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Le phénomène des enfants dit de la rue prend de plus en plus de l’ampleur à Brazzaville à la grande surprise de la population. Ces enfants qui passent leur quotidien à la belle étoile sans même parfois avoir de quoi mettre sous la dent, passent leurs journées à quémander, à fouiller pour d’autres dans les bacs à ordures juste pour se nourrir. Certains se nourrissent comme ils peuvent du fruit de leur ramassage, sillonnant le marché le soir ou au petit matin, après le départ des vendeurs. La vie de ces enfants est violente, quasi aussi sombre que la nuit épaisse qui tombe sur la capitale congolaise.
Créé le 2021-05-02 12:44:38
La situation au Tchad, a été au menu de l’entretien que le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), a eu le 1er mai, à Oyo (Cuvette), avec le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
D’après l’émissaire de l’organisation panafricaine, la mission qui incombe aux institutions de la sous-région d’Afrique centrale et du continent est d’accompagner les autorités de transition : « il y a une transition qui se met en place et il est tout à fait naturel qu’une concertation entre la CEEAC et l’Union africaine se tienne. Donc nous avons examiné les voies et moyens pour appuyer la transition démocratique dans le pays », a commenté Moussa Faki Mahamat à la presse, à l’issue de l’entretien.
Pour le moment l’UA ne parle pas de l’envoi de troupes dans le pays : « Il ne s’agit pas de contingents militaires, il s’agit d’un accompagnement. Il y a une situation politique donnée, l’Union africaine a envoyé sur place une commission d’évaluation et d’enquête pour voir qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que le Conseil de paix et de sécurité prenne ses décisions. Dans pareille circonstance, la communauté économique régionale et l’organisation continentale se concertent et mettent en place un dispositif d’accompagnement pour que progressivement le pays renoue avec la légalité constitutionnelle », a conclu le président de la Commission de l’Union africaine.
La transition militaire qui s’est installée au pouvoir au Tchad suite à la mort du président Idriss Déby Itno suscite la réprobation des forces de l’opposition et de la société civile, alors que les combats se poursuivent entre les forces régulières et les rebelles du FACT.
L’Union africaine qui souhaite une sortie pacifique de la crise tente de mobiliser les acteurs tchadiens mais aussi les pays d’Afrique centrale à travers la CEEAC pour conduire cette mission primordiale à son terme pour le retour de la quiétude au Tchad.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2021-05-02 09:11:55
La présidentielle du 21 mars 2021 passée, cap sur les législatives. La 4e réunion ordinaire du bureau politique du parti présidentiel qui s’est tenue le 30 avril à Brazzaville sous l’autorité du secrétaire général du parti, Pierre Moussa, a permis aux participants de plancher sur les stratégies devant permettre au parti de masse de réaliser un bon score aux élections législatives de 2022.
Créé le 2021-05-01 19:40:21
À l'occasion de la 135ème fête du 1er mai, journée internationale des travailleurs, la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), la Confédération syndicale congolaise (CSC) et la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo (Cosylac) ont interpellé le gouvernement, au Palais des congrès de Brazzaville, sur le paiement des arriérés de pension des retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) et des arriérés de salaires des établissements à budget de transfert. Elles ont recommandé aussi l’apurement des droits des ex-travailleurs des entreprises liquidées, de même que la prise en charge des dossiers par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) des retraités de l’ex-ONPT et des autres sociétés étatiques concernées.
Créé le 2021-05-01 17:33:44
En raison du déficit de production dans les centrales électriques et de la baisse de l’offre énergétique au poste HT-THT de Ngoyo suite au retrait du transformateur N°1 16MVA pour travaux de maintenance, des perturbations dans la fourniture d’électricité sont observée dans toute la ville de Pointe-Noire, selon un communiqué de la société énergie électrique du Congo (E2C) dont une copie est parvenue ce vendredi à notre rédaction.
Créé le 2021-04-30 20:15:33
C’est une Première dame au front en ces temps de Covid-19. L’élection présidentielle, c’est la rencontre d’un homme et d’un pays, d’un homme et d’un peuple. Après donc une campagne électorale de deux semaines aux côtés de son époux, réélu le 21 mars dernier avec 88,40% des voix, Antoinette Sassou N’Guesso, va à la rencontre de la population de la capitale économique du Congo. Loin du cadre du Palais du peuple, l’épouse de Denis Sassou N’Guesso qui ne déroge pas à la parole rare, veut davantage renouer avec le terrain.
Créé le 2021-04-30 19:39:09
Le réalisateur et cinéaste congolais, Hassim Tall Boukambou organise l'exposition «Portraits du Congo» entre mai et juin 2021 au centre culturel Zola de Brazzaville.
Créé le 2021-04-30 17:43:40
Au Congo, malgré une très bonne pluviométrie, plusieurs habitants de Brazzaville et ses environs manquent d’eau potable. Selon la direction de La Congolaise des eaux (LCDE), cette situation serait due à la récurrence des coupures d’électricité fournie par la société Energie électrique du Congo (E2C).
Créé le 2021-04-29 14:59:44
« La meilleure détente n'est pas la danse. Qu'un bon livre est, en la matière, supérieur et que l'Afrique à force de rire et de chanter s'était laissée surprendre par les peuples plus austères, qu'elle en avait été déportée et asservie » pour paraphraser Henri Lopes. C’est dans ce contexte, que des écrivains congolais organisent la première édition de la caravane du livre et du théâtre en vue de rapprocher le livre du grand public au pays de Sony Labou Tansi, Tchicaya U Tam'si et Alain Mabanckou. Partie de Brazzaville, cette caravane doit faire escale dans cinq départements du sud du Congo.
Créé le 2021-04-29 14:13:11
Un conseil de cabinet s’est tenu le jeudi 29 avril 2021. Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Clément Mouamba a à l’occasion, interpellé les membres du gouvernement sur le ralentissement de l'activité gouvernementale.
Dans son discours d’investiture, le vendredi 16 avril 2021, le président Denis Sassou N’Guesso recommandait au Gouvernement qui sera mis en place dans les prochains jours de transformer en programme effectif d’action, la vision et les engagements dont il venait de dérouler les grandes lignes.
Dès lors, il apparaissait clairement que l’actuelle équipe gouvernementale serait à terme remplacée par une autre, devant mettre en chantier la vision et les engagements pour lesquels le président de la République a bénéficié du plébiscite de ses concitoyens.
Les us institutionnels sont tels, qu’entre la démission de l’équipe gouvernementale et la mise en place de la nouvelle équipe, il s’applique le principe de la continuité gouvernementale qui permet au gouvernement démissionnaire, de poursuivre ses activités essentielles, même si la bienséance, à défaut de la loi, peuvent en limiter l’étendue.
Or, dans le cas du gouvernement Mouamba actuel, hormis l’annonce du président Denis Sassou N’Guesso, de mettre en place une nouvelle équipe gouvernementale, nul texte n’a été pris par le chef de l’État, mettant fin aux activités du gouvernement tout comme le premier ministre qui n’a nullement « rendu le tablier », est considéré comme étant toujours en place, ce qui est d’ailleurs un fait.
Aussi, l’attitude de certains ministres qui se seraient déjà mis en marge des fonctions dont ils sont toujours investis, serait une faute blâmable car ainsi que le leur a rappelé le premier ministre, « étant des hommes et femmes de devoir, les ministres se doivent de travailler au rythme habituel ».
Il est presque établi qu’au regard de l’agenda édicté par Denis Sassou N’Guesso, les places seront chères dans le futur gouvernement. Aussi, ceux de l'équipe actuelle qui ne s’en sentent pas la carrure et les capacités ou encore qui savent qu’ils trainent un minable bilan de leur passage au gouvernement, préfèrent-ils déjà jeter l’éponge. Même s’il en était ainsi, on ne quitte pas le navire, avant que celui-ci n’ait accosté, surtout qu’il n’y a pas le feu à bord. Chaque chose en son temps.
Alors, mesdames et messieurs les ministres, restez ces femmes et ces hommes de devoir, rompus à la tâche, jusqu’à la passation de consignes avec votre successeur, si jamais, vous êtes débarqué, ou que vous êtes appelé à animer un autre département ministériel. Ne pas vous résoudre au travail, c’est trahir la confiance que le président de la République et le premier ministre avaient initialement placé en vous. C’est à tout le moins, annihiler vos chances d’être reconduits.
En cela, je puis vous dire, tout humour mis à part, que pour l’heure, sur la liste des futurs membres du gouvernement tenue par le président de la République que j’ai vue et dont je suis tenu de garder le secret jusqu’à sa publication, tous les noms qui y figurent sont inscrits au crayon et la gomme n’est pas bien loin. Il peut toujours gommer pour remplacer le vôtre, à moins que votre attitude désinvolte de ces derniers jours dans le travail, fasse qu’il le gomme définitivement. Je vous aurai prévenus.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-04-29 13:22:26
La société privée chargée de collecter les ordures ménagères à travers les quartiers populaires de Brazzaville passe parfois des semaines sans opérer dans certaines zones où des immondices s’amoncellent devant des points sensibles comme les marchés. Les populations craignent l’apparition d’autres maladies en cette période de lutte contre le Covid-19. Selon une source proche d’Averda, cette société est confrontée à un problème : plusieurs véhicules de ramassage d’ordures sont sur cale. Leur entretien pose problème. L’État ne lui verse plus régulièrement ce qu’il lui doit conformément au contrat signé.
Créé le 2021-04-26 20:22:28
Les rebelles du Fact, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad, se disent prêt à adopter un cessez-le-feu, afin de laisser une chance au dialogue.
Créé le 2021-04-25 13:26:43
Plusieurs brazzavillois sont attendus ce samedi matin pour assister à une cérémonie dédiée à leur idole, le chanteur Papa Wemba, lors d’une messe, en l’église Sainte Anne de Poto-poto, l'un des plus anciens quartiers populaires centraux de Brazzaville.
Créé le 2021-04-24 09:14:06
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso était, ce vendredi 23 avril 2021, dans les locaux de l’Ambassade du Tchad à Brazzaville, pour signer le livre des condoléances, ouvert en ces lieux, à la suite du décès du Maréchal du Tchad, président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno, le 21 avril dernier des suites « des blessures reçues au front ».
Créé le 2021-04-23 20:03:32
C’est une réalité cachée au centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville qui ne concerne pas seulement des personnes qui ont un problème linguistique mais également des personnes qui parlent bien le français et se débrouillent bien au quotidien mais sont totalement démunies lorsqu’elles sont confrontées à un contexte très complexe comme celui de la médecine." Cet "analphabétisme en santé" va de pair avec une qualité de vie moindre et une espérance de vie plus courte. Ces résultats sont le reflet de la mauvaise qualité du recrutement par concours des apprenants, de la formation pédagogique, de la gestion scolaire caractérisée par la fraude, la tricherie et la corruption, selon une note d'information de l'inspection générale de la santé dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Créé le 2021-04-23 18:43:33
Omar Denis Junior Bongo, est parti du Congo Brazzaville où il réside, tôt ce vendredi matin pour se rendre par voie terrestre à Bongoville, dans le sud du Gabon, assister aux funérailles de Fidèle Adjoua Ondimba, frère ainé de son défunt Père, l'ex-Président gabonais, Omar Bongo Ondimba, décédé en début de semaine à Libreville.
Créé le 2021-04-23 18:20:39
Comme sur un air d’anniversaire, c’est un mois pile après le décès de Guy Brice Parfait Kolelas, le 22 avril 2021, que maître William Bourdon qui dit défendre les intérêts des « membres de la famille », a publié un communiqué relatif au dossier dont il est désormais saisi. En divers points, ce communiqué qui réoriente les causes du décès, laisse interrogateur sur les réelles motivations de l’avocat dont les positions vis-à-vis du Congo et de ses dirigeants sont connues.
Au lendemain du décès de Guy-Brice Parfait Kolelas, le tribunal de Bobigny a sur auto-saisine, décidé de l’ouverture d'une enquête, confiée à la section criminelle, sur la recherche des causes de la mort de l'opposant. De fait, le corps du défunt fut autopsié le mardi 23 mars, à l’Institut médico-légal de Paris.
Selon les résultats de l’autopsie, Guy-Brice Parfait Kolelas serait décédé d’« Une insuffisance cardio-respiratoire due à une pneumopathie diffuse sévère bilatérale compatible avec la constatation médicale congolaise de Covid 19, la contamination au virus SARS-CoV-2 étant confirmée par la virologie moléculaire. »
Les examens toxicologiques n’ont pas mis en évidence une substance nocive quelconque, ayant pu entraîner la mort.
Il est à noter que Guy Brice Parfait Kolelas qui souffrait du diabète, présentait des comorbidités qui le rendaient vulnérable face au covid-19.
Il est de bonne guerre que des opposants ou pseudo opposants à défaut certains « récupérateurs » de la situation, penchant pour un empoisonnement du disparu, dont ils rendaient responsable les autorités congolaises, avaient-ils saluée l’initiative du parquet de Bobigny. Ils étaient convaincus que l’institut médico-légal de Paris dont on connaît les performances qui en font l’un des meilleurs au monde allait mettre en évidence cet empoisonnement tant soupçonné. Ce qui ne fut pourtant pas le cas.

Faute de n’être confortée par les médecins légistes dans sa conviction sur la thèse de l’empoisonnement, l’épouse Kolelas a décidé de s’adjoindre les services d’un avocat, afin de contribuer à faire la lumière, sur les causes du décès de son époux. La loi, lui en donnant naturellement le droit.
En choisissant maître William Bourdon comme avocat, la veuve Kolelas misait sans doute sur ce que cet homme de droit qui, dans sa quête des biens mal acquis, entretient du reste une relation conflictuelle avec le Congo et surtout ses dirigeants serait l’homme idéal pour dénicher la vérité, où qu’elle se cache. Voici ce qu’il écrit en substance, dans son communiqué :
« D’autres questions se posent, qui devront trouver réponse auprès du nouveau collège d’experts notamment s’agissant de l’heure de décès et des liens éventuels entre le décès et les pathologies dont était affecté Monsieur KOLELAS.
En outre, l’avocat soussigné rappelle qu’il est incontestable que les choix faits à Brazzaville s’agissant de la mise en œuvre l’évacuation sanitaire de Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS vers la FRANCE ont été absolument désastreux.
En effet, l’avion choisi et son équipement médical étaient d’évidence totalement inadaptés à l’état de santé extrêmement dégradé de Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS.
Il est par ailleurs acquis que les pilotes de l’avion, arrivés de FRANCE, ont demandé à attendre 5 à 6 heures sur place avant de repartir, cela constituant une perte de temps injustifiable eu égard à l’urgence vitale dans laquelle se trouvait Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS.
Enfin, dès lors que l’avion a été obligé de se ravitailler deux fois pendant le vol, cette circonstance n’a pu que compromettre encore plus la possibilité de sauver Monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS. »
À la lecture du communiqué de maître William Bourdon dont l’expérience et le professionnalisme ne poussent à aucun doute, on sent que l’homme de droit semble redéfinir le fait de la cause, convaincu d’expérience que la contre-autopsie demandée – qui est à la limite une injure faite à cette institution respectable qu'est le centre médico-légal de Paris, reconnue pour « faire parler les corps », - ne donnera pas de résultats contraires à ceux déjà notifiés. Il sait que cette structure travaille en toute indépendance et professionnalisme, et donc la thèse de l’empoisonnement sera écartée. Maitre Bourdon s’est arrangées d’autres portes de sortie, comme dans une requalification de charges, mais qu'il fait peser sur qui?
D’abord, à propos de « l’heure du décès et des liens éventuels entre le décès et les pathologies dont était affecté monsieur Kolelas ». Maitre Bourdon peut-il de toute évidence produire une littérature médicale qui prédéfini une heure de décès selon les pathologies ?
Certains avanceraient l'idée que Parfait Kolelas serait décédé avant même son évacuation. Là encore, c'est sa propre femme qui contredit ces propos, assurant qu'en sortant de l'avion, son époux était encore en vie.
Dans son raisonnement, maitre Bourdon semble ne pas avoir consulté le dossier médical du défunt qui présentait des comorbidités. Étant diabétique, toute pathologie opportuniste grave pouvait bien lui être fatale.
Plusieurs fois, au cours de l’année, Parfait Kolelas a, pour des raisons d’agenda politique renvoyé plus tard son voyage en France, pour son check-up habituel, ce bilan de santé associant tout autant l'examen clinique que les examens complémentaires, pour cerner son état de santé ou de faire le bilan de cette pathologie pour laquelle il s’y rendait fréquemment. Même ses proches n’ont pu lui faire entendre raison, à cet effet. Il est connu de tous que de par son engagement politique, Parfait Kolelas redoutait de ne pouvoir rentrer au pays, une fois qu’il en serait sorti. Aussi disait-il : « Advienne que pourra, j’y suis, j’y reste. »
D’autre part, maitre Bourbon évoque les conditions d’évacuation, notamment l’avion qui seraient inadaptés. Là encore, maitre Bourbon semble naviguer dans le flou, à moins que sa cliente, l’épouse Kolelas ait omis de lui dire que le gouvernement congolais n’a en rien décidé de l’avion devant servir à l’évacuation de monsieur Parfait Kolelas. C’est sa sœur, madame Félicie Massamba née Kolelas résidant en France qui s’en est chargée à la demande de la famille, entendu que le même appareil avait servi quelques semaines auparavant, à l’évacuation sanitaire du ministre Henri Djombo. L’ambassade de France penchait pour une évacuation le lundi, entendu que pendant le week-end, il n’y avait pas de choix multiples d’appareils. Le médecin de l’ambassade de France dispose d’un dossier à cet effet.
À propos de l’appareil, ou qu’il en fut un autre, le gouvernement congolais avait sur instruction personnelle du président de la république, assumé simplement l’entièreté des frais.
Que dire sur le repos de 5 à 6 heures pris par les pilotes avant de remonter sur Paris.
Tout le monde sait que des pilotes ayant effectué un long trajet sont remplacés à l’arrivée, pour le vol retour. À défaut de remplacement, il leur faut un temps de repos substantiel. C’est simplement physiologique. Un crash avec des pilotes fatigués par un manque de sommeil aurait peut-être conclu à un sabotage de l’avion…
Quant aux deux escales techniques, Maitre Bourdon ignore sans doute le type d'appareil utilisé ainsi que son autonomie en carburant. À moins qu'un ravitaillement en vol fut opéré, ce qui n'est pas possible avec ce type d'aéronef.
Guy-Brice Parfait Kolelas est mort pour ses idées, car au nom de ces idées, il a sacrifié certains aspects essentiels de sa vie, notamment sa santé. Mais il y a aussi à dire que beaucoup de ses proches tant familiaux que politiques, ne l’ont pas non plus, aidé à s’en sortir, à se reposer pour se refaire, au regard de ce marathon électoral qu’il semblait ne plus supporter et qui entamait chaque jour un peu plus sa santé.
On l’avait senti fatigué à Pointe-Noire. Ce fut mis à l’actif du trajet éprouvant. On l’a vu chancelant à Owando. Personne, ni la famille, ni son équipe de campagne n’a voulu y voir un signe de gravité. Tous ont minimisé ces signes probants de la maladie qui sans doute rongeait cet homme que le courage et la témérité poussaient à tenir. Surtout que drapé dans la foi, on ose dire : « Dieu fera ».
C’est sans doute, croyant en Dieu fera que son épouse rassurait les militants lors du dernier meeting au stade Marchand, confiant que son mari souffrait d’un palu doublé d’une petite grippe.
En dépit des signes visibles de dégradation de la santé de Guy-Brice Parfait Kolelas, celui-ci n’a été interné dans un centre de soins que le vendredi 19 mars. Et s’il était déjà trop tard ?
Quoi qu’il en soit, tous ceux qui agitent l’idée d’un éventuel empoisonnement de Guy-Brice Parfait Kolelas n’ont peut-être pas tort. Nul congolais ne meurt de maladie naturelle. Les hommes politiques sont empoisonnés, de préférence par les autorités du pays. Les cadres des administrations sont sacrifiés chez les charlatans par des collègues jaloux. Les enfants sont livrés dans des Maisons magico-mystiques. Les neveux sont « mangés » par leurs oncles et la liste des causes dites « réelles » de décès, la maladie n’étant qu’une « cause apparente », sont légion. C’est un obscurantisme culturel dont il est difficile de s’affranchir.
La famille et les enfants Kolelas avaient pris l’habitude de donner aux congolais une leçon de démocratie, depuis que tous n’appartenaient plus à la même famille politique. Ils traduisaient à leur manière l’unité et la lutte des contraires. Cette famille qui par le passé, est restée soudée, en dépit des vicissitudes que la vie ne leur a pas épargnées semble se diviser aujourd’hui. Ce n’était sans doute pas le souhait de Parfait Kolelas. Lui qui tenait tant à l’unité entre frères et sœurs, par-delà les liens familiaux.
Pourvu que les avocats dont maitre Bourbon, concourent à la manifestation, non, d’une pseudo vérité, mais de la seule et simple vérité, celle qui réconciliera autant les cœurs des frères et sœurs, doublement meurtris, celle de savoir que quel que soit son statut, un homme peut mourir, sans que ne soit mis en cause qui que ce soit.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2021-04-23 15:27:33
La vétusté de la ligne Dolisie – Mbinda (285km) a obligé récemment le Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) de suspendre le trafic ferroviaire jusqu'à nouvel ordre. On ne pourra plus prendre le train voyageur pour Mbinda depuis Dolisie dans le Niari (sud). Pour les habitants de Mbinda, interrogés par les Echos du Congo-Brazzaville, « la suppression de ce train devient un acte criminel ».
Créé le 2021-04-22 08:44:57
Le Congo Brazzaville est actuellement pris dans une crise financière et sanitaire de grande ampleur, pourtant la création littéraire reste active, en témoigne la parution de « Attrape et farce de monarque Congo », du juriste et écrivain congolais, Richard Ossoma-Lesmois paru aux éditions Edilivre.
Créé le 2021-04-22 08:06:43
Willy Bakonga, ministre sortant de l’Enseignement de la RDC, a été débarqué mardi soir 20 avril d’un vol régulier d’Air France en partance pour Paris. Une interpellation à la demande des autorités de son pays qui le soupçonnent de détournement des fonds publics.
Créé le 2021-04-21 19:32:40