CFCO : La gare de Brazzaville, vitrine de la capitale congolaise devenue repoussoir

La polémique ne cesse d’enfler Au Congo au sujet de la pauvreté, de l’insalubrité et de l’insécurité autour du plus grand nœud ferroviaire du pays, qui voit défiler plusieurs voyageurs chaque semaine.

La gare de Brazzaville, «quartier de la honte» ? Toxicomanie, repère des bébés noirs, insalubrité, les rails engloutis par une coulée de boue …Le plus grand nœud ferroviaire du pays, cristallise toutes les problématiques sociales et sécuritaires de la ville capitale.

Maintenant on voit de tout, des gens qui consomment de la drogue, des bagarres… Mais le plus choquant, ce sont les extrêmes : il y a les hommes d’affaires et les fonctionnaires qui viennent prendre leur train à côté des "matitis".

Le contraste est impressionnant. Les scènes de consommation de crack, les personnes en état d’ivresse extrême ou endormies sur le quai sont devenues monnaie courante.

A cela s’ajoute une augmentation du trafic de drogues, de la délinquance et des incivilités, dénoncés par plusieurs Brazzavillois qui s’inquiètent d’une désintégration du tissu social au centre ville de la capitale congolaise.

De quoi relancer la polémique autour de l’insécurité dans la zone et surtout autour des défaillances des différents échelons du CFCO dans la gestion de cette gare où plusieurs voyageurs transitent chaque semaine.

La gare de Brazzaville pâtit ainsi depuis des années d’une mauvaise gestion de l’aménagement urbain et l’herbe gagne du terrain.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville