Djambala : Dix équipes féminines s’affrontent pour décrocher leur place dans la compétition nationale de Nzango

Dix équipes de Nzango de la commune de Djambala, réparties en trois groupes, s’affrontent pour décrocher leur place dans la compétition nationale de Nzango, prévue lors de la célébration du 8 mars à Djambala, chef-lieu du département des Plateaux.

Le tournoi a débuté le 8 février et se terminera le 13 février 2025.

L’équipe ayant accumulé le plus de points sera désignée pour représenter la commune de Djambala.

Djambala présentera trois équipes lors des festivités du 8 mars prochain, à savoir, l’équipe des autochtones, qualifiée d’office, la meilleure équipe de la commune et la meilleure équipe du district.

La phase éliminatoire du tournoi de Nzango a été supervisée par l’inspecteur des sports, Florid Bardeche Kokolo.

On rappelle que toutes les petites Congolaises ont joué au "nzango" à l'école ou dans la rue. Aujourd'hui, ce jeu enfantin a acquis ses lettres de noblesse en tant que véritable sport.

Mêlant gymnastique, danse, chanson et une bonne dose de chance, le nzango est devenu populaire au Congo-Brazzaville.

Selon la Fédération congolaise de nzango (Feconza) de Brazzaville, la naissance du jeu se perd quelque part dans le nord de la République du Congo, bien avant l'indépendance du pays en 1960. "Nzango" signifie littéralement "jeu de pied" en lingala, la première langue du Congo.

Cette variante pédestre et montée sur ressorts du jeu pierre-feuille-ciseaux aurait été inventée par des filles ayant décidé qu'elles étaient tout autant en droit de s'amuser en face de garçons jouant aux billes et au cerceau.

Aujourd'hui, c'est un sport codifié, comme les autres, mais au départ, le nzango était pratiqué essentiellement au quartier et à l'école.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR