Mauvais état des routes à Pointe-Noire : l'Etat épinglé

L’Etat congolais doit dégager les moyens suffisants pour assurer le bon état du réseau routier de Pointe-Noire, la capitale économique, qui a tendance à se dégrader depuis plusieurs années, entraînant une hausse des coûts d’entretien.

Une grande partie du réseau routier a été détériorée pour de multiples raisons, entre autres, la vétusté des routes, le manque de canalisation et d’entretien, si bien que se déplacer à Pointe-Noire devient difficile à certains endroits.

Sur l’avenue Marien-Ngouabi, par exemple, une grande partie du goudron s’est décapée sur une longueur de plus de vingt mètres, entre l’arrêt de bus 501 et la station-service X-oil, causant souvent un grand embouteillage.

Les automobilistes sont confrontés au quotidien aux difficultés de la conduite à cause de l’état de ces routes et ne cessent de demander aux autorités compétentes de prendre à bras le corps ce problème.

Malgré les efforts consentis par les autorités du pays, le réseau routier de la deuxième ville du pays n’est toujours pas fiable et demeure encore en mauvais état.

En 2014, sur instruction du président de la République, Denis Sassou Nguesso, un budget de vingt (20) milliards de FCFA a été porté au Ministère de l’Aménagement du territoire chargé des Grands travaux.

Malheureusement jusqu’aujourd’hui, Pointe-Noire peine toujours à satisfaire la population en matière d’aménagement des routes et d’assurer les besoins de mobilité de l’ensemble des citoyens.

Plusieurs quartiers sont dépourvus de voies bitumées, empêchant ainsi la population à circuler librement surtout en période de pluie.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville