Congo – MAEP : Alain Akouala Atipault désormais installé

Alain Akouala Atipault avait été nommé par décret numéro 2022-1299 du 21 septembre 2022, par le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, en qualité de président de la Commission nationale d’auto-évaluation du Maep (Mécanisme africain d’évaluation par les pairs). Le temps d’harmoniser des aspects pratiques, l’homme est désormais installé dans ses bureaux et de facto à la tâche.

Il est toujours porté par l’action cognitive pour trouver des solutions innovantes et améliorer substantiellement des situations, en usant d'une réflexion plus poussée, plutôt que de se contenter des sentiers battues.

Avoir l’esprit disposé à une réflexion authentique, voire originale, adaptée aux phénomènes et à leur spécificité, voici un exercice qui en Alain Akouala Atipault, est quasi permanent, au point que ses amis l’ont gratifié du surnom de « Cerveau bleu ».

En le nommant en qualité de président de la Commission nationale d’auto-évaluation du Maep, le Président Denis Sassou N’Guesso savait bien que le profil de l’Homme sied à n'en point douter, aux missions qui lui sont désormais confiées.

En 2006, Alain Akouala Atipault a été témoin privilégié de la manière dont Denis Sassou N'Guesso, en tant que Président de l'Union Africaine, a fait le pladoyer du NEPAD, avec force et conviction auprès de ses interlocuteurs, que le NEPAD est une doctrine économique novatrice pour l'Afrique et sa gouvernance, en faveur de son évolution au 21ème siècle. C'est, il va s'en dire, fort de ce souvenir si vivace en lui, qu'Alain Akouala Atipault s'impliquera, sous le leadership du Président Denis Sassou N'Guesso, il va de soi, afin que la République du Congo puisse apporter sa pierre à l'oeuvre de construction d'une économie africaine intégrée et prospère, au profit des générations futures.  

Des missions qui exigent d’avoir l’esprit en éveil, afin de cerner les besoins essentiels et d’y orienter l’intervention nécessaire.

Car, ainsi que le précise l’Union Africaine, «le Maep est un accord volontaire conclu entre les États africains, pour évaluer et réviser systématiquement la gouvernance au niveau des Chefs d’État afin de promouvoir la stabilité politique, l’intégration économique accélérée au niveau sous-régional et continental, la croissance économique et le développement durable».

Dire que ce qui,  pour les missions du MAEP, apparaitrait pour des non-initiés comme une navigation à vue, est en réalité une immixtion dans la société à travers ses piliers fondamentaux, pour proposer des approches mélioratives en fonction des prescrits bien définis.

Le Maep «a été créé en 2003, par le Comité des Chefs d’État et de gouvernement chargé de la mise en œuvre du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) comme un instrument d’autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance».

«Chaque évaluation aboutit à un programme national d’action pour l’État concerné, en vue de traiter les problèmes identifiés. Un organisme national de suivi prépare des rapports semestriels et annuels sur les progrès réalisés quant à la mise en œuvre du programme d’action national à l’intention du Forum des Chefs d’État et de gouvernement du Maep».

Au niveau national de chaque État membre, il est prévu trois organes: le point focal, la commission et le secrétariat.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville