C’est le genre d’histoires qui ne sont généralement pas prises au sérieux. Peut-être parce qu’elles sèment un peu trop l’effroi ou qu’elles paraissent surréalistes. Et pourtant, battre en brèche la véracité de tels faits pourrait constituer une erreur d’appréciation des plus graves dans l’appréhension des phénomènes sociétaux. Chacun d’entre nous a certainement perdu un être cher, mais vous est-il déjà arrivé de rencontrer à nouveau cette personne disparue ? Sans doute que la majorité répondraient par la négative. Seulement, si ce phénomène paraît incroyable, il n’en est pas moins réel. Illustration au village Vounda, près de Banda dans le Niari (sud) où depuis des mois, un « fantôme » maléfique effraie des villageois.
Le fantôme semble être celui d’un homme, un congolais de Kinshasa décédé par accident d’abattage au chantier de la société Taman-Industrie. Pourtant, les sciences de l’au-delà nous apprennent que les esprits hantent un lieu parce qu’ils y sont particulièrement attaché pour une raison quelconque.
La situation est devenue si délicate que les habitants de cette petite bourgade ont demandé la présence de la police afin de « renforcer leur moral, prévenir la panique qui guette, et redonner de la confiance aux résidents dans leur vie quotidienne. »
Les villageois ont affirmé que ce fantôme, à l’allure « masculine», a déjà tué quatre moutons dans le village.
Le sous-préfet de Banda, le Colonel Gilbert Engbembé s’est rendu sur les lieux, convaincre les populations à ne pas céder à la panique.
Une autre histoire qui fait peur et qui devrait mettre en alerte les spécialistes en exorcisme.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville