Cité par la presse australienne et le quotidien français Le Monde au sujet d’une enquête sur les activités au Congo-Brazzaville du groupe minier Sundance Resources puis évoqué dans un article de Jeune Afrique publié le 25 août dernier, Denis Christel Sassou Nguesso est enfin sorti du silence à travers le droit de réponse dont voici un extrait.
'' Vous évoquez la présence de documents internes qui prouveraient une attribution de parts en échange de la délivrance d’un permis d’exploitation minière pour le compte d’une entreprise australienne. Ceci est une pure affabulation, lorsqu’on sait que les statuts de ladite société existent et sont vérifiables, chacun peut les consulter et y reconnaître les vrais actionnaires ; vous n’y trouverez nulle part mon nom.
La copie authentique du procès-verbal de l’assemblée générale constitutive d’octobre 2008 relatant les faits, les associés présents et souscripteurs initiaux, est en totale contradiction avec ce que rapporte l’auteur de l’article insidieux.
Selon le procès-verbal officiel, le capital social s’élève à 10.000.000 CFA et les 1000 actions de sa souscription furent réparties entre cinq (5) associés présents, et encore en vie.
Le procès-verbal de l’assemblée constitutive est public et accessible à tous. Cette affaire qui se trouve en instruction au Tribunal de Perth, en Australie concerne ces deux entités, et ne m’implique en rien.
Je reste étranger aux activités, aux difficultés financières de l’entreprise Sundance Ressources, et je ne suis pas associé ou actionnaire de Congo Iron.''
Bertrand BOUKAKA