Congo - Gouvernance publique : Les hautes autorités et responsables de la République continuent leur déclaration des conflits d'intérêts

Le siège de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption HALC, a une fois de plus été sollicité, le mercredi 8 mai 2024, par les personnalités commises aux responsabilités de l'État. Entre autres déclarants, il y a eu : François Guimbi, directeur général de la CRF, Bibiane Itoua née Kouloumbou, Administrateur-Maire de Mfilou, le 7e arrondissement de la ville capitale.

Comme à l'accoutumée, les déclarants se sont livrés à la pratique d'usage. Devant Emmanuel Ollita Ondongo, le président de la HALC, chacun d'entre eux a certifié conforme, l'authenticité des déclarations faites à cette institution qui lutte contre les antivaleurs et qui promeut la bonne gouvernance du pays.

François Guimbi, dès la réception de son récépissé de déclaration, a remercié le président Ollita Ondongo de cette initiative puis lui a adressé de sincères encouragements.

« En réalité, c’est un commencement ! C’est humain ce que nous faisons et à partir de ça qu’on s’autocontrôle. Il faut faire des barrières. C’est un début des barrières que nous avons amorcé, dans tous les cas, même les hésitants finirons par arriver. Et finalement la prochaine chose sera plus corsée et davantage, et on viendra même à tout dire », a soutenu le Directeur Général de la CRF.

Quant à Bibiane Itoua, elle a donné le sens de cet acte qu’elle a accompli devant le président de la HALC, Emmanuel Ollita Ondongo. « Après avoir été invitée par la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption, que dirige avec abnégation le président Ollita, je me suis également imprégnée de cette question de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Je pense que, c’est la ligne directrice que le Président a donnée dans notre pays pour tous ceux qui animent les institutions et les directions étatiques », a-t-elle signifié.

« Lorsqu’un agent public possède à titre privé des intérêts soient-ils privés mais, qui pourraient influencer indument la façon dont il s’acquitte de ses obligations ou ses responsabilités, vous voyez bien que, c’est toujours important de déclarer déjà ses intérêts pour qu’il n’y ait pas chevauchement. Il faut une certaine transparence dans la gestion des affaires publique. Le pays en a besoin, et c’est ainsi qu’on sera développé », a ajouté l’Administrateur-Maire de Mfilou.

VALDA SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville