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Invité à s'expliquer sur la crise armée dans le département du Pool du fait des attaques des miliciens ninjas du Pasteur Ntoumi, le Premier ministre Clément Mouamba a dans un langage franc et direct révélé l'évidence: ''Ntoumi est le bras armé de certains leaders de l’opposition''.
Sur les responsabilités dans la crise du Pool, Guy Brice Parfait Kolelas serait-il en ligne de mire du gouvernement, c'est sans conteste ce qui se lit en filigrane dans les propos du premier ministre devant les députés, tenus ce mercredi à l'assemblée.
Le chef du gouvernement a expliqué aux députés que les menaces des ninjas ont commencé avant le 4 avril. Après avoir pris part au meeting du candidat Guy Brice Parfait Kolelas au stade Marchand de Brazzaville, ils ont commis des actes de sabotage et de pillage dans les quartiers sud de Brazzaville sur le chemin du retour.
Clément Mouamba a de ce fait indiqué que les premiers responsables de l’insécurité dans le Pool sont certains cadres politiques qui ont fait ressortir Ntoumi de « sa cage ». «Ces mêmes cadres politiques font actuellement l’amalgame en rendant le gouvernement responsable des actes terroristes perpétrés par les ninjas. Il s’agit là d’une forme de dissimulation, de l’intox et de la désinformation gênante », a-t-il précisé.
À propos des mesures prises par le gouvernement pour le retour de la paix dans cette partie du pays, le Premier ministre a indiqué que sur le plan sécuritaire, toutes les dispositions sont prises par la force publique pour le rétablissement de la paix.
Complétant la réponse à la question sécuritaire dont relève son domaine de compétence, le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, a expliqué à la représentation nationale qu’en dépit du temps que l’opération militaire durera dans le Pool, la force publique finira par arrêter Ntoumi. « Beaucoup d’armées dans le monde mettent toujours du temps pour venir à bout des rebelles, parce qu’il faut que la force publique fasse preuve de professionnalisme pour éviter des dommages collatéraux ».
Quant au volet humanitaire de la crise, notamment la vague des déplacés dans les départements voisins, le Premier ministre a déclaré que la ministre de la Santé et celle de l’Action humanitaire ont tout mis en œuvre pour réduire la dégradation de la situation humanitaire, au moyen de plusieurs actions salutaires. Il en est de même de la situation scolaire pour laquelle le ministre de l’Enseignement entend organiser dans les prochains jours une mission dans le Pool pour épargner certaines écoles de l’année blanche. Aussi, a t-il appelé tous les acteurs sociaux et politiques à mutualiser leurs efforts pour barrer la route au terrorisme.
Clément Mouamba a profité de cette occasion pour solliciter des élus du Pool, d’être plus proches de leurs mandants en cette période de crise. « J’étais dans le Pool, j’ai constaté que les populations sont abandonnées. Je vous invite à multiplier des contacts auprès de vos mandants pour les encourager et les soutenir », a-t-il précisé.
Sur l’aspect judiciaire de la crise, le ministre de la Justice, Pierre Mabiala, a complété le Premier ministre, insistant sur le fait que « Ntoumi, ses complices et ses acolytes seront jugés. Un procès va s’ouvrir très bientôt car pendant les événements du 4 avril, soixante ninjas ont été identifiés et déférés à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville. »
Dans ce débat empreint de franchise, tous les intervenants sont revenus sur la nécessité pour les élus du peuple de condamner toute forme de violence d’où qu’elle vienne. Ils ont en outre relevé que le pasteur Ntoumi est mal placé pour prendre les armes au nom d’un pseudo contentieux électoral alors qu’il n’a pas été candidat à l’élection présidentielle. Par ailleurs, des intervenants se sont demandé si le dialogue réclamé à cor et à cri par Ntoumi est opportun.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-10-27 06:33:41
Le Ministère congolais de la Justice a donné des directives au nouveau directeur des prisons Jean-Blaise Komo de faire des centres pénitentiaires un lieu de promotion des droits de l’homme et non seulement d’exécution des peines et ne pas les ouvrir aux ONG non habilitées.
Créé le 2016-10-26 08:48:00
Le Fonds monétaire international (FMI), a rendu public son rapport 2016, sur la situation économique en Afrique subsaharienne mardi à Yaoundé. Dans ce rapport, intitulé "une croissance à deux vitesses", le FMI prône l'adoption des mesures pour permettre un rebond de la croissance en Afrique subsaharienne.
D'après l'édition 2016 du rapport sur les perspectives économiques et régionales pour l'Afrique subsaharienne, le taux de croissance économique de l'Afrique subsaharienne, "devrait descendre en 2016 à son plus bas niveau depuis plus de vingt ans."
"Le taux de croissance économique de la région ne devrait atteindre que 1,4% cette année", note le rapport.
"Ce ralentissement tient à deux facteurs principaux", a déclaré Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique.

D'une part, l'environnement extérieur s'est détérioré pour beaucoup de pays de la région, notamment par ce que, " les cours des produits de base sont à leur plus bas niveau depuis plusieurs années et les conditions financières se sont sensiblement durcies", fait-il savoir.
D'autre part, poursuit-il, dans un grand nombre de pays les plus touchés par ces chocs, les autorités ont réagi avec beaucoup de retard et de façon inadéquate, ce qui a pour effet, "d'accroître l'incertitude, de décourager l'investissement privé et d'empêcher les nouvelles sources de croissance de se développer."
Le directeur Afrique du FMI a précisé que l'optimisme de ces dernières ne saurait laisser place à un pessimisme excessif," en fait, nous avons affaire à une croissance à deux vitesses. Le chiffre global de la croissance masque une diversité considérable au sein de la région.".

En effet ajoute le FMI, la plupart des pays peu tributaires des exportations de produits de base, -qui représentent près de la moitié des pays de la région-, continuent d'enregistrer de bons résultats.
Les pays comme la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, le Sénégal et la Tanzanie, continueront d'enregistrer des taux de croissance supérieurs à 6%.
Beaucoup de pays exportateurs de produits de base, autres que le pétrole continuent aussi de connaître des conditions difficiles, c'est le cas de l'Afrique du sud, "où l'expansion de la production devrait marquer le pas cette année".
Enfin, le FMI espère une légère embellie "probable" pour la période à venir, " sous réserve que des réformes soient lancées rapidement pendant les prochains mois, la croissance pourrait remonter à près de 3% en 2017", souligne Abebe Aemro Selassie.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-10-26 08:24:29
C'est la rentrée parlementaire. Les députés français reçoivent ce mercredi le premier ministre Manuel Valls. Les partisans de l’opposant gabonais Jean Ping, candidat malheureux à la présidentielle, menacent de perturber cette plénière ouverte au public de 11h à 17h.
Créé le 2016-10-26 06:53:36
La Russie a dévoilé une image de son nouveau missile, surnommé "Satan 2" par l'OTAN. Particularité de cette arme nucléaire: elle peut détruire et raser un pays de la taille de la France en seulement quelques secondes. Le RS-28 Sarmat, de son nom de combat, destiné à remplacer les vieillissants missiles R-36M, a été testé cet été par les autorités russes, révèle Direct matin.
Créé le 2016-10-26 06:38:08
Le gouvernement a adopté, mardi en conseil des ministres, entre autres textes, le projet de loi déterminant le statut de l’opposition politique au Congo. Son accessibilité dont les conditions sont éminemment compétitives risque de diviser davantage ladite opposition.
Ce document prévoit de créer une fonction de représentation et d’institutionnalisation de l’opposition incarnée par un leader appelé chef de l’opposition politique, avec tous les avantages attachés à cette fonction.
Dans la perspective des législatives qui s'annoncent, il faudra batailler fort, car la condition sine qua non pour décrocher ce précieux sésame est de taille : « Sera désigné chef de l’opposition le responsable du parti politique de l’opposition ayant obtenu le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale, après le parti ou le groupement politique majoritaire »,stipule le texte.
D’autres projets du même type se référant à la mise en application de la nouvelle Constitution porte sur les conditions de financement des partis politiques, la composition du Conseil national du dialogue social, du Conseil consultatif des sages et notabilités ainsi que du Conseil consultatif de la société civile et des ONG.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-10-26 06:18:28
Miss Congo 2016, Destinée Mbama Egnanga, 18 ans, étudiante en première année de ressources humaines, veut ouvrir un centre d’encadrement pour aider les jeunes femmes, surtout celles qui prennent leur situation comme un handicap.
Créé le 2016-10-25 09:04:50
Le candidat à la primaire à droite, Jean François Copé également maire de Meaux en Seine-et-Marne ne doit pas souvent mettre les pieds dans une boulangerie. Interrogé lundi sur le prix d'un pain au chocolat lors d'une interview sur Europe 1, peu inspiré, il a divisé par dix le prix réel de d’un pain au chocolat. Pour Copé, un pain au chocolat coûte de "10 à 15 centimes d'euros".
Créé le 2016-10-25 07:21:56
L'abbé Joseph Mulimbi Nguli, a été assassiné selon des sources policières par deux hommes armés cagoulés rentrés clandestinement dans le domicile familiale où il passait ses vacances.
Selon Monseigneur Denis Moto, vicaire général de l'archidiocèse de Lubumbashi, le prêtre Joseph Mulimbi Nguli a été abattu d'une balle dans le ventre.
La police de Lubumbashi a ouvert une enquête et s'active pour retrouver les auteurs de ce forfait, toujours en fuite.
Le général Bosco Galenga, chef de la police de la localité pense qu'il pourrait s'agir d'un "règlement de compte". "Seule l'enquête ouverte par la police" pourra l'établir, a-t-il déclaré.
Le chef de la police a également affirmé que c'est avec une arme de type AK 47 que les inconnus habillés en salopette ont abattu l'abbé Joseph.
Une cousine du prêtre assassiné a elle indiqué que "la famille souhaite que l'Église catholique mène aussi ses investigations avant l'inhumation. Selon elle "les enquêtes de la police restent souvent sans suite".
Âgé de 52 ans, l'abbé Joseph Mulimbi Nguli était vicaire de la paroisse Saint Martin de la commune de Katuba, dans le sud-est de Lubumbashi, où dit-on l'assassinat d'un prêtre est plutôt rare.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-10-25 06:48:18
Le tour inaugural du circuit touristique de la ville de Brazzaville organisé par l’Office national du tourisme, a eu lieu, le samedi 22 octobre en présence de la ministre du Tourisme et des loisirs, Arlette Soudan-Nonault.
Ce circuit programmé pour le samedi est une occasion pour les brazzavillois et autres touristes de passage dans la capitale congolaise, de conjuguer avec certains endroits de la ville qui racontent l'histoire, tels des musées à ciel ouvert.
Pour la journée inaugurale, le circuit du tour a rallié Brazzaville de part en part, en passant par Papa Gaz, la Préfecture de Brazzaville, la Cour constitutionnelle, le Palais des congrès, le ministère des Affaires étrangères, le stade Alphonse Massamba Débat, l'autoroute Denis Sassou N’Guesso menant à l'aéroport, la place de la République, l'avenue de l’OUA, le pont du Djoué, les Cataractes, le Square de Gaulle, la Case de Gaulle, le pont du 15 août 1960, l'hôtel de ville de Brazzaville, le Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza, les Fresques historiques, la place de la Gare, la cité industrielle de Mpila, keba na virage, le Viaduc, le stade Olympique de Kintélé, ou encore l'université Denis Sassou N’Guesso.
En certains sites, la contemplation a été sublime pour les participants, tels aux Cataractes, à la Case de Gaulle, à hôtel de ville de Brazzaville ou encore au Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza.
La place de l'hôtel de ville. Elle raconte l'histoire
À l’issue de ce circuit, la ministre du Tourisme et des loisirs, a expliqué le bien fondé de ce tour qui est une activité non négligeable dans toutes les capitales du monde qui vendent un tourisme, à l'instar de l'Open tour à Paris.
Arlette Soudan-Nonault a lancé l’invite à toutes les agences de voyage qui ont l’agrément délivré par le ministère du Tourisme, de mettre cet autre outil sur le marché du tourisme congolais, sur le marché du loisir.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-10-25 06:38:17
Au cours de la séance plénière du 24 octobre consacrée essentiellement à l’examen des modalités liées à la convocation d’une interpellation du gouvernement sur la situation sécuritaire dans le département du Pool, les élus du peuple ont retenu que les membres du gouvernement s’expliqueront devant la représentation nationale le 26 octobre.
Cette interpellation du gouvernement a été réclamée par les députés, le 20 octobre, au cours de la question d’actualité sur les attaques armées des miliciens ninjas du pasteur Ntoumi.
Au regard de l’immensité du problème et des conséquences qui en découlent, plusieurs députés avaient envisagé que la question sécuritaire dans le Pool devrait faire l'objet d’une interpellation du gouvernement afin que le peuple congolais en soit véritablement édifié.
Tout porte à croire que les Ministres de l'intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zephirin Mboulou, de la défense nationale, Charles Richard Mondjo, de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala, des Affaires Sociales, de l'Action Humanitaire et de la Solidarité, Antoinette Dinga Djondo ou encore celui de l'enseignement primaire, secondaire et de l'alphabétisation, Anatole Collinet Makosso voire de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, seront sous le feu des projecteurs car leurs départements sont concernés au premier chef par cette crise.
Même si Raymond Zephirin Mboulou et Charles Richard Mondjo ne livreront pas les détails des forces opérationnelles et du dispositif tactique déployés par la Force Publique dans le Pool, il s'agira à tout le moins de rassurer en définissant les voies de règlement du conflit et surtout de sorties de crises.
Aussi, à défaut d'une option militaire, serait envisagée une option politique dont seul le premier ministre aurait les clés, le président ne pouvant en l'espèce, être interpellé par les députés.
Quels que soient, les choix proposés par le gouvernement, ceux-ci risquent d'être cornéliens, soit parce que coûteux en terme de victimes collatérales à déplorer, soit parce que amoindrissant l'autorité de l'État.
Face aux députés, la posture de Clément Mouamba et son gouvernement ne sera pas bien loin de celle d'un ''jugement de Salomon''.
Pourvu que la paix en soit le vainqueur.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-10-25 06:27:28
«Un artiste pour moi ne doit pas mentir sur ce qu’il sait ». Cette maxime du célébrissime artiste gabonais Pierre Claver Akendengué a inspiré l’artiste congolais Roga Roga. Avec une voix qui unit les musiques comme le ciel unit les étoiles, le patron du groupe Extra Musica, l’orchestre le plus populaire du Congo, chante à travers « Tolérance zéro Rupture » la vérité pour éviter que la nouvelle République soit sclérosée.
Créé le 2016-10-24 08:53:44
L’accord politique issu du dialogue national est loin de faire l’unanimité. En dehors de la Majorité présidentielle, opposition, mouvements citoyens, ONG et communauté internationale y donnent peu de crédit.
Selon la grande majorité de l’opposition, l’accord « viole la Constitution et n’apporte aucune solution à la crise ». Le dialogue n’a fait « qu’exacerber davantage les tensions délibérément créées et entretenues par Joseph Kabila qui tient à se maintenir au pouvoir alors que son second et dernier mandat expire le 19 décembre 2016 » dénonce le Rassemblement, qui « ne reconnaîtra pas le nouveau gouvernement ».
L’opposition réclame toujours la libération des prisonniers politiques, la constitution d’une nouvelle Commission électorale (CENI) et prône un « nouveau dialogue » plus inclusif avec pour objectif de nommer Étienne Tshisekedi à la tête de la présidence de transition en attendant les prochaines élections.
Il va de soi que le Rassemblement exige une transition « sans Joseph Kabila » qui devra quitter le pouvoir en décembre.
L’accord ne convient pas non plus au mouvement citoyen Lucha, qui dénonce un « coup d’État constitutionnel ». Outre qu'elle évoque les incohérences pointées par le Rassemblement, la Lucha critique également la Cour constitutionnelle qui a dernièrement autorisé dans des conditions rocambolesques le report des élections et le maintien au pouvoir de Joseph Kabila.
Même son de cloche pour l’ONG Human Rights Watch (HRW), très active en RDC. Pour elle, l’accord politique pose un problème de légitimité des signataires.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-10-24 07:43:45
La Convention de l’opposition congolaise dans sa diversité se tiendra du 4 au 5 novembre 2016 au Palais des Congrès de Brazzaville afin de mettre sous pieds toutes les stratégies solides pour assurer une alternance politique crédible pour l’avenir du Congo.
Créé le 2016-10-24 07:37:23
Une jeune femme, la vingtaine révolue, accompagnée de son compagnon et de leur première fille de 4 ans, a accouché au rez-de-chaussée du Service de chirurgie polyvalente du Centre Hospitalier et Universitaire (C.H.U) de Brazzaville, alors que l’agent de santé qui la portait sur une chaise roulante, a tenté de la faire entrer dans l’ascenseur.
Créé le 2016-10-24 06:54:07
Il en rêvait. Serge Aurier aurait pu embrasser une carrière internationale avec l'équipe de France si Claude Guéant, l’ancien ministre de l’intérieur de Nicolas Sarkozy ne lui avait refusé la nationalité française en 2011.
L'information a été révélée jeudi dernier par son ancien agent dans la presse française. C'est une dispute de cours de récréation qui a décidé du sort de Serge Aurier qui gamin, tapait déjà très bien dans le ballon au point de nourrir comme tout jeune de son âge, les ambitions d'endosser le maillot tricolore.
Arrivé en France à l’âge de 10 ans, Serge Aurier avait eu une dispute au collège avec des camarades. Les coupures de presse de cette affaire alors relayée par le journal "le Parisien", furent jointes à un dossier de naturalisation française lancée en vue d'une intégration au centre de formation de Lens.
Claude Guéant aurait, à en croire les propos de l'agent, exprimé le refus de faire de Serge Aurier un citoyen Français.
« Les autorités se sont servies de cette dispute comme d'une excuse. À ce moment, la Fédération Française de Football était à l'affût, et il aurait pu jouer en équipe de France des jeunes sans problème. Serge était motivé, malheureusement ça ne s'est pas fait », a confié Janos Toth.
Joueur au Paris Saint-Germain, Serge Aurier dont le comportement n'est toujours pas des moins blâmables se dit victime de l’acharnement des médias français. Il est international ivoirien depuis juin 2013. Il a remporté la CAN 2015 avec la Côte d’Ivoire et disputé la coupe du monde un an auparavant au Brésil.

Serge Aurier devrait se satisfaire de ses moments de gloire sous le maillot ''orange''. Qui sait, si son destin footballistique aurait été qualitativement différent sous le maillot tricolore. Peut-être, peut-être pas.
Nombreux sont les joueurs d'origine africaine qui, en ayant joué un seul match officiel sous le maillot tricolore, se sont vus largués par la suite. Cela les a privé, pendant la durée de leur carrière, de toute ambition internationale, même avec leur pays d'origine où ils auraient pu exceller du fait de leur talent.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-10-24 06:51:10
Le président sénégalais, Macky Sall a inauguré une grande centrale de 20 mégawatts-crête samedi 22 octobre à Bokhol, au nord du pays, à 120 kilomètres à l’est de Saint-Louis.
Créé le 2016-10-24 06:26:45
Complicité ou incapacité ? Des interrogations sommes toutes légitimes du journaliste – Conseiller de la Cuvette Ouest ASIE Dominique de Marseille sur la capacité ou non de la force publique congolaise à mettre hors d’Etat de nuire le révérend Pasteur Frédérique BISSAMOU Alias NTUMI. A suivre la vidéo ….
Créé le 2016-10-23 12:56:45
La FIFA a dévoilé jeudi son traditionnel classement mensuel des sélections nationales. Le Congo conforte sa 8ème place continentale, pour le deuxième mois consécutif.
La Côte d’Ivoire garde son rang de premier pays africain et 31ème mondial sur les 205 fédérations de football.

La surprise vient du Sénégal qui détrône l’Algérie reléguée à la troisième place. La Tunisie arrive à la quatrième place sur le continent, suivie du Ghana, de l’Égypte, de la RD Congo, du Congo, du Mali et du Cameroun qui ferme la marche du top 10 du moins d’octobre.
Après être monté de la 12ème place au mois d'août, à la 8ème place aux mois de septembre et octobre, le Congo reste constant, même s'il perd 10 points en octobre, 565, contre 575 en septembre.
Toutefois, dans ce classement FIFA, le Congo surclasse de prestigieuses nations de football comme le Cameroun, le Maroc, le Nigeria ou l'Afrique du Sud.
Ci-dessous le top 10 des pays africains du mois d’octobre.
1er Côte d’Ivoire (31ème mondial)
2ème Sénégal (32ème mondial)
3ème Algérie (35ème mondial)
4ème Tunisie (38ème mondial)
5ème Ghana (45ème mondial)
6ème Égypte (46ème mondial)
7ème RD Congo (49ème mondial)
8ème Congo (55ème mondial)
9ème Mali (58ème mondial)
10ème Cameroun (59ème mondial)
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-10-23 09:37:30
Les avions d’Équatorial Congo Airlines (ECAir), la compagnie aérienne nationale congolaise, sont cloués au sol depuis plusieurs jours déjà. Cette énième situation malencontreuse qui survient à cette compagnie pose le problème des capacités managériales de la direction d'ECAir, désormais sujettes à caution.
Vendredi 21 octobre, à l’aéroport international de Maya-Maya à Brazzaville, le trafic aérien était assuré par des compagnies qui d’ordinaire exploitent cette plate-forme, à l’exception d’ECAir.
Sur le bureau de la compagnie, les usagers désabusés pouvaient lire : « Pour des raisons opérationnelles, la compagnie ECAir vous informe que tous nos vols domestiques, régionaux et internationaux, sont suspendus. »
Cette décision est la conséquence de la mesure prise par l’Asecna, depuis le 10 octobre, de suspendre la fourniture des services de navigation aérienne à tous les vols ECAir en raison de l’endettement de la compagnie nationale congolaise créée en 2011.
Alors que la compagnie est en pleine restructuration financière, voilà qu'une autre situation vient plomber les colossaux efforts entrepris pour redonner des ailes à ECAir.
Cette dette, la direction d'ECAir n'en a pas pas parlé auprès de ceux à qui elle comptait ouvrir le capital de la compagnie, par la prise des actions. C'est comme un malade qui cacherait à son médecin certaines pathologies qui de facto compromettraient sa guérison définitive.
Il n'est pas superflu de se demander désormais, si à la direction d'ECAir, il y a bien « les hommes et femmes qu'il faut, aux places qu'il faut ».
La bonne gestion d'une entreprise tient aussi en la capacité pour ses gestionnaires, de s'acquitter dans les temps des charges inhérentes à son fonctionnement. Ce qui ne semble pas être le cas pour ECAir où l'amateurisme se ressent dans le fonctionnement. Son ardoise reste déficitaire alors qu'elle aurait du être source de revenus pour le trésor public.
Pendant sa période d'inactivité, ECAir continue de payer pour la location de ses comptoirs aéroportuaires dans les pays de desserte, si elle tient à les garder. Des dépenses infructueuses car elles ne génèrent rien en retour pour l'instant. Sans compter qu'il faudra rembourser ceux des voyageurs qui avaient déjà pris leur billet et dont certains jureront de ne plus emprunter les avions ECAir. Quelle que soit la durée d'indisponibilité, le mal est fait et pour de nombreux clients fidèles, cela risque d'être le désagrément de trop.
À l'instar d'autres sociétés étatiques avant elle, si on n'y prend garde, ECAir sera pour l'État congolais un autre « gouffre à milliards », avant qu'elle ne sombre. Ce qui naturellement pose le problème des compétences de l'équipe dirigeante.
Comme sa défunte sœur aînée, Lina-Congo qui en son temps coula du fait de la pléthore d'un personnel fait d'épouses, maîtresses, frères, sœurs, fils, filles, neveux et nièces ou amis de tous ceux qui avaient une parcelle de pouvoir, à laquelle s'ajoutaient une gestion chaotique faite de passe-droits et de gabegie en tout genre, ECAir semble emprunter les mêmes travers.
Comment comprendre qu'une compagnie disposant d'une flotte de 7 aéronefs, encore que, puissent avoir 700 employés, soit un ratio de 1 avion pour 100 employés.
À ce rythme, on ne peut envisager un bénéfice quel qu'il soit et Fatima Beyina-Moussa ne serait pas une directrice de compagnie aérienne, mais plutôt une directrice des affaires sociales.
F. Beyina-Moussa, innamovible malgré une gestion décriée
Ses choix managériaux aussi hasardeux les uns que les autres ne sont pas de nature à offrir un avenir compétitif et fructueux à ECAir, pourtant elle est toujours là.
Il y a de quoi paraphraser de façon somme-toute personnelle Henri Lopes dans un passage de Tribaliques ; « plus j'y pense, moins j'ai envie d'écrire mon papier. On le lira peut-être. On frappera du poing sur la table, puis on le rangera dans un tiroir. Beyina ne sera pas limogée et ECAir continuera de saigner les finances publiques... ».
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-10-23 07:03:21