’Union Européenne », a conclu le ministre congolais des affaires étrangères, pour qui, les négociations d’un nouvel accord post Cotonou ACP-UE sont très importantes.

Signalons qu’au terme de cette 109ème session, les ministres ACP rencontreront leurs homologues européens au cours de la 44ème session du Conseil des ministres ACP-UE, qui se tiendra les 23 et 24 mai 2019 à Bruxelles.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2019-05-21 18:58:43

Brazzaville : Le phénomène « Bébé noir » de nouveau dans les différents quartiers de Poto-Poto

Après environ deux ans de relative accalmie, le phénomène « Bébé noir » ou « Kuluna » est de nouveau réapparu dans les différents quartiers de Poto-Poto. La population doute de la capacité de la force publique, notamment de la police, à éradiquer ce phénomène qui cause des malheurs au sein des familles au quotidien.

Créé le 2019-05-20 19:07:37

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