La ministre de l'Économie forestière, Rosalie Matondo a lancé l'appel, le 9 mai, à New York, où elle a pris part à la dix-neuvième session du Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF). Elle a insisté sur la nécessité d'augmenter les superficies forestières de la planète, avant de mobiliser les partenaires à la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement à Brazzaville.
L'édition 2024 du FNUF s'est déroulée sur le thème "Les solutions basées sur la forêt face à la triple crise planétaire : la personne, la science, la technologie et la finance". Dans cette optique, Rosalie Matondo a mis en avant les efforts consentis par le gouvernement congolais en matière de gestion durable des forêts, de conservation de la biodiversité et d’afforestation et de reboisement, tout en soulignant l'urgence climatique et la prise en compte des communautés locales et populations autochtones.
Brazzaville va abriter du 2 au 5 juillet 2024 la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement (CIAR1). La ministre congolaise de l'Économie forestière a, pour cela, invité la communauté internationale à participer à cet 'événement dédié à l'écosystème forestier.
Soulignons que la CIAR1 est liée à l’initiative sur la Décennie africaine et mondiale, portée par le président Denis Sassou N'Guesso.
La prochaine rencontre vise, en effet, à rassembler les acteurs clés en vue de mettre en place une stratégie mondiale sur les questions liées à l’afforestation et à la préservation des forêts. Elle représente une initiative essentielle pour la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité.
La participation de tous les acteurs internationaux s'avère cruciale pour atteindre ces objectifs ambitieux, a estimé la ministre Rosalie Matondo, compte tenu de l'importance de travailler de façon participative pour assurer un avenir durable des forêts, et encourager chacun à contribuer à cette cause mondiale.
Rosalie Matondo a ainsi présenté l'engagement du gouvernement congolais envers la préservation des écosystèmes forestiers pour les générations actuelles et futures.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac