Total : 11262 résultats trouvés.
Page 517 sur 564
Les jours du ticket de métro sont comptés. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France a annoncé sa disparition « à l’horizon 2021 ».
Créé le 2016-05-24 10:53:35
Dans le Comté de Clay, au Texas (Etats-Unis), un jeune homme, âgé de 18 ans, a demandé mardi, à son beau-fils, âgé de 3 ans, d'arrêter de sauter sur le lit. Comme ce dernier n'arrêtait pas, il s'est saisi d'une arme à feu et a tiré une balle dans la tête du garçonnet.
Créé le 2016-05-24 04:32:34
Le fondateur du Front national (FN), parti d’extrême-droite française, Jean-Marie Le Pen a assisté aux cérémonies d'investiture de président équato-guinéen, Téodoro Obiang Nguema, réélu avec 93,7 % des suffrages le 24 avril dernier.
Créé le 2016-05-24 04:24:27
Le ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala a déclaré que le dossier Paulin Makaya suit son cours et que le parquet va transmettre ses réquisitions au juge d'instruction sous peu. Une décision devrait donc être rendue d'ici la fin de la semaine.
Créé le 2016-05-24 04:15:13
Une femme nommée Anna Barranca a menacé de traîner en justice le footballeur Samuel Eto’o, lui demandant de reconnaître sa propre fille.
7 années de vie passionnées et d’amour intense dans la clandestinité entre Samuel Eto'o et Nathalie Nkoa n’auront pas suffit à ces derniers de se résoudre a faire un enfant.
Voici qu’une autre femme apparue de nulle part, une certaine Anna Barranca âgée de 43 ans, avec qui Samuel Eto’o a eu une fille qui a aujourd'hui 11 ans, menace de le poursuivre en justice pour le contraindre à reconnaître sa fille.
Il faut le reconnaître, cette jeune fille a des traits de ressemblance avec Samuel Eto’o Fils.
Germaine Mapanga
Créé le 2016-05-23 07:15:44
Un jeune professeur congolais est décédé en Inde, pays où les Africains sont fréquemment victimes d’attaques racistes.
Vendredi soir après une querelle au sujet d’une course en rickshaw, les trois agresseurs ont pourchassé le professeur de 23 ans originaire de la République démocratique du Congo (RDC) dans le quartier huppé de Vasant Kunj, avant de le lapider.
La victime est décédée à l’hôpital samedi matin, a précisé Ishwar Singh, le chef adjoint de la police du sud-ouest de la capitale indienne.
Le groupe a également frappé un voisin qui essayait de venir en aide au ressortissant congolais, a ajouté Ishwar Singh.
Un des agresseurs a été arrêté. Une chasse à l’homme a été engagée pour retrouver les deux autres.
Acharnement raciste sur la victime sans défense au sol
Selon le policier, l’attaque n’avait aucune connotation raciale. Toutefois les attaques contre les ressortissants africains sont fréquentes en Inde, où ils subissent des discriminations raciales et le harcèlement des locaux.
La police rejette généralement l’intention raciste dans ce type d’agressions.
En 2014, un ministre de l’agglomération de Delhi n’avait pas hésité à mener personnellement une équipe de policiers dans un quartier populaire de la capitale, faisant irruption en pleine nuit chez des Africaines dénoncées par leurs voisins comme étant des prostituées.
Germaine Mapanga
Créé le 2016-05-23 06:52:58
L’hôpital général Adolphe-Sicé, le plus grand centre hospitalier de la ville de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, attend désespérément son scanner.
Créé le 2016-05-23 03:27:57
Durant six mois, une professeure d'anglais a eu des relations intimes avec un de ses élèves, âgé de 16 ans.
Créé le 2016-05-23 03:14:30
La veuve Shungu Wembadio Amazone veut interdire l’accès au cimetière La Nécropole à l’artiste congolais Koffi Olomidé, le patron du groupe musical Quartier Latin International qui attendrait aller se recueillir ce lundi 23 mai sur la tombe de l’emblème de la musique congolaise, Papa Wemba décédé sur scène le 24 avril dernier à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Créé le 2016-05-23 03:07:44
Ses nombreuses publications et campagnes de sensibilisations des peuples d’Afrique et le reste du monde en faveur de la paix et des règlements des conflits ont valu à l’écrivain-chercheur Michel Innocent PEYA la reconnaissance du Conseil IBERO-Américains pour la qualité de l’Education l’ayant fait Docteur Honoris Causa des 52 universités / 23 Etats membres du conseil Ibéro Américaines. Cliquez sur la photo pour lire la vidéo
Créé le 2016-05-22 18:28:28
37 personnes sont mortes calcinées et 22 autres ont été grièvement blessées dans un accident de circulation qui s'est produit vendredi dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), à la frontière avec la Zambie.
Le bus de transport en commun d'une société zambienne circulant en territoire congolais a été victime de la crevaison d'un pneu avant. Le chauffeur est allé finir sa course contre un obstacle et le bus a pris feu.
Le véhicule, qui transportait 70 passagers, provenant de la ville zambienne de Kitwe se dirigeait vers la province, elle aussi, zambienne de la Luapula, à environ 500 km.
Les secours zambiens arrivés sur le lieu de l'accident ont récupéré 34 corps des victimes. Trois autres étaient encore coincés dans l'amas de ferraille dans le bus.
Pour réduire la distance, les chauffeurs de cette ligne empruntent un tronçon en RDC, une route en terre battue longue de 70 km.
L'accident s'est produit à 25 kilomètres de la localité congolaise de Mokambo, en territoire de Sakania, dans la province du Haut-Katanga.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-22 08:29:31
La ministre de la Santé et de la population a visité plusieurs services du du CHU de Brazzaville le 20 mai. Pendant près de 4 heures, elle a côtoyé les problèmes auxquels les patients, les garde-malades et les agents sont confrontés au quotidien.
Jacqueline Lydia Mikolo a, entre autres, visité les services des urgences, le dépôt d’oxygène, la pharmacie, le service social, les services de pédiatrie nourrissons, de gynécologie obstétrique du Centre hospitalier et universitaire CHU de Brazzaville. Elle s’est également assurée du fonctionnement des services de l’urologie, la neurologie, la néphrologie, cardiologie ; de l’unité de soins intensifs neuro vasculaires et la recette hospitalière. « Nous sommes venus constater les conditions dans lesquelles nos populations sont accueillies, traitées et accompagnées au CHU.
Nous voulions également savoir les conditions dans lesquelles les professionnels de la santé travaillent, nous rendre compte notamment des équipements et des moyens mis à leur disposition pour mener à bien leur mission », a expliqué la ministre.
Selon la ministre, les problèmes sont nombreux, en commençant par les conditions dans lesquelles les garde-malades se trouvent, surtout au niveau des urgences. Le problème de rétablissement de l’oxygène a aussi interpellé Jacqueline Lydia Mikolo, qui pense que les efforts déployés jusque-là doivent être poursuivis.
À l'heure des soins, les garde-malades sont dans les jardins
Le ''mouton noir'' du CHU est le service de néphrologie. En effet, le service de l’hémodialyse destiné à la prise en charge des patients souffrant d’insuffisances rénales manque de matériel et ne fonctionne pratiquement pas.
Selon des spécialistes, l’insuffisance rénale tue beaucoup de Congolais, surtout au CHU. Alors que la séance de dialyse est gratuite dans certains pays comme le Sénégal, à moindre coût au Bénin (1000 à 1500 FCFA), 5000 FCFA au Cameroun, au Congo elle est faite à 150 000 FCFA à Brazzaville et près de 200.000 FCFA à Pointe-Noire, dans les officines privées.
« Avant d’agir, il faut d’abord venir constater les faits, les médecins m’ont expliqué comment les gens sont en train de mourir au niveau de ce service. Il nous faut réfléchir, avec la direction générale, pour trouver des solutions à ce problème », a promis Jacqueline Lydia Mikolo qu’accompagnait la directrice générale du CHU, Gisèle Marie Gabrielle Ambiero Alliandzi.
Se réservant encore de faire trop de commentaire, la nouvelle ministre de la Santé s’est félicitée de la motivation au travail dont font montre les professionnels de santé, en dépit de leurs mauvaises conditions de travail. Elle a, par ailleurs, rassuré les agents du CHU de la possibilité de les améliorer. « Nous sommes aussi venus nous assurer que les valeurs de la rupture, notamment celles que nous prônons dans la nouvelle République sont mises en pratique ici. Nous sommes également là pour assurer nos populations que nous sommes attentifs à leurs besoins », a-t-elle conclu.
Considéré comme le miroir du système sanitaire au Congo, le CHU de Brazzaville baigne depuis quelques années dans un océan d’antivaleurs. L’Intersyndicale et l’administration les ont récemment dénoncées lors de la fête du 1er mai. Il s’agit, entre autres, du mauvais accueil des malades, de la paresse, du détournement des fonds, de l’absentéisme et de la vente illicite des médicaments.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-05-22 08:06:22
La Coordination nationale des réseaux et associations de la société civile pour la gouvernance démocratique et électorale (Coraged) et la Fédération congolaise des droits de l’Homme (Fécodho), ont exhorté l’Assemblée nationale et le Sénat à œuvrer pour l'application de la disposition constitutionnelle sur la déclaration des biens par toute personnalité nommée à une haute fonction.
Ces deux plate-formes de la société civile ont fait cette déclaration au terme des deux jours de travaux consacrés à l’examen du climat politique national post-électoral. Elles ont salué à cet effet la conduite du processus électoral dans le respect des conclusions et recommandations de la concertation politique nationale de Sibiti de 2015.
La Coraged et la Fécodho ont apprécié le Chef de l’État pour avoir nommé un premier ministre technocrate et expérimenté dans la gestion de la chose publique. Par la même occasion, ces deux plate-formes de la société civile ont salué la composition de la nouvelle équipe gouvernementale marquée par l’entrée d’une génération des jeunes motivés et enthousiastes face aux défis à relever.
Abordant le point sur le climat politique national post-électoral et les droits fondamentaux de la personne humaine, la Coraged et la Fécodho ont noté que le climat politique était délétère au moment de la proclamation des résultats provisoires et définitifs du scrutin présidentiel du 20 mars dernier.
Depuis, ont-elles dit, s’est installée une forme de guerre froide entre acteurs politiques concurrents. Elles regrettent que certains candidats malheureux à l’élection présidentielle soient assignés à résidence.
Les deux plates-formes de la société civile ont exprimé leurs vives préoccupations et ont rappelé à l’État ses obligations internationales en matière de respect des droits humains et des libertés fondamentales.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-22 07:32:00
En séjour de travail à Pointe-Noire, le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala, a rencontré le 20 mai l’ensemble des magistrats et greffiers de la juridiction.
Le ministre de la Justice a rappelé aux magistrats et greffiers, la rupture avec les comportements déviants du passé prônée par le président de la République lors de son discours d’investiture.
«Le temps de la récréation est terminé, la justice est le socle de la démocratie. Tout le monde, président, ministre, procureur, magistrat, greffier et autres sans aucune exception, est soumis à la même loi, ce n’est pas par ce que l’on travaille à la maison de justice que l’on se croit tout permis », a-t-il déclaré.
Pierre Mabiala a aussi déploré l’existence de certains réseaux mafieux entretenus par quelques magistrats et greffiers de Pointe-Noire. Ces réseaux ne font pas, selon lui, honneur à la maison de justice et du pouvoir judiciaire au Congo en général et de la ville océane en particulier.
«La maison judiciaire est une maison noble, vous devez abandonner ces réseaux mafieux que vous entretenez, autrement nous vous les ferons abandonner, ces réseaux seront démantelés, tant pis pour celui qui se fera prendre », a prévenu le ministre.
Le ministre s’est indigné du comportement vulgaire affiché par certains magistrats et autres cadres de l’administration judiciaire de Pointe-Noire. Il a expliqué qu’il n’est pas normal que les magistrats entretiennent des relations de copinage avec les personnes justiciables.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-22 07:05:48
Le président tanzanien John Magufuli a démis de ses fonctions son ministre de l'Intérieur qui s'est récemment illustré en apparaissant ivre au parlement, a annoncé samedi le Premier ministre Kassim Majaliwa.
"Le président a révoqué la nomination du ministre de l'Intérieur Charles Kitwanga après avoir appris qu'il était apparu saoul au parlement et n'avait pas été en mesure de répondre correctement aux questions" des députés, a déclaré le Premier ministre sur la télévision publique TBC.
"Les ministres et les autres fonctionnaires doivent toujours faire montre de la plus haute intégrité", a ajouté Kassim Majaliwa.
L'éviction du ministre Charles Kitwanga s'inscrit dans une série de mesures de fermeté prise par le président tanzanien depuis son élection en octobre 2015 et sa prise de fonction le mois suivant.
Charles Kitwanga. Le verre de trop a causé sa perte...
Surnommé le "bulldozer", le président Magufuli a notamment ordonné la suspension des voyages à l'étranger non impératifs pour les responsables gouvernementaux et exigé que les institutions publiques mettent fin aux dépenses parfois somptuaires consacrées à des dîners ou cocktails.
Il a également annulé fin 2015 les festivités annuelles de l'Indépendance - d'habitude célébrées en grande pompe en décembre - afin de consacrer les fonds ordinairement alloués à une campagne de nettoyage, pour lutter contre le choléra.
John Magufuli s'est récemment attaqué aux fonctionnaires fantômes, des agents de la fonction publique qui n'existent pas mais dont les salaires sont tout de même versés à des tiers peu scrupuleux.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-22 06:26:55
À moins de quatre mois de l'élection présidentielle gabonaise, Claude Dumont-Beghi, avocate du chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, depuis janvier 2014, prend la plume pour défendre son client.
Me Dumont-Beghi publiera, le 7 juin, Le Gabon, de l’héritage au partage (Les éditions de l’Archipel).
« Ce livre est l’occasion de tordre le cou à tous les mensonges et toutes les manipulations en se fondant en droit sur les faits et les preuves formelles », explique l’avocate.
Un ouvrage sous forme de mise au point qu’elle évoquera notamment sur le plateau de l’émission Le Supplément, sur Canal+, qui lui consacrera un portrait et dont elle sera l’invitée dimanche 22 mai.
Toutes ces ''initiatives'' sont les bienvenues pour Ali Bongo Ondimba qui ce dernier temps, traverse une passe difficile, acculé de toutes parts.
Ali Bongo, les coups lui viennent désormais de partout
Comme si le front destructeur de l'opposition ne suffisait pas, voici que les magistrats gabonais montent une fronde, lui déniant même l'autorité d'être le premier magistrat.
« la justice est un pouvoir. Luttons pour son indépendance ». Pour les magistrats, la solution est d'ôter aux hommes politiques le pouvoir de nomination. Ils exigent que le chef de l’État ne préside plus le Conseil supérieur de la magistrature à l'origine des nominations à polémique. Selon les grévistes, des magistrats moins gradés ont été promus pour diriger des magistrats hors hiérarchie. « C'est une violation de la loi, une immixtion dans le fonctionnement de la justice », ont-ils déploré.
« Nous souhaitons la révision de Constitution, explique Stanislas Koumba secrétaire général du Syndicat des magistrats. Nous souhaitons que le Conseil soit désormais géré par les présidents des hautes cours. Et le président de la République, ce serait lui enlever une charge supplémentaire ». À ce moment-là il sera possible de dire que le conseil est indépendant, estime Stanislas Koumba.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-21 08:14:36
L'ancien président de la commission l'Union africaine et candidat à l'élection présidentielle de 2016, Jean Ping, a affirmé vendredi être "devenu la cible à abattre" du régime d'Ali Bongo Ondimba, suite à des menaces de poursuites judiciaires.
"Depuis un certain temps, je suis devenu la cible à abattre absolument", a déclaré l'opposant lors d'une conférence de presse à Libreville. Il a accusé le pouvoir de vouloir "instrumentaliser" la justice "pour tenter de le rendre inéligible".
"C'est le sens que je donne à toutes ces dérives verbales que le pouvoir tente, avec une habileté machiavélique, d'attribuer aux opposants déterminés", a-t-il dit.
La semaine dernière, le porte-parole du gouvernement Alain-Claude Bilie By Nzé avait menacé Jean Ping de poursuites judiciaires, après des propos selon lesquels il voulait "se débarrasser des cafards", l'accusant de vouloir provoquer "une guerre civile".
Dans un extrait vidéo datant de mars, qui a créé une large polémique dans la presse gabonaise et sur les réseaux sociaux, l'opposant lançait lors d'une tournée en province: "Quand on s'en va dans une bataille comme celle-là, on va au cimetière, on dit aux morts on s'en va à la guerre, levez-vous et accompagnez-nous!" "Il s'agit d'une véritable expédition pour nous débarrasser des cafards", avait-il poursuivi.
Jean Ping a qualifié vendredi cette vidéo de "montage grossier et indigne" affirmant avoir, de son côté, demandé à ses avocats "d'engager une action en justice contre ces personnes sans scrupules qui ne reculent devant rien et sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir".
L'élection présidentielle, qui doit avoir lieu entre août et octobre, opposera le président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat à un deuxième mandat, à plusieurs personnalités de l'opposition comme Jean Ping, l'ex-président de l'Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama ou l'ex-Premier ministre Raymond Ndong Sima.
Si la campagne n'a pas encore officiellement commencé, les polémiques et invectives par voie de presse entre pouvoir et opposants se multiplient depuis plusieurs semaines.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-21 07:50:50
Sous le coup d'un mandat d'arrêt, Moïse Katumbi a été autorisé à quitter la RDC pour se faire soigner à l'étranger avant son procès. L'autorisation ne précise nullement sont retour après les soins.
Moïse Katumbi peut avoir le sourire de quelqu'un qui sort prison. Lui, n'ira pas souffrir le martyr à la Prison Centrale de Makala.
En attente d'un procès pour atteinte à la sûreté de l’État, il a demandé l'autorisation de quitter le pays pour se faire soigner et sa requête a été acceptée par les autorités de Kinshasa, a-t-on appris vendredi de sources officielles.
"Moïse Katumbi a sollicité une mise en liberté provisoire couverte par un certificat médical qui dit qu'il a besoin de soins appropriés à l'étranger. Le procureur a accédé à cette demande et l'a autorisé à partir", a déclaré le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba.
Moïse Katumbi "peut partir à tout moment, toutes les dispositions sont prises", a ajouté le ministre Thambwe Mwamba.
"Il y a des conditions pour Moïse Katumbi, notamment ne pas s'exprimer bruyamment sur le dossier entre les mains de la justice", a précisé de son côté le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
La justice congolaise a annoncé jeudi l'ouverture prochaine d'un procès pour atteinte à la sûreté de l'État contre Moïse Katumbi, candidat déclaré à la succession du président Joseph Kabila, qu'un récent arrêt autorise à se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat fin 2016.
Au vu des chefs d'accusation retenus contre lui, Moïse Katumbi, richissime homme d'affaires de 51 ans, encourt la peine de mort (systématiquement commuée en prison à vie en vertu d'un moratoire sur l'application de la peine capitale en RDC).
Ex-allié de poids de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, Moïse Katumbi est passé à l'opposition en septembre en même temps qu'il démissionnait de ses fonctions de gouverneur du Katanga et qu'il accusait Joseph Kabila de chercher à violer la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
''Incommodé'' par des gaz lacrymogènes lors d'une manifestation à Lubumbashi, l'homme avait été placé en soins intensifs puis tout s'est accéléré sur son inculpation dans l'affaire dite des mercenaires. Le gouvernement de Kinshasa affichait sa détermination pour l'incarcérer.
En allant se faire soigner à l'étranger à la faveur d'un arrangement de palais, voire de classe, Moïse Katumbi prend simplement le chemin de l'exil.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-21 07:30:04
La Banque Mondiale entend soutenir le développement de l’agriculture au Congo pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays, selon un communiqué de cette institution rendu public vendredi à Brazzaville.
Le texte souligne que cet engament a été exprimé la veille par le représentant de la Banque Mondiale au Congo, Djibrilla A. Issa, lors d’un entretien avec le ministre congolais de l’Agriculture et de l’Élevage, Henri Djombo.
«Nous avons déjà commencé à discuter de l’appui que nous pouvons apporter au Congo dans ce contexte caractérisé par la chute des prix de matières premières. Nous avons compris que l’agriculture est une priorité importante pour le gouvernement congolais en matière de diversification de l’économie et de la sécurité alimentaire. Nous allons nous aligner à ces priorités», a déclaré le fonctionnaire de la Banque Mondiale cité par le communiqué.
La Banque Mondiale et le gouvernement congolais ont cofinancé dans le passé le projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp I), dont le financement additionnel devrait se terminer à la fin du mois de juin, et sera remplacé par le Pdarp II qui pourra démarrer en septembre 2017.
«Le Congo et la Banque Mondiale sont en train de mettre au point un projet de développement agricole commerciale et de sécurité alimentaire qui vise à permettre au Congo de produire et exporter ses produits agricole», conclut le communiqué.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-05-21 06:50:54
Le phénomène est connu des médecins mais peu signalé lors des prescriptions. Des dizaines de médicaments sont incompatibles avec le pamplemousse.
L'enquête est révélée par la revue ''prescrire'', un référentiel en matière médicale dans la prescription des soins.
Le pamplemousse interfère dangereusement dans la prise de certains médicaments : immunodépresseurs, benzodiazépines, inhibiteurs calciques, carbamazépine....
Cet agrume qu'est le pamplemousse inhibe certaines enzymes, augmentant la concentration dans le sang de molécules métabolisées par ces enzymes, d'où le surdosage.
Ainsi, l'absorption de la simvastatine, un anticholestérol, peut être multipliée par 15.
Le citron vert et l'orange amère peuvent avoir des effets similaires.
En Afrique et notamment au Congo, de nombreux malades en manque d’appétit ou qui se sentent ''la bouche amère'' et trouvent les aliments au goût fade, recourent aux agrumes et autres produits dits acides pour se donner des forces. La pratique quoique séculaire, ne serait pas exempte de tout risque.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-05-21 06:28:18