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Après le retentissent succès de l'accord de Paris sur le climat, les dirigeants du monde réuni à Marakech au Maroc pour la COP 22, entendent consolider les acquis de Paris pour une marche irréversible dans la lutte contre les changements climatiques.
Le roi du Maroc, hôte du sommet a lancé son message devant quelque 80 dirigeants du monde, présents à l’ouverture de la conférence des chefs d’État et de gouvernement à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
« Aujourd’hui, la Conférence de Marrakech constitue un tournant décisif dans le processus de mise en œuvre de l’Accord historique de Paris. En effet, l’humanité entière place de grands espoirs sur les décisions qui seront prises au cours de cette conférence. De fait, elle attend plus que la simple annonce d’engagements et de principes pour enrayer le réchauffement climatique et en atténuer les effets », a déclaré le Roi Mohamed VI.
Au nom du destin commun et de la responsabilité historique, souligne le Monarque, toutes les parties doivent s’engager à œuvrer pour donner corps à leur attachement aux valeurs de justice et de solidarité.
D’après le roi du Maroc, il s’agit d’une part de la possibilité offerte aux pays du sud de bénéficier d’un soutien financier et technique urgent leur permettant de renforcer les capacités et de s’adapter aux changements climatiques et le respect, par les pays avancés, de leurs engagements et la mobilisation, à l’horizon 2020, des cent milliards de dollars conformément à l’Accord de Paris.
Et d’autre part, de l’implication de tous les acteurs dans la facilitation du transfert de technologies et la nécessité d’œuvrer au développement de la recherche et de l’innovation dans le domaine du climat ainsi que la contribution des acteurs non gouvernementaux, - entreprises, collectivités territoriales et associations de la société civile-, à une forte dynamisation des initiatives : « Action globale pour le climat ».
En outre, l’hôte de la conférence internationale sur le climat (Cop22) a insisté sur l’importance d’unifier l’éducation aux questions de l’environnement et de sensibiliser à son rôle décisif dans la préservation de l’avenir de l’humanité.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-11-16 07:47:32
Le ''sorcier blanc'' avait une obligation de résultats, il s'est révélé être un vulgaire ''charlatan'' ayant déçu sur toute la ligne avec zéro pointé. Pierre Lechantre a été remercié par son employeur, la Fédération Congolaise de football.
« À l’issue de la réunion du mardi 15 novembre 2016 à 11heures 00, la Fécofoot et M. Pierre Lechantre, sélectionneur de l’équipe nationale A, il a été convenu d’une rupture à l’amiable du contrat qui lie les deux parties », indique le communiqué de presse.
L’aventure entre Pierre Lechantre et les Diables rouges n’a duré que peu de temps. Sous sa direction, les Diables rouges avaient deux objectifs : qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2017 et à la Coupe du monde 2018.
Tous les deux objectifs assignés au technicien français se sont soldés sur une note d'échec. Les Diables rouges ont manqué la qualification pour la CAN à cause d’une défaite 1-2 contre le Kenya. Ils ont compromis leurs chances de qualification pour la Coupe du monde pour avoir concédé deux défaites d’affilée respectivement contre l’Égypte 1-2 et contre l’Ouganda 0-1.
Pierre Lechantre s'en va avec un maigre bilan à la tête des Diables rouges : trois défaites, deux matches nuls contre la Zambie et une victoire contre la Guinée Bissau, déjà qualifiée à la CAN 1-0. Les Diables rouges ont marqué quatre buts contre sept encaissés.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-11-16 07:24:20
La Côte d’Ivoire rencontre la France ce mardi soir à Lens en match amical, trois jours après un match nul au Maroc (0-0) rassurant pour les Éléphants.
Créé le 2016-11-15 13:05:23
Les ressortissants du Congo et du Gabon résidant en France veulent se prendre en charge afin de lutter efficacement contre la pauvreté et contribuer au développement de leur région d’origine. Ils l’ont signifié au cours de la sortie officielle de leur association apolitique et à but non lucratif, dénommée l’Amicale des Congolais et Gabonais de France (ACGF) le samedi dernier au domicile de la famille Rozan à Dole, une commune française, située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Créé le 2016-11-15 11:20:06
L’Institut Français de Brazzaville organise la première édition du Festival Bilili du 6 au 10 décembre prochain à Brazzaville sous le thème : «Moi, demain ».
Créé le 2016-11-15 10:14:32
Les Forces vives de la diaspora congolaise de France organisent le samedi 26 novembre prochain de 13hà 18h, une cérémonie d'hommage, au Trocadero à Paris, en l'honneur des victimes des violences qui paralysent le département du Pool, dans le sud du Congo.
Créé le 2016-11-15 09:22:01
«Le juge d’instruction burkinabè François Yaméogo chargé de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara vient de lancer une commission rogatoire pour demander la levée du secret défense en France.
Selon le réseau international ‘’Justice pour Sankara justice pour l’Afrique’’, ‘’la France doit accepter la levée du secret défense sans tarder’’.
''Nous appelons tous les organisations françaises et étrangères, organisation des droits de l’homme, partis politiques, associations de la société civile, soucieuses de justice, à faire pression sur le gouvernement français pour que soit satisfaite la demande du juge burkinabè’’, lit-on dans la déclaration publique.
En Octobre 2012, les députés burkinabè avaient déjà formulé une demande d’enquête parlementaire en France, déposée par les députés écologistes et ceux du Front de gauche à l’Assemblée nationale.
''Une telle commission d’enquête n’aurait aucun pouvoir pour conduire des investigations dans un autre Etat’’ avait répliqué le président de l’Assemblée Nationale Française, Claude Bartolone, estimant que la procédure judiciaire ouverte au Burkina est ''l’instrument juridique le plus approprié’’ pour rechercher les responsables de cette affaire.
''Nous demandons aux députés de l’Assemblée nationale, d’interpeller de nouveau le président de l’Assemblée nationale pour qu’il reconsidère sa position et accepte la demande d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara’’, insiste le réseau international ''Justice pour Sankara justice pour l’Afrique’’, qui a lancé une pétition qui a déjà réuni 5500 signataires.
Après deux ans d’enquêtes, François Yaméogo a auditionné une centaine de personnes et en a inculpé près d’une quinzaine dont le Général Gilbert Diendéré.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-11-15 08:40:47
L’ex président congolais, Pascal Lissouba célèbre ce mardi 15 novembre, son 85ème anniversaire à Perpignan en France, en compagnie de sa famille.
Créé le 2016-11-15 08:40:13
Les malades du SIDA regroupés au sein du Réseau national des Associations des Positifs du Congo (RENAPC) ont organisé samedi à Brazzaville, une action de plaidoyer pour dénoncer la rupture du stock des antirétroviraux (ARV) dans le pays.
"Cela fait près de six mois que les malades du SIDA ne peuvent plus se soigner, faute d’antirétroviraux ; la situation est grave, il y a des décès", a déclaré à la presse le directeur exécutif du RENAPC, Jean Pierre Mahoungou.
"Nous demandons au gouvernement l'achat pour six mois des ARV en stock initial ; trois mois de stock de sécurité et lancer tous les trois mois une commande", a-t-il souligné.
Malgré la pluie diluvienne qui s'est abattue sur la capitale congolaise, samedi matin, près de 200 malades du SIDA ont pris part à ce plaidoyer, au siège du RENAPC. "Stop à la gestion chaotique et ruptures ARV, des antituberculeux et réactifs de suivi biologique du VIH/SIDA", pouvait-on lire sur une grande banderole placée à l'entrée du siège.
Selon le RENAPC, citant les statistiques officielles contenues dans le rapport de décembre 2014 du Conseil national de lutte contre le SIDA (CNLS), le Congo compte à ce jour 38.500 personnes séropositives éligibles aux ARV, dont 17.884 adultes et 1.452 enfants sont sous traitement aux antirétroviraux actuellement pris en charge dans 56 sites sur 77 prévus.
Depuis plus de 20 ans, le gouvernement congolais a décrété la gratuité des ARV qui ne sont pas disponibles dans les pharmacies locales.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-11-15 08:11:23
La chute des cours du pétrole a fortement impacté l'économie congolaise qui dépend presque exclusivement de l'or noir. De façon directe, la baisse d'activité du secteur pétrolier a mis sur le carreau de nombreux travailleurs notamment dans les sociétés de sous traitance et d'intérim. L'effet domino a aussi des répercutions sur les autres secteurs de l'économie congolaise.
Les entreprises privées membres de l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo) font le point. Au titre de l’année écoulée, on estime à 12.107 le nombre d’emplois perdus dans le secteur privé contre 4.098 au cours des six premiers mois de 2016.
Selon Unicongo, cette situation a également causé une baisse des cotisations sociales de 1,4 milliard de francs CFA en 18 mois à la Caisse nationale de sécurité sociale.
Observée dans la deuxième moitié de 2014, cette crise qui frappe de plein fouet l’économie nationale, se traduit entre autres, par la baisse des recettes budgétaires de l’État dépendant à près de 70% du secteur pétrolier, la fermeture de plusieurs entreprises privées, des arrêts des chantiers d’infrastructures et des pertes massives d’emplois.
Outre la réduction du budget de l’État, la crise actuelle a fait plomber la dette publique à 2785 milliards de francs CFA au 31 mars 2016 dont 350 milliards de francs CFA de dette intérieure, répartie entre la dette sociale et la dette commerciale.
De 2014 à 2015, le chiffre d’affaires d’entreprises membres d’Unicongo a baissé de 32% contre 33% courant les six premiers mois de l’année en cours. La situation de trésorerie paraît difficile au niveau de 72% des sociétés privées affiliées à Unicongo.
Les secteurs du bâtiment et des travaux publics, des mines et des para-pétroliers font partie des plus affectés par la crise. Ils ont enregistré des taux de dégradation de la situation les plus élevés du fait de l’impact direct de la baisse des cours du pétrole et du fer ou de la dette publique intérieure.
Le bois est la deuxième ressource d’exportation du pays après l’or noir. À en croire Unicongo, les sociétés forestières ne sont pas épargnées par les méfaits de la crise. Si leur chiffre d’affaires est demeuré stable entre 2014 et 2015, il a cependant chuté de 15% au premier semestre de 2016.
L’impact de la crise est aussi déterminant sur les banques et les sociétés d’assurances opérant en République du Congo. Le chiffre d’affaires de ce secteur a baissé de 22% entre 2014 et 2015. Il aurait connu une diminution de 26% lors des six premiers mois de 2016.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-11-15 07:41:52
Le Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo a présenté sa démission au chef de l’État Joseph Kabila le 14 novembre, alors qu’expirait le délai de vingt et un jours accordé pour la formation du nouveau gouvernement de transition conformément à l'article 17 de l’accord politique signé à la Cité de l'Union africaine.
« C'est pour répondre à l'esprit et à la lettre de l'accord global », a déclaré Augustin Matata Ponyo à la sortie de son entretien avec Joseph Kabila comme pour donner un sens à cette démission.
Depuis la fin des travaux du dialogue et la signature de l'accord qui l'a sanctionné, le gouvernement était réputé démissionnaire et les ministres réduits à l’expédition des affaires courantes.
Dans les cabinets ministériels, le cœur n’était plus à l’ouvrage et beaucoup avaient déjà rangé leurs affaires n’attendant que le moment requis pour plier bagages.
Après l’audience de Joseph Kabila accordé au désormais ex- Premier ministre, une brochette d’opposants ayant pris part au dialogue dont Vital Kamerhe, Samy Badibanga, Jean Lucien Bussa et Justin Bitakwira ont été aperçus au Palais de la nation. Des sources allèguent qu’ils ont été reçus par Joseph Kabila sans plus de détails.
Rappelons qu’au terme de l'accord politique issu du dialogue, le prochain Premier ministre est censé provenir de l'opposition ayant pris part à ce forum. Pendant ce temps, l’opposition radicale incarnée par le Rassemblement est toujours aux aguets.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-11-14 14:30:42
Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso a quitté Brazzaville dimanche pour Marrakech au Maroc où il participe à la COP 22, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, a-t-on appris de source officielle.
Créé le 2016-11-14 13:33:18
Il n’est pas à ignorer que l’Afrique connaît plus d’une décennie de graves troubles sociopolitiques, avec mort d’hommes et destructions tragiques des édifices publics. Ce qui tend à faire reculer le continent. Au cours de l’émission « Libre Expression » sur Télé Congo, le journaliste Asie Dominique de Marseille a choisi la belle voie tracée par l’écrivain et chercheur congolais, le Dr Michel Innocent PEYA, qui pense que le dialogue doit primer dans la démocratie à l’africaine, bon sens oblige pour sauver le continent noir.
Créé le 2016-11-14 10:10:33
Face à la gravité des exactions commises par les Ninjas du pasteur Ntoumi dans le département du Pool, le président de l'Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Mathias Dzon demande l'organisation d'une conférence nationale au Congo.
Créé le 2016-11-14 09:11:00
Les Diables Rouges du Congo ont été défaits en deuxième sortie, samedi à Kampala par les Cranes d'Ouganda, 1-0. Désormais bon derniers, les congolais ont pratiquement ruiné leurs chances de qualification.
Après avoir été mystifiés à domicile par les pharaons d’Égypte, les Diables Rouges sont allés s'incliner une fois de plus en Ouganda, devant une modeste équipe ougandaise qui sur le papier était pourtant à leur portée.
Cueillis à froid, à la 17è minute après une action de jeu bien élaborée en de passes précises par les ougandais, les congolais trop brouillons n'ont pu revenir à la marque jusqu'au coup de sifflet final.
L'addition aurait été plus lourde si le gardien congolais n'avait pas été dans un meilleur jour.
Une fois de plus, les choix de l’entraîneur Pierre Lechantre sont mis à l'index, notamment dans la gestion du groupe pour lequel il décide de tout, pleins pouvoirs oblige.
Désormais en situation d'échec avéré, le technicien français n'a plus d'autre choix que de jeter l'éponge, une éventualité évoquée à mots couverts face à la presse, dans son interview d'après match.
Pierre Lechantre a échoué pour la CAN et la Coupe du monde
Pierre Lechantre se voit en « principal fusible » qui le cas échéant, doit sauter. Quoi de plus normal, pour lui qui avait une obligation de résultats.
Dans le groupe E où est logé le Congo, c'est l'Égypte qui fait la course en tête avec 6 points, après sa victoire 2-0 sur le Ghana.
L'Ouganda conforte sa deuxième place suite à sa victoire sur le Congo et son nul arraché face aux Black stars du Ghana, au Ghana, lors de la première journée.
En attendant de matcher les congolais pour la troisième journée, les ghanéens pointent à la troisième place avec 1 point et les congolais sont bons derniers avec 0 point.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-11-14 08:27:50
Les ninjas Nsiloulou du pasteur Ntoumi ont dynamité un pont et causé d'autres dégâts sur la voie ferrée, au PK 360, à quelques encablures de la gare de Kinkembo.
Même si le CFCO n'a pas encore chiffré l'étendu des dégâts, il n'en demeure pas moins que cette destruction des ouvrages va sérieusement impacter le trafic ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire, notamment dans l'acheminement des marchandises lourdes et du carburant.
Une équipe d'experts du chemin de fer Congo-océan, conduite par le directeur général et fortement protégée par l'armée s'est rendue vendredi au PK 360 pour évaluer les dégâts et envisager les réparations dans les délais.
De l'avis des experts, il faudra au moins un mois de réparations avant d'envisager un éventuel retour à la normale.
L'ouvrage a été totalement secouée. Une partie du pont s'est écroulée, tandis que la base sur laquelle il repose s'est complètement lézardée, devenant instable.
Afin d'éliminer tout risque les techniciens du CFCO ont envisagé un remplacement à neuf de ce pont. Vue la configuration du terrain, ces travaux vont assurément exiger davantage de moyens et prendre plus de temps que prévu.
Autre endroit, un dalot attaqué à l'explosif
Outre le pont dynamité, les ninjas Nsiloulous ont également entrepris des actions de sabotage au moyen de la dynamite en d'autres endroits de la voie ferrée.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-11-14 07:04:59
Une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en visite en République démocratique du Congo a appelé samedi à Kinshasa à "une transition pacifique" vers une "élection apaisée" dans ce pays divisé sur le report de la prochaine présidentielle.
Les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité ont rencontré samedi, au deuxième jour de leur visite de trois jours, le président congolais Joseph Kabila, entouré de membres du gouvernement.
"Nous avons rappelé que la RDC est à un moment charnière de son histoire, une transition pacifique doit conduire à des élections apaisées", a déclaré à la presse l'ambassadeur de France auprès des Nations unies, François Delattre, à l'issue de cet entretien de plus d'une heure et demie.
François Delattre a également lancé un appel à la responsabilité de tous les acteurs politiques congolais: "Il revient aux forces vives de maintenir le pays sur le chemin de la paix", a-t-il dit.
Vendredi, l'ONG Human Rights Watch (HRW) avait appelé cette délégation à dénoncer "la répression politique" en RDC "pour éviter une crise de large envergure".
La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection du président Kabila en 2011. La crise a été aggravée par le report à avril 2018 de la présidentielle qui devait se tenir avant la fin 2016.
Ce renvoi a été décidé en octobre dernier par la majorité présidentielle et une frange minoritaire de l'opposition. La majeure partie de l'opposition a rejeté cet accord issu d'un "dialogue national" et plaide pour la tenue du scrutin en 2017.
Le président Kabila a invité la délégation à "écouter les Congolais et à les aider à trouver une solution telle que les Congolais le conçoivent", "parce que la situation est très complexe", a déclaré le porte-parole du gouvernement Lambert Mende.
"L'accord du 18 octobre doit être considéré comme le socle, le point de départ, la pierre angulaire vers laquelle la communauté internationale doit agir pour ramener tout le monde" a un compromis, a-t-il ajouté.
Les membres du Conseil de sécurité doivent rencontrer plusieurs acteurs de la société congolaise à Kinshasa et dans l'est du pays.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-11-13 09:01:14
Il y a 7 ans, le 12 novembre 2009, décédait à Paris en France, Bernard Bakana Kolelas, à l'âge de 76 ans. Le président fondateur du MCDDI quittait la terre des hommes après un parcours politique riche en rebondissements, voire des plus controversés.
Ses militants et fanatiques l’appelaient « Moïse ». « Tâta », cet homme qui électrisait les foules et galvanisait les masses dans un élan culturel et messianique tirés de la cosmogonie Kongo, avait la magie du verbe.
En référence à « Moïse », la vie de Bernard Kolélas, ne fut pas un long fleuve tranquille. Celle-ci fut émaillée de tribulations qui eurent pour point de départ la chute de son mentor, le président Fulbert Youlou.
En août 1963, Bernard Kolélas, adopte une attitude distante vis-à-vis du régime du président Alphonse Massamba-Débat, dont il ne partage pas l'idéologie socialiste. Le 16 août 1963, à l'instar de Lazare Matsocota pour le portefeuille de la Justice, il refuse le poste de ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement Massamba Debat.
C'est le début d'une longue série d'épreuves qui feront de lui « l'opposant patenté », le « contre-révolutionnaire invétéré » des gouvernements successifs dont il sera le souffre-douleur.
En août 1964, il est impliqué dans l'affaire du trafic d'armes et sa tête est mise à prix. Il se réfugie au Congo-Kinshassa.
En 1965, alerté par des partisans et des amis étrangers, que la vie du président Fulbert Youlou est en danger, il organise et réussit l'évasion de celui-ci. C'est un coup de maître. Il en est félicité par le président Kasa-Vubu et le premier ministre Moïse Tshombe qui avaient hésité à tenter l'opération.
En août 1968, à la faveur de l'amnistie générale décrétée par le président Marien Ngouabi après sa prise de pouvoir, il rentre à Brazzaville. Il est arrêté à sa descente d'avion et transféré à la maison d'arrêt de Brazzaville. Le tribunal le condamne à un mois de prison avec sursis pour usage de faux passeport. Il cassera le jugement et gagnera le procès. Il est réintégré dans la fonction publique et rejoint le ministère des Affaires étrangères.
En octobre 1969, il est arrêté à titre de témoin dans l'affaire du triple assassinat de Matsocota Pouabou et Massoueme de février 1965.
Le 7 novembre 1969, alors qu'il se trouvait à la prison centrale de Brazzaville, il est accusé d'être le principal organisateur d'un complot visant à renverser le régime dirigé par le président Marien Ngouabi. Il est exposé au stade Éboué avec ses compagnons d'infortune pris d'assaut par une foule compacte. Le président Marien Ngouabi refusera d'appliquer la sentence suprême prononcée par une cour martiale, il la fera commuer en prison à vie usant de son droit de grâce.
Le 31 mars 1970, il est transféré à la prison de Ouesso. En 1974, il est libéré à la suite d'une amnistie et mis en résidence surveillée à Etoumbi. En 1975, la mesure d'assignation à résidence est levée, il rejoint Brazzaville.
En 1989, alors que souffle déjà le vent de la perestroïka, il crée clandestinement le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI). Plusieurs personnalités l'accompagnent dans son action : Sony Labou Tansi, Antoine Letembet-Ambili, Jean-Blaise Kololo, Abel Matangou, le Dr Alphonse Nganga Mungwa, Jerôme Dzalamou etc. Le parti est enregistré en 1990, après la légalisation du multipartisme. Le MCDDI est un des acteurs majeurs de la Conférence Nationale Souveraine de 1991 et l'appui de Bernard Kolélas est décisif dans l'élection d'André Milongo au poste de Premier ministre du gouvernement de transition. Ses militants disent alors de lui qu'il est « l'homme à qui l'histoire a donné raison ».
Avec l'avènement de la démocratie pluraliste, Bernard Kolélas récolte les dividendes de son opposition constante au monopartisme depuis les années soixante. Le MCDDI s'impose rapidement comme un des grands partis. Cependant, son audience se limite surtout aux ressortissants de la région du Pool, dont Bernard Kolélas est originaire. Le parti de « Ya Bekol » comme on le nomme déjà, est perçu par les populations comme l'émanation politique de cette région. Le poids démographique de son groupe ethnique permet à Bernard Kolelas d'être l'un des hommes politiques les plus importants de la nouvelle donne.
Les élections de 1992 voit le MCDDI obtenir une majorité relative à Brazzaville aux élections locales, et la quasi-totalité des sièges de députés dans la région du Pool. Au premier tour de l'élection présidentielle Bernard Kolélas est deuxième, derrière Pascal Lissouba. Au second tour, il est nettement battu, n'obtenant que 38 % des voix contre plus de 61 % de voix pour Pascal Lissouba qui bénéficie du report des voix de Denis Sassou Nguesso.
Bernard Kolelas devient la principale figure de l'opposition au moment où l'alliance électorale entre Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso tourne au « marché des dupes. Bernard Kolelas s'allie à Denis Sassou Ngesso. Tous deux forment un groupement de partis autour de l'alliance URD-PCT et apparentés. Cette alliance revendique la majorité à l'assemblée et renverse le gouvernement.
À l'approche de la fin du mandat présidentiel de Pascal Lissouba, l'alliance Kolelas-Sassou, formellement valide, est en réalité défunte.
Au début de la guerre civile du 5 juin 1997, Bernard Kolelas joue les médiateurs entre les deux belligérants, Pascal Lissouba et Denis Sassou-Nguesso. Il finit par se positionner aux côtés de Pascal Lissouba, qui le nomme Premier ministre en remplacement de Charles David Ganao, le 13 septembre 1997.
Le 15 octobre 1997, la victoire des forces de Denis Sassou-Nguesso, le contraint à l'exil.
En octobre 2005, amnistié par le président Sassou-Nguesso, Bernard Kolelas rentre à Brazzaville pour les obsèques de son épouse, décédée en France le 29 septembre. Il amorce un rapprochement politique avec le régime en place. Les élections législatives de 2007 lui permettent de retrouver une partie de son audience auprès de son électorat. Il est élu député de Goma Tsé-Tsé. Deux de ses fils entrent également à l'Assemblée nationale. Quelques personnalités du MCDDI sont nommés au gouvernement.
Cependant son aura auprès de la population a considérablement diminuée. Lors de l'élection présidentielle de juillet 2009, Bernard Kolelas appelle à voter pour Denis Sassou N'Guesso. Son ancien électorat ne le suit pas vraiment et l'abstention est très élevée.
Le 12 novembre 2009, Bernard Bakana Kolelas décède en France à l'âge de 76 ans. Il est inhumé le 22 novembre à Nsouélé dans le district de Goma Tsé-Tsé.

En ce dimanche 13 novembre, des messes d'action de grâce son célébrées en sa mémoire. Des cérémonies sobres, pour une famille biologique désormais politiquement divisée.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-11-13 08:27:33
Le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, a adressé une lettre officielle au nouveau président élu des États-Unis, Donald Trump.
Dans cette lettre datée du 11 novembre, Denis Sassou N’Guesso souhaite voir Brazzaville et Washington œuvrer « au renforcement des relations d’amitié et de coopération qui existent entre nos deux pays pour le bonheur des peuples congolais et américain ».

Le président de la République du Congo félicite chaleureusement le vainqueur de l’élection présidentielle américaine du 8 novembre et lui adresse ses vœux de « pleins succès dans l’accomplissement de ses nouvelles fonctions ». Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-11-12 12:05:13
Le palais des congrès de Brazzaville accueille ce samedi 12 novembre, la convention de l'opposition congolaise, dans sa ''diversité''.
On en a décidément pas fini avec les alliances conjoncturelles, dans l'opposition congolaise. Après les plate-formes IDC-Frocad, certains transfuges, en rupture de bancs avec lesdites plate-formes ont décidés de se joindre à d'autres leaders politiques pour une convention devant sans conteste déboucher sur une autre plate-forme de l'opposition, une de plus.
Réunir autour d'un idéal commun, fut-il celui de l'opposition, des personnalités comme Anguios Nganguia Engambé, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Paul Marie Mpouélé et Guy Brice Parfais Kolelas, paraît paradoxal tant les positions des uns et des autres se sont de tout temps illustrées soit par leur modération ou leur radicalité. Enfin, ne préjugeons de rien...
Guy Brice Parfais Kolelas qui a il y a peu repris son siège de député, attitude républicaine oblige, sera la grande attraction de cette convention. Accusé à tort ou a raison, sans être nommé, d'être de mèche avec le pasteur Ntumi, le leader du ''Youki'' semble par ce fait redonner une nouvelle orientation à sa politique, mais, laquelle est-ce ?
Sans doute, en autorisant la convention, avec tout le monde qu'elle va drainer, le préfet de Brazzaville, Pierre Cébert Ibocko Onangha sait que la situation est sous contrôle, lui qui il y a quelque jours a interdit une rencontre de l'opposition.
C'est aussi cela, la politique...
Germaine Mapanga
Créé le 2016-11-12 11:42:36