États-Unis : Donald Trump victime d'une tentative d'assassinat, il a été blessé par balle samedi

L'ex-président Donald Trump a été visé par des tirs, samedi, alors qu'il était en plein meeting en Pennsylvanie. Le tireur a été abattu et un supporter de Trump a perdu la vie durant la fusillade.

Samedi, l'ex-président américain Donald Trump a été évacué lors d'un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie.

Donald Trump, qui venait de commencer son discours, s’est touché l’oreille alors que les bruits secs de détonations rapprochées se faisaient entendre.

Il a aussitôt été entouré par ses gardes du corps qui l’ont escorté de l’estrade à sa voiture.

Au moment de son évacuation, il était debout et a levé le poing à plusieurs reprises en signe de défi, sous les acclamations de ses partisans, avant d’être évacué dans une berline.

«Il est sain et sauf», a annoncé quelques minutes plus tard le Secret Service.

Le tireur, Thomas Matthews Crooks  âgé de vingt ans, a été abattu. Un sympathisants de  Donald Trump a perdu la vie. Deux autres ont été grièvement blessés.

Joe Biden a réagi en affirmant qu'il n'y a «pas de place pour ce genre de violence en Amérique».

Si Donald Trump a rapidement annoncé qu'il «allait bien», une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte.

L’auteur présumé des tirs au meeting de Donald Trump se trouvait à l’extérieur de l’enceinte en plein air où se déroulait le rassemblement. « Je ne sais pas comment il est arrivé à l’endroit où il se trouvait, mais il était à l’extérieur », a déclaré le procureur du comté de Butler en Pennsylvanie (nord-est), Richard Goldinger, précisant ne pas disposer d’informations sur son identité.

Les condamnations ont afflué après les faits. Le président américain Joe Biden s’est d’abord dit « soulagé » dans un communiqué d’apprendre que Donald Trump est « sain et sauf et va bien ». « Il n’y a pas de place pour ce genre de violence en Amérique. Nous devons nous unir en tant que nation pour la condamner », a-t-il ajouté.

Il s’agissait du dernier meeting de Donald Trump avant la convention républicaine, où il doit être officiellement investi candidat du Parti républicain face au président sortant démocrate Joe Biden à l’élection de novembre.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville