La protection de l'environnement est désormais au cœur des préoccupations des dirigeants du monde entier. Emmanuel Macron s’est rendu vendredi 24 novembre dernier dans le Jura, pour lancer son programme "Un jeune, un arbre". Avec des collégiens, le Président français a participé à la plantation d'arbres dans une forêt près de Moirans-en-Montagne. Ce programme croise, point pour point, celui défendu en 1980 par le Président congolais, le leader écolo-visionnaire, Denis Sassou-N’Guesso en son temps, à travers sa première initiative écologique dont le retentissement a franchi les frontières nationales de la République du Congo : « un écolier et un arbre ». En novembre 1986, il institutionnalise, au plan national, la Journée Nationale de l’Arbre (JNA). Ce qui fait de lui le pionnier de la lutte contre le réchauffement climatique.
Tradition durable
Sous l’impulsion de son Président de la République Denis Sassou-N’Guesso, le Congo a été le premier pays à instituer une journée nationale de l’arbre en 1986 avec la loi n°062/84 du 11 septembre 1984.
Cette loi a pour objectif de sensibiliser sur l’importance de l’arbre pour l’avenir de la planète et son texte stipule que le 6 novembre de chaque année, chaque citoyen a l’obligation de planter, au moins un arbre d’essence forestière ou fruitière.
Depuis 32 ans, la coutume perdure et mobilise les congolais sur leur rôle citoyen autour d’une thématique spécifique (ex : les changements climatiques, le reboisement, l’économie verte, …).
L’étendue de la forêt du Congo (60 à 65% du territoire) représente une de ses principales richesses et une source de carbone et de biodiversité pour toute la planète.
Pour la préserver, le pays s’était engagé en 2011 dans un Projet national d'afforestation et de reboisement (Pronar) qui prévoyait la plantation d’un million d’hectares de forêt et la création de plusieurs milliers d’emplois en 10 ans.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville