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La session ordinaire de la Commission nationale consultative du travail (CNCT) a eu lieu ce vendredi 12 décembre 2025 dans la salle de conférence du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones à Brazzaville. Placée sous le patronage du ministre d'État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, le ministre de tutelle, Firmin Ayessa, empêché, c’est son collègue ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnement et de la Consommation, Claude Alphonse Nsilou qui a ouvert ladite session ordinaire. Ainsi, la Commission nationale consultative du travail porte sur les retouches et quelques améliorations à son avant-projet. Cette session regroupe : le patronat ; les partenaires sociaux et les employeurs du Congo.

En conséquence, la version dudit projet en étude, est le résultat d’un travail de haute intensité, réalisé par bon nombre d’experts et les rompus en la matière, qui sera soumis à une tripartite composée des membres du gouvernement et de ceux des organisations patronales, tels que, Unicongo, Unoc et Cogepaco, outre les partenaires sociaux (CSTC, CSC, COSYLAC).

En effet, cet avant-projet de loi qui porte sur ce nouveau cadre légal, modernisera assurément le monde du travail congolais, intégrera les interprétations techniques du Bureau international du travail, (BIT), les difficultés et les pratiques nationales en terme du travail. La loi n°48-2024 du 30 décembre 2024 fixant l'âge d'admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail et le décret du 20 novembre 2024 fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIC).

Ainsi, le ministre d’Etat, Claude Alphonse Nsilou, a exprimé toute sa gratitude en ce qui concerne l’attitudes des participants de cette session. « Et je vous exprime toute ma gratitude pour avoir inscrit dans vos agendas respectifs le temps nécessaire afin de participer à l'examen de l'avant-projet de loi portant en compte le travail de la réplique du Congo. Le 18 juillet 2024, nous nous retrouvions dans cette même salle afin de donner notre avis sur deux importants avant-projets d'actes et initiatives qui sont entrés en vigueur au début de cette année 2025. A savoir la loi n°48-2024 du 30 décembre 2024 fixant l'âge d'admission à la retraite des travailleurs relevant du cours du travail et le décret 2024-2752 du 20 novembre 2024 fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti SMIC ».

Il a par ailleurs expliqué que, « les premiers échanges entrepris dès les années 2000, jusqu’à ce jour, en passant par les années Covid-19, ont conduit) fixer ensemble les normes en matière de télétravail et de travail à temps partiel. Il s’est relevé que bien d’autres évolutions et innovations ont été prises en charge dans le corps de cet avant-projet de loi portant coût du travail. En 2023 par exemple, notre pays a ratifié plusieurs conventions internationales du travail que nous avons également, grâce à l’appui technique de l’Organisation internationale du travail veille à intégrer dans la législation nationale », a-t-il rappelé.

Aussi, est-il question pour la Commission, « 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢'𝑖𝑐𝑖, 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑑𝑜𝑡𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑎̀ 𝑙𝑎 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑠 𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥 », a signifié, le ministre d’Etat Claude Alphonse Nsilou.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-13 15:52:59
La plupart des services municipaux du Congo sont en grève. Les agents revendiquent le payement des arriérés de salaires qui s’élèvent à de nombreux mois de retards. Cette situation a entre autres conséquences, la fermeture des morgues dites municipales. Pour les familles endeuillées, le report des inhumations est aussi lourd de conséquences.
Depuis le vendredi 11 décembre, la morgue municipale de Brazzaville affiche porte close pour cause de grève.

Samedi matin, le statuquo demeurait. Les parents ayant des dossiers aboutis et assurés de pouvoir procéder aux inhumations, ont trouvé le portail de la morgue fermé. Seule une affiche y apposée renseigne de la situation.

Si le service dit minimum accepte le dépôt des corps, pas un seul enterrement n’est programmé, les agents tant administratifs, ceux de la menuiserie que ceux de la mise en bière, ont été invités à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre, en attendant que les responsables syndicaux ne relancent les négociations avec le gouvernement.
Déjà, celles des familles qui ont annulé les enterrements suite au fait accompli, trainent une lourde ardoise, l’argent investi dans certains consommables ainsi que les dispositifs relatifs aux obsèques étant irrémédiablement perdu.
Pour les familles endeuillées, la situation devient critique, faute de ne pouvoir terminer les veillées.

Que dire de ceux venus d’ailleurs, toutes activités cessantes, pour assister aux obsèques d’un parent ou d’un proche. Alors, les populations demandent une implication du gouvernement afin de solutionner cette situation d’utilité publique.
Les agents municipaux eux, s’estiment dans leur bon droit pour cette grève, car leur patience n’a que trop duré.

Sur l’ensemble du pays, les fortunes sont diverses d’une municipalité à une autre, Brazzaville, Pointe-Noire, Ouesso, Nkayi, Dolisie ou encore Mossendjo.
Au niveau de la mairie de Brazzaville, les agents cumulent 14 mois salaires impayés. Dolisie compte 50 mois et Mossendjo culmine à 80 mois de salaires impayés. Tous se demandent ce que deviennent les recettes municipales.

Signalons que de nombreux syndicats d’hôpitaux ont déposé de préavis de grève illimitée à compter du lundi 15 décembre, pour cause de cumul de nombreux mois d’arriérés de salaires.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-13 12:36:24
Ça y est ! Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc), M. Médard Milandou, a annoncé, le 12 décembre à Brazzaville, la mise en place par le gouvernement d’un fonds d’appui à la presse grâce à l’apport intégrale de la Redevance audio-visuelle (Rav).
Médard Milandou a fait cette annonce lors de la rencontre avec les professionnels de l’information dans le but de présenter la nouvelle équipe dirigeante du Conseil. Il a précisé avec clarté que le Cslc veillera à la répartition égalitaire de ces fonds entre les organes publics et privés.
A cette occasion, il a annoncé la mise à disposition des journalistes de la carte de presse afin de faciliter leur accès aux sources d’informations, surtout à l’orée de l’élection présidentielle de mars 2026.
Le président de la Cslc a appelé les responsables des médias à se rapprocher du Conseil pour s’enquérir davantage des modalités d’acquisition de cette pièce.
Enfin, Médard Milandou a reconnu officiellement les médias en ligne.
Au Congo-Brazzaville, les médias en ligne sont en pleine croissance, dominés par les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp) pour l'information rapide, complétés par des sites d'actualités qui s'appuient sur les médias traditionnels (radio, presse écrite) tout en se modernisant pour produire du contenu numérique (vidéos, articles) pour atteindre un public plus large.
En résumé, le paysage médiatique en ligne congolais est dynamique, mêlant une forte présence des réseaux sociaux et une professionnalisation progressive des acteurs traditionnels pour s'adapter à l'ère numérique, avec un focus sur l'éducation aux médias.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-12-13 10:40:36
Ça y est ! Le divorce entre le directeur général de Castel, Gregory Clerc, et la famille du fondateur est désormais consommé. Celle-ci cherche à obtenir la démission de l'ancien avocat fiscaliste, devenu omniprésent.
En obtenant la révocation d'Alain Castel, le neveu de Pierre Castel, de ses fonctions d'administrateur au sein de Cassiopée, le 6 décembre (AI du 08/12/25), puis de DF Holding, le 8 décembre, le directeur général du groupe Castel, Gregory Clerc, a donné le coup d'envoi d'un match qui n'a aujourd'hui plus qu'un seul but : le contrôle du groupe. En réaction, Romy Castel, la fille de Pierre Castel, fondateur du groupe brassicole quasi-leader en Afrique, a fait part à Pierre Baer, directeur général d'Investment Beverage Business Management (IBBM), de son intention de convoquer une assemblée générale extraordinaire. Ce fonds singapourien, dans lequel Gregory Clerc occupe des fonctions d'administrateur, est assis à la tête de l'empire Castel, détenant l'ensemble des holdings et filiales du groupe aux 6,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires mondial (2024).
Selon la convocation écrite transmise à Pierre Baer le 9 décembre et consultée par Africa Intelligence, cette assemblée générale vise à obtenir la démission ou la révocation de Gregory Clerc du groupe familial. Plus précisément, le groupe d'actionnaires mené par Romy Castel enjoint le directeur à remettre sa lettre de démission avant le 7 janvier 2026, sans quoi il sera démis de ses fonctions d'administrateur le 8 janvier.
La famille de Pierre Castel, âgé de 99 ans et qui s'est mis en retrait en 2023 du groupe qu'il a fondé soixante-quinze ans plus tôt, entend accroître la pression sur Gregory Clerc, à quelques heures d'un nouveau conseil d'administration de DF Holding qui devait se tenir ce 11 décembre. L'ex-avocat fiscaliste du milliardaire français dispose de ses propres alliés parmi les administrateurs des nombreuses sociétés de la galaxie Castel. Pour faire valider l'ordre du jour de l'assemblée générale extraordinaire d'IBBM, Romy Castel doit réunir un quorum d'actionnaires totalisant plus de 70 % du capital du fonds singapourien. Un objectif toutefois atteignable dans la mesure où la fille du fondateur reste l'actionnaire majoritaire.
Contacté par Africa Intelligence, le groupe Castel n'a pas souhaité faire de commentaires et Gregory Clerc n'a pas donné suite à nos sollicitations avant la parution de cet article.
Empire lucratif
Si la révocation d'Alain Castel a acté le divorce entre les héritiers de Pierre Castel et le nouveau directeur général du groupe, la crise couve depuis de longs mois. Depuis son arrivée, en octobre 2023, Gregory Clerc mène en effet une vague de réformes alliant départ de la vieille garde et nouveaux investissements sur le continent (AI du 09/07/25). Cette stratégie n'est pas du goût des ayants droit potentiels du fondateur milliardaire. Leurs revenus découlent des dividendes perçus au travers des bénéfices des filiales, notamment africaines, du groupe. Avec près de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024 sur le continent, Castel y réalise la majorité de ses recettes.
Cet empire lucratif, savamment mis au point par Pierre Castel, repose sur une intégration verticale de la chaîne de valeur, qui permet depuis de nombreuses années de récolter les bénéfices des différentes entités via, notamment, les centrales d'achat Globe Export, à Gibraltar, et Sacofrina, en Suisse. Ces fonds sont ensuite dirigés vers des sociétés et trusts à Singapour, destinés à l'origine à garantir à la famille Castel l'accès à son héritage. Des montages complexes que connaît particulièrement bien Gregory Clerc : outre ses fonctions de directeur général et d'administrateur dans presque toutes les entités du groupe, il intervient dans la gestion de certains de ces trusts. Faisant craindre à la famille un contrôle sur une partie de l'héritage du patriarche.
Source : Africa Intelligence
Photo : DR
Créé le 2025-12-11 11:31:01
Conteur et écrivain d’origine congolaise, héritier d’une tradition orale où la parole ne se contente pas de raconter, mais s’attèle à transmettre une mémoire, une vision du monde et une relation vivante au sacré, Gabriel Kinsa publie aux éditions Hello « Les mystères de la mine d’or ». Un renversement symbolique du sens de l’initiation.
Longtemps, dans la littérature moderne et coloniale, savoir, formation et « civilisation » habitaient l’Europe ; et l’Afrique, comme l’endroit qu’enveloppe un voile noir.
Le cliché est celui du personnage noir qui vient en Europe pour apprendre, se former, avant de « s’élever » socialement.
Dans le dernier roman de Gabriel Kinsa, on suit au contraire le parcours d’un homme blanc, un Belge, s’envoler pour l’Afrique en vue de s’initier à un mystère.

L’auteur opère ici, avec la magie de la fiction et de son talent de conteur, un renversement de hiérarchie symbolique : l’Europe devient un espace de vide existentiel ou de désenchantement ; un espace de transmission, de profondeur ou de savoir ancien pour l’Afrique.
De fait, l’initiation n’est plus technique ou universitaire, mais ontologique : apprendre à être, à se relier à la terre, à l’invisible, à la mémoire. Ce renversement acquiert du reste une valeur critique, et pour cause, il questionne l’idée selon laquelle le progrès matériel équivaut à une supériorité spirituelle.
Le motif narratif est puissant, même si l’on peut craindre le mythe d’une Afrique-sagesse, figée, une Afrique qui n’existe que comme un lieu de safari sauvage ou de décor initiatique du héros blanc. C’est sans compter sur Gabriel Kinsa qui évite le piège d’une Afrique monolithique ; qui montre des personnages africains dotés de subjectivité, de contradictions, de voix propres ; qui nous donne à voir à un héros blanc qui ne “prend” pas un savoir, mais qui est mis à l’épreuve de l’initiation, parfois remis à sa place, parfois désillusionné.
Non, l’initiation n’est pas un cadeau. C’est un décentrement, parfois inconfortable, parfois humiliant. Dans cette perspective, le véritable déplacement n’est pas géographique, mais intérieur. Simon ne va pas en l’Afrique pour se sauver ; il y va pour apprendre à ne plus se croire central.

Mais de quoi s’agit-il au juste ? Un jeune Belge, Simon, animé du désir de changer de vie ou de se réinventer, « découvre un document ancien mentionnant Niolo, une mystérieuse mine d’or sacrée au Congo. Attiré par l’appel d’un ailleurs plus profond que son quotidien, il s’immerge dans les traditions kongo, rencontre des sages, des chercheurs et des guides qui l’initient à une vision du monde où l’or n’est pas un métal, mais une force spirituelle. Son périple le conduit à travers forêts sacrées, villages menacés et zones contrôlées par des milices, où il doit affronter autant les dangers extérieurs que ses propres doutes ».
Une scène fondatrice de l’initiation
Comme toujours chez Gabriel Kinsa, le style est fluide et au service du symbolique, presque classique, mais traversé de métaphores fortes. Cette sobriété formelle rend le symbolisme d’autant plus efficace car le texte ne surligne jamais son mystère, il le laisse affleurer. Il le laisse deviner. Les phrases alternent entre longues périodes introspectives et phrases plus brèves, notamment dans les dialogues, créant un rythme qui épouse le mouvement intérieur de Simon : hésitation, accélération, prise de décision.
Certes le roman est écrit à la troisième personne ! Mais il multiplie le point de vue interne pour renforcer l’initiation ; un point de vue très proche du personnage, centré sur ses sensations physiques, respiration, tremblement, battement du cœur. Cette immersion dans la conscience de Simon permet au lecteur de partager l’expérience de la fascination et du doute.
Extrait : « Simon sentait un élan irrépressible monter en lui. Il glissa la cassette précautionneusement dans sa sacoche, jetant un dernier regard au chantier avant de s’en aller, le cœur battant. De retour dans son appartement, il posa l’objet métallique sur la table, comme on déposerait un trésor. Une aura mystérieuse semblait irradier de la cassette, enveloppant la pièce d’une tension palpable. Les mains légèrement tremblantes, Simon essuya la surface rouillée, chaque frottement révélant un peu plus de son secret. Sa respiration se fit plus lente, plus profonde, alors qu’il pressentait que quelque chose d’important se trouvait à l’intérieur. Enfin, il ouvrit la cassette, retenant son souffle. À l’intérieur, un morceau de papier jauni, plié avec un soin presque rituel, l’attendait. Il le déplia avec précaution, les yeux rivés sur le croquis rudimentaire d’une forêt parsemée de symboles étranges et d’inscriptions indéchiffrables. Un frisson le parcourut – il venait de mettre la main sur bien plus qu’un simple dessin ; c’était une porte ouverte vers l’inconnu. Mais un mot attira immédiatement son attention : Niolo. Il le relut plusieurs fois, le mot résonnant en lui d’une manière inexplicable. Sans savoir pourquoi, Simon ressentit un appel, une étrange impression de devoir comprendre ce mystère. Il passa la nuit à réfléchir, la cassette toujours à portée de main, éveillé par une énergie nouvelle. »
On l’aura compris, c’est une écriture du seuil et de la tension intérieure. Une atmosphère de mystère soigneusement construite La narration multiplie les champs lexicaux du secret, du sacré et du rituel : « aura mystérieuse », « soin presque rituel », « tension palpable », « porte ouverte vers l’inconnu ».
Les gestes de Simon sont décrits avec lenteur et précision, comme une cérémonie. Cette dilatation temporelle accentue l’idée que l’on franchit un seuil invisible. L’objet lui-même est anthropomorphisé, doté d’une puissance propre. La cassette « irradie », le mot « résonne ». L’inanimé devient actif, presque vivant, ce qui inscrit le récit dans une logique animiste, en cohérence avec la spiritualité kongo à venir.
Ce passage fonctionne comme l’acte inaugural du récit initiatique annoncé ; il met en place, à une échelle encore intime et occidentale, celle de Bruxelles, les grands axes symboliques du roman.
Déjà, Simon est saisi par un « élan irrépressible », expression qui suggère une force qui le dépasse. L’objet trouvé, la cassette, ne relève pas du simple hasard, non. Il est présenté comme un appel. Le texte s’inscrit ainsi dans une tradition du récit de quête, où le héros reçoit un signe initial qui l’arrache à son quotidien. Le mot Niolo agit comme un nom magique, presque incantatoire. Et, avant même d’être compris rationnellement, il est ressenti corporellement – « il résonnait en lui », « un frisson le parcourut ».
Cette antériorité du ressenti sur le savoir annonce par anticipation la vision du monde kongo, à savoir une connaissance intuitive, spirituelle, non occidentale. Et, lorsque Simon découvre que Niolo signifie « or », le texte joue volontairement sur une ambiguïté.
À ce stade, le personnage projette encore une lecture matérielle – « Une mine d’or ? » –, fidèle à l’imaginaire occidental de la richesse et de l’exploitation.
Pour tout dire, ce passage constitue un seuil narratif et symbolique. Sur le fond, il met en place une quête qui dépasse la simple aventure pour devenir une recherche de sens et d’identité. Sur la forme, il installe une atmosphère de mystère et de sacralité par une écriture précise, sensorielle et maîtrisée. Il annonce un roman où le voyage extérieur ne sera que le reflet d’une transformation intérieure, et où le mot Niolo, d’abord perçu comme une promesse matérielle, se révélera comme une épreuve de vérité, une initiation à une autre manière d’habiter le monde.
Bedel Baouna/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-10 19:43:53
Surprise agréable ! A Poto-Poto dans le 3e arrondissement de la capitale congolaise, les usagers redécouvrent l'avenue Lyautey, reliant l’ancienne radio nationale, en passant par la DGFE, la DST, la rue de Reims, Nelson-Mandela, aux rails, jusqu'à la station de la Foy, totalement métamorphosée après 6 mois des travaux. De nouveaux dallages ainsi que des canalisations des eaux pluviales qui étaient à l'origine des érosions, de fissuration et d'affaissement, de décollement du bitume de cette chaussée. Des bouches d’incendie (BI) autrement dit des points d'accès essentiels au réseau d'eau sous pression, permettant aux pompiers d'alimenter leurs engins pour lutter contre les incendies. Sous l’impulsion du Commissaire Colonel-major Michel Innocent Peya, directeur général des finances et de l’équipement (DGFE), ce chantier qui apparait comme un véritable cadeau de Noël aux populations de Brazzaville, s’inscrit dans un vaste programme d’aménagement du siège de la DGFE et de ses artères environnantes. Objectif, offrir une meilleure fluidité, mais aussi redonner une image moderne et reluisante au centre ville de Brazzaville.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du directeur général du BCBPT, Boris Myeré Onka venu constater avec joie la qualité des travaux réalisés et réaffirmer l’engagement de l’entreprise publique dans l’amélioration sans faille des infrastructures urbaines.

Une initiative louable mener à bien selon la vision éclairée du Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso et exécutée sur instructions du ministre l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

L’avenue bitumée de près de 750m de long contre 5,50m de large a été renforcée avec des pavés et deux bouches d’incendie avec 1 bar de pression capable d’alimenter un véhicule de 5000 litres des services de la sécurité civile en 5 minutes, en cas de sinistre.


Une grande première au Congo-Brazzaville !

C’est une nouvelle ère pour les usagers de la plus belle avenue de Brazzaville. Les automobilistes ont salué, avec force et détermination, les travaux qui selon eux, vont changer le quotidien et renforcer la sécurité de leur déplacement.


Ils ont également remercié vivement le Commissaire Colonel-major Michel Innocent Peya qui accompagne fidèlement la vision et les œuvres du Président de la République sous les instructions du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

Cette cérémonie marquant la fin des travaux de l’avenue Lyautey restera gravée dans les mémoires des techniciens et du Commissaire Colonel-major Michel Innocent Peya.

Les voitures et piétons pourront désormais circuler sur la plus belle avenue de Brazzaville de jour comme de nuit en toute sécurité profitant ainsi de l’air frais et de la beauté de Brazza la Verte.
Même s’il s’abrite derrière le mutisme qu’impose la discipline de son corps de métier, le colonel major Michel Innocent Peya ne passe plus inaperçu aux yeux des congolais. Outre les réalisations au sein de la Force publique qui vont de soi, les actions menées dans le civil par la Direction Générale des Finances et de l’équipement qui met en musique les directives du Président de la République, chef suprême des Armées, Denis Sassou N’Guesso, sous l'orientation du ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou, connaissent l’assentiment des congolais.
Après des actions de salubrité publique d’envergure menées à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, ou encore l’éclairage de l’avenue Bayardelle ainsi que l’alma mater qui s’y trouve, la réhabilitation de l’avenue Lyautey en plein Centre-ville de Brazzaville est une fois de plus plébiscitée par les congolais qui trouvent en Michel Innocent Peya, cette veine besogneuse qui conforte le lien Police-Population ainsi que son sens du devoir.
Cliquer sur la photo pour lire la vidéo.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR
Créé le 2025-12-10 17:06:14
Au cœur du département du Niari, dans le sud du Congo, la ville de Mbinda, l’ancienne cité Comilog, vit dans une attente qui s’étire et qui épuise. Ici, le développement demeure un mirage, une ligne d’horizon qui recule à mesure que les promesses se répètent. À chaque campagne électorale (présidentielle, locales ou législatives), la population voit revenir les mêmes engagements, les mêmes discours, mais jamais les actes. Mbinda apparaît alors comme une communauté urbaine abandonnée, où l’ombre du désenchantement semble s’être solidement installée.
Le paysage lui-même raconte cette histoire de renoncement. La route, jadis axe vital, n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir : une piste de terre défoncée, impraticable selon les saisons. Elle isole, elle use, et symbolise mieux que tout la rupture entre Mbinda et le reste du pays.

Il y a quelques mois, face à cette négligence, les jeunes de la localité ont tenté de relever cette dignité perdue. À mains nues, avec pierres et graviers, ils ont essayé de combler les nids-de-poule, disons mieux des nids d’oie pour permettre aux véhicules de franchir la montagne de Mikouagna après les pluies diluviennes. Mais on leur a ordonné d’arrêter.

Accusés à tort d’agir pour des intérêts politiques, ils ont dû cesser d’agir, pendant que ceux qui devraient agir restent immobiles, indifférents, presque lointains.


Pendant ce temps, la scène politique continue de suivre son rituel bien huilé : distribution de petits billets de banque, des tee-shirts, des pagnes, des casiers de boissons, des cacahuètes, des chips, des biscuits au chocolat…
En somme, des actions éphémères, sans impact réel sur la collectivité, qui masquent mal l’absence totale d’engagement durable.

Ailleurs dans le pays, on voit des élus locaux réhabiliter des tronçons de routes, construire des ponts sur des petites rivières, des forages dans des quartiers, faire dons d’ambulances, approvisionnés les hôpitaux en médicaments, créer des unités de production…
Quand il pleut, la population est coupée du monde. La route, artère vitale de toute communauté, est à Mbinda une veine obstruée.
L’eau et l’électricité, ces droits fondamentaux, restent ici un luxe inaccessible. Les points d’eau sont rares, souvent insalubres.

Le soir venu, l’obscurité n’est chassée que par la lueur vacillante des lampes-tempête.
« Comment voulez-vous que nos enfants étudient ? Comment voulez-vous qu’un commerce prospère dans le noir ? », s'interroge une mère de famille à Mbinda.
L’énergie, source de progrès, est absente, laissant la communauté urbaine de plus de 5000 âmes en suspens dans un siècle qui file à toute allure.
Au collège Raymond Kouedé de Mbinda, un autre drame silencieux et lourd de conséquences se joue. Les enseignants sont en nombre dérisoire, souvent surchargés, parfois découragés. Les salles de classe, quand elles existent mais sont dans un état qui nous laisse sans mots, pourtant à Mbinda il y a des élèves brillants, et assoiffés de savoir. Mais comment leur donner les armes pour affronter l’avenir sans professeurs ni moyens ?
L’école, ce temple de l’émancipation, risque de devenir ici le symbole d’une génération sacrifiée encore.

Les infrastructures la Mairie, l'hôpital, la sous-préfecture, le marché municipal… ne sont plus à l'image d'un Congo qui avance. Le centre de santé le mieux équipé est une longue marche vers Dolisie sur des sentiers difficiles. Ici, on guérit par la grâce de Dieu ou on meurt par son abandon.
Gardez espoir. C’est la seule et unique phrase qu’on répète aux habitants de Mbinda. Un espoir qui sonne parfois comme une cruelle ironie à la veille de chaque scrutin.
Le bâton de Moïse, censé fendre la mer de leurs problèmes, n’a toujours pas frappé le sol de Mbinda.
Le récit biblique de l’Exode est dans toutes les bouches, devenant une puissante métaphore de leur condition. Les populations de Mbinda attendent leur traversée vers la « Terre Promise » du développement, de la dignité promise par le contrat républicain. Mais les eaux de l’indifférence et de l’oubli systémique ne se sont pas ouvertes. Elles les enferment au contraire.
L’espoir, à Mbinda, n’est pas mort. Il est durci, trempé dans la résignation active de ceux qui n’ont que leur ténacité pour seul bien.
Vivement que le « bâton de Moïse » symbole de l’action publique décisive frappe ici, à Mbinda, pour ouvrir la voie vers la délivrance et le progrès tant attendu.
La réponse ne se trouve pas dans les discours mielleux et bien rodés, mais dans le bitume des routes, dans le courant des lignes électriques, dans les cahiers des élèves et dans les regards perdus des habitants.
Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-10 12:52:50
Le Programme Nationale de Lutte contre le SIDA (PNLS) a organisé, le 9 décembre 2025, la 2e Journée scientifique sur le VIH/Sida. Cette 2e Journée scientifique, placée sous le haut patronage du ministre de la Santé et de la Population, a pour thème : « Sida : acquis, défis et perspectives pour son élimination ».
La cérémonie a été présidée par le Conseillers du ministre de la Santé et de la Population, Jean Claude Moboussé, en présence de la directrice exécutive du Programme, la docteure Cécile Mapapa Miakassissa, des professionnels de santé, des décideurs, des représentants d’organisations internationales, des associations communautaires, et des personnes vivant avec le virus. Cette journée s’organise autour de la lutte contre l’épidémie, de la prise en charge, de la prévention, du suivi biologique, de la sensibilisation et de la défense des droits des personnes vivant avec le VIH.

Plusieurs thèmes ont été abordées lors de ses assises, par les spécialistes dans différentes branches de la santé, afin d’atteindre des objectifs escomptés, à savoir : Renforcer les connaissances sur la prise en charge du VIH/sida ; Promouvoir les meilleures pratiques de suivi biologique ; Vulgariser les avancées scientifiques concernant l’épidémie, notamment l’épidémiologie locale ; Sensibiliser aux droits des personnes vivant avec le VIH/Sida — lutte contre la stigmatisation et la discrimination ; Partager des témoignages des personnes concernées, pour rendre compte de leur vécu et des défis qu’elles rencontrent.
Ouvrant les activités de cette 2e Journée scientifique, le Conseiller du ministre, le docteur Moboussé Jean Claude a au nom du ministre de la Santé remercié les participants pour leur sens de dévouement et de professionnalisme.

« Au nom du ministre de la santé et de la population, le professeur Jean-Rosaire Ibarra, j'ai le grand privilège de prendre la parole à l'occasion de cette journée scientifique sur le VIH. En ce mois de décembre rouge, moment de mobilisation mondiale contre le VIH/Sida, c'est un grand honneur de vous accueillir dans cette journée scientifique consacrée à la réflexion, à l'analyse et à l'innovation et je vous adresse mes cordiales salutations ainsi que ma profonde gratitude pour votre engagement constant dans la lutte contre le VIH », a-t-il rapporté.
« Notre rencontre s'inscrit dans une dynamique forte, articulée autour du thème « Sida, acquis, défi et perspective de santé publique. En cohérence avec la peine internationale à surmonter les perturbations et transformer la riposte et avec notre feuille de route nationale, zéro perturbation pour une riposte innovante au Congo. Chers participants, les progrès enregistrés par la République du Congo dans la lutte contre le VIH résultent de la volonté de son excellence, Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République chère de l'État, exprimé dans son projet de société ’’La marche pour le développement’’. Résulte aussi la détermination du gouvernement qui a fait de la santé la première bataille, de l'appui des partenaires techniques et financiers et du travail remarquable des agents de santé et des acteurs communautaires », a-t-il déclaré.

Pour les exposants, des données statistiques actuelles et la situation épidémiologique a été évoquées
Selon les données présentées en 2024, le taux de prévalence du VIH/sida chez les 15-49 ans en République du Congo est estimé à 3,2%, ce qui correspond à environ 120.000 personnes vivant avec le VIH.
L’épidémie est dite « généralisée » : des groupes plus exposés (populations clés) sont identifiés - professionnels du sexe, détenus, personnes ayant des relations hommes-hommes, etc. Transmission mère-enfant, suivi biologique, dépistage, et accès au traitement sont des enjeux majeurs soulevés.

Cette journée a permis de souligner les progrès : un nombre significatif de personnes séropositives ont désormais accès au traitement. Mais, a aussi mis en évidence les nombreux défis persistants : stigmatisation, discrimination, accès insuffisant au dépistage ou au suivi, difficultés de prise en charge pour les populations vulnérables, inégalités d’accès selon les départements du pays.
Néanmoins, on note une implication majeure et une importance de la mobilisation communautaire, de l’éducation, de la sensibilisation, ainsi que du respect des droits des personnes vivant avec le VIH a été réaffirmée.
Selon la directrice du Programme National de Lutte contre le Sida, la docteure Cécile Mapapa Miakassissa, « le PNLS est une entité de mise en œuvre des activités du Ministère de la Santé. Et pour cette mise en œuvre, nous avons besoin des recherches que les scientifiques font. Nous avons besoin que les scientifiques viennent présenter leur travail et de ce travail vont découler des analyses ; et puis, ces analyses nous permettront de tirer des actions innovantes qui nous permettront d'aller plus loin, qui nous permettront de faire des avancées dans la mise en œuvre de notre Programme National de Lutte contre le VIH-SIDA ».
Evoquant la possibilité d’éradiquer totalement la pandémie, Mme la directrice ne cache pas sa satisfaction et son optimisme, par rapport à la volonté des chercheurs et personnels de santé. « Mais c'est pour ça que nous avons besoin de ces activités pour voir comment les scientifiques, les communautaires et nous qui sommes institutions pouvons aller ensemble pour éradiquer cette maladie. C'est vrai que ça va nécessiter plusieurs efforts, des efforts financiers, des efforts humains, mais nous pensons qu'un jour nous pouvons éradiquer cela en tant que menace de santé publique », a-t-elle dit en substance.

Par conséquent, parlant des stratégies d’éradication, elle a mis l’accent sur la prévention. « Oui, c'est la prévention d'abord. Dans la prévention, nous avons la sensibilisation. La sensibilisation de la population, c'est vrai qu'en ce moment, on voit que cette sensibilisation ne se fait pratiquement pas. C'est pour ça, c'est vrai qu'on commence ce mois de décembre, mais on voudrait que ça soit perpétué. Et ça, c'est un appel aussi à la communauté, que la communauté ne baisse pas les bras, que là où vous êtes en tant que communauté, que ce soit les journalistes, que ce soit les familles, qu'ils en parlent à leur niveau afin de véhiculer cette information de sensibilisation. Nous avons aussi le dépistage. Le dépistage, nous avons beaucoup de séro-ignorants.
Ces séro-ignorants, c'est la personne qui ne se connaît pas, qui ne connaît pas son statut sérologique. Et cette personne est très dangereuse parce qu'elle risque d'aller contaminer sans le savoir. Donc nous utilisons le dépistage afin que tous, nous tous, nous connaissons notre statut sérologique », a-t-elle souligné.
« C'est pour ça que j'invite toute la population à aller massivement se faire dépister. Parce que se faire dépister, c'est sauver sa vie et sauver la vie de l'autre. C'est un geste aussi d'amour pour protéger l'autre en cas de séropositivité », a-t-elle invité.
« Mais il faut dire que même si nous sommes séropositifs, la personne est séropositive, ce n'est pas une fatalité. Il y a des traitements grâce aux avancées scientifiques. Nous avons maintenant des médicaments qui sont très performants, qui permettent que la personne séropositive vive comme une personne normale, comme une personne normale.
Et cette personne qui suit bien son traitement ne transmet plus le VIH. Et ça, c'est des avancées que nous pouvons connaître », a reproché madame la directrice.

« La PrEP, c'est la prévention pré-exposition, c'est-à-dire une personne qui n'est pas séropositive. C'est surtout une personne qui n'est pas séropositive, mais qui a des pratiques un peu à risque, comme les populations, les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les professionnels du sexe, les usagers de drogue, mais aussi la population générale, on peut bénéficier. Et cette personne séropositive, qui veut aller en rapport sexuel avec une autre personne qui peut être séropositive, peut bénéficier de cette PrEP pour ne pas être contaminée. Et cette PrEP a vraiment des évolutions significatives. Il existe des PrEP oraux, c'est des comprimés, ça peut être continu ou discontinu. Il y a aussi des PrEP injectables. Vous prenez une injection deux fois par année et vous êtes protégé en attendant qu'on ait le vaccin. La PrEP orale, ce n'est pas payant puisque c'est disponible au Congo. Mais on n'a pas encore la disponibilité de la PrEP injectable et nous sommes en train de faire des plaidoyers avec nos partenaires techniques et financiers, avec le gouvernement, afin d'acquérir cette PrEP injectable », a précisé la docteure Cécile Mapapa Miakassissa.

A noter que cette 2e Journée a connu la présence du docteur Pierre Mpélé, le premier directeur du PNLS à sa création, le 2 décembre 1995. Le docteur Pierre Mpélé Kilebou est une personnalité africaine de santé publique, spécialiste du VIH/SIDA et des maladies tropicales. Actuellement, il est le Représentant de l'OMS au Benin depuis le 3 novembre 2015.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-10 11:45:44
Chaque année, le 9 décembre précisément, la communauté internationale commémore la date de l’adoption par la Communauté internationale, de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC). Prélude à cet événement, Monsieur Emmanuel Ollita Ondongo, président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC), a rendu public, ce lundi 8 décembre 2025, un message à l’occasion de cette célébration, dont la thématique est « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain ». Voici in extenso, la teneur du message de cette institution congolaise, qui veille sur la gestion de cette lutte contre ce fléau, qui devient comme endémique, au-delà de nos frontières :
« Mesdames et Messieurs !
La Journée du 9 décembre de chaque année commémore la date de l’adoption par la Communauté internationale, (CNUCC).
L’année 2025, qui marque le 22e anniversaire de l’adoption de cette Convention est célébrée sur le thème : « S’unir avec la jeunesse contre la Corruption : former l’intégrité de demain ».

La Journée internationale de lutte contre la corruption donne l’occasion, aux Etats Parties à cette Convention, de se rappeler que la corruption est un fléau qui menace la stabilité et le développement durable de nos sociétés et compromet notre avenir commun.
En République du Congo, Son Excellence Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, Chef de l’Etat, a prorogé l’année de la jeunesse jusqu’en 2025. Ce qui a permis à la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption (HALC) de focaliser davantage son attention sur l’implication de la jeunesse o la lutte contre la corruption.
Mesdames et Messieurs,
La corruption ne doit pas être perçue comme un abus de pouvoir pour un gain personnel. Elle est une entrave systématique à la bonne gouvernance et aux progrès socioéconomiques des peuples en impactant négativement les droits humains.
La couche juvénile étant numériquement la plus importante des populations de nos pays d’Afrique, elle est certainement la catégorie de population la plus touchée par la corruption.
Celle-ci, comme évoqué l’an dernier, prive la jeunesse de ses droits fondamentaux, tels l’accès à une éducation de qualité, à des opportunités d’emploi, à des possibilités de participation à la vie publique et même à des services essentiels comme les soins de santé.
La corruption touche les secteurs où la jeunesse excelle, notamment dans l’éducation et le sport, en pervertissant les valeurs d’intégrité et d’équité.

Ces pratiques contraires à l’éthique s’enracinent dans la société, limitent la participation des jeunes à la prise de décisions et érodent leur confiance dans la justice, les institutions et l’Etat de droit. Au final, cela compromet non seulement l’avenir des jeunes, mais aussi celui de toute une nation.
La HALC, alignée sur un protocole de l’ONUCC pour l’organisation des activités relatives à cette journée, voudrait pour la présence célébration, réaffirmer sa détermination à remplir sa mission dans le respect des dispositions de la Convention, en adhésion avec la thématique prônée.
Cette mission de la HALC, selon une évaluation du FMI, en avril 2024, a obtenu des avancées significatives valant au Congo d’escalader de 14 ponts sur le baromètre d’indice de perception de la Corruption de Transparency international, en passant du 165e rang, à sa création, au 151e rang à la fin de l’année 2024.
Il est question pour cette édition de sensibiliser la jeunesse avec un slogan très porteur « Oui à l’intégrité, la corruption ne passera pas par moi », les encourageant à rejeter les pratiques néfastes de la corruption et à faire d’eux, des acteurs engagés dans la lutte contre la corruption tout en promouvant les valeurs d’intégrité et de transparence.
Les jeunes, par leur forte représentativité sont une force essentielle pour éradiquer ce fléau et pour construire un avenir fondé sur l’intégrité. Leur dynamisme, leur créativité et leur capacité à innover sont des atouts cruciaux qui peuvent faire d’eux des ’’combattants puissants’’ dans cette lutte.
Comme préconisée par l’ONUCC, les technologies émergentes plus accessibles à leur portée, comme l’intelligence artificielle et la chaîne de bloc, donnent aux jeunes d’être ç l’avant-garde pour créer des solutions qui augmentent la transparence, élargissent l’accès à l’information, permettent aux lanceurs d’alerte de dénoncer les faits de corruption de manière sécurisée et anonyme, et donc de mener de manière efficace la lutte contre la corruption.

Mesdames et Messieurs,
L’objectif pour la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption est de pousser la jeunesse à s’engager activement dans la lutte contre la corruption, pour la faire passer de statut de victime à celui d’acteur acharné de lutte contre la corruption.
La Haute Autorité de Lutte contre la Corruption par cette célébration se propose donc de sensibiliser les agents, cadres et autorités en charge de la jeunesse sur les questions touchant à la lutte contre la corruption leur permettant un meilleur encadrement de cette couche de la population.
Elle voudrait également ’’écouter les jeunes’’, leur offrir une plateforme d’expression de leurs idées et, surtout les inciter à développer une conscience critique vis-à-vis de la corruption et à opter pour les valeurs morales qui prônent l’intégrité et la transparence. Ainsi, leurs aspirations et leurs innovations permettront de construire un avenir sans corruption.
Par la commémoration de cette Journée internationale de lutte contre la corruption, la jeunesse est ainsi invitée, comme bâtisseurs de demain à : premièrement, devenir les détenteurs de l’intégrité dans leurs communautés ; deuxièmement, défendre les valeurs éthiques ; troisièmement, sensibiliser à la lutte contre la corruption et à son impact sur les populations.
Aux responsables publics, acteurs privés et responsables institutionnels, en rappel, unissons nos efforts pour créer un environnement où l’intégrité n’est pas seulement une aspiration, mais une réalité. Souvenons-nous que ’’l’unité est notre force’’.
C’est ce à quoi s’attèle la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption dans l’élaboration de son plan stratégique multisectoriel de prévention et de lutte contre la corruption avec tous les acteurs identifiés de l’écosystème de lutte contre la corruption.
Par la même occasion, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption annonce à toute personne chargée d’une mission de service public ou qui exerce une fonction publique, à titre permanent ou temporaire, pour le compte d’un organisme public ou d’une entreprise publique, de bien vouloir, conformément aux dispositions du décret n°2022-467 du 3 août 2022 fixant les modalités de prévention et de gestion de conflits d’intérêts, de procéder à la formalité de déclaration d’intérêts. A cet effet, une permanence est, dès à présent, ouverte au siège de la HALC selon un calendrier qui sera fixé par voie de presse.
Ensemble, unis à nos jeunes, nous pouvons construire un avenir plus équitable et sûr.
Vive la jeunesse congolaise acquise à la lutte contre les antivaleurs !
Vive l’intégrité, comme valeur fondatrice de l’avenir de demain !
Vive la lutte contre la corruption, selon la Convention des Nations Unies contre la Corruption !
Je vous remercie ! »
Fait à Brazzaville, le 8 décembre 2025
Propos recueillis par VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-08 17:47:06
Alex Ebata Mbossa alias le Gentil, reconnu coupable, le 28 avril dernier, de braquage à l’arme de guerre de type PMAK, à la CRF de Sibiti dans le département de la Lékoumou, a été condamné cette semaine par la Cour d’Appel de Dolisie dans le Niari, à 20 ans de travaux forcés et au paiement de 8 millions de FCFA d’amende.
Trois millions de FCFA seront versés à la Caisse, à titre principal, et 5 millions de FCFA à titre de dommages et intérêts.
Alex Ebata Mbossa alias le Gentil a été reconnu coupable de vol qualifié de la somme de 5 millions de FCFA, de délit de détention d’arme et de munitions de guerre.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-12-08 10:47:27
Réélu pour un quatrième quinquennat à l’issue de l’élection présidentielle ivoirienne du 25 octobre 2025, avec 89,77% des suffrages exprimés, Alassane Ouattara prête serment ce lundi 8 décembre 2025, date fixée par la Constitution pour l’investiture des chefs d’Etats élus.
Le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a été accueilli dimanche 7 décembre 2025 à l’aéroport d’Abidjan, par le Premier ministre ivoirien, Dr Beugré Mambe, dans le cadre de la cérémonie de prestation de serment d’Alassane Ouattara, réélu Président de la République.
La cérémonie d’investiture prévue à 10h (GMT, heure locale) au palais présidentiel, devrait également enregistrer la présence de plusieurs chefs d’État africains, le sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, le mauritanien Mohamed Ould Ghazouani…
Le Conseil constitutionnel ivoirien a déclaré, le 4 novembre 2025, Alassane Ouattara réélu au premier tour du scrutin présidentiel avec 89,77% des suffrages exprimés, confirmant les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI).
Alassane Ouattara a été crédité de 3 759 030 voix, soit 89,77% des suffrages exprimés. L’ex-Première dame, Simone Ehivet, a obtenu 101.238 voix, soit2,42% des voix, tandis qu’Ahoua Don Mello a été obtenu 82.508voix soit 1,97% des suffrages exprimés, et Henriette Lagou 48.261 voix, soit 1,15% des voix.
Elu en 2010, puis en 2015 et en 2020, Alassane Ouattara a été réélu à l’issue du scrutin présidentiel 25 octobre 2025, pour un quatrième mandat présidentiel, jugé d’« anticonstitutionnel » par l’opposition qui dénonce, par ailleurs, « l’exclusion » de ses leaders de ces joutes électorales.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-12-08 07:32:17
La 35e Réunion de la Commission régionale africaine de la certification pour l'éradication de la poliomyélite a rassemblé les délégations venues des cinq pays, à savoir : l'Angola, l'Ethiopie, le Tchad, le Sénégal et la République du Congo. Cette grande retrouvaille sanitaire a eu pour objectif, le renforcement des activités d'éradication de la polio dans la région africaine.
L'Organisation mondiale de la santé, l'OMS, met le curseur sur les efforts déployés depuis des années pour éradiquer la polio, soulignant ainsi l'importance de l'engagement des gouvernements et des comités nationaux et régionaux de certification.

Seulement, il y a des défis qui restent à relever en lien avec la persistance de la transmission du virus dans certaines régions. Si depuis plusieurs années, notre région est exempte de tout cas de polio, virus sauvage, des efforts restent à faire en matière de l'éradication de cette maladie à cause des variants vaccinaux, qui continuent de circuler dans quelques pays de la région. Ces résultats montrent que dans un contexte complexe, il est possible de maintenir un système solide et engagé.
Les indicateurs clés de performance ont enregistré des améliorations significatives dans la majorité de nos districts sanitaires. La promptitude de nos équipes de santé, soutenues par l'OMS et les partenaires, reflète une dynamique nationale orientée vers la vigilance et l'anticipation. Cette réunion stratégique vise à examiner les progrès réalisés, à mettre à jour les recommandations et à élaborer un plan d'action pour 2026 avec pour objectif ultime une affliction polio.

Il faudra donc accélérer le processus de collaboration entre les pays et les partenaires pour atteindre cet objectif. À l'issue de cette réunion, une mise à jour sera faite sur le progrès de l'éradication de la polio réalisée dans la région depuis la dernière réunion de CRCA, d'octobre 2024. Un point sera fait sur la qualité des réponses, la surveillance et le laboratoire, ainsi que la mise à jour des rapports d'étape pour l'éradication de la poliomyélite dans les pays particulièrement en épidémie.
Ainsi, des recommandations ont été faites au pays organisateur et à l'OMS pour adresser les gaps constatés.
Véritable question de santé publique, l'engagement du Congo dans la lutte contre la polio est sans faille. Les progrès ont été de ce fait réalisés dans la surveillance épidémique et la mobilisation des communautés avec l'appui de différents partenaires, en l'occurrence l'OMS.
Le Congo demeure pleinement engagé à maintenir un système de surveillance performant, à renforcer l'avancé de l'outil et à répondre avec diligence à toute menace de poliovirus. Depuis la dernière épidémie de polio rapportée dans le pays en 2010, le poliovirus sauvage ne circule plus dans notre pays. Cette situation d'accalmie naturellement ne nous met pas à l'abri de l'implantation d'une nouvelle souche sauvage à partir des pays voisins.
Des progrès notables ont été enregistrés dans le suivi épidémiologique, dans l'amélioration des indicateurs de surveillance et dans la mobilisation des communautés. Le gouvernement continuera à soutenir ces efforts dans un esprit de transparence et de responsabilité dans le cadre général de la politique sanitaire et dictée par le projet de société du président de la République qui devient programme du gouvernement du pays. Les participants à la réunion discuteront notamment de la situation épidémique actuelle, des stratégies de vaccination, de la surveillance et de la certification de l'éradication de la polio dans la région.
Ils examineront également les défis et les opportunités pour accélérer les progrès vers l'éradication de la polio en Afrique.
« Avec l'appui constant de nos partenaires, nous améliorons continuellement nos indicateurs clés et consolidons la mobilisation de la communauté autour de la santé de l'homme. Nous mesurons pleinement la portée des recommandations formulées par la commission, notamment celles axées sur notre pays, car elles représentent non seulement une rue de route, mais aussi un appel à la responsabilité, à la transparence et à l'action concertée. Le gouvernement du Congo entend les mettre en œuvre avec détermination, conscient que la poliomyélite ne sera éliminée que grâce à une coopération régionale forte et à une vigilance continue », a déclaré le docteur Donatien Moukassa, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Population du Congo en clôturant ladite Réunion.

Au cours de cette réunion, nous avons évalué les progrès réalisés dans l'éducation de la polio dans la région depuis la dernière Réunion de la CRC en octobre 2024 à Dar-es-Salam, ainsi que la qualité des réponses aux flambées des variants de polio de type 1, 2 et 3. Nous avons eu la mise à jour des rapports des progrès de l'éducation de la polio dans les sept pays présents, c'est-à-dire l'Angola, le Tchad, le Congo, l'Ethiopie et le Sénégal » a relevé la Professeure Lèké.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-07 23:15:24
Précieux Massouemé, le Coordonnateur de BILYF a organisé ce dimanche 7 décembre 2025 à Brazzaville, une marche dite sportive et environnementale de la jeunesse, en compagnie du Directeur général de l’assainissement, Yvon Kaba, dans le but de donner aux jeunes de la ville capitale, le sens et l’amour dans le domaine de l’assainissement de leur environnement. Quelques 3.000 jeunes ont répondu présents à cette initiative salvatrice pour le rayonnement et la propreté de la capitale de la République du Congo. Cette marche a démarré à la gare CFCO de Brazzaville, en passant par le Rond-point Poto-Poto, l’avenue de la Paix, le Rond-point Moungali, l’avenue des Trois Martyrs, en franchissant le Pont du Centenaire, le Boulevard Alfred Raoul, et a eu pour point de chute, l’esplanade du stade Alphonse Massamba-Débat. Cette marche 2025 est faite, par les jeunes, pour les jeunes et avec les jeunes. C’est toute une jeunesse unie et rassemblée pour un idéal commun, celui de l’assainissement de l'environnement dans lequel nous vivons.
Sur un parcours de 5 kilomètres 300 mètres, l’itinéraire de la marche sportive de ce dimanche, sous une pluie battante, à rassemblée plus de 3.000 marcheurs, filles comme garçons, venus des tous les horizons de la ville capitale, ont marqué leur volonté de souscrire à l’appel lancé par le Coordonnateur de Brazzaville International Leadership Youth Forum.

Cette grande mobilisation manifeste un engagement citoyen, l’expression d’un signal marquant, très significatif et fort, pour la communauté juvénile, pleine de ferveur et d’énergie.
Il est à noter que, depuis deux ans que cette plateforme a été initiée puis lancée, celle-ci et son coordonnateur, Monsieur Précieux Massouemé multiplie les initiatives et double activités, afin de donner aux jeunes gens, l’intéressement à la préservation de la nature et d’assurer un entretien permanent de l’environnement dans lequel ils vivent.

Pendant plus d’une heure et demi, les marcheurs ont un droit à de l’Aérobic, une discipline mêlant fitness et acrobaties. Elle exige à la fois de la force, de l’endurance ainsi que de la souplesse. Elle permet de démontrer l’habileté à effectuer, en musique, des enchaînements des mouvements dynamiques.
Par ailleurs, tout le long du trajet de leur marche, les jeunes marcheurs se sont attelés au ramassage des ordures qui jonchent les artères parcourues : sachets, bouteilles et sacs plastiques, papiers, etc.

Certes, cette activité est non seulement sportive, mais aussi une action efficace et concrète, qui vise à faire de la sensibilisation pure et simple des citoyens, habitants de Brazzaville, à l’intérêt et à la l’importance de la préservation de l’environnement, pour mieux lutter contre les méfaits des changements climatiques.

Selon Précieux Massouemé, « cette engouement et la motivation des jeunes à l’activité sportive de ce matin est claire : cette marche est un acte d’engagement citoyen, qui permet aux jeunes de partager un moment de vivre-ensemble, de joie et de responsabilité. Voir plus de 3 000 jeunes braver la pluie pour l’environnement, c’est un signal fort. Le combat pour la protection de notre cadre de vie concerne tout le monde, et notre pays compte sur sa jeunesse dynamique et engagée », s’est-il exprimé.
Le Coordonnateur de Brazzaville International Leadership Youth Forum, la ville océane est déjà sur la ligne de mire pour accueillir la prochaine édition. Pointe-Noire abritera donc sa 3e édition de la marche sportive environnementale.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-07 22:34:56
Nancy Mudau, 35 ans, a été arrêtée en Afrique du Sud pour une fraude hors du commun. Pendant 12 ans, elle a réussi à tromper 8 hommes différents, les convainquant chacun qu’ils étaient le père du même enfant et les poussant à payer une pension alimentaire.
Selon les autorités, Nancy utilisait des documents falsifiés pour appuyer ses mensonges. Grâce à cet argent, elle aurait pu construire une maison et même ouvrir un restaurant, pendant que les huit hommes, eux, ne se doutaient de rien.
La police a désormais lancé une enquête approfondie.
Des tests ADN sont en cours pour déterminer l’identité du véritable père de l’enfant, tandis que Nancy Mudau doit répondre de plusieurs accusations graves : fraude, falsification de documents et abus de confiance.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-12-07 17:35:28
La République du Congo a procédé au lancement de la stratégie de coopération 2025-2028 avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le 5 décembre 2025 au Centre International de Conférence de Kintélé. Cette cérémonie a été patronnée par le ministre de la Santé et de la Population du Congo, le Professeur Jean-Rosaire Ibara, qui avait à ses côtés, son homologue de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, du Représentant résident de l’OMS au Congo, le docteur Vincent Dossou Sodjinou, du Directeur régional par intérim de l’OMS pour l’Afrique, le docteur Chikwé Ihekweazu, de Madame la représentante de l'UNESCO, de la Députée et Maire de la Commune de Kintélé, Madame Stella Mensah Sassou Nguesso. En présence de Monsieur l'inspecteur général de la Santé, des représentants de l'agglomération bilatérale et multilatérale et des directeurs généraux des structures de la Santé. Ce nouveau cadre vise à promouvoir le bien-être des populations à travers un système de santé performant et résilient, accessible à tous.
A travers cette stratégie d Coopération sanitaire, le gouvernement de la République du Congo s'engage pleinement dans la mise en œuvre de celle-ci. Ce dernier émet un souhait de mettre en œuvre des priorités définies dans ce cadre stratégique, notamment, le renforcement des infrastructures, en améliorant la qualité des soins, en soutenant la prévention et en consolidant les ressources humaines, financières et matérielles du secteur public et privé dans le domaine de la santé. Alignés sur les priorités sanitaires du PND (plan national de développement) de la politique nationale de santé 2018-2030, du plan national de développement sanitaire 2023-2026 ainsi que du plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable, cette stratégie repose sur quatre axes prioritaires.

« Cette stratégie s'attribue principalement autour de quatre priorités stratégiques majeures qui seront développées tout à l'heure. La présente stratégie de coopération de l'OMS avec le Congo est un cadre stratégique conçu pour répondre aux priorités sanitaires et de développement définies par le gouvernement. Elle favorisera l'atteinte des objectifs stratégiques du 14e programme général du travail de l'OMS ainsi que la progression de notre pays vers l'atteinte des objectifs de développement durable en 2030 », a décrit le Représentant résident de l’OMS au Congo, le docteur Vincent Dossou Sodjinou.
« L'élaboration de cette stratégie est l'aboutissement d'un processus conjoint et participatif de parties prenantes. L'élaboration de cette stratégie reprend à l'exigence d'une planification axée sur l'impact afin de garantir à tous les Congolais un meilleur accès à la santé et au bien-être. A cette occasion, l'OMS a réaffirmé son engagement aux côtés du gouvernement congolais.

L'Organisation mondiale de la santé demeure engagée. Conformément à son mandat à promouvoir, garantir et protéger la santé aux bénéfices de toutes et de tous, sans exclusive dans le contexte actuel marqué par les effets du changement climatique, la crise humanitaire complexe et les effets de la récente pandémie de la COVID-19. L'OMS reste déterminé à renforcer l'équité en santé, la résilience du système de santé, la santé dans toutes les politiques ainsi qu'à promouvoir ses valeurs dont le principe de ne laisser personne du côté », a ensuite signifié Monsieur le Représentant résident de l’OMS au Congo.
« La cérémonie également permet de présenter le processus d'élaboration de cette stratégie de coopération pays avant d'ouvrir des échanges sur les conditions de sa mise en œuvre. A travers cette priorité stratégie, cette coopération constitue un outil essentiel pour renforcer la coordination et le dialogue autour des politiques de santé. Sa mise en œuvre représente une opportunité majeure d'améliorer durablement l'état de santé et le bien-être des populations congolaises », a souligné le docteur Vincent Dossou Sodjinou.
Cependant, le ministre congolais de la Santé a détaillé les spécificités et l’intérêt de cette stratégie de Coopération de l’OMS avec le Congo, de 2025 à 2028.

« Pour notre pays, cette stratégie constitue un outil central qui améliore la planification, la coordination et l'évaluation des interventions sanitaires. La stratégie de coopération du n'est pas seulement une technique, elle est aussi un engagement politique et opérationnel partagé pour transformer durablement notre système de santé. C'est pourquoi le gouvernement de la République, sous la coordination de Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chefs du gouvernement, et sous la très haute impulsion de Son Excellence Monsieur. Denis Sassou Nguesso, Président de la République, chef de l'État, s'engage à mettre en œuvre des priorités définies dans ce cadre stratégique, notamment en renforçant les efforts futurs, en améliorant la qualité des soins, en soutenant la prévention et en consolidant les ressources humaines, financières et matérielles du secteur privé public et privé de la santé », a expliqué Jean-Rosaire Ibara.

« L'année 2025 va bientôt s'achever. On nous rappelle que le monde a radicalement changé face au plan démographique, épidémiologique et environnemental, avec des profondes répercussions sur les états de la santé, le bien-être des populations et des écosystèmes sanitaires partout dans le monde. En République du Congo, malgré des efforts concentrés par le gouvernement de la République pour la gestion des ressources humaines, la construction des infrastructures sanitaires, l'accès équitable aux soins de qualité, la situation sanitaire de notre pays reste trop haute », a signifié en substance le ministre congolais de la Santé.

La stratégie de coopération entre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la République du Congo est le cadre stratégique structurant qui guide l'ensemble des appuis que l’OMS apporte à notre pays.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-06 20:19:26
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JJS / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-12-05 10:16:56
La République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé jeudi 4 décembre 2025 à Washington un accord de paix historique destiné à mettre fin à la guerre et à ouvrir des nouvelles perspectives de coopération régionale. Cette cérémonie s'est tenue sous l'égide du Président américain, Donald Trump.
« La République Démocratique du Congo prend ici l’engagement solennel de mettre en œuvre, en toute sincérité, l’ensemble des obligations qui découlent de ces Accords. Nous le ferons avec sérieux, avec rigueur et avec le souci constant de la paix, de la sécurité de nos populations, de l’unité et de l’intégrité de notre territoire. Nous espérons, avec le même sérieux, que la République du Rwanda respectera, elle aussi, pleinement la lettre et l’esprit des engagements pris », a déclaré le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Soutenu par le Rwanda, le M23 contrôle aujourd’hui une portion stratégique du territoire congolais, à l’image de sa prise de contrôle des deux principales villes de la région : Goma, fin janvier, puis Bukavu, quelques semaines plus tard.
Depuis, les combats se déplacent plus au sud, tandis que la province voisine de l’Ituri est livrée à une constellation d’autres groupes armés.
Malgré les sommets successifs et les accords en cascade, sur le terrain, les combats continuent d’effacer les promesses.
Les populations fuient, les camps débordent, les routes sont coupées, la situation humanitaire demeure catastrophique.
Parallèlement, les violations des droits de l’homme de part et d’autre se poursuivent. Mais le cœur du problème est ailleurs : l’exploitation illégale des ressources naturelles (or, coltan, cobalt) dont regorge l’est de la RDC par les milices, trafiquants et acteurs transfrontaliers, qui utilisent ensuite ces revenus pour alimenter l’économie de guerre.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-12-05 09:33:12
Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, destitué par un coup d’État militaire, est arrivé mercredi au Maroc après avoir transité par le Sénégal et la République du Congo.
Selon des informations de la presse locale, Embaló a d’abord été conduit à Dakar à bord d’un avion spécial envoyé par le Sénégal, avant de se rendre à Brazzaville, capitale de la République du Congo, puis d’arriver à Rabat, la capitale marocaine.
Il est avancé qu’Embaló pourrait séjourner un an à Rabat, durant la période de transition en Guinée-Bissau, ou passer cette même durée au Portugal.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR
Créé le 2025-12-05 08:11:07
Jean-Enoch Ngoma Nkengué, une des figures dirigeantes du Parti Congolais du Travail, a trouvé la mort par accident de la circulation, mardi 2 décembre 2025, à hauteur du péage de Loutété. Le dirigeant était en mission du Parti, prélude au 6ème congrès ordinaire qui se tiendra du 27 au 30 décembre 2025.
Jean-Enoch Ngoma, du nom intégral Jean-Enoch Ngoma Nkengué, a toujours répondu à l’appel de son parti dont il a gravi les échelons marche après marche, parti de la base.
En ce mardi 2 décembre, il se rendait à Madingou, chef-lieu du Département de la Bouenza, pour superviser le congrès fédéral du P.c.t (Parti congolais du travail) dans ce département.
Ces rencontres sont le cadre d’amendement et d’adoption des documents préparatoires au congrès, des propositions de motions mais aussi de désignation des congressistes devant constituer la délégation départementale, selon les quotas alloués.
Hélas, le sort en avait décidé autrement. Le chemin de Madingou, pourtant si près sera bien loin pour Jean-Enoch Ngoma, en somme, celui du non-retour. Il a trouvé brutalement la mort, dans un tragique accident de la circulation, à hauteur du péage de Loutété.
Homme de principe, forgé dans la discipline du parti, Jean-Enoch Ngoma voulait arriver dans les délais, par respect pour ces camarades qui attendaient et devaient rester sereins pour les travaux qu’il s’apprêtait à diriger.

Sur cette portion de route rectiligne qui incite à appuyer sur le champignon, la fine pluie qui arrosait l’asphalte comme des larmes prémonitoires de la nature, aura été d'un mauvais présage.
Suite à l’éclatement d’un pneu avant, qui plus est, avec les trois autres roues soumises à l’aquaplaning, rendant le véhicule hors de contrôle, la sortie de route était inévitable et le choc rude, du fait des violentes embardées.

De cet accident, Jean-Enoch Ngoma ne se relèvera pas.

Membre de la Commission contrôle et vérification du Secrétariat permanent du P.c.t, conseiller municipal et départemental de Brazzaville, Jean-Enoch Ngoma a occupé plusieurs fonctions durant sa carrière politique qu’il avait démarré à l’U.j.s.c (Union de la jeunesse socialiste congolaise). C’est au sein de cette organisation juvénile, que lui, l’enseignant de français fourbi ses armes politiques.
De Kinkala d’où il est parti, parrainé par des doyens tels Edgard Diafouka Bambéla ou Godefroy Dominique Sala, Jean-Enoch Ngoma preste au département de la Presse, Propagande et Information.
L’UJSC sort du congrès de 1981 et son action repart avec plus d’Allant. À la division Journal, le doyen Joseph Ndzioss prend Jean-Enoch Ngoma sous son aille, tant ses qualités forcent l’admiration.
L’émulation est saine et l’équipe compte des noms aussi prestigieux les uns que les autres. Martin Badeh, Philippe Axel Ekemi, Ekiaye-Ackoly Wamene, Philippe Mboungou Ndamba, Bernadette Biahomba, Émile Awoué, Auguste Kinzonzi Kitoumou, Lellas Nzolani, Denis Atsango, Eugenie Ngouissani, Bertrand Massamba, Bonne Année Matoumona, Naouam Mahoungou Moundélé et bien d’autres…
Sa maitrise de l’outil politique et ses qualités rédactionnelles emmènent Jean-Enoch Ngoma à prendre la tête de la division Presse écrite. Il a la responsabilité de la production du journal « Jeunesse et révolution », l’organe d’information de la Jeunesse congolaise.
Pourtant sa polyvalence en matière journalistique, dont il tient les bases, de sa formation en Lettres modernes, le conduit à présenter également les versions radio ou télé de ‘’Jeunesse et Révolution’’ et même ‘’Le télex de la Jeunesse’’, l’éditorial politique du Comité central de l’UJSC. La règle voulait qu’en cas d’absence d’un chef de division, seul un autre chef de division devait le remplacer à la présentation, les chefs de section et autres collaborateurs assurant les reportages et autres sujets meublant l’émission, actant en cela l’horizontalité de l’intérim.
Aux côtés d’Émile Awoué, Bonne Année Matomona et Jean-Baptiste Yéké-Kokolo, tous chefs de division, (tous décédés) Jean-Enoch Ngoma plaidât auprès du chef de département Godefroy Dominique Sala, pour que les chefs de section dont le rendu était louable accèdent également à la présentation des émissions le cas échéant, afin de se faire et se parfaire.
Cela donnât l’opportunité à des jeunes tels Pierre Makita, Saturnin kokolo Kouanga, Eugenie Ngouissani, François Itari Morenho ou encore Benoît Bikindou, d’assurer la présentation des émissions ‘’Jeunesse et Révolution’’ en toutes versions, ainsi que le ‘’Télex de la Jeunesse’’.
Sur le plan sportif, Jean Enoch Ngoma dirigeait depuis quelques années la Fédération congolaise de jeu de dames.
Reçu le 22 avril dernier à Brazzaville, par le président du Sénat, Pierre Ngolo, lors de la présentation du champion et du vice-champion de la Coupe d’Afrique de jeu de dames, disputée en novembre 2024, à Ouagadougou au Burkina Faso, il disait qu’il fallait désormais compter sur cette discipline au Congo.

Né en 1957, à Brazzaville Jean-Enoch Ngoma a intégré la Parti Congolais du Travail à 20 ans.

Membre de la Commission contrôle et de vérification du Secrétariat permanent, Préfet du Pool, secrétaire général de la mairie de Brazzaville, premier vice-président du Conseil municipal et départemental de Brazzaville, député, dans son parcours politique, Jean-Enoch Ngoma s’est construit par la force de son abnégation et sa fidélité à la ligne du Parti congolais du Travail.
Un parti auquel il a consacré sa vie, un parti pour lequel il a donné sa vie.
Vas, Jean Enoch Ngoma ! Avec ta mort, c’est notre département, cette famille que nous constituons qui s’amoindrit encore un peu plus.
Vas, Grand frère ! Par-delà nos larmes et cette douleur qui nous étreint, nous saluons ta grandeur d’âme et ton sens du devoir.
Adieu Yaya.
Benoît BIKINDOU/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2025-12-04 13:46:43
Brazzaville, le 1er décembre 2025 – L’approche ''Mavimpi Ya Mboté'', lancée en République du Congo il y a trois ans pour améliorer la qualité des soins maternels et infantiles, franchit une étape clé avec la certification, le 27 novembre 2025, de 19 nouveaux centres de santé intégrés. Avec des résultats probants et une mobilisation accrue des acteurs de santé, le programme appelle désormais à son extension à l’échelle nationale. Cette approche ''Mavimpi Ya Mboté'' est un catalyseur d’excellence, pour l'amélioration de la qualité des soins pour les mères, les nouveau-nés et les enfants, franchit une étape clé avec la certification de 19 nouveaux centres de santé intégrés.
L’approche ''Mavimpi Ya Mboté'' vise à garantir à chaque mère et à chaque nouveau-né des soins de santé primaires de qualité, conformément aux principes aux Déclarations d’Alma-Ata (1978) et d’Astana (2018), textes fondateurs en termes de promotion des soins de santé primaires. ''Mavimpi Ya Mboté'' repose sur une culture d’excellence et de l’implication des communautés, en renforçant le premier niveau de contact entre les familles et le système de santé. Cette approche est le fruit d’une collaboration étroite entre le Gouvernement, l’UNICEF et ses partenaires dont l’Alliance Gavi et le Gouvernement du Canada. L’appui central des deux partenaires témoigne d’une vision partagée : sauver des vies et garantir la santé des mères et des enfants, tout en consolidant les bases d’un système de santé résilient.

En dix-huit mois, la performance moyenne des dix districts sanitaires engagés dans l’approche ''Mavimpi Ya Mboté'' est passée de 48,9 % à 76,6 %. Cette progression illustre la mobilisation des équipes et la pertinence de l’approche qui se traduit aujourd’hui par la certification de 19 nouveaux centres de santé intégrés répartis dans les districts sanitaires de Pointe-Noire et de Brazzaville. Ces certifications marquent une avancée décisive vers des soins de qualité pour tous et témoignent d’une transformation dans la manière dont les services de santé sont désormais délivrés.
La consolidation de ''Mavimpi Ya Mboté'' s’accompagne d’une dotation stratégique au ministère de la Santé et de la Population : deux canots rapides pour le déplacement sur le corridor fluvial, quatre véhicules utilitaires, ainsi que des intrants essentiels en santé et nutrition, pour une valeur totale de 432.000.000 F.CFA. Ces équipements permettront d’améliorer l’accès des populations aux soins, notamment dans les zones enclavées, et de renforcer la capacité des équipes à répondre efficacement à leurs besoins.

Fort des résultats obtenus, le Ministère de la Santé et la Population et l’UNICEF appellent à l’institutionnalisation et au passage à l’échelle nationale de ''Mavimpi Ya Mboté''. La nécessité d’une telle expansion repose sur un principe simple : Chaque district sanitaire, chaque communauté doit bénéficier de la même qualité de soins. En outre, cette mise à l’échelle contribuera directement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 3 sur la santé et le bien-être.
« J’ai été impressionnée par l’engagement et la compétence des équipes de santé rencontrées dans les centres appliquant l’approche ''Mavimpi Ya Mboté'' », déclare Mariavittoria Ballotta, Représentante de l'UNICEF en République du Congo. « Les témoignages de mères confirmant que cette approche a sauvé la vie de leurs enfants sont une preuve concrète de son impact », a-t-elle soutenu.
Crédit photo : UNICEF
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville/Source : UNICEF-Congo
Créé le 2025-12-03 22:42:55