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Un enseignant affecté comme membre du jury du baccalauréat est décédé dimanche, après avoir sauté d’un hélicoptère des Forces Armées congolaises, alors que l’appareil tentait d'amorcer un atterrissage d’urgence, à suite à un problème technique.
Un peu plus d’une quinzaine de minutes après le décollage de l’aéroport de Maya-Maya, les pilotes auraient constaté un problème technique sur l’appareil, alors qu’ils survolaient la zone de Maloukou au nord de Brazzaville.
Sentant que les commandes de l’appareil ne répondaient plus, correctement, les pilotes ont demandé aux passagers de garder leur calme et qu’ils allaient tout faire pour qu’ils s’en sortent tous, sans le moindre dommage.
Pendant que les pilotes amorçaient la procédure atterrissage d'urgence, tentant de stabiliser l’hélicoptère qui partait en vrille, les passagers à l’arrière, tous des hommes, membres du jury du baccalauréat général, pour la partie septentrionale du pays, sur l'axe Ngabé, Makotipoko et Mossaka, se sont mis en prière, sentant leur dernière heure venue.
Voyant que l’appareil qui chutait de tout son poids allait s’écraser au sol, l’enseignant décédé, professeur d’éducation physique et sportive, du nom de Ghislain Kikongo, a paniqué, puis sauté dans le vide, alors que les pilotes l’avaient formellement interdit quelques secondes auparavant.

Quelques instants après dans une ultime manœuvre, les pilotes réussissaient à poser acrobatiquement l’hélicoptère, quasiment sans dommage pour l’appareil que pour ses occupants qui s'en sont tirés avec quelques ecchymoses pour certains, les autres étant quasiment indemnes.
Hélas, le cadavre de l’unique passager qui avait préféré s’échapper de l’appareil en détresse, gisait dans la broussaille.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-07-11 18:03:29
Les agents de la compagnie aérienne Ecair (Equatorial Congo Airlines) étaient dans la rue samedi 10 juillet 2021 pour réclamer leurs arriérés de salaires. Les manifestants se sont retrouvés devant le siège de la société dont l’accès leur a été refusé.
Créé le 2021-07-11 08:39:01
Anatole Collinet Makosso a pris part à sa première séance de questions orales au Gouvernement avec débat en sa qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement le vendredi 09 juillet 2021 au Palais des Congrès. Le langage de vérité tenu par le premier ministre, face aux députés, continu d’alimenter les discussions dans la population congolaise.
« Seule la vérité est révolutionnaire, car toute politique doit être fondée sur des réalités. »
Ces mots de Lénine qui ont construit une partie de sa jeunesse politique ont sans doute fait corps avec Anatole Collinet Makosso, quand il a conduit son gouvernement devant l’Assemblée nationale vendredi, et qu’il lui a fallu prendre la parole, pour répondre aux préoccupations des députés.

Dix-neuf questions d’intérêt national ont été posées par les Honorables Députés en recherche de réponses aux préoccupations des citoyens. Le Premier Ministre et les membres du gouvernement interrogés ont répondu à l’ensemble des questions et ont pris acte des différentes suggestions faites pour la résolution des situations en attente de résultats telles que l’éducation, le payement des pensions des retraites, l’enseignement, l’eau et l’électricité ou encore les transports.
Nombre de congolais et parfois les plus sceptiques vis-à-vis de l’action gouvernementale qui ont suivi la séance soit par curiosité ou encore pour constater le changement intervenu à la primature, n’ont pas caché leur satisfaction, suite à la prestation de l’ensemble des membres du gouvernement interpellés, mais surtout le premier ministre.
Un fin limier de l’analyse politique n’a pas caché son satisfécit. « La séance des questions orales au gouvernement m’a, encore une fois, permis de découvrir le langage de vérité du premier ministre Anatole Collinet Makosso. Sans langue de bois, il a dit à la représentation nationale sa part de vérité sur la situation de la compagnie aérienne nationale Ecair, clouée au sol depuis 2016. À la vérité, cette société était l’un des fleurons de l’économie nationale et une mascotte pour le Congo à l’étranger. Les Députés voulaient savoir où se trouvent les 7 Boeing de la flotte d’Ecair ? Gu’elles sont les raisons de sa faillite ? Ils ont proposé au gouvernement de diligenter un audit, afin d’établir les responsabilités pénales des anciens gestionnaires de cette société. Dans un français très facile, le PM, a avoué que la société Ecair s’est écroulée sous le poids de son endettement excessif. Le PM annonce qu’un seul Boeing est de retour sur le Tarmac de l’aéroport international de Maya-Maya et les 6 autres se trouvent immobilisés respectivement en Éthiopie, en Afrique du Sud et en Belgique pour des révisions techniques. En véritable pédagogue, Anatole Collinet Makosso a rassuré les parlementaires que son gouvernement est à la manœuvre afin que la Compagnie Ecair reprenne du service pour être de nouveau au service des couleurs nationales. » Voila qui est dit.

La prestation du Premier Ministre a été également saluée par certains députés qui affichent souvent leur opposition à fleur de peau. Un d’entre eux a commenté : « au moins on sent qu’il est animé par la volonté d’étaler la réalité des choses, sans dissimuler la poussière sous le tapis, afin qu’on puisse ensemble trouver des solutions, sur la base d’un diagnostic clair et sans faux-fuyants. C’est ce que nous voulons ».

Même si le concept de vérité a souvent une défiition controversée, Anatole Collinet Makosso a choisi le postulat le plus simple, celui de la vérité fondée sur des jugements ou des propositions, en conformités aux faits.
Voila qui tel un miroir, reflète les qualités intrinsèques de l’homme et traduit sa personnalité.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-07-10 20:32:58
Dans les écoles de journalisme, on appelle ça cyniquement la "loi du mort-kilomètre". Plus un événement est distant de nous, moins il éveillera l'attention. Plus les victimes semblent éloignées, moins elles susciteront d'empathie.
Créé le 2021-07-09 13:33:00
Suite au déclenchement de la grève des maires du Congo (Dolisie, Nkayi, Mossendjo et Ouesso) prévue pour le 9 juillet prochain à 14 heures, le président de l’intersyndical des dites Mairies, Antoine Kodila informe tous les citoyens que toutes les morgues municipales seront fermées sans service minimum.
Créé le 2021-07-08 15:19:47
Condamné pour outrage, l’ex-dirigeant (2009-2018) a accepté mercredi soir, in extremis, de se conformer à la demande de la justice et de se constituer prisonnier.
Créé le 2021-07-08 14:43:30
Les congolais de Brazzaville peuvent encore se donner la chance de visiter la France cet été nonobstant la crise sanitaire qui phagocyte l’Europe. La note circulaire du consulat général de France à Pointe-Noire qui suspend la demande de visas aux congolais et la prise de rendez-vous consulaire publiée sur la toile est un faux document, selon le gouvernement congolais.
Créé le 2021-07-08 13:54:19
Des éléments de la direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) en colère ont saccagé les bureaux et le mobilier de la brigade de gendarmerie de kintélé, au nord de Brazzaville, avant de frapper sauvagement un gendarme.
Créé le 2021-07-07 22:59:07
Après avoir constaté que les membres du gouvernement procèdent à des nominations à différents emplois et fonctions civils, en violation des textes en vigueur en République du Congo, le Premier ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso a décidé mercredi dernier de stopper ce désordre, un manque de respect primaire, à l'autorité du Premier ministre.
Créé le 2021-07-07 22:27:16
Du jamais vu au Vatican : le Saint-Siège a annoncé samedi le renvoi devant son tribunal pénal de dix personnes, dont l'influent Cardinal Angelo Becciu, un proche collaborateur du pape, impliquées dans l'affaire du financement opaque, via des hommes d'affaires italiens, d'un immeuble de luxe à Londres, rapporte Le Figaro.
Créé le 2021-07-04 20:03:23
Des passagers ayant emprunté samedi, un autocar de la société Trans-Bony reliant Brazzaville à Pointe Noire, ont eu la peur de leur vie. Dans les endroits rectilignes, le chauffeur a roulé entre 140 et 155 kilomètres/heure, selon les passagers qui ont unanimement réclamé des sanctions pour ce chauffeur qui a visiblement mis en danger la vie d’autrui.
« Le chauffeur qui a conduit ce jour le bus immatriculé 505 LC 6 de la société ‘’Trans-Bony Voyage’’ sur la ligne Brazzaville-Pointe noire doit être recadré par sa hiérarchie. » Ainsi se sont exprimés de nombreux voyageurs ayant emprunté l’autobus de ladite société qui, parti de Brazzaville, roulait en direction de Pointe-Noire samedi.
Comme s’il avait rendez-vous avec la mort, le conducteur n’a pas hésité à rouler pied au plancher, provoquant l’inconfort des passagers qui ont craint pour leurs vies.
Dans les endroits à la chaussée rectiligne, le chauffeur a atteint des pointes de vitesse allant de 140 à 155 kilomètres-heures, pour des véhicules ne devant pas excéder 90 kilomètres à l’heure.
Alors que les passagers s’insurgeaient de cette course à tombeau ouvert et demandaient au conducteur de modérer la vitesse, celui-ci leur répondait hautain, qu’ils n’avaient pas à lui apprendre son métier et que ce n’est pas lui qui avait inscrit les vitesses sur le cadran du tableau de bord.
En fait de métier, au regard de nombreux témoignages sur cette odyssée, le chauffeur n’est plus ni moins qu’un danger public, hélas en divagation et à qui on a confié un engin pour tuer.
Un passager qui a activé le GPS de son téléphone a cru s’affoler, tant les chiffres de la vitesse sous ses yeux étaient simplement effarants. C’est lui qui a révélé que le chauffeur atteignait de pointes de vitesses allant de 140 à 155 kilomètres-heures. Un suicide car le moindre indicent même mineur peut être fatal.

Eu égard à la vitesse folle, la porte arrière du bus s’est soudainement ouverte aux environs du pk 350, créant la frayeur auprès des passagers qui ont cru leur dernière heure venue. La masse d’air qui s’est engouffrée dans le véhicule par la porte béante, a failli basculer le bus sur le bas-côté.
Cet incident qui sera sans doute banalisé par la direction de ‘’Trans-Bony Voyages’’, du fait que le bus est arrivé à destination sans encombre, pose une fois de plus le problème de la formation des conducteurs ainsi des mesures répressives à leur endroit.

Du moment que l’incident connait un écho médiatique et qu’il existe de nombreux voyageurs présents à bord, qui peuvent témoigner de ce qu’ils ont vécu, le procureur de la République peut, en se saisissant de la clameur publique, diligenter une procédure judiciaire, pour tentative de mise en danger de la vie d’autrui.
À défaut de faire incarcérer ledit chauffeur, le Procureur peut demander le retrait à titre conservatoire de son permis de conduire, ainsi qu’une interdiction de conduire, jusqu’à ce que la lumière soit faite sur cette affaire.
La route tue chaque jour au Congo. Elle tue davantage parce que ceux qui enfreignent les lois de la circulation routière, s’en sortent au pire avec un bakchich conséquent glissé à un policier véreux.
Le Procureur de la République devrait, en sa qualité de magistrat du ministère public chargé de l'action publique, déclencher les poursuites pénales lorsqu'il est informé d'une infraction et plaider dans l'intérêt de la société. Le cas d’espèce qui relève de la clameur publique, appelle à se bouger enfin, car trop de morts sont relevés sur les routes congolaises, parce que la sanction pénale, même sans accident ou mort d’homme, devant dissuader les chauffards, est absente.
Dans le cas d’espèce, les éléments constitutifs de l’infraction sont avérés et la mise en danger de la vie d’autrui bien manifeste.
Reste, pourquoi pas, à lancer un appel à témoins, afin d’ouvrir le dossier, car il est temps de sévir, tant pour l’exemple, que pour la pédagogie des usagers de la route qui sont de plus en plus dangereux.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-07-03 21:46:52
Selon le Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac, la banque centrale des six États de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), qui s’est réuni le 28 juin dernier par visioconférence, la reprise économique sera faible dans cet espace communautaire, au cours de l’année 2021. Concrètement, le taux de croissance du PIB est annoncé à 1,3%, après la récession (-1,7%) en 2020.
Créé le 2021-07-03 20:04:44
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso a entamé une mission de travail dans le département de la Likouala vendredi. L’eau, l’électricité ainsi que les industries forestières ont été au centre de la mission.
Les actions du gouvernement d’Anatole Collinet Makosso s’en ressentiront auprès du peuple, à travers les dividendes qu’il en tirera, notamment au plan social, qui impacte son quotidien et dont il peut évaluer les changements. Une réalité que le Premier ministre a inscrit comme un marqueur fort pour son gouvernement dont l’essentiel de la feuille de route est calqué sur le programme sur la base duquel, le peuple a renouvelé sa confiance en Denis Sassou N’Guesso.
Après l'avoir annoncé lors de la présentation du Programme d'Action du Gouvernement devant les députés le 21 juin dernier, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement passe de la parole à l’acte en se rendant dans le département de la Likouala.

Un forage d'eau avec un réseau d'adduction d'eau potable et un générateur électrique avec un réseau d’énergie électrique ont été mis en service à Betou.

Le Premier ministre a ainsi matérialisé la promesse faite par le Président Denis Sassou N’Guesso à l’endroit des populations de la localité.

De même, le Chef du Gouvernement a visité le chantier des travaux d'électrification de la ville d’Impfondo, dont il a salué l’état d’avancement. Ce chantier hybride de production d'électricité thermique et solaire est une première au Congo.

« Connecter toutes les localités du pays au boulevard énergétique » est une promesse du Président de la République qui fait son chemin. Les travaux exécutés par l'entreprise PROCOB sont très avancés sur le terrain. Ainsi, six (6) megawatts sortiront de cette centrale achevée à 70 pour cent pour le thermique. Les travaux de la partie solaire sont en voie de démarrage pour une durée globale de neuf (9) mois.
À Impfondo, le Premier Ministre a également eu une rencontre technique avec les animateurs du secteur de l'économie forestière, suite logique des deuxièmes et troisièmes batailles du plan d'action du gouvernement.

La modification structurelle de l'économie pour créer plus d'emplois est un vœu cher au Président de la République qui a été rappelé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement aux chefs d'entreprises de ce secteur.

La ministre de l’Économie forestière, Rosalie Matondo, présente à cette rencontre, a évoqué les difficultés auxquelles sont confrontées les sociétés forestières et a sollicité du Chef du Gouvernement son implication pour trouver des solutions afin d'accompagner les entreprises. Outre cela, le recrutement des jeunes Congolais se doit d’être privilégié par ces entreprises.
La diversification de la production pour relancer l'économie est un cap que le Gouvernement atteindra a affirmé le Premier Ministre.

Les chefs d'entreprises évoluant dans le secteur ont ainsi promis participer au développement du secteur Vert de l'économie.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-07-03 19:19:59
Cyrille Bokotaka évolue dans cette école depuis 40 ans. C’est lui qui vient donc d’appuyer fort là où ça fait mal : « la subvention annuelle de 20 millions de francs CFA accordée par l’État n’atterrit jamais dans la tirelire de l’école de peinture de Poto-Poto », l'un des plus anciens quartiers populaires centraux de Brazzaville.
Créé le 2021-07-02 15:05:41
C’est une très bonne nouvelle pour les automobilistes de la capitale congolaise. La route de la corniche de Brazzaville sera ouverte à la circulation au plus tard le 15 août prochain, a annoncé jeudi le ministre congolais de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures, Jean-Jacques Bouya, à l’issue d'une visite du chantier.
Créé le 2021-07-02 14:36:41
Depuis le 8 juin dernier, Congo Terminal, en partenariat avec le Samu social Pointe-Noire, a relancé au sein de la direction technique son programme d’apprentissage au profit de trois jeunes hommes en situation de rue pour une durée de 6 mois.
Créé le 2021-07-02 14:19:23
Il ne passe pas un jour sans que des documents officiels, émanant des administrations publiques ou des hautes institutions de la République, ne fuitent sur les réseaux sociaux, alors qu’ils sont de fait couverts par le secret administratif, les agents eux-mêmes étant soumis au secret professionnel absolu. C’est à se demander si au Congo, la fonction de secrétaire garde encore toute la sacralité qui l’entourait naguère, celle qui faisait du ou de la secrétaire, une personne spéciale, à la probité et au professionnalisme irréprochables.
De la conférence nationale souveraine qui fut aussi un moment de grands déballages, allant jusqu’à attenter à l’intimité de certaines autorités ayant occupé de postes de responsabilités naguère et pris pour cibles à ladite conférence, tout le monde se souvient que jamais, aucuns de leurs secrétaires n’accepta de témoigner à leur encontre, sur quelques sujets que ce soit.
À une dame bien connue, ancienne secrétaire d’un ancien responsable pourtant décédé, à qui un journaliste bien connu demandait d’apporter son témoignage sur ladite personnalité, la secrétaire pourtant retraitée, répliqua que tout ce qu’elle avait vu lu ou entendu dans l’exercice de son métier, était couvert du sceau du secret professionnel qui était la valeur cardinale de sa profession. Par-delà le temps qui avait passé, elle demeurait liée à cette profession de foi, dans sa chair et dans son âme.
Cette réplique d’une femme qui n’entendait pas tirer une quelconque gloire sur ce qu’elle avait vu, lu ou entendu, dans l’exercice de son métier est sans doute à enseigner à nombre de secrétaires congolais actuels, dont beaucoup se demandent si, ils ou elles ont vraiment la maîtrise des ficelles du métier.
Parlant de ficelles du métier, il est souvent relevé qu’en plus d’être présentable, une bonne secrétaire doit surtout être une personne de confiance, serviable, prévenante, ponctuelle et organisée. Elle doit savoir garder le secret sur les questions confidentielles. Se tenir à l’écart de tous les bavardages et ne jamais parler des affaires concernant sa profession.
Force est de constater qu’au Congo, de nombreux secrétaires, qui sont peut-être une minorité passent bien loin de ces prescrits fondamentaux du « parfait secrétaire » qui en plus avait une réelle maitrise de la langue qu’elle parlait et surtout écrivait avec aisance car le courrier lui était le plus souvent dicté et il ou elle devait y mettre toutes les formes et formules convenues, selon le destinataire. De même, la tenue, l’enregistrement du courrier ou autres documents même non sensibles, obéissaient à un traitement minutieux et rigoureux. Bien souvent, le ou la secrétaire était au courant des informations qui échappaient à ses collègues de service. Elle pouvait taper (c’était du temps de dactylos) des notes de services sur des avancements, sanctions ou autres promotions, concernant ses collègues ou elles même et ne pas en parler à qui que ce soit, jusqu’à la publication officielle desdits documents. C’est bien loin, tout cela. Souvenir, souvenir…
Désormais, la fonction s’est davantage féminisée. « La beauté » est devenue le critère principal, reléguant dans bien de cas, les critères fondamentaux d’une Bonne secrétaire au second plan. C’est ce manque de professionnalisme qui interroge sur les critères de choix de ces secrétaires et surtout la formation qu’elles ont reçue, car elles trainent toutes les lacunes qui ne les qualifieraient dans aucun test de sélection sérieux. Une phraséologie hasardeuse. Une rédaction insipide, à défaut d’écrire la phonétique des mots, avec un alignement des fautes d’orthographe et de grammaire même les plus élémentaires. Une conjugaison incohérente marquée par la non-maîtrise des temps les plus usuels. Cependant, elles se font remarquer par la délation ou la divulgation de tout document passant entre leurs mains, par la simple envie de paraître. Elles usent du trafic d’influence vis-à-vis de certains de leurs collègues, car bénéficiant parfois d’une relation privilégiée avec le responsable ou l’autorité. Sans compter qu’elles sont commerçantes, proposant à crédit des produits en tous genres, pendant les heures de service. Elles sont « tout », sauf des secrétaires. Un « tout » privilégié qui efface tous leurs manquements, que d’autres, plus outillés et parfois moins considérés, sont obligés de combler.
Dans ces conditions, comment ne pas retrouver des documents officiels ou sensibles sur les réseaux sociaux, quand certains de ceux chargés de les manipuler n’en ont nullement la capacité, même s’ils en ont la qualité. Une qualité générée, plus par des accointances, que par le mérite dont elles ne traduisent aucune référence professionnelle sérieuse.
La publication devenue endémique des documents officiels sur les réseaux sociaux, marque la fragilité du régalien et appelle à la prise de mesures draconiennes vis-à-vis de ceux qui outre mesures, sapent les fondements de la République.
Peut-être est-il également temps de recourir aux séminaires de formation déontologique à l’égard des agents de quelques administrations que soient, afin qu’ils intériorisent les règlements intérieurs qui régissent leurs administrations, ainsi que les obligations auxquelles ils sont soumis, car beaucoup d’agents souvent « parachutés, voire mal ou pas du tout formés, méconnaissent ce qu’ils encourent, en divulguant des documents officiels ou sensibles.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-06-30 19:35:29
Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads/opposition), Pascal Tsaty Mabiala, au cours d’une conférence de presse animée mardi à Brazzaville, a sollicité du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, la mise en pratique de son idée de la détente politique annoncée lors de sa campagne présidentielle de mars dernier en prononçant, a-t-il souhaité, des grâces en faveur des leaders de l’opposition emprisonnés, il y a cinq ans à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise.
Créé le 2021-06-30 15:27:10
D’habitude, c’est son entourage qui donne des informations au sujet du fondateur de l’orchestre Kamikaze Loninguissa, souvent alarmantes. Cette semaine, c’est Gilbert Mwana Luambo lui-même qui le fait via une vidéo envoyée sur les réseaux sociaux par l’artiste sapeur congolais au look coloré, langage surréaliste et personnalité extravagante, Norbat de Paris Nimerode. Bonne nouvelle : elles sont très encourageantes.
Créé le 2021-06-30 14:46:24
Ce pourrait être l’ancêtre des grands projets inutiles : l’aéroport Ngot-Nzoungou de Dolisie dans le Niari (sud), qui s’est révélé un énorme gâchis sans usage, un temple du gaspillage. Le site est quasiment à l’abandon, l’herbe pousse allègrement dans les multiples stationnements. Le bâtiment administratif dont les surfaces, entre les fenêtres, ont été décolorées par l’action du soleil, et dont les bureaux sont probablement tous, ou presque, désaffectés. À noter, la présence d’un seul drapeau décoloré, malgré que l’on compte quatre mâts, devant l’édifice.
Créé le 2021-06-30 13:49:00