Les présumés délinquants faunique âgés de plus de 30 ans ont été interpellés, le 22 mars 2025 à Dolisie, dans le département du Niari, en possession de deux peaux de panthère. Pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de ces trophées de panthère, une espèce animale intégralement protégée par la loi, les présumés délinquants ont été interpellés par les agents des forces de sécurité de la Région de Gendarmerie.
Les deux hommes de nationalité congolaise, ont été pris par les éléments de la Région de gendarmerie du Niari en poste à Dolisie, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’économie forestière, bénéficiant de l’appui technique du Projet d’appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Ces derniers seraient de Mossendjo et ont quitté cette localité pour Dolisie avec ces produits de la faune, prohibés par la loi.
Interpellés, les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés à savoir : la détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthère, espèce animale intégralement protégée. Ils vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise et risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions (5.000.000) F.CFA conformément à la loi.
Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde. Conscient de ce fait, le gouvernement congolais s’est engagé avec détermination depuis plusieurs années contre ce mal pour éviter l’extinction de ces espèces qu’il protège et compte garder jalousement. Par conséquent, tout contrevenant à la loi est exposé aux sanctions.
En République du Congo, la panthère est parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. L’article 27 de cette loi, stipule : « l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ; sauf dérogation spéciale de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique ou à des fins de reproduction ».
VALDA SAINT-VAL/ Source : PALF