Elim CDM : Le match Togo-Congo (1-1) se termine par des scènes de violences sur et en dehors de la pelouse pour un penalty refusé

Les Diables Rouges du Congo ont tenu en échec les Éperviers du Togo (1-1) sur leurs propres installations samedi dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022. Mais juste après la fin de la rencontre, l’on a enregistré des scènes de violences sur et en dehors la pelouse.

Éperviers du Togo et Diables Rouges du Congo avaient nécessairement besoin d’une victoire pour se relancer dans le groupe H des éliminatoires de la coupe du monde. Mais à l’arrivée, les deux équipes se quittaient dos à dos sur un score nul d’un but partout.

Juste après le coup de sifflet final, l’on a enregistré des scènes de violences sur et en dehors de la pelouse.

La tension est née sur un penalty accordé dans un premier temps pour les Congolais à la 80e minute et qui a été refusé par l’arbitre après avoir consulté son premier assistant. L’arbitre de la rencontre le guinéen Touré Ahmed Sékou qui sifflait une faute de main d’un togolais dans la surface de réparation a dû revenir sur sa décision après avoir consulté son premier assistant qui estime que le ballon avait plutôt touché la poitrine du joueur.

Très furieux, les Congolais vont passer le reste du temps à contester cette décision de l’arbitre. Ce dernier sera pris pour cible juste après avoir donné le coup de sifflet final. Tout le banc et les joueurs congolais vont persécuter l’arbitre guinéen Touré Ahmed Sékou et ses assistants sur la pelouse après le coup de sifflet final.

Dépassé par les évènements, l’arbitre était obligé d’infliger un carton rouge au capitaine congolais Mayembo Fernand qui a porté sa main sur l’arbitre.

Par ailleurs, les photographes et les caméramans togolais qui se trouvaient dans la main courante et qui essayaient d’immortaliser l’événement ont à leur tour été pris pour cible par des congolais enragés occasionnant une débandade totale pendant quelques minutes.

Il a fallu l’intervention de la sécurité pour faire revenir l’ordre dans l’antre du stade de Kégué.

Tout ceci se passait devant le commissaire au match qui n’est autre que le burkinabè Zangrey Anogo Joseph dont le rapport du match est attendu au niveau de la CAF.

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo-Brazzaville