Congo – UNESCO : Le parc d’Odzala-Kokoua inscrit au patrimoine mondial

Après l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel et immatériel de l’humanité, le Congo continue d’engranger des succès diplomatiques, dans les domaines clés de visibilité internationale. La réserve d’Odzala-Kokoua est désormais inscrite au très recherché et surtout très envié patrimoine mondial.

Réserve de biosphère d'une superficie de 13 546 km2, le parc d'Odzala Kokoua est à cheval sur les départements de la Cuvette ouest et de la Sangha.

C'est une aire protégée d’une évidence incontestable pour la protection de la biodiversité du Bassin du Congo et la lutte contre le changement climatique.

Ce massif est l’un des bastions les plus importants des éléphants de forêt en Afrique centrale, et il est reconnu comme le parc ayant la diversité de primates la plus riche d’Afrique centrale.

Actant la vision écologique du Président Denis Sassou N’Guesso en matière de lutte contre les changements climatiques et la préservation des écosystèmes, la délégation congolaise à l’UNESCO s’est employée à faire aboutir l’inscription du parc d’Odzala-Kokoua au patrimoine mondial. Tout cela, grâce aussi au lobbying de l’ambassadeur congolais Henri Ossebi au sein du groupe Afrique de l’UNESCO, premier groupe électoral, dont il est le vice-président et porte-parole au Conseil Exécutif.

Il va s’en dire que le suivi persévérant du dossier avec les experts et sous l’autorité de Madame la ministre de l'Économie Forestière, Rosalie Matondo, ont fini par payer.

Il est évident qu’il s’agit là d’un exemple à suivre, pour le ‘’soft power’’ qui renforce la visibilité internationale du Congo. 

De bon augure, au moment où le pays s’apprête à organiser le sommet des trois bassins forestiers de l’Amazonie, du Bornéo-Mékong et du Congo. Un sommet qui vise entre-autres défis, la sanctuarisation des massifs forestiers, pour la préservation des écosystèmes et la lutte contre les changements climatiques dont les effets sont de plus en plus dévastateurs.

Caroline DUMAS /Les Échos du Congo-Brazzaville