Jean Didier Magnangani s’impose dans le paysage littéraire en publiant son recueil « Méditations sur les berges de la Louéssé : De la Louéssé à la Loire, juste un pas »

Au Congo-Brazzaville, la poésie n'est pas éteinte. Au contraire, je m'aventurais presque à dire qu'elle n'a jamais été aussi belle. Animée par une nouvelle génération de poètes et poétesses brûlant d'émotions à vivre et de discours à faire entendre, la poésie d'aujourd'hui s'autorise tous les sujets, et toutes les formes. Les jeunes plumes s'affirment pour offrir une variation de thèmes et de réflexions aussi enchantées que thérapeutiques. C’est le cas de Jean Didier Magnangani qui vient de publier, aux Editions le Lys Bleu, son recueil de 108 pages intitulé : « Méditations sur les berges de la Louéssé : De la Louéssé à la Loire, juste un pas », composé initialement de quarante sept (47) poèmes précédés de la préface de Yvon Wilfride Lewa-Let Mandah, poète, écrivain, metteur en scène et président du Centre de la République du Congo de l’Institut International du Théâtre. Incapable de reposer une fois ouvert. On lit une page, puis deux et sans s’en rendre compte, on a (déjà) dévoré le recueil en entier qui engage une révolution littéraire, non seulement par le choix des sujets, mais aussi par l’invention d’une nouvelle voix poétique.

«Méditations sur les berges de la Louéssé - De la Louéssé à la Loire, juste un pas » est un recueil qui explore page après page une poésie authentique, libre, limpide, dense, vierge et parsemée de musicalité.

Sous un style accessible à tous, le poète magnifie l'amitié, dénonce la fourberie. Il s'insurge tantôt contre le colon, tantôt contre les tyrans au pouvoir.

Jean Didier Magnangani se sert de la poésie comme d’une passerelle pour sortir du mutisme afin d’aller vers l’autre.

A travers elle, il voyage dans son passé, se projette dans l’avenir et extériorise ses sentiments.

Il est auteur de « Cris du cœur-en vain ou dans le vin », « Peu importe j’ai dit », « Le coq du voyageur chante » et « Le silence du vide ou le vide du silence ».

Né le 10 juillet 1972 à Onaf- Tsinguidi dans le département du Niari (sud), Jean Didier Magnangani est un amoureux des lettres. L’écriture c’est sa raison d’être, sa passion. Les mots coulent dans ses veines comme l’encre au bout de la plume.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville