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A deux semaines de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, le président du parti Unis pour le Congo (UPC), Paulin Makaya a demandé, lors d’une conférence de presse jeudi dernier à Brazzaville, au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, d’amnistier les personnalités politiques qui sont en prison.
Créé le 2020-08-02 16:00:42
Après plusieurs fausses annonces, le général Jean-Marie Michel Mokoko a finalement été évacué vers la Turquie le jeudi 30 juillet, à bord d'un avion médicalisé. L’avion a décollé de l'aéroport international Maya-Maya à 11h28 pour Ankara.
Créé le 2020-07-30 21:02:49
Dans quelques jours, le Congo va célébrer les 60 ans de son indépendance, le 15 août prochain. Si les festivités seront d’un format à minima, covid-19 oblige, il n’en demeure pas moins que le président de la République livrera au peuple son message sur l’état de la Nation, devant le parlement réuni en congrès.
Outre les parlementaires, assurés de fait d’être dans la salle, les corps constitués, surtout nationaux s’activent déjà pour compter au nombre des personnalités qui le jour venu, franchiront les portes du Palais des congrès, pour suivre le message du chef de l’État.
Tous, responsables des institutions ou responsables administratifs, civils et militaires, personnalités de la société civile, voire leaders politiques, ne manqueront pas de ponctuer d’applaudissements, de nombreux passages du message de Denis Sassou N’Guesso, comme pour marquer leur adhésion aux propos tenus par le président de la République.
Applaudissements mécaniques suscités par un simple effet d’entrainement, confortant la théorie des apparences ou réelle adhésion à un message qui dégage les lignes directrices des actions à mener dans toutes les sphères de la vie nationale, il y a à dire que Denis Sassou N’Guesso s’est de tout temps fait flouer, par ceux-là même, qui se perdent en applaudissements, nourris et prolongés.
Le simple constat de journaliste dégage l’évidence même de ce qu’au sortir de la salle, presque plus personne ne pense aux orientations du chef de l’État. Car, qu’il s’agisse des responsables des institutions ou responsables administratifs, civils et militaires, personnalités de la société civile, voire leaders politiques, personne ne saurait produire auprès du chef de l’État, un bilan spécifié, avec un pourcentage de réalisations édictées par le message du président de la République. Pourtant au sortir de la salle, dans les médias, tous s’accordent à reconnaitre que ces messages sont de tout temps marqués par des orientations-programmes qui ciblent les différentes sphères de la vie nationale.
À défaut d’entrer dans les détails des mesures, ciblons-en une, devenue symbole de changement : la lutte contre les antivaleurs.
Le jour de son évocation, cette mesure avait valu à Denis Sassou N’Guesso, ‘’des applaudissements, nourris et prolongés’’. L’assistance euphorique et toute acquise, s’était même mise debout pour applaudir, au point que le président fut obligé de se reprendre, pour terminer sa phrase.
On se serait cru au temps de ces congrès du PCT, de l’ère monopartiste, à la seule différence qu’en ces temps là, outre la Force publique, chacune des organisations de masse devait ‘’traduire dans les faits, les orientations du président de la République et en dresser bilan de l’exécution, avant la prochaine échéance où l’on recevrait d’autres orientations.
Peut-être doit-on convenir, qu'"autre temps, autre mœurs’’. Bien sûr car sous le monopartisme, les responsables d’organisation à différents niveaux étaient on ne peut plus sincères dans leurs applaudissements engagés, car l’évaluation accompagnait l’exécution des différentes tâches accomplies et le contrôle était permanent.
Lutte contre les antivaleurs, avons-nous dit. Quelle institution peut-elle en dresser son rapport interne, dans le processus d’exécution de cette ‘’directive’’ présidentielle, que l’on avait applaudie en son temps.
Sans faire dans la délation, qu’il s’agisse de l’Assemblée nationale ou du Sénat, aucune de ces institutions ne peut évoquer un début d’ouverture d’enquête parlementaire pour des faits se rapportant à des antivaleurs, afin, le cas échéant, d’en saisir la Justice.
À propos de la Justice justement, combien d’auto saisine, les différents procureurs à travers la République, peuvent-ils brandir, montrant qu’ils ont pris le problème à bras-le-corps. Crimes économiques, atteintes aux libertés individuelles, aliénation du patrimoine public etc. Les domaines d’investigation ne manquent pas, surtout quand par sa clameur, la population crie son exaspération. Même quand certains services d’Investigations ont mené des enquêtes devant déboucher sur des interpellations par le corps judiciaire, celles-ci restent, sauf deux rares exceptions à minima, presque classées sans suite. Hélas…
Quant à la Force publique, c’est dire si son lien avec le peuple s’est renforcé ou distendu. De partout, montent les cris des populations qui subissent les méfaits des agents ripoux, qui salissent l’uniforme dont la grandeur se lit à travers le sens du devoir vis-à-vis du peuple. Tout est prétexte pour extorquer, rançonner, brutaliser, au mépris des textes réglementaires. Chez eux, l’uniforme est devenu un passe-droit et l’arme un instrument de coercition.
Que dire des Formations politiques. Depuis que leur existence se résume en la seule conquête ou la conservation du pouvoir ou encore en la quête des postes électifs, la formation civique et citoyenne des militants a disparu des programmes d’activité, reléguant ce chapitre à l’État qui lui non plus, se défausse sur la famille, encore que…
Quelle Formation politique a-t-elle, depuis, prononcé des sanctions, vis-à-vis des militants ou autres responsables, pour des motifs autres que politiques ?
Chez de nombreux responsables administratifs à tous les niveaux, qui souvent se battent ''bec et ongles'' auprès du protocole d'État, pour obtenir le carton d'invitation, et applaudir le président, assis dans la salle, on est pas loin des figurants qui s'en retournent à leurs occupations premières, une fois les scènes de tournage terminées. L'avant message ressemble à s'y méprendre à l'après message. Alors, entre les syndicalistes qui auront entre autres documents de travail, le discours du président et un directeur qui leur répond "ce n'est pas vous qui m'avez nommé ici", la guerre est ouverte, avec parfois une paralysie de la structure.
Même dans la sphère religieuse, malgré la multiplicité des églises au mètre carré, avec parfois des statuts flous, les mœurs se sont dangereusement dépréciées chez les fidèles, alors qu’au moins six citoyens sur dix sont adeptes d’un groupe spirituel ou religieux quelconque.
Quand il professe la morale du bout des lèvres, le pasteur insiste sur d’illusoires miracles et surtout la dime et les offrandes, une manne non déclarée et dont la gestion est des plus opaques. Qu’importe si les donateurs sont ‘’Ananias ou Saphira’’.
Qualifiée de quatrième pouvoir, la Presse non plus, n’est pas exempte de tout reproche. Après les commentaires et les analyses du message du chef de l’État, ne devrait-elle pas en mesurer la pérennité dans les actes, au besoin, en interpelant les différents acteurs ? C’est elle qui devrait appuyer ou désamorcer la clameur publique, voire faire déclencher des actions correctives ou de justice, dans cette lutte contre les antivaleurs, avec des analyses, des enquêtes ou autres débats menés sans fioriture, mais avec la simplicité des faits. Pourtant, cette presse semble dans l’expectative, en s’interdisant, par autocensure ou crainte de représailles, l’investigation journalistique sur des sujets désormais marqués du sceau « sensibles », alors que leur mise à nu et surtout, leur présentation au grand public, en démêlant le vrai du faux, pourrait faire bouger les lignes…
Dans quelques jours, les responsables des institutions ou responsables administratifs, civils et militaires, personnalités de la société civile, voire leaders politiques, applaudiront le message de chef de l’État. Sera-ce pour flouer une fois de plus Denis Sassou N’Guesso ?
Jugement aux résultats, à travers les mesures qui résulteront de l’après message du président de la République.
Comme le disait le journal Mwéti en son époque, nos yeux sont grands ouverts.
J’ai vu !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-07-30 16:55:46
L’ancien ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault a salué l’acte hautement humaniste et républicain du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso qui a autorisé, l’évacuation sanitaire du Général Mokoko en Turquie.
Créé le 2020-07-30 14:59:27
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, s’est entretenu avec le Directeur de Total Afrique, Nicolas Terraz, sur les modalités pratiques qu’il faut mettre en place pour maintenir l’attractivité et la compétitivité de l’industrie pétrolière du pays en cette période de crise sanitaire liée à la covid-19.
Créé le 2020-07-30 14:37:29
Le Ministre Haut-commissaire à la réinsertion des ex combattants Euloge Landry Kolelas a réceptionné Mardi 28 juillet à Kindamba et Loukouo, la maternité ainsi que le Centre de santé intégré desdites localités, réhabilités avec l’appui du Système des Nations Unies. La réhabilitation de ces ouvrages intègre le programme DDR, notamment le volet d’appui à l’amélioration des conditions de vie des ex combattants et des populations des ‘’pays de Mpangala’’.
La consolidation de la paix et l’avancée du programme DDR dans le département du Pool, se sont enrichies de nouvelles actions mardi, dans le district de Kindamba où l’attraction était portée, d’un coté, sur la maternité de Kindamba et de l’autre, sur le CSI de Loukouo.
Ces ouvrages devenus inopérants du fait de leur vétusté mais aussi des affres des conflits armées dans la contrée, ont été réhabilités, avec l’appui technique et financier des agences du Système des Nations Unies.
Le coordonateur résident du Système des Nations Unies, Chris Mburu ainsi que tous les représentants résidents des organes des Nations Unies au Congo, ont effectué le déplacement de Kindamba, aux cotés du Ministre Kolelas, preuve, par delà la présence, de leur engagement irréversible à accompagner le Congo dans cette dynamique de paix qui se décline également sur tous les axes de la vie communautaire.

D’un coût global de 270 millions de francs CFA, ces ouvrages ont, outre leur réhabilitation, été équipés en commodités indispensables au confort des soignants que des soignés.
La réhabilitation de ces deux structures qui illumine d’un jour nouveau ces établissements hospitaliers et qui font la fierté du personnel soignant, a été permise par la paix retrouvée dans cette localité, grâce à l’action éclairée du président Denis Sassou N’Guesso, a rappellé Jean Marie Badila, sous préfet du district de Kindamba qui a en outre remercié les agences du Système de Nations Unies, pour leurs actions multiformes en faveur de la paix et de l’amélioration des conditions de vie des populations. Aussi, a-t-il demandé au personnel soignant, de faire de ces structures, des pôles d’excellence.

Le ministre Euloge Landry Kolelas de son coté marqué son satisfécit pour la réalisation de ces ouvrages qui consacre le retour à la normalité des conditions existentielles, que les populations appelaient de leurs vœux et dont le président Denis Sassou N’Guesso avait fait une priorité.

À travers les chants et danses, les populations ont marqué leur joie. De nombreux témoignages recueillis auprès des ex combattants font état de ce que, ''il y a un temps pour tout. Désormais, le temps est à la paix que tous s'engagent à consolider''.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-07-28 22:35:22
Le premier lot du matériel médical commandé par le gouvernement congolais en Chine est arrivé à Brazzaville lundi 27 juillet 2020, par l’aéroport international Maya-Maya. Ces kits sanitaires composés essentiellement des thermo-flashs, des respirateurs, des masques de protection et autres intrants destinés à la lutte contre le coronavirus ont été réceptionnés sur le Tarmac de l’aéroport, par le directeur du cabinet du chef de l’Etat congolais, Florent Ntsiba des mains de l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.
Créé le 2020-07-28 22:10:32
La situation épidémiologique du 27 juillet 2020 donne des vertiges. La population congolaise inquiète d'une explosion du nombre de cas positifs : 3200 dont 829 guéris et 54 morts.
Créé le 2020-07-28 14:48:15
A Mayoko dans le Niari (sud), le secteur du tourisme est " profondément sinistré aujourd’hui ". Pas de travail, pas de chiffre d’affaires, pas de vision sur l’avenir, le tableau est sombre. Pour les propriétaires des auberges, de longs mois difficiles s’annoncent. Avec la crise du coronavirus, ils ont dû fermer faute de clients du fait du confinement. Le tourisme évoque une catastrophe économique sans réelle reprise avant au moins 1 an, dans le meilleur des cas.
Créé le 2020-07-28 14:20:57
Depuis toujours et dans toutes les cultures du monde, l'être humain danse et chante pour amadouer les forces de la nature, fêter les grands événements de la vie ou organiser la vie sociale. Danser, c'est se mettre en mouvement, manifester sa joie d'être vivant, aller à la rencontre de soi-même et de l'autre, partager un moment de convivialité, habiter son corps jusqu'au bout des doigts, s'exprimer autrement qu'avec des mots, jouer avec le rythme, entrer en relation avec la musique… C’est dans ce contexte que l’Association Solidarité Universelle Monde « ASU Monde », dans le cadre de sa première rencontre interculturelle et artistique entre les jeunes d’ici et d’ailleurs, a animé avec succès, un atelier de mouvement et de danse au Centre socio-culturel de Sillon de Bretagne à Saint-Herblain (Loire Atlantique).
Créé le 2020-07-26 22:47:40
L’ambassadeur du Congo en Afrique du Sud, Jean-Marie Adoua, décédé le 4 juillet dernier, a été enterré à Pretoria. « Le gouvernement l’a décidé et la famille n’a pas pu faire autrement », a-t-on appris auprès d’une source proche de la famille de l’illustre disparu.
Créé le 2020-07-26 20:21:35
A huit mois de la présidentielle au Congo-Brazzaville, le Président du parti Unis Pour le Congo (UPC/opposition), Paulin Makaya animera une conférence de presse, le 30 juillet prochain à 10 heures (Lieu: 06 Rue Chaminade. Conférence Épiscopale du Congo. Arrêt Ambassade de Chine), sous le thème : "État des lieux de la situation globale au Congo après 60 ans d'indépendance et propositions de sortie de crise politique".
Créé le 2020-07-25 22:22:21
Les membres de la coordination nationale de gestion de la pandémie à coronavirus Covid-19 se sont accordés, au cours de leur réunion tenue par visioconférence ce vendredi 24 juillet 2020, sur le principe de la réouverture des frontières le 20 août prochain sous condition, notamment l’efficacité des mesures de sécurité, de contrôle sanitaire, et la mise en place des équipements adéquats aux frontières.
Créé le 2020-07-24 21:53:47
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a exhorté récemment les pays touchés par le coronavirus à "se réveiller" et à "engager le combat", car "les chiffres ne mentent pas". Pour la première fois depuis le déclenchement de l'épidémie, le Congo-Brazzaville, avec une population de 5. 293. 070 habitants, a enregistré 3038 cas positifs de la COVID-19 dont 756 guéris et 51 décès.
Créé le 2020-07-24 15:23:36
Le quotidien du président Denis Sassou N’Guesso, outre le volume du travail régalien, est davantage doublé des sollicitations sous régionales et même internationales qui viennent bousculer un agenda déjà chargé. Denis Sassou N’Guesso est à la tâche, avec un réel sens du devoir.
Des journées à rallonge, voila de quoi se décline désormais le quotidien de travail du président Denis Sassou N’Guesso qui s’acquitte de sa tâche à un rythme soutenu, qui force l’admiration de nombre de ses collaborateurs, au point que certains sont obligés de cavaler, pour suivre la cadence du président, qui ne fait pas mystère de son âge. Dire que l’endurance de soldat, a forgé en lui, un tempérament de battant.
Sa formation militaire est d’ailleurs évoquée comme un atout essentiel de l’édification de sa personne et de sa personnalité.
« C’est le T.A.B, l’injection que l’on administrait aux militaires. Ça vous maintient en forme presque toute la vie », a confié un conseiller surpris de trouver un homme alerte, frais et dispo, se levant très tôt et se couchant bien tard.
« En plus, quand tu as un dircab qui comme lui, est bâti dans du roc, pour nous autres, mis à part notre jeunesse, il faut cavaler, pour soutenir leur rythme. On attend pas les trainards », a admis un autre conseiller.
Et pour preuve : vendredi 24 juillet, 7ème réunion de la coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus, sous la haute autorité du président Denis Sassou N'Guesso.

16 heures, conseil des ministres par visioconférence.

Puis, tout s’enchaine. Audiences notées à l’agenda, sans compter les coups de fil extérieurs pour lesquels le président est sollicité dans nombre de dossiers sous-régionaux et internationaux dont il a la charge, ou encore les urgences pour lesquelles il doit apporter un arbitrage.
Une personnalité invitée à rencontrer le chef de l’État raconte : « J’étais déjà au salon, annoncé pour être reçu dans les instants qui suivaient, que ça n’arrêtait pas. Un homologue chef de l’état au bout du fil, ou telle ou telle autre urgence. J’en suis parti bien tard et il y en avait encore qui attendaient, au point que je me suis dis, à quelle heure il dort, le monsieur. »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-07-24 12:57:11
Avouons-le, personne n'aurait parié sur une sortie triomphale de l'artiste. Coup d'essai, coup de maître, dit un proverbe. Eh bien, c'est le cas de Levitik. Son single QDL (QUE DU LOVE) monte lentement en puissance. Le jeune artiste qui cultive le mystère autour de sa voix qui unit les musiques comme le ciel unit les étoiles, compte bien s’imposer sur la scène rap, ragga r&b. Sa plastique, ses mimiques, ses paroles, autant d'ingrédients qui font que personne ne lui résiste.
Créé le 2020-07-23 19:27:10
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde ce jeudi contre la menace que représente la COVID-19 pour les professionnels de la santé en Afrique. Plus de 10 000 travailleurs de la santé dans les 40 pays qui ont signalé de telles infections ont été infectés par la COVID-19 jusqu'à présent, ce qui illustre les défis auxquels le personnel médical de première ligne est confronté.
Créé le 2020-07-23 16:28:59
Au Congo-Brazzaville, on voit de plus en plus, dans les services publics, ces décolletés ou des tenues moulantes à vous couper le souffle dont on se demandait s’ils étaient portés pour séduire le patron ou un collègue !
Créé le 2020-07-23 15:32:26
Le syndicat des travailleurs de l’administration du territoire (Sytrat) vient de donner un délai de 15 jours à la tutelle pour apporter des réponses aux doléances formulées par le personnel. Dépasser ce délai, le Sytrat va appeler l’ensemble du personnel à entamer une grève illimitée, selon une déclaration rendue publique le 21 juillet à Brazzaville, la capitale congolaise.
Créé le 2020-07-23 14:21:36
Une camerawoman de la chaîne ‘’Vox Tv’’ a été sauvagement agressée au couteau par des bandits dits bébés noirs, au quartier Massengo. Elle s’en est sortie presque miraculeusement. De nombreux citoyens crient leur colère, sur l’inertie de la Force publique, face à ce phénomène qui emporte des vies humaines.
Les blessures qu’elle porte sur le corps en disent long sur les intentions qu’animaient ses agresseurs. Chanice Ebaka est quasiment une miraculée qui a échappé à la mort.
Mardi 21 juillet, il est à peine 21 heures, quand Chanice, opératrice de prise de vues à Vox Tv, rentre par bus à son domicile situé au quartier Massengo, dans la zone dite Jean Bosco. Alors qu’elle descend du bus, même si la nuit est tombée, elle est loin de se douter que des bandits l’attendent là, dans la pénombre, au détour d’une ruelle.
Entre l’effet de surprise et la fulgurance de l’attaque éclair au couteau qu'elle subit, Chanice Ebaka est livrée sans défense à la merci de ses agresseurs qui n’hésitent pas à l’entailler, afin de lui faire lâcher prise ce sac qu’elle tient et qui surtout, contient ses documents d’état-civil.

L’acharnement de ses agresseurs et pire, ce couteau qui s’enfonce dans sa chair, la persuade à choisir entre ‘’ sa bourse, et sa vie’’. Ses cris de femme blessée, sont presque des râles d’agonie qui hélas ne font accourir personne à son secours. C’est plutôt, muni de ce qu’ils pensent être leur butin, que les malfrats ‘’dégagent la zone’’. Heureusement pour la victime, les coups de couteau assénés au jugé dans le noir, n’ont pas touché d’organes vitaux.
Les premiers témoins qui arrivent à pas feutrés sur la scène de l’agression, crient au miracle. Elle est en vie. L’infortunée s’en sort tout de même avec plusieurs points de sutures qui laisseront des marques sur sa plastique.

Cette agression, la énième d’une situation devenue récurrente, montre s’il en est besoin, l’incapacité de la Force publique à endiguer un fléau dont les différents acteurs sont presque connus, car multirécidivistes, alors que leur mode opératoire et surtout leur localisation géographique obéissent à des écuries dont ils se réclament. Ces renseignements dont disposent les services de police, seraient d’un précieux apport, pour endiguer un fléau qui si l’on y prend garde, affectera dangereusement la libre circulation des personnes dans le périmètre urbain des villes congolaises.
Normal dans ces conditions, que les populations trouvent des complicités entre la Force publique, la Justice et ces bandits de grand chemin qui opèrent, faute de n’être inquiétés par les différents organes de la loi.
Un chef de quartier de Massengo va même plus loin, dans son accusation : « On voit des policiers, dans les véhicules de patrouille, courir après des personnes qui ne portent pas de masques dans le but de les racketter, alors que leur mission est ailleurs. Les repères de ces bandits sont connus et on agit comme si la sécurité des populations n’était pas une priorité. Nous avons tous les corps de métiers dans les quartiers. Imaginez que face à ces agressions récurrentes qui touchent leurs parents et leurs proches, les gens s’organisent en milice d’autodéfense et se fassent justice. Seront-ils sous le coup de la loi, une loi que les services de l’état ne peuvent plus leur garantir ? Le risque c’est que l’on sombre dans l’anarchie. La Force publique doit se ressaisir et régler ce problème de ‘’bébés noirs’’, qui fait tache dans notre société. »
En janvier 2018, Dany Daniel Mboungou Mayengué, ancien présentateur du journal en Anglais sur Radio et Télé Congo, a été braqué par les "bébés noirs" qui sèment la désolation dans la capitale congolaise. Il s'en est sorti avec un traumatisme au crâne, quelques points de sutures sur la tête ainsi que de multiples contusions. Des blessures occasionnées par des attaques à la bouteille dont il a été la cible de la part des "bébés noirs".
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2020-07-23 12:27:27