Le Ministre haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants Euloge Landry Kolelas a ouvert mercredi à Kinkala, l’atelier d'imprégnation du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion au profit des communautés du Pool.
Cet atelier organisé, du 13 au 15 septembre, s’inscrit dans la perspective de la mise en œuvre effective du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (PDDR) des ex-combattants. Il a été élaboré entre le gouvernement et l'ex-chef rebelle, Frédéric Bintsangou dit pasteur Ntoumi, avec l'appui du Pnud.
Cet atelier vient acter le plan semestriel conjoint élaboré par le Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants en prélude au lancement officiel du PDDR, attendu par les bénéficiaires et les communautés de toutes les sous-préfectures du département du Pool.
Les différentes parties prenantes au programme DDR, notamment les partenaires étatiques et non étatiques, ainsi que les bénéficiaires cibles, prennent part à cet atelier.
Le but visé, est de contribuer à l'appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes, former les participants sur les standards du programme et leur présenter le contenu de ce programme en vue de son bon déroulement. Une dynamique que le Ministre Haut Commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas a rappelé dans son mot de circonstance.
« Ce jour marque le début des activités de la mise en œuvre du PDDR, conformément au plan semestriel conjoint mis en place pour tirer les leçons des initiatives précédentes, de sorte que chaque partie s'approprie ce programme », a t-il indiqué.
Le Pnud en tant que partenaire reste engagé à accompagner ce programme. « L'engagement du Pnud pour accompagner ce programme reste sans faille », a déclaré Adama Dian Barry représentante résidante du Pnudau Congo, à l'ouverture de l'atelier.
Rappelons que Le programme DDR vise 7500 ex-combattants, 2500 dépendants, 10000 membres de la communauté du Pool. Il est prévu pour une durée de quatre ans avec un budget de 16,4 millions de dollars.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
