Côte d’Ivoire – Présidentielle : Suite à l’annonce de la candidature du président Alassane Ouattara, le PPA-CI appelle les citoyens à se préparer à défendre la constitution

Après la candidature du président sortant, Alassane Ouattara, à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, le Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) a réagi officiellement le jeudi 31 juillet. Dans un communiqué signé de son président exécutif, le parti de Laurent Gbagbo, « appelle tous les citoyens attachés à la dignité de la Côte d’Ivoire à se préparer à défendre la Constitution, la justice et l’alternance ».

« Cette déclaration de candidature n’est pas un acte ordinaire. Elle ouvre une nouvelle séquence politique à laquelle le peuple ivoirien devra répondre. Non dans la violence, mais avec la force du droit, l’énergie du refus, et la détermination du combat démocratique », écrit Sébastien Dano Djédjé, avant de lancer :

« Le PPA-CI appelle tous les citoyens attachés à la dignité de la Côte d’Ivoire à se préparer à défendre la Constitution, la justice et l’alternance. C’est une responsabilité historique ».

Et Dano Djédjé de conclure :

« Nous saisissons l’opinion nationale et internationale : le peuple ivoirien n’acceptera pas que la loi fondamentale soit encore bafouée. Nous tiendrons Monsieur Alassane Ouattara pour responsable des tensions et violences qui pourraient advenir. Notre engagement est clair : la Côte d’Ivoire n’est pas une monarchie, et nul n’a le droit de s’y installer à vie ».

Signalons que le Front Commun PDCI-PPACI reporte sa marche pacifique au 9 août prochain. L’alliance des deux partis d’opposition l’a annoncé ce jeudi 31 juillet dans un message vidéo sur les réseaux sociaux.

La manifestation était initialement prévue ce samedi 2 août avant d’être annulée à la suite d’une réunion entre les organisateurs et le préfet d’Abidjan.

Le but est entre autres de réclamer la réintégration de leurs chefs Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Les deux opposants en sont radiés après des décisions de justice.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville