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92ème en septembre dernier, les Diables Rouges du Congo occupent désormais la 97ème place mondiale, selon le classement général mensuel de la Fédération internationale de football association (Fifa) publié jeudi dernier.
Créé le 2021-10-25 09:14:18
Il s'appelle Soko Okamba Bijou Roy. Ce brigadier-chef en service à la direction générale de l'administration et des ressources humaines (DGARH), est présumé être le coordonnateur des ‘’ bébés noirs ‘’ de l’écurie dite "américains". L’homme est tombé dans les filets de la police.
Une frange de "bébés noirs" opérant à Ngamakosso-Manianga, un quartier nord de Brazzaville, est réputée pour être sans pitié, face aux paisibles citoyens qui croisent leur chemin.
Plusieurs fois, ces malfrats qui sèment la terreur ont échappé aux patrouilles de la police qui pourtant s’investie pour les capturer et les mettre hors d’état de nuire.
Les policiers étaient loin de se douter que quelques agents ripoux aidaient les bandits à déjouer les plans de la police.
Profitant de ses connaissances de l’institution à laquelle il appartient, le brigadier-chef Soko Okamba Bijou Roy coordonnait une frange de "bébés noirs" dites ‘’Américains’’, opérant à Ngamakosso-Manianga. Ils ont à leur actif de nombreux meurtres, tentatives de meurtres, extorsions de biens, viol et voie de faits sur des tiers. Ce faisant, Soko Okamba Bijou Roy pourtant policier, serait le véritable cerveau du gang, en somme le chef de bande. Dire qu’il est complice de tous les méfaits commis par ses acolytes et dont il récoltait assurément le butin. C’est de tout cela qu’il devra répondre.
D’autre part, le "bébé noir" répondant au nom de David Bofaka alias "Davido", a été interpellé par la police. Il était présumé avoir donné la mort avec ses acolytes à Martial Ndongo le 17 septembre 2021, alors que celui-ci revenait de l'église.

David Bofaka alias "Davido" avait pris la fuite après son forfait, il était recherché depuis lors.
Comme un coup de pied dans la fourmilière, la police traque, ratisse et enregistre de résultats significatifs dans la lutte contre ces gangs qui sèment la désolation dans les quartiers de Brazzaville.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-10-25 05:49:05
Lundi prochain à 11 heures, lors d’une audience publique spéciale et solennelle, la Cour suprême va passer à l’acte en adressant aux citoyens congolais élus ou nommés à une haute fonction publique de déclarer leurs biens au moment de la prise de service. Les déclarations des responsables publics doivent être exhaustives, exactes et sincères en vue de renforcer les garanties de probité et d’intégrité de ces personnes, de prévention des conflits d’intérêts et de lutte contre ceux-ci.
Créé le 2021-10-22 21:37:03
Il y a quelques jours, nous relevions qu’en rendant seul l’entraineur Paul Put responsable de la débâcle des Diables Rouges, le Ministre Hugues Ngouélondélé semblait couvrir ses propres erreurs, en s’abritant derrière son costume de Ministre des Sports. Un costume qui au regard de ses performances en termes de résultats, semble ne plus lui convenir, depuis des années que dure la descente aux enfers du sport congolais, avec lui à sa tête. Beaucoup nous ont fait le reproche d’avoir été discourtois vis-à-vis du Ministre des Sports. La dernière décision de la CAF, suspendant le Stade Alphonse Massamba-Débat pour non-conformité aux normes d’homologation, alors que le sursis courrait depuis plus de trois ans, semble nous conforter dans notre analyse selon laquelle, le déclin du sport congolais résulte avant tout de la panne d’idées managériales qu’accuse le Ministre des Sports.
Dans une correspondance de la Confédération Africaine de Football en date du 18 octobre 2021, signée du directeur Développement, Raul Chipenda, l’institution sportive continentale notifie au Congo « qu’une interdiction formelle est placée sur le Stade Alphonse Massamba-Débat, dans tous les matchs internationaux des équipes nationales, séniors et aussi pour la phase de groupes des compétitions interclubs masculines de la CAF ».
La CAF justifie sa décision par le fait que « le Stade a besoin de travaux pour répondre à toutes les exigences des stades de la CAF pour accueillir des matchs de hauts niveaux ».
Voila qui vient mettre à nu toute la politique de gestion du patrimoine sportif du Ministre des Sport, tout au moins le Stade Alphonse Massamba-Débat, les autres stades construits à la faveur des municipalisations départementales étants des terrains en friche.
Le Ministre disons-nous, car les dirigeants de la Fédération congolaise de football avaient relevé le 4 février 2020, que le stade Alphonse Massamba-Débat était menacé de fermeture, au cours d’une réunion avec le ministre des Sports et de l’Education physique.

Le ministre s’était engagé à prendre les mesures nécessaires pour que le stade Alphonse-Massamba-Débat réponde aux normes exigées par la CAF avant le match de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, Cameroun 2021. Un engagement dont le résultat fait désormais une honte nationale pour un pays qui avouons-le, a bénéficié des largesses de la CAF, avec un sursis qui aurait pu être mis à profit, s’il y avait un peu de sérieux, auprès des gestionnaires du sport congolais.
Avant les experts de la CAF, les congolais eux-mêmes décriaient déjà certaines anomalies sur l’installation, sans que leur cri de détresse ne soit entendu par le premier responsable du sport, qu’est le Ministre.
Tenez : lors du match des Diables rouges contre la Guinée Bissau, l’un des quatre pylônes qui alimentent le stade en éclairage avait cessé de fonctionner. Il y a aussi le marquoir qui beugue de temps en temps. Quant aux vestiaires, combien de fois les équipes visiteuses ont-elles formulé des réserves hélas non suivies de correctifs de la part des Congolais.
Désormais, même la pelouse en matière synthétique ne répond plus à la pratique du football. Elle est « à changer », intime la CAF.
Les commentaires et remarques concernant le Stade Alphonse Massamba-Débat, notifiés par la CAF, montrent le manque de sérieux des autorités sportives congolaises qui savaient qu’à terme, l’issue serait une sanction implacable.


Désormais, à défaut de déclarer forfait, le Congo sera contraint de livrer ses rencontres hors du territoire national. Non pour des raisons de sécurité qui peuvent se comprendre, le cas échéant, mais pour incompétence de ses décideurs sportifs. Une aliénation de la souveraineté pour laquelle le gouvernement devrait s’expliquer devant la représentation nationale. Bien-sûr que pour le Ministre des Sports, principal auteur de cette forfaiture, la crise sera une fois de plus le bouc-émissaire idéal.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-10-22 18:16:19
Son regard, ses attentes, propositions et perspectives pour un Congo qui rayonne davantage dans l’unité de toutes ses filles et de tous ses fils, Simon Pierre Moussounda, Colonel des Forces Armées Congolaises (FAC) en exil en France, ancien enfant de troupe de l’Ecole militaire préparatoire général Leclerc, ancien international congolais de handball, romancier et guitariste à ses heures perdues, s’exprime à cœur ouvert. Une interview sans filtre qui intervient à un moment délicat pour les opposants du régime de Brazzaville qui stagnent à des niveaux très bas dans les enquêtes d'opinion. (Propos recueillis par Jean-Jacques DOUNDA).
Créé le 2021-10-22 08:46:15
Depuis trois mois, l’association Kiminou dont le slogan est «Icole pour tous » et qui vise entre autres, à aider, accompagner et soutenir les jeunes filles et garçons issus de familles vulnérables ou démunis dans leur éducation et leur scolarité en République du Congo, a lancé en France et au Congo un appel à la solidarité pour venir en aide aux enfants de Pointe-Noire, Nkayi et Brazzaville en situation de grande précarité.
Créé le 2021-10-21 11:19:25
C’est l’une des retombées de la visite du Président de la République, Denis Sassou N’Guesso à Abu Dhabi. Abu Dhabi Oil Company (ADNOC), la société pétrolière nationale de l'émirat va investir dans l'exploitation pétrolière au Congo-Brazzaville.
Créé le 2021-10-21 07:20:56
« Aide-toi et le ciel t’aidera », le dicton n’a jamais été aussi expressif en cette période de pandémie à Covid-19 où chacun est tenu de respecter les mesures concourant à la préservation contre la maladie, mais aussi à créer autour de lui les conditions de se prémunir de toute contamination. En date du 20 octobre 2021, Florent Ntsiba, Ministre d’État, Directeur du Cabinet du Président de la République a pris une note de service portant renforcement des mesures de prévention de l’épidémie de coronavirus au sein des services administratifs et techniques du Président de la République, Chef de l’État. Une véritable barricade sanitaire. En voici, le fac-similé.

N’en déplaise à certains congolais notamment réfractaires à la vaccination dont l’attitude face à la pandémie dénote d’une véritable irresponsabilité, ces mesures prises en un lieu ou l’accès même en temps ordinaire, est soumis à un filtre, devraient persuader les Congolais que la menace est bien réelle.
Il importe désormais, pour nos confrères tous médias confondus, non seulement de rendre compte de cette note de service destinée à la large diffusion, mais d’en relever aussi les sous-entendus, au moment où des études sérieuses font état d’une prolifération du variant Delta, plus contagieux, en Afrique centrale.
La menace Covid est là et le mal s’instille sournoisement dans la société congolaise. Il est d’un devoir civique mais aussi de santé publique pour tous, d’y faire face, en respectant les prescrits des autorités face à la pandémie.
Une contamination à grande échelle au Congo serait une véritable catastrophe quand on sait que dans les pays dits développés, le système de santé a été submergé au plus fort de la pandémie et les morts se sont comptés par centaines de milliers au point que même les services funéraires ont été débordés.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-10-20 21:05:27
Dans une correspondance adressée au directeur général de la société Regal à Pointe-Noire en date du 14 octobre 2021, le directeur général de la répression des fraudes commerciales Philippe Nsondé-Mondzié lui a notifié la suppression de la vente des jus Ceres à titre conservatoire.
Le Congo aura trainé le pas avant de prendre la décision d’interdire la vente et donc la consommation des jus Ceres, pour lesquels de nombreux pays africains, disposant de laboratoires d’analyses microbiologiques des aliments, ont depuis déclassé les produits. De quoi dire « mieux vaut tard que jamais », car le principe de précaution nécessitait bien décision.

De nombreuses analyses relèvent que la consommation de jus Ceres entraînerait certains dommages sanitaires, notamment un risque de troubles digestifs.
Dans le jus de pomme de la marque Cérès principalement visé, il a été mis en évidence une mycotoxine appelée patuline, champignon saprophyte de la pomme présente sur des pommes non saines.

La présence de patuline dans les jus de fruit n'est pas décelable au goût, ni à l'odeur. La patuline est reconnue pour provoquer des désordres gastro-intestinaux: vomissements, nausées, avec ulcérations, distensions et hémorragies, voire des perturbations de la fonction rénale, à plus forte dose.
Les produits étant conditionnés dans les mêmes installations, les autres boissons de la marque pourraient bien être infectés et sont donc retirés par principe de précaution.
Les produits Ceres ont déjà été retirés au Kenya, en Ouganda, aux Seychelles, en Zambie, en RDC et en Afrique du Sud.
Pourvu que la décision des autorités congolaises soit respectées par les commerçants et les consommateurs. Les uns tableront sur le manque à gagner des stocks à détruire et les autres, d’être privés de leur boisson favorite jugées par certains comme une boisson haut de gamme et de prestige.
Reste que les services de la répression des fraudes doivent se mettre au travail pour saisir et détruire les stocks détenus dans les différents commerces, ce pour préserver la santé des consommateurs qui ne disposent pas toujours de l’information sur la nocivité du produit.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-10-20 18:15:45
«Tonton Manu » est un documentaire musical français réalisé par Thierry Dechilly et Patrick Puzenat, dont la sortie en salles est prévue ce mercredi 20 octobre 2021 à Paris en France. Il est consacré au musicien camerounais Manu Dibango, décédé au petit matin du mercredi 24 mars 2020 à l’hôpital de Melun en région parisienne, après avoir été testé positif au Covid-19.
Créé le 2021-10-20 11:45:37
Face aux nationaux qui à l’instar de Michel Innocent Peya, excellent à l’étranger dans leur domaine de compétence, l’opinion a toujours imposé le dicton : « nul n’est prophète chez lui ». La dernière sortie de l’écrivain-chercheur congolais de renommée internationale vient de battre en brèche cette théorie.
Créé le 2021-10-20 09:58:43
Au moins 600 congolais ont été arnaqués par le Crédit mutuel d’Afrique (Cremaf), un établissement de micro-finance ayant emprunté le même nom que celui accrédité par l’État en 2013. Les plaignants réclament plus de 200 millions de FCFA, mais l’établissement de micro-crédit n’est plus en mesure de rembourser.
Créé le 2021-10-18 11:43:18
Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso procède ce mardi 19 octobre 2021, au Centre international des conférences de Kintelé, au lancement officiel du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie ». Une initiative admirablement et intelligemment conçue par l’association Terre d’Ecole de Mme Maria Maylin, Infirmière franco-marocaine.
Créé le 2021-10-18 10:33:53
Dans le but de soutenir les orphelins et autres enfants vulnérables du Congo à pouvoir accéder à l’éducation de qualité, l’association Kiminou «Icole pour tous » a organisé dimanche 17 octobre 2021, une distribution de kits scolaires à près de 40 enfants démunis de la capitale congolaise recensés par le directeur départemental des affaires sociales de Brazzaville, Claude Gervais Ngatsio, afin de permettre à ces derniers de se joindre aux autres élèves du pays pour la rentrée scolaire 2021-2022.
Créé le 2021-10-18 09:50:48
Laurent Koufiya, ancien attaquant des Diables-Noirs et de l’équipe nationale les Diables Rouges, est décédé dans l’extrême dénuement à Brazzaville. Ses cris de détresse pour avoir droit à des soins de qualité, se sont toujours perdus dans l’échos de l’indifférence des autorités sportives du pays pour lequel il a en son temps, porté l’étendard, en endossant le maillot national. Comment dans ces conditions, avec autant d’indifférence, envers ceux qui ont rendu des services à la Nation, susciter l’enthousiasme auprès des plus jeunes, à qui on demande de s’investir pleinement pour la cause nationale. Sans doute les autorités sportives nationales portent en elles-mêmes, les causes des contre-performances sportives congolaises dans toutes les disciplines.
Après la nouvelle défaite des Diables Rouges concédée face au Togo en éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, le ministre des Sports congolais, Hugues Ngouelondele a pris ce qu’il a cru être ses responsabilités. Il a convoqué une séance de travail avec la Fédération Congolaise de Football et le sélectionneur des Diables Rouges, Paul Put, pour analyser la situation de la sélection.

Le Ministre des Sports a rappelé à Paul Put que son contrat avec le Congo stipule qu’en cas d’insuffisance de résultats, il sera remercié. Le sélectionneur est pour ainsi dire, désormais sur la sellette.
En se défaussant sur le sélectionneur, le Ministre Hugues Ngouelondele semble avoir oublié qu’un entraîneur ça ne chausse pas de crampons à la place de ses joueurs et que celui-ci est comme un grand chef cuisinier qui compose les mets raffinés à partir des ingrédients dont dispose. C’est sa façon de les cuisiner qui fait la différence. Encore que contrairement aux grands chefs qui disposent de choix multiples, les sélectionneurs congolais sont obligés de faire avec les joueurs présents, parfois, pas vraiment les meilleurs de ce dont le pays regorge, surtout à l’étranger, et dont ils pourraient s’attacher les services, faute de moyens suffisants, mis à leur disposition. Il n’y a presque pas de prospection. Dans l’armée, la formule en pareille situation est : « un homme, une mission, des moyens ».
S’il est entendu qu’un entraineur doit composer avec l’effectif dont il dispose, il y a que celui-ci doit avoir du temps pour mettre en place les différents schémas avec ses joueurs et créer ainsi des automatismes pour avoir un bloc-équipe. Dans le cas du Congo, il n’y a pas d’équipe, sinon un conglomérat de joueurs portant le même maillot, mais sans réel liant dans le jeu, ni automatismes induisant la cohésion. Cela monsieur le Ministre, se travaille dans le temps, à force d’entrainements. Ce qui suppose pour les joueurs, de disposer ainsi que le font nombre d’équipes sur le continent pour leurs joueurs évoluant à l’étranger, d’un billet disponible pour rallier le pays aussitôt la trêve internationale déclarée. Cela donne à l’entraineur environ une semaine pour travailler avec les joueurs, à initier des schémas de jeu porteurs. Voire visionner le jeu de l’adversaire. Autrement, comment voulez-vous avoir de bons résultats, quand les joueurs arrivent la veille des matchs, faute de n’avoir reçu leur billet à temps.

Mais il y a aussi la motivation qui au-delà de l’intérêt patriotique, donne le sourire au joueur et aux siens. Ce pourquoi, il est prêt à tout, sans regretter le manque à gagner que cela générerait pour lui, au sein de son club, s’il venait à être gravement touché.
Peut-il, monsieur le Ministre, se renseigner sur le joueur Samba Francis, victime d’une double fracture tibia-péroné lors d’un match d’entrainement Congo – Zaïre au stade de la Révolution à l’époque. Après avoir supporté les premiers soins, le Congo l’abandonna à son triste sort, au point que le joueur dû regagner la France par ses propres moyens. Pire, sa longue absence lui fit perdre sa place de titulaire en club et sonna sa fin de carrière. De cette mésaventure, il retint surtout que les responsables de l’équipe nationale n’assuraient pas l’ensemble des joueurs qu’ils engageaient en compétition.
Depuis, les choses sont restées en l’état, et se sont même empirées.
Dans quasiment tous les pays qui progressent, les responsables du sport, à commencer par les ministres, se sont investis en managers. Outre les moyens qu’ils mettent à la disposition des équipes nationales, ils sont obligés de tout voir, pour être sûr que tout marche. Assister, écouter, soutenir, trouver des solutions aux problèmes dans des délais relativement courts, pour permettre à la machine de toujours être en mouvement. Cela est loin d’être inscrit à l’agenda du Ministre Hugues Ngouelondélé, qui loin des stades, dirige le football depuis « le prisme déformant de son bureau » aurait dit le président Marien Ngouabi.
Comment dans ces conditions, exiger des autres, de bons résultats, car c’est vous monsieur le Ministre qui devez insuffler le rythme, donner le ton et imprimer la cadence, aurait dit le président Denis Sassou N’Guesso, même si c’était sous Sassou1.
Certes, les congolais prennent toujours en référence « Yaoundé 72 ». Sied-t-il de signaler au Ministre, que Michel Oba directeur technique, Mayala Désiré Larby et Bibanzoulou Adolphe Amoyen entraineurs furent congolais ?
Le directeur national des sports Jean Moundélé qui suppléait le ministre des Sports André Mouélé était omniprésent, au point que cela réconfortait les joueurs. Il était le relais avec le Ministre, pour apporter des correctifs en tout temps et en tout lieu. Oui, le ministre est le premier artisan de la construction de la victoire. Il dispose de presque toutes les clés. Son rapport fluide et direct avec le président de la fédération étant un gage de suivi direct, sans intermédiaire alourdissant la machine.

En 1972, Il en fut ainsi avec Gilbert Mankoundia, président de la fécofoot. Il savait tout parce qu’il était là à plein temps. Il pouvait remonter ce qui était au-delà de ses compétences et faire pression pour des solutions rapides. L’investissement personnel du Ministre André Mouelé faisait le reste.
Avec des entraineurs locaux, on peut faire de grandes choses, pourvu que l’on mette à leur disposition les moyens de la politique à laquelle on aspire. Le défunt Casimir Molongo l’a aussi prouvé avec les Diables Rouges handball filles.
D’autre part, monsieur le Ministre, une équipe se prépare. La victoire de Yaoundé 72 a été préparée au lendemain du fiasco d’Asmara en 1968. L’État mit des moyens pour une équipe nationale constituée d’un socle de joueurs locaux disponibles presque toute l’année. Ceux-ci livrèrent des matchs de préparation à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Les joueurs professionnels qui arrivèrent de l’étranger, trouvèrent sur place une ossature déjà outillée dans les automatismes, à laquelle ils s’intégrèrent. La base défensive constituée de Matsima (Diables Noirs) Dengaki (Étoile du Congo), Niangou (Diables Noirs), Ngassaki (Cara), Ndolou (Inter Club) avait pu travailler ses automatismes et les joueurs se trouvaient les yeux fermés.
Le Ministre Hugues Ngouolondélé peut-il reconnaître que depuis plus de dix ans, le Congo n’a pas livré de match de préparation conséquent. Ces rencontres permettent aux entraineurs d’évaluer les forces et faiblesses du groupe et d’apporter des correctifs, autant qu’elles permettent aux joueurs de jauger leur capacité devant tel ou tel autre adversaire.
Les matchs de préparation sont une espèce de révision générale avant l’épreuve proprement dite. Combien le Congo en livre-t-il avant chaque rencontre type, seul le Ministre Hugues Ngouelondélé, ordonnateur des moyens de la préparation peut en donner le nombre.
Mais il y a aussi que l’ossature d’une équipe nationale se bâtit à partir d’un championnat national digne de ce nom, duquel sort une élite, celle des meilleurs qui sans complaisance, composent le cercle de ceux chargés d’endosser le maillot national. Nous y avons fait allusion. C’est loin d’être le cas au Congo.
Dans ces conditions, monsieur le Ministre, en toute objectivité, les contre-performances du sport, vous sont avant tout imputables, avant de vous en prendre aux techniciens et autres joueurs, car c’est vous qui détenez les leviers devant conduire au succès.
Libérez les moyens, mettez en conditions les différents acteurs intervenant dans la chaîne du sport, ensuite exigez d’eux des résultats positifs. Autrement, vous semblez couvrir vos propres erreurs, en vous abritant derrière votre costume de Ministre des Sports qui au regard de vos performances en termes de résultats, semble ne plus vous convenir depuis des années que dure la descente aux enfers du sport congolais, avec vous à sa tête.
Sauf miracle, Paul Put partira, car il n’y a rien n’a attendre de cette équipe en termes de résultats, même pour l’honneur.

Désormais, même les équipes qui naguère redoutaient d’affronter le Congo, se demandant s’il fallait déclarer forfait, bénissent le ciel de l’avoir sur leur chemin. Même quand l’équipe a des buts à son actif, ce sont les adversaires qui marquent dans leurs propres buts.
À moins que le successeur de Paul Put ne soit un magicien, autrement, en travaillant dans les mêmes conditions que son prédécesseur, il ne vous produira rien d’autre que la défaite, car c’est la résultante de votre investissement à la tête du sport congolais. On ne peut récolter plus que ce que l’on sème.
Pour les supporters congolais, ce seront toujours les chagrins. Pince sans rire, personne ne vous dira, combien de personnes ont déjà été victimes d’AVC, ou font de l’hypertension chronique, du fait des contre-performances des Diables Rouges.
Ah, j’oubliais ! Et Laurent Koufiya alors ! Une attention bienveillante pour cet ancien Diable Rouge, même pour les obsèques ?
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-10-16 21:11:47
Le 19 février 1986, le président Thomas Sankara donnait une leçon de transparence au Burkina Faso et au monde. Il déclarait ses biens devant la Commission du Peuple chargée de la Prévention contre la Corruption (CPPC). Assassiné le 15 octobre 1987, il finit aussi pauvre qu’il était venu au pouvoir.
« Camarades membres de la 1ère CPPC, Camarade Président, je vais vous communiquer lecture de mes biens, assuré que vous ferez mener des enquêtes, toutes les enquêtes ici et partout, pour vérifier la véracité, assuré surtout que les militants du Burkina, partout où ils se trouvent, ici ou ailleurs, aideront la vérité à se manifester, si par hasard, je venais à oublier un texte, si volontairement je venais à tenter de me soustraire à cette obligation de dire la vérité, toute la vérité… (rires dans la salle).
En matière de biens immobiliers, je citerai d’abord un réfrigérateur, je signale qu’il est en panne (rires dans la salle). Cet appareil n’est pas actuellement à ma disposition. Il a été prêté à un couple d’amis, parce que de par mes fonctions, j’ai reçu ce matériel au palais de la Présidence.
Je possède également deux téléviseurs avec magnétoscope qui sont installés à mon domicile et dans mon salon de travail. J’ai également installé un téléviseur à mon lieu de travail, parce que j’ai souvent besoin, partout où je me trouve d’être à l’écoute de nouvelles du monde (rires dans la salle).

À titre personnel, je possède un salon complet et une bibliothèque qui devrait être livrée incessamment. Peut-être d’ici la fin du mois. C’est une commande personnelle.
Je possède également trois guitares sèches. Je les cite parce que leur attribue beaucoup de valeur.
Comme biens immobiliers, je possède une villa à la cité BND, au secteur 2. Elle a été acquise par engagement auprès de la BND-B sur prêt N° 313/109-862 en décembre 1976. Je suis soumis à un remboursement en 120 mensualités et à ce jour, il reste à payer à la banque la somme de 678824F que je règle par des mensualités de 31944F, ainsi que je pourrai vous le prouver par les documents de la BNDB que je détiens ici. Cette maison est actuellement occupée par un parent, qui je l’espère, me paiera ce qu’il me doit (rires dans la salle). Je dis cela parce que j’ai l’intention de me dessaisir de cette maison, et nous établirons entre lui et moi, un contrat en bonne et due forme.
Nous possédons un terrain au secteur 7 non mis en valeur ce jour, que mon épouse avait déjà acquis. Nous possédons un terrain dans mon village, non mis en valeur. Il avait été saisi par les CDR (rires dans la salle).
Selon les dernières nouvelles, les CDR l’ont restitué en nous invitant à investir sur cette nouvelle parcelle. Ils l’avaient retiré parce que nous n’y avons pas investi pendant un certain nombre d’années. Donc nous avons reçu sommation de la part des CDR de réaliser quelque chose sur le terrain. Je m’acquitterai également de cette obligation que me font les CDR de mon village.
Nous possédons une voiture de marque Mitsubishi, acquise en 1978. Elle a été régulièrement dédouanée en dix-huit mensualités auprès du Trésorier-Payeur Général. J’ai ici la décision du Ministère des Finances de février 1979 qui m’avait accordé la possibilité de m’acquitter de ces charges douanières. Je pourrai vous lire la lettre. Et également l’attestation du Trésorier-Payeur Général qui prouve que j’ai régulièrement payé toutes ces traites douanières.
Je possède deux vélos de course, un vélo de dame et un vélo pour enfant. Nous n’avons ni actions ni effets de commerce.
Nous avons deux salaires : mon salaire, (confère la fiche de solde émise par la Direction de l’Intendance Militaire) révèle un net de 138.736 FCFA par mois (rires dans la salle). Mon épouse a un salaire de 192.698 FCFA. Comme je l’ai dit tout à l’heure, nous partageons les charges et mon épouse s’occupe des charges courantes de ménage et moi je m’occupe des grosses dépenses et aussi surtout des obligations sociales, notamment les incessants secours à des amis et autres personnes qui le demandent.
Je possède un compte en banque à la BICIA-B et un compte à la Caisse Nationale d’Epargne. A la BICIA-B, mon compte est créditeur de 353.665 FCFA. Je précise que cette somme a été gelée parce que nous avons réalisé une commande, des commandes nouvelles qui devraient être payées, dès le mois de décembre. Malheureusement, le menuisier auprès de qui nous avons passé la commande n’a pas encore livré ce que nous attendons. Et nous attendons par conséquent qu’il nous livre pour que nous payions. À ce moment-là, bien sûr, le compte va tendre vers…
À la Caisse Nationale d’Epargne, je possède donc un compte, qui, je crois, depuis 1979 n’a pas été mouvementé. Je n’ai pu faire des retraits mais je n’ai pas fait de dépôt non plus, et la Caisse Nationale d’Epargne révèle que je dispose de 69.792 FCFA. Malheureusement, je ne suis pas en règle pour jouir de ce compte parce que j’ai égaré les documents du fait de mes nombreux déménagements incessants et répétés (rires dans la salle).
Mon épouse a un compte créditeur à la BICIA-B de 43.037 FCFA. Évidemment ce compte est régulièrement mouvementé en retraits, vu nos charges familiales, les scolarités également. À la BICIA-B, elle est également détentrice d’un compte créditeur de 63.646 FCFA.
Nous avons chacun une alliance en or qui a de la valeur. Mon épouse possède d’autres bijoux, chaînes et bracelets, mais je voudrais préciser tout de suite et me tenir à la disposition de la CPPC, que ces bijoux ainsi que nous l’avons inventorié, nous n’avons pas pu chiffrer la valeur, parce que ce sont généralement des bijoux en imitation or, donc ces bijoux, les bijoutiers ne peuvent leur attribuer des valeurs, sauf à l’achat. Une fois que vous les avez achetés, ces bijoux que l’on appelle généralement de la pacotille perdent leur valeur. Mais je le cite quand même parce que des camarades militants ont dit avoir vu mon épouse avec du diamant à la télé. Je précise qu’il n’en est rien. Mais nous tenons ces bijoux à la disposition de la commission pour toute expertise.
Je voudrais citer des dons, mais demander à la commission de ne point en révéler les donateurs pour des raisons d’État. J’ai reçu un don de 400.000 FCFA, un don de 2.000.0000 FCFA, un don de 7.500.0000 FCFA, un don de 350.000.000 FCFA et un don de 400.000.000 FCFA (vacarme de surprise et d’ahurissement dans la salle). Pour toutes ces valeurs, ces sommes d’argent, tout en remerciant les généreux donateurs, j’ai déposé ces sommes après du Budget National, soit auprès d’institutions de l’État qui pourront faire la preuve de ces dépôts.

J’ai reçu également des voitures qui ont été toutes cédées au parc de l’État. J’ai reçu donc une BMW, un Alfa Roméo, une Cressida Toyota, une Mitsubishi également, mais j’ai reversé tous ces véhicules au parc automobile de l’État.
Mon épouse a reçu 5.000.000 FCFA une fois, 5.000.000 FCFA une deuxième fois, puis 10.000.000 FCFA. Ces sommes ont été cédées à la Caisse de Solidarité Révolutionnaire, puis au restaurant des femmes.
Voilà, Camarade Président, Camarades membres de la Commission, la déclaration que j’ai voulu faire. Je n’ai pas cité certains biens qui sont tellement périssables qu’il m’a été difficile de les évaluer. Je pense à l’habillement, je pense à la bibliothèque également que je n’ai pu évaluer, des livres que j’ai en assez grand nombre, soit achetés par moi-même, soit offerts par des personnes, des amis, des étrangers etc…
Je suis à votre disposition Camarade Président pour toute question que vous jugerez utile. »
Après la déposition de Thomas Sankara, les autres personnes convoquées firent également à tour de rôle la déclaration de leurs biens.
Arielle KAMBISSY/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-10-16 15:06:55
La direction d’Exploitation d’Énergie électrique du Congo (E2C) a annoncé, dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction, des perturbations du réseau électrique ce dimanche 17 octobre 2021 de 08h à 12h dans plusieurs quartiers de la ville de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.
Créé le 2021-10-16 11:30:39
La Maison d’arrêt de Brazzaville, la capitale congolaise, est de nouveau pointée du doigt pour les conditions déplorables de détention. Surpopulation carcérale, graffitis, tags, rats, cafards, délabrement... le constat est accablant. Un phénomène qui n'est pas nouveau mais massif, durable et particulièrement indigne. Cette promiscuité provoque des problèmes sanitaires et une hygiène désastreuse. Les conditions de détention violent gravement les droits fondamentaux des détenus. Le général Jean-Marie Michel Mokoko vit chaque jour avec des graffitis, tags, rats, cafards et autres insectes qui pullulent dans sa cellule, a-t-on appris auprès d’un surveillant pénitentiaire.
Créé le 2021-10-16 09:50:40
Le technicien belge, Paul Put, à la tête de la sélection congolaise des Diables Rouges est déjà sous pression. Son équipe peine à engranger des points et le contenu des matches n’est pas conforme aux attentes des congolais. Un ultimatum lui a été lancé par le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé, lors de la réunion de travail qu’il a convoqué mercredi avec la fédération congolaise de football (fécofoot) et le staff technique des Diables Rouges. La défaite à domicile (1-2) mardi dernier contre le Togo en match de qualification pour la Coupe du Monde Qatar 2022 a été de trop.
Créé le 2021-10-15 11:08:13
Vols d’argent, de portable, d'écouteurs… les agressions et rackets sont devenus le quotidien aux abords du lycée Victor Sathoud et du CEG de l’unité à Dolisie, la capitale départementale du Niari (sud). Plusieurs élèves de la 3ème et de la seconde ont été violemment pris à partie par des bandes de jeunes qui se volatilisent aussi rapidement qu'ils sont arrivés. Et cela à toute heure de la journée.
Créé le 2021-10-15 10:33:15