Congo : Le PCT est une association et non un pouvoir pour stopper un pouvoir (Parfait Iloki)

Alors qu’elle siégeait à l’Assemblée Nationale depuis le 15 août dernier, Gaétane Princesse Line Mouangassa, candidate du PCT à Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, a dû céder son siège à Léonce Alban Oscar Kaky, le député indépendant, régulièrement élu, selon le verdict de la cour constitutionnelle du 30 septembre dernier. Dans une interview accordée à la radio nationale dimanche 23 octobre, le secrétaire à la Communication et aux technologies de l’information du Parti congolais du travail (PCT), Parfait Iloki a déclaré que « le PCT est une association et non un pouvoir pour stopper un pouvoir » avant d’accepter la décision de la Cour constitutionnelle annulant la victoire de sa candidate éjectée de l’Assemblée nationale après recomptage des voix.

«Le PCT s’incline devant la décision de la cour constitutionnelle. C’est la loi de la démocratie. Le PCT est une association et non un pouvoir pour stopper un pouvoir », a déclaré Parfait Iloki.

«Nous avons postulé pour cette élection législative 127 candidats et nous avons eu 112 au départ sur les 127 postés par le Parti congolais du travail, que la cour constitutionnelle nous démontre que la candidate de Makélékélé n’a pas été admise, nous avons pris acte… Ce n’est peut–être pas un fait banal, mais c’est la démocratie qui respire. Ça veut dire quoi ? ça veut dire que le pays est en train d’avancer », a-t-il ajouté.

«Vous vouliez que le gouvernement après avoir proclamé, que la cour constitutionnelle après avoir relu la loi, et rétabli dans ses droits, Alban Kaki, que le PCT organise une marche pour cela ? Non, nous sommes un parti républicain… Pour nous, c’est un événement qui est passé. Je n’ai pas voulu le qualifier de banal simplement. C’est ça la respiration de la démocratie. Le reste ce sont des gens qui disent mais le PCT a bien pris acte de cela », a conclu le secrétaire à la Communication et aux technologies de l’information du Parti au pouvoir.

Les législatives de juillet dernier se sont soldées par une écrasante victoire du Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou N’Guesso qui a obtenu 112 des 151 sièges.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville