Soirée smoking au Palais à Kinshasa : Delvis El Salsero sortira le grand jeu pour endormir le chagrin dans les cœurs agités

Rien de tel qu'un smoking pour faire une apparition remarquée le samedi 19 novembre prochain. Justement pour finir cette année 2022 en beauté, GT Expérience organise une soirée smoking, un concert VIP à 19 heures au Palais à Kinshasa. Le président de la nation Salsa, Delvis El Salsero profitera de cette occasion unique pour égayer les mélomanes et endormir le chagrin dans les cœurs agités de tous les salseros de la capitale congolaise.

Élégant et intemporel, le smoking, vêtement attitré du gentleman parfait, est la clé d’une tenue de soirée audacieuse sur laquelle tout le monde se retournera. Et quelle soirée est plus audacieuse que celle du samedi 19 novembre prochain au Palais à Kinshasa ?

GT Expérience, déterminé à réussir cette prestation de Delvis El Salsero fait payer les billets à 100$.

Une Soirée atypique qui vous laissera un souvenir indélébile à Kinshasa. Des effets spéciaux Inédits, la musique du président de la nation Salsa ira droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui vous dévore. Un show exceptionnel à ne rater sous aucun prétexte !

Depuis le milieu des années 80, Mulongo-Khama alias «Delvis El Salsero » est au sommet de son art tout en cultivant une discrétion absolument unique.

Originaire de Kinshasa, Delvis El Salsero grandit aux rythmes de la rumba congolaise de ses compatriotes (Joseph Kabasélé dit «Le Grand Kallé Jeff, Franco», Tabu Ley) et du Brazzavillois Franklin Boukaka. Mais celui qui l’a le plus marqué est sans aucun doute le célèbre auteur, compositeur et chanteur kinois, feu Gérard Madiata, pour sa voix de rossignol et ses inflexions multiples… Ce n’est qu’aux débuts des années 1980, en écoutant les disques du manager français, Eric Madvon, qu’il découvre les chanteurs cubains Oscar Lopez (décédé à Paris en 2004) et Beni More («le roi de la timba») et le guitariste virtuose mexicain, Carlos Santana. Dès lors, il se consacre à la musique afro cubaine et à la salsa alors que le Congo Kinshasa est dominé par la rumba et le soukouss.

En 1989, Delvis El Salsero débarque à Paris et enregistre, deux ans plus tard, son premier album afro cubain, Bolingo (amour en lingala – sa langue). Dans la capitale française, il fait la connaissance d’une de ses idoles cubaines, Oscar Lopez, puis du chanteur panaméen, Azuquita. A leurs contacts, il développe un style salsa-jazz-rumba mettant en exergue sa voix haut perchée.

Il faut attendre 1994 et sa rencontre avec le compositeur, arrangeur, producteur, claviériste, bassiste et guitariste Bamba Yang pour la sortie de son deuxième opus, Dimencion internacional, dont le titre phare, «Salsa Africa», fait le bonheur des discothèques africaines de France et de l’Afrique. Ce morceau lui vaut même le surnom de «Pavarotti africain» pour sa voix qui rappelle celle du ténor italien.

Le succès de cet album est tel que Delvis El Salsero est invité au concert de solidarité Soleil de l’espoir organisé en 1995 à Paris par l’Unesco puis en Afrique pour une tournée continentale. S’ensuivent plusieurs concerts et galas et une compilation, Coco Salsa vol 2 (2005).

Pour l’album Africa Salsa Mix réalisé un an plus tard par le label capverdien Espace Music Tropica, Delvis El Salsero a invité les rappeurs Léoni Héritier («Guantanamera» et «La Bamba») et MAM’S («Oye Como Va»). Il a aussi rajouté «Del Pierrot» à son nom, un surnom que lui a donné sa nièce en 2003 (en référence au footballeur international italien de la Juventus Turin).

En 2007, il pose sa voix dans «Kitoko», la vidéo clip rap/R&B/ndombolo du Congolais Trésor Manuaku (chanteur, danseur et mannequin), une manière de rester au contact de la nouvelle vague.

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville