Total : 11265 résultats trouvés.
Page 502 sur 564
Véritable ouf de soulagement, le système de climatisation de l’aéroport international Maya-Maya, à Brazzaville, est de nouveau fonctionnel, depuis quelques jours.
Créé le 2016-07-31 23:55:02
La Tour Nabemba, l’immeuble le plus haut du Congo et qui abrite plusieurs Ministères, est confrontée à une panne du système de climatisation depuis plusieurs semaines.
Créé le 2016-07-31 23:22:46
Le procureur de la République, André Oko Ngakala, entend désormais mener la guerre contre les pilleurs et « voleurs » des fonds de l’État.
Le 29 juillet, il a invité les institutions et autres structures de lutte contre la corruption, à lui transmettre les rapports de leurs enquêtes afin que ceux dont les faits sont déjà avérés, soient immédiatement arrêtés et transférés à la Maison d'arrêt.
En réagissant ainsi, André Oko Ngakala, répondait au président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguélé, qui accusait le Parquet de Brazzaville de ne jamais engager les poursuites judiciaires contre les tierces, pour lesquelles les faits de détournement sont avérés, et dont les rapports d’enquêtes lui auraient été transmis.
Dans son intervention, le procureur de la République a rejeté en bloc ces accusations, et juré n’avoir reçu des rapports de la Commission de lutte contre la corruption, confirmant les détournements de fonds par quiconque. Il a, par ailleurs, relevé la pertinence et la nécessité de statuer sur de tels dossiers. André Oko Ngakala a toutefois demandé que lui soient transmis les rapports en ce sens, afin qu’il agisse en urgence.
Le procureur de la République a pris le ferme engagement d’agir dans le cadre de la politique de rupture prônée par le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso. Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-31 06:04:29
Face à la presse et en présence d'une foule de militants venus l'écouter à l'occasion de cette conférence de presse, Guy-Brice Parfait Kolélas a décliné sa vision de la situation politique économique et sociale du pays.
Pour l'opposant congolais, de nombreux maux mineraient la bonne marche du pays et nécessitent un réel sursaut de toute la classe politique et partant de tous les congolais, et appelle à un dialogue auquel cas, le Congo est au bord du « précipice ».
Guy-Brice Parfait Kolélas a souhaité que ce dialogue soit organisé sans délai sous l'égide de la communauté internationale.
« Asseyons-nous pour que tout le monde regarde, se mette au chevet du Congo. Nous voulons que ce dialogue-là soit sous l’égide de la communauté internationale pour que les conclusions qui en sortiront soient appliquées ».
Guy-Brice Parfait Kolélas a en outre dénoncé l'emprisonnement du général Jean-Marie Michel Mokoko et sollicité qu'une grâce présidentielle lui soit accordée le 15 août prochain à l'occasion de la fête de l'indépendance.
"Les faits qui lui sont reprochés sont très anciens parce qu’il a été longtemps nommé à des hautes fonctions par le président Denis Sassou Nguesso", a-t-il fait remarquer.

Par cette conférence de presse aux allures de meeting du fait de l'affluence qui y a été notée, Guy-Brice Parfait Kolélas arrivé second à la présidentielle réaffirme la vie de son parti et peut-être son assise, en ces temps où le statut de l'opposition et surtout celui de son chef sont l'objet de toutes les convoitises.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-07-31 05:52:20
Le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, Lamyr Nguelé, a accusé le Parquet de Brazzaville de ne pas engager les poursuites judiciaires contre les tierces sur certains dossiers avérés.
Cette déclaration a été faite au cours d’une conférence de presse sur le bilan des activités menées par ladite institution.
Organe technique de l’État, la commission a deux missions essentielles à savoir, le contrôle et l’enquête. Quand les investigations de la commission mettent en évidence des faits susceptibles de constituer des infractions graves, celle-ci saisit les autorités judiciaires compétentes.
Lamyr Nguelé a déploré le fait que le parquet n’engage pas des poursuites contre les auteurs des actes d’extorsion de fonds. « Il y a à craindre que tout le travail que fait la commission soit annihilé par le silence du parquet.
La commission n’a aucun moyen de droit pour contraindre le parquet ou le procureur à poursuivre coûte que coûte les prétendus fraudeurs », a indiqué Lamyr Nguelé.
Le président de la commission a souligné que les secteurs les plus corrompus sont les douanes, les impôts et le trésor. Dans le secteur de la santé, la corruption perdure encore.
Lamyr Nguelé a conclu que les enquêtes ont permis de faire achever plusieurs chantiers abandonnés lors de la municipalisation et de révéler un cas de flagrance avérée qui a permis d’établir un préjudice subi par l’État estimé à un montant de 4 milliards 454 millions de francs CFA.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-31 05:41:18
Le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 29 Juillet 2016 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’État.
Six (6) affaires étaient inscrites à l’ordre du jour, et ce au titre du ministère des Hydrocarbures, à savoir : - Trois (3) projets de lois et deux (2) projets de décrets ; - Une nomination.
I/ - Des projets de loi.
1- Projet de loi portant approbation du contrat de partage de production Marine VI Bis, signé le 15 juin 2015, entre la République du Congo, la Société Nationale des Pétroles du Congo et la société ENI Congo S.A.
Présentant ce projet de loi, M. Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des Hydrocarbures, a rappelé aux membres du gouvernement que le projet soumis à leur examen et approbation venait entériner les conditions et les modalités de mise en œuvre du permis de recherche Marine VI bis signé par les sociétés susmentionnées.
Le permis de recherche Marine VI Bis couvre une superficie de 362,27 kms2, une zone libérée suite à la délimitation des nouveaux permis d’exploitation Djambala II, Foukanda II et Mwafi II. Il a été attribué à la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) par décret n°2015-409 du 22 avril 2015.
Les travaux de recherche ont mis en évidence des découvertes techniques et des prospects dont les accumulations d’huile en place sont estimées à 213 millions de barils. C’est sur cette base, et compte tenu de l’importance des informations détenues, que les parties au contrat de partage de production ont convenu d’octroyer au contractant un permis d’exploitation sur la partie centrale du permis.
Les paramètres de récupération des coûts de Marine VI Bis sont les suivants : - La reprise de 50% des coûts antérieurs des anciens permis, soit environ 205 millions de dollars américains ; - Le placement dans un compte séquestre des provisions de réhabilitation des sites ; - La fixation du seuil de prix haut à 90 dollars américains par baril, durant les 5 premières années de mise en production de chaque permis, et correspondant à la période de récupération des investissements, puis à 32,70 dollars américains par baril pour la période suivante ; - La fixation du cost oil huile à 53% pendant la période de récupération des investissements, puis à 50% ensuite ; - La fixation du cost oil gaz à 70% pour toute la durée d’exploitation, afin de valoriser la production de gaz ; - Enfin, l’institution d’un cost oil garanti de 30%, après la période de récupération des investissements.
D’autre part, le conseil des ministres a pris acte des paramètres de partage de production (excess cost oil, super profit oil et profit oil) tels que présentés dans le projet soumis à son examen. Après discussion, le projet de loi soumis à son examen a été approuvé par le conseil des ministres. Il sera transmis au Parlement pour adoption.
2- Projet de loi portant approbation de l’avenant n°5 au contrat de partage de production Haute Mer, signé le 15 juin 2015 entre la République du Congo, la Société Nationale des Pétroles du Congo et les sociétés TOTAL E&P Congo et CHEVRON Overseas Congo Limited.
Après avoir rappelé aux membres du gouvernement que le permis Nkossa arrivait à échéance en 2027, le ministre Thystère Tchicaya a précisé que le projet soumis à leur examen avait pour objet de permettre la continuation de l’exploitation et déterminer les nouveaux paramètres, notamment fiscaux, qui seront applicables à ce champ à compter du 1er janvier 2017, à savoir : - Abandon par le contracteur de 60% des coûts antérieurs non récupérés au 31 décembre 2014 ; - Fixation du seuil de prix haut à 65 dollars américains ; - Fixation du cost oil à 55% de la production nette ; - Fixation d’un cost oil garanti de 40% de la production nette.
D’autre part, le projet de loi en examen a entériné les nouveaux paramètres de partage de la production applicables au permis d’exploitation Nkossa, ainsi que la fixation d’une redevance minière proportionnelle de 15%, et ce conformément aux dispositions du Code des hydrocarbures.
Les membres du gouvernement se sont félicités du fait que ces aménagements économiques et fiscaux vont faciliter la réalisation de nouveaux investissements, dont le montant est estimé à 1,7 milliard de dollars américains ; ils notent également avec satisfaction que cet avenant va permettre une augmentation significative de la production prévisionnelle, qui devrait passer de 34 à 118 millions de barils d’huile et de GPL d’ici à 2027. Le projet de loi a été approuvé par le conseil des ministres. Il sera transmis au Parlement pour adoption.
3- Projet de loi portant approbation de l’avenant n°19 à la convention d’établissement du 17 octobre 1968, signé le 15 juin 2015 entre la République du Congo et les sociétés TOTAL S.A. et TOTAL E&P Congo.
Ce projet de loi consacre la volonté des partenaires susmentionnés de procéder à l’assainissement de la situation économique et fiscale du permis d’exploitation Nkossa, afin notamment de soutenir les nouveaux investissements projetés d’accord parties.
Ces investissements portent notamment sur les enjeux suivants :
- Poursuite des travaux d’intégrité sur les installations actuelles de production ;
- Remplacement du stockeur gaz de pétrole liquéfié, afin de maintenir la production des gaz de pétrole liquéfié jusqu’en 2027 ;
- Réalisation de puits de production supplémentaires ;
- Mise en valeur d’autres thèmes géologiques tels que la Toca Tight ;
Poursuivant la présentation du projet de loi entérinant l’avenant n°19, le ministre Thystère Tchicaya a précisé les nouveaux paramètres de partage de la production applicables au permis d’exploitation Nkossa, et a rappelé le passage de la redevance minière proportionnelle de 12 à 15%, et ce conformément aux dispositions du Code des hydrocarbures.
C’est sur cette base que le conseil des ministres a approuvé le projet de loi soumis à son examen. Celui-ci sera transmis au Parlement pour adoption. II/- Projets de décrets.
1- Projet de décret portant prorogation du permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis KOMBI-LIKALALA-LIBONDO ».
Le permis d’exploitation initial découle de l’ancien permis de recherche « Pointe-Noire Grands Fonds ». Il avait été attribué à la société ELF Congo, entre-temps devenue TOTAL E&P Congo, par décret datant de 1995, et ce pour une durée initiale de 20 ans. Cette première échéance étant arrivée à expiration, la société TOTAL E&P Congo a sollicité le 1er juin 2015 sa prorogation pour une durée de cinq (5) ans.
Le décret soumis à l’examen des membres du gouvernement entérine donc, après enquête d’utilité publique menée par l’administration des hydrocarbures, la prorogation sollicitée.
Après discussion, le conseil des ministres a approuvé le projet de décret portant prorogation du permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis KOMBI-LIKALALA-LIBONDO ».
2- Projet de décret portant attribution à la société WING WAH Petrochemical Joint Stock Company Limited d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « BANGA KAYO »
Le ministre des Hydrocarbures a rappelé que la société WING WAH s’était vu attribuer un permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux par décret du 14 avril 2006.
Dans ce cadre, le groupe contracteur KAYO est composé comme suit : - Société WING WAH (85%) - Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) à 15% Les recherches ayant permis la découverte d’un gisement d’hydrocarbures, la société WING WAH a présenté à l’administration la demande de permis d’exploitation, dont l’autorisation définitive est soumise à l’approbation du conseil des ministres dans le cadre du décret en examen.
Le gisement dit « BANGA KAYO » est on shore, c’est-à-dire situé dans le sud-est du département de Pointe-Noire. Il est basé sur 460 puits répartis sur 46 plateformes. Les réserves estimées sont de 201 millions de barils sur 25 ans. Enfin, il est prévu la création d’environ 643 emplois pérennes.
Le développement du projet inclut la construction d’infrastructures, dont notamment: - une centrale électrique ; - une usine de traitement de gaz ; - une usine de traitement de pétrole brut ; une usine de traitement des eaux usées et un pipe de rejet ; - un pipe line de collecte et de transfert du pétrole brut ; - un pipe line d’huile et de gaz.
Prenant la parole, Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’État, a relevé pour s’en féliciter qu’il s’agissait là du premier exemple de coopération entre la Chine et le Congo dans le domaine de l’exploitation pétrolière.
Le président de la République a néanmoins insisté, compte tenu du caractère on shore de l’exploitation attendue, sur la nécessité pour le gouvernement de s’assurer du respect des normes environnementales, et ce dans une zone forestière très boisée.
Après discussion, le projet de décret portant attribution à la société WING WAH Petrochemical Joint Stock Company Limited d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « BANGA KAYO » a été adopté par le conseil des ministres.
Prenant de nouveau la parole, le président de la République a invité instamment chaque membre du gouvernement à développer, sur la base de ses émoluments, des activités agricoles pérennes, dans le double souci d’aider au développement de la production agricole vivrière, et de donner l’exemple en investissant dans un secteur vital pour notre pays.
Au nom des membres du gouvernement, et en réponse à cette exhortation du chef de l’État, M. Clément Mouamba, Premier ministre, chef du gouvernement, a exprimé la pleine adhésion des ministres à ce mot d’ordre, qui doit permettre aux responsables politiques de haut niveau d’aider à l’augmentation des capacités du secteur agricole, et ce à la satisfaction des populations congolaises.
III/- Nomination
Enfin, le conseil des ministres a procédé à une nomination, et ce au titre du ministère des hydrocarbures.
Ainsi, M. Maixent Raoul Ominga, Diplômé d’Études comptables et financières, est nommé Directeur Général Adjoint, chargé des Finances et de la Comptabilité de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC).
L’ordre du jour étant épuisé, le président de la République a alors levé la séance.
Commencée à 10h00, la réunion du conseil des ministres a pris fin à 11h15.
Fait à Brazzaville, le 29 Juillet 2016
Créé le 2016-07-30 07:25:47
L'agence de notation Fitch a brutalement abaissé la note de crédit de la République du Congo, basculée dans la catégorie des obligations comportant un "risque de crédit exceptionnellement élevé".
Le Congo-Brazzaville peut-il encore bénéficier d'emprunts sur les marchés boursiers, sans encourir le risque d'être éconduits pour manque de crédibilité et d'assurance dans le remboursement des créances, c'est à tout le moins la menace que fait planer cette décision lourde de conséquences.
Dans un communiqué publié dans la soirée du jeudi 28 juillet, à la clôture des marchés financiers européens, l’agence de notation Fitch a abaissé de plusieurs crans la no te souveraine de long terme du Congo-Brazzaville sur ses obligations en monnaie étrangère et locale.
La note du pays est passée de « B », dans la catégorie des obligations dites « hautement spéculatives », à « C », une catégorie située plusieurs échelons en-dessous et réservée aux obligations comportant un « risque de crédit exceptionnellement élevé ».
Cette décision intervient après que Brazzaville a raté un paiement le 30 juin dernier sur le principal et l’intérêt de son eurobond de 478 millions de dollars émis en 2007, dans le cadre de la restructuration de sa dette commerciale vis-à-vis du Club de Londres (créanciers privés du pays).
Cet emprunt a une maturité de 22 ans – il arrive à échéance en juin 2029 – et comporte un taux de 2,5 % à 4 % par an au cours des dix premières années, puis de 6 % après la dixième année.
Les raisons pour lesquelles le paiement attendu n’a pas été effectué sont pour l’instant inconnues. Brazzaville dispose d’une période de grâce de 30 jours – qui s’achève donc le samedi 30 juillet – pour procéder à ce paiement. Sans quoi, la note du pays sera dégradée en catégorie « D », celle des pays en défaut de paiement.
La décision de l’agence britannique intervient en rupture du calendrier d’évaluation de la note du Congo. La prochaine revue de la notation du Congo-Brazzaville était prévue en septembre prochain.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-30 07:11:22
L’ex président béninois Émile Derlin Zinsou est décédé dans la nuit de jeudi à Cotonou, à l'âge de 98 ans.
L’ancien président de la République du Dahomey actuel Bénin, de 1968 à 1969, Émile Derlin-Zinsou a rendu l’âme jeudi soir à l'âge de 98 ans à son domicile, a annoncé un proche de la famille.
Émile Derlin Zinsou était absent de la scène politique nationale pour cause de maladie aggravée par le poids de l’âge.
Homme politique béninois, Émile Derlin Zinsou devint président de la république à la faveur d’un coup d’État militaire qui le porta au pouvoir, le 17 juillet 1968. Il sera renversé en décembre 1969 à la suite d'un putsch.
Émile Derlin Zinsou a été un farouche opposant au régime du général Mathieu Kérekou, qui a dirigé le pays de 1972 à 1991 puis de 1996 à 2006.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-29 12:53:03
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba a eu le 28 juillet à Brazzaville, une séance de travail avec le Collège intersyndical de l’université Marien- Ngouabi. Les débats ont porté sur les problèmes qui minent l’alma mater du Congo.
Les syndicats ont présenté leurs doléances à travers cinq points à savoir : la disproportion entre le rythme des départs à la retraite et la lenteur des recrutements ; la non-dotation d’un budget conséquent à l’université ; le non-respect du rythme des décaissements trimestriels du budget de l’université ; le non-respect des franchises universitaires par la Force publique et le non-respect du rythme de paiement de la bourse des étudiants.
Le Premier ministre Clément Mouamba a pris acte de ces doléances qui, a-t-il dit, sont, à quelques exceptions près, identiques à toute l’administration congolaise.
Clément Mouamba s’est abstenu de faire une quelconque promesse aux syndicalistes. Il a rassuré que certaines de ces doléances seront prises en compte dans le programme national de développement 2017-2021.
Le premier ministre a mis à profit cette séance de travail pour rappeler aux syndicalistes la situation économique actuelle marquée, a-t-il dit, par l’effondrement des prix du baril du pétrole. Cette conjoncture, a-t-il insisté, n’est pas une fatalité, mais elle oblige les pouvoirs publics à la prudence dans les dépenses publiques.
Clément Mouamba a appelé les personnels de l’université et les étudiants à un peu plus de patience et de patriotisme.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-07-29 12:12:55
La centrale hydroélectrique de Liouesso avec une capacité de 19,2 mégawatts, fruit de la coopération sino-congolaise, sera inaugurée dans les prochains jours, après une phase d'essais techniques jugés concluants par les autorités congolaises.
Les travaux de cette centrale électrique située dans le département de la Sangha à quelques encablures de Ouesso ont été lancés en 2012 par le président Denis Sassou NGuesso.
Les travaux sont exécutés par une société Chinoise, pour un coût initial de plus de 54 milliards de francs CFA.
Il s'agit du troisième barrage hydroélectrique du Congo construit avec l'appui de la coopération chinoise, après ceux de Moukoukoulou (74 MW) et d'Imboulou (120 MW).
Le projet du barrage de Liouesso est assorti de la construction des lignes de transport d'énergie par la société chinoise CMEC pour environ 17 milliards de francs CFA, ainsi que d'autres ouvrages connexes.
La mise en service du barrage de Liouesso vient augmenter la capacité de production d'électricité au Congo qui est passée de 89 mégawatt en 2000 à plus de 590 MW actuellement.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-07-29 03:17:29
L'opposant historique congolais Étienne Tshisekedi est arrivé mercredi à Kinshasa par l'aéroport de Ndjili, où l'attendaient plusieurs milliers de ses partisans, dans un climat politique tendu lié aux incertitudes entourant la prochaine présidentielle.
Le jet privé, en provenance de Belgique, a atterri peu après 14h00 locales (13H00 GMT). Une dizaine de cadres de son parti, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et des responsables du "Rassemblement", la plate-forme d'opposition nouvellement créée en Belgique, attendaient au bas de la passerelle.
Étienne Tshisekedi "vient prendre la commande des opérations afin de nous amener à l'alternance qu'attendent les Congolais depuis des décennies", a lancé Bruno Tshibala, secrétaire général de l'UDPS.
Âgé de 83 ans, Étienne Tshisekedi est encore très populaire à Kinshasa et dans plusieurs autres villes du pays. Son retour, maintes fois annoncé, avait jusqu'à présent été reporté.
Ce retour intervient dans un climat politique très tendu en RDC, l'opposition soupçonnant le président Joseph Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir au delà du 20 décembre, date de la fin de son mandat.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-28 07:59:26
L'entretien entre le ministre de la Culture et des arts, Leonidas Carel Mottom Mamoni et l’ambassadeur du Sénégal en République du Congo, Batoura Kane Niang a entre autres sujets, porté sur le jumelage de l’Île de Gorée au Sénégal à la localité congolaise de Loango.
L’île de Gorée et la localité de Loango ont joué le même rôle dans l’histoire de la Traite négrière en Afrique, ont constaté les deux interlocuteurs, avant de faire le tour d’horizon des questions liées au projet d’accord de coopération culturelle entre le Sénégal et le Congo.
Ils ont notamment discuté de la participation du Sénégal au Festival panafricain de musique (Fespam) et de la participation du Congo dans l’érection des musées de la civilisation des cultures noires au Sénégal.
Les deux personnalités ont aussi abordé la question du partage d’expérience, de la formation, des échanges d’objets culturels sur ce qui traduit l’histoire commune des deux pays, éventuellement les échanges d’expérience sur la réécriture de l’histoire de l’Afrique.
Batoura Kane Niang s'est souvenue du sergent sénégalais Malamine, personne emblématique qui est le point de départ de l’unité des deux peuples.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-28 07:50:06
Selon le rapport du World Economic Forum sur la compétitivité, le gouvernement rwandais se classe au 7ème rang en ce qui concerne l’efficacité dans la gestion publique. Ce pays se retrouve ainsi devant des nations comme la Suisse (9ème) ou le Luxembourg (10ème).
Pour le World Economic Forum (WEF) qui a publié ce rapport, le classement du Rwanda s’explique en grande partie par le niveau de gaspillage très bas en ce qui concerne les dépenses gouvernementales.
«Nous ne sommes pas surpris par ce classement parce qu’il ne fait qu’exprimer la réalité ce qui se passe chez nous. Au Rwanda, il y a un processus compréhensible en ce qui concerne la gestion et la reddition de compte, en particulier dans l’usage des ressources publiques» a déclaré Anastase Shyaka qui dirige le conseil rwandais de la gouvernance (RGB).
Les Rwandais ont accès à des informations cruciales en ce qui concerne l’action gouvernementale, les décisions de l’exécutif et la façon dont celui-ci établit ses priorités et fait ses choix a-t-il confié.
En Afrique le Rwanda est suivi par l’île Maurice qui se classe (26ème) et l’Afrique du Sud (32ème).
Le rapport évalue le niveau d’efficacité de la gouvernance de 144 pays du monde sur la base de critère comme le gaspillage des ressources, les obstacles à la régulation et la transparence dans l’élaboration des politiques nationales.
Au niveau international, le WEF a étonnamment classé le Qatar en premier, devant Singapour et la Finlande.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-28 07:43:06
Le chanteur Koffi Olomidé a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et se trouve désormais au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, plus connu sous le nom de prison de Makala.
Son passage chez le juge aura tourné court mardi. Après s'être vu signifier les charges qui pèsent sur lui, à savoir « coups et blessure volontaires » à l’encontre de l’une des danseuses de son groupe, la super star congolaise Koffi Olomidé a été placé en détention.
C’est à Makala que Koffi Olimidé a passé sa première nuit de prisonnier mardi.
Koffi Olomide est gardé dans la cellule 14 du pavillon 8, réservé aux notabilités.
La journée avait débuté par son arrestation musclée à son domicile de Kinshasa. Quelques minutes avant d’être entendu par le juge, le chanteur disait son incompréhension devant les moyens déployés pour son arrestation.
Tout au long de la journée de mardi, Koffi Olomidé a été pris en photo et filmé par ses fans jusque dans les locaux du tribunal où la star congolaise était auditionnée.
L'arrivée de Koffi Olomidé à la prison de Makala
Alors qu'il aurait pu être placé sous contrôle judiciaire et laissé libre en attendant son procès, le procureur a eu la main lourde et finalement décidé de le placer sous mandat d’arrêt provisoire.
Au sortir de l’audition, Me Tony Mwaba Kazadi, l’un des avocats de Koffi Olomide a indiqué que l’instruction se poursuit. « L’instruction va continuer mais avec Koffi en privation de liberté. Pour la loi, c’est 5 jours et après on verra », a expliqué Me Tony Mwaba Kazadi.
"Dieu voit tout".
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-28 07:27:13
En séjour en France, le ministre de l’Enseignement supérieur Bruno Jean Richard Itoua a entre autres missions, procédé le lundi 25 juillet à l’audit de l’OGES, la direction technique en charge des étudiants et stagiaires relevant de son ministère.
Placée sous la tutelle de l'ambassade du Congo en France, l’OGES a pour missions la gestion administrative, sociale, financière et pédagogique des étudiants et stagiaires congolais d'Europe occidentale.
L'OGES étant sa juridiction sur la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Grèce, la Suisse ou l’Autriche. La Turquie, le Liban et les pays d'Amérique du Nord avec les États-Unis ou le Canada.
Bruno Jean Richard Itoua a voulu comprendre le fonctionnement de cette juridiction et s’en imprégner afin de faire passer des messages conformes aux attentes qu'exigent de nouvelles responsabilités.
Il s'agit en même temps d'une inspection des œuvres, de moderniser le suivi des étudiants et trouver des niches pour des solutions individuelles afin que l’OGES, premier interlocuteur des étudiants et des institutions, puisse disposer du meilleur choix pour proposer une élite au Congo.
Pour le ministre, il était important d'évoquer le suivi administratif, analyser les finances, s’enquérir du social et, en même temps, examiner le suivi pédagogique. Une séance de travail équivalente aura lieu au Congo en y associant le ministère des finances.
Au personnel de l’OGES et celui de la paierie, le ministre a évoqué sa vision quant au système éducatif qui prépare les jeunes à l’entrée dans la vie active.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-07-28 07:16:49
Entre immoralité du discours chansonnier et immoralité comportementale, l'artiste Koffi Olomidé n'était jamais tombé aussi bas auparavant. Alors que ses compositions avilissent de plus en plus les mœurs, lui même accumule les poursuites judiciaires à n'en plus finir.
La police Nationale de la République Démocratique du Congo a procédé mardi matin, sur ordre du procureur Général de la République à l’arrestation du chanteur Koffi Olomidé.
Koffi Olomidé a été interpellé à son domicile de Mont-Fleury dans le quartier huppé de ''Ma Campagne à Kinshasa''.
C'est menotté qu'il a été conduit au parquet pour être entendu par un juge.
Le ''grand mopao'' dont l'étoile semble désormais pâlir est sous le feu des critiques depuis qu'il a été filmé en train de donner un coup de pied à une de ses danseuses, à l'aéroport de Nairobi, le week-end dernier.
Le Kenya a ensuite décidé de l'expulser et la Zambie, où il devait se produire dans les prochains jours, a annulé un de ses concerts.
Le député de la majorité présidentielle Zacharie Bababaswe aurait déposé une plainte contre l’artiste au sujet de l’affaire du coup de pied de Nairobi ou au moins alerté le ministère de la Justice.
À son retour de Nairobi, c'est par des sifflets et des huées que Koffi Olomidé a été accueilli lors de son arrivée à l’aéroport de Kinshasa. Une vidéo amateur présentant cette bronca circule sur les réseaux sociaux.
L’artiste avait présenté publiquement ses excuses à la télévision nationale lundi soir. Mais cela n’a manifestement pas suffi.
Koffi Olomidé dont la musique n'a jamais été aussi dérangeante en terme de moralité, accumule aussi les impairs comportementaux, comme pour dire ''je suis ce que je chante''.
''Si tu veux connaître les mœurs d'un peuple, écoute sa musique'' - Confucius.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-07-27 07:47:06
Les journées mondiales de la jeunesse se sont ouvertes mardi à Cracovie en Pologne. Le rassemblement mondial des jeunes catholiques en communion avec le pape est endeuillé par l'assassinat en France d'un prêtre catholique en son église mardi.
Ils sont 2 millions de jeunes catholiques venus du monde entier pour la 31e édition des Journées mondiales de la jeunesse 2016 qui se déroulent du 25 juillet au 1er août 2016 à Cracovie.
L'édition 2016 des JMJ a pour « Saint patron », l'ancien pape Jean-Paul II qui fut l'archevêque de Cracovie avant de devenir pape le 16 octobre 1978.
La Miséricorde est le thème choisi par le Pape François pour l'édition 2016 des JMJ. Il inscrit ces journées mondiales de la jeunesse dans une Année Sainte, un Jubilé de la Miséricorde, qui s’est ouvert le 8 décembre 2015. "Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde" (Mt 5,7).

En attendant l’arrivée du souverain pontife mercredi, les jeunes ont profité de leur séjour en visitant la ville, en discutant et en débattant avec les autres participants et en assistant à des concerts.
Les JMJ 2016 se tiennent au moment où les catholiques pleurent le père Jacques Hamel qui officiait depuis cinq ans à Saint-Etienne-du-Rouvray en France.
Le père Jacques Hamel 84 ans égorgé dans son église
Alors qu'il disait la messe matinale mardi, il a été tué par deux terroristes se réclamant de l’État islamique. Jacques Hamel était prêtre depuis 1958.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-07-27 06:12:24
Un prêtre a été égorgé mardi lors d'une prise d'otages dans son église, à Saint-Etienne-du-Rouvray, dans l'agglomération de Rouen.
Jacques Hamel, 84 ans, "a été égorgé", un autre otage est entre la vie et la mort. Les deux assaillants ont été tués lors d'une opération de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Rouen.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a annoncé le parquet.
"Deux individus, à l'heure de la messe matinale, sont arrivés dans l'église et ont pris en otage cinq personnes qui se trouvaient" à l'intérieur. Après l'arrivée sur place des hommes de la BRI de Rouen, "les deux preneurs d'otages sortant de l'église, se sont retrouvés face" aux policiers qui les ont "neutralisés et abattus".
Les motivations des deux individus ne sont pas encore connues, mais le spectre de l'organisation Etat islamique (EI) plane.
Une attaque contre un lieu de culte chrétien est redoutée en France, notamment depuis l'échec d'un projet d'attentat en avril 2015 contre une église catholique de Villejuif dans le Val-de-Marne.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-07-26 11:55:53
Le nouveau contingent camerounais auprès de la Mission multidimensionnelle intégrée de Stabilisation des Nations Unies en Centrafricaine (MINUSCA) comptera 750 soldats.
Ces soldats sont en préparation au 21e régiment du génie militaire de Douala. Ils seront soumis à la signature d’un contrat individuels, en même temps qu’ils bénéficieront d’une revalorisation de leur prime mensuelle de l’ordre de 80%, passant ainsi de 250.000 à 450.000 FCFA.
La revalorisation de la solde aura aussi un effet rétroactif sur leurs camarades d’armes actuellement sur le terrain en RCA, et dont la mission s’achève en fin août prochain.
Le 9 septembre 2015, environ 200 militaires revenus de la MINUSCA avaient bruyamment manifesté dans les rues de Yaoundé, la capitale camerounaise, pour exiger le paiement de 8 mois de primes impayées, pour la période allant de février à septembre 2014.
Le Président Paul Biya, avait demandé de faire procéder au paiement immédiat, et par anticipation sur la régularisation à venir de l’Union Africaine, desdits arriérés à hauteur de quelque 6 milliards FCFA.
Pour éviter pareille situation, les soldats du prochain contingent de l’armée camerounaise en Centrafrique seront soumis à la signature d’un contrat.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-07-26 07:30:36
Un pasteur nigérian a été arrêté pour avoir enchaîné, cadenassé et affamé son fils de 9 ans pendant plusieurs semaines pour dit-il, lui apprendre à ne plus voler.
La police qui a retrouvé l'enfant a réagi à une information selon laquelle un garçon avait été enfermé dans une pièce près d'une église d'Atan, dans l'Etat d'Ogun", dans le sud-ouest du Nigeria.
Sur place, les policiers ont forcé la porte et ont secouru le petit garçon retrouvé enchaîné au sol avec un cadenas. "Il se trouvait dans un très sale état, très amaigri parce qu'il avait été mal nourri.
Le garçon nous a dit que son père ne lui donnait pas à manger régulièrement et qu'il avait été enfermé dans cette pièce pendant plus d'un mois", a confié le porte-parole de la police.
Le père, âgé de 40 ans, a été arrêté et devait être déféré devant la justice. "Il est choquant de voir un homme qui se dit homme de Dieu impliqué dans un acte aussi barbare et inhumain", a conclu le policier.
Le pasteur a expliqué avoir enfermé son fils pour lui apprendre à ne plus voler et l'obliger à traverser une épreuve spirituelle.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-07-26 07:21:22