Le Président congolais, Denis Sassou- N’Guesso, qui a pris part aux 59e assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) édition 2024 à Nairobi la capitale kenyane, a regretté que l’architecture financière actuelle ne valorise pas le potentiel économique du continent.
« Les énormes riches du continent ne sont pas pris en compte dans le calcul du PIB des Etats africains », a déploré le numéro un congolais.
Denis Sassou-N’Guesso a estimé que la spirale de la dette qui étouffe le développement du continent est l’une des conséquences de l’architecture financière mondiale.
Sur la nécessité de reformer l’architecture financière mondiale, le président de la Commission africaine (UA) a rappelé que l’Afrique a été le cobaye des différentes approches notamment avec les fameux plans d’ajustement structurel (PAS) et autres.
« Nos partenaires doivent changer d’approche. Nos partenaires doivent comprendre que l’architecture financière mondiale actuelle, 80 ans après sa mise en place ne répond plus aux aspirations du monde », a cogné Moussa Faki Mahamat.
En plus du président Ruto, cinq autres chefs d’Etat africains ont honoré de leur présence cette cérémonie. Il s’agit de Denis Sassou-N’Guesso (Congo), Paul Kagame (Rwanda), Emmerson Dambudzo Mnangagwan (Zimbabwe), Mohamed Younis al-Menfi (Libye) et Hassan Sheikh Mohamoud (Somalie).
Malgré leurs agendas surchargés, tous les chefs d’Etat présents ont consacré plusieurs jours pour un débat de haut niveau sur le thème central des assises de Nairobi : « La transformation de l’Afrique, le Groupe de la Banque africaine de développement et la réforme de l’architecture financière mondiale ».
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville