Le secrétaire aux ressources humaines et à la formation du Parti Congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir), Accel Arnaud Ndinga-Makanda a fait savoir, une nouvelle fois, la position de son parti sur le dialogue inclusif, dans une interview diffusée par la chaîne de télévision Africa 24.
«Par principe, nous sommes d’accord. Mais, si aujourd’hui, on veut nous appeler à un dialogue avec le couteau sous la gorge, ça, ce n’est pas bon. Il n’est pas interdit que nous nous asseyions et que nous recherchions des solutions à nos problèmes. Il ne faut pas que l’on appelle le dialogue pour le dialogue, mais il faut appeler le dialogue pour résoudre des vraies questions, des questions capitales qui portent sur le développement de notre pays», a déclaré Accel Arnaud Ndinga-Makanda.
Récemment, le Collectif des partis de l’opposition congolaise a appelé au dialogue inclusif sous l’égide de la communauté internationale pour ramener la paix au pays.
L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) estime que seul le dialogue constitue l’unique voie de sortie, pour pacifier le département du Pool, au cœur d’une forte tension armée depuis plusieurs mois déjà.
«L’UPADS ne dira jamais assez que la situation globale de sortie de crise dans le Pool ne consiste pas agiter le spectre des poursuites judiciaires contre le Pasteur Ntumi, mais à s’asseoir avec lui et d’aller au plus profond de la question », a précisé Pascal Tsaty Mabiala dans son mot de circonstance le week-end dernier, à l’occasion de sa rentrée politique 2016-2017, couplée à la célébration du 85ème anniversaire de la naissance de son président fondateur, le Pr Pascal Lissouba et au 25ème anniversaire de la création de ce parti.
Ce dernier a martelé que dans un pays démocratique comme le Congo, le dialogue devrait être l’unique voie à privilégier dans le règlement des différends.
Germaine Mapanga