Magazine

  • Qui sommes-nous ?
  • Contact

Menus

  • Accueil
  • 1xbet Afcon
  • economie
  • Politique
  • Monde
  • Culture
  • Environnement
  • Sport
  • Société
  • Faits divers
  • Contact
Les Echos du Congo Brazzaville Les Echos du Congo Brazzaville Les Echos du Congo Brazzaville
  • Accueil
  • 1xbet Afcon
  • economie
  • Politique
  • Monde
  • Culture
  • Environnement
  • Sport
  • Société
  • Faits divers
  • Contact
  • L'Ambassade des États-Unis pour le soutien des initiatives éducatives, linguistiques et professionnelles destinées à la jeunesse congolaise

    - -
  • Congo – Economie-forestière : Le safoutier a réalisé le taux le plus élevé des ventes de la 9e édition de la Foire aux plants

    - -
  • Congo - La Quinzaine du Gouvernement : Anatole Collinet Makosso a été face à la presse nationale et internationale pour décortiquer l’ouvrage « En toute transparence : 2021-2026, le bilan du quinquenn ...

    - -
  • Congo – Médias : Peggy Hossié s’en est allée, une étoile a rejoint le firmament

    - -
  • Congo : une baleinière prend feu au port de Yoro à Brazzaville

  • Congo : Un véhicule de la SNPC percute et casse l’aile droite d’un avion de Canair

Rechercher :

Total : 11270 résultats trouvés.

Page 409 sur 564

Congo – Parti UPADS : Guillaume Foutou exige l'éviction de Pascal Tsaty Mabiala

Le député sortant de l'UPADS à Dolisie et candidat malheureux aux sénatoriales dans la même localité n'y est pas allé du dos de la cuillère, quant aux causes de son échec. Pour lui, tout a été orchestré par le secrétaire général du parti, Pascal Tsaty Mabiala qu'il accuse du reste d'avoir fait de cette formation politique « un parti chauve-souris, ni oiseau, ni animal ».

L'appartenance politique de l'UPADS a régulièrement été évoquée en terme d'opacité, tant le secrétaire général du parti, Pascal Tsaty Mabiala a souvent été surpris, navigant entre deux eaux ou réalisant le grand écart, incapable de dire si le parti est dans la majorité ou dans l'opposition.

Cette question longtemps supputée par les uns et les autres, Guillaume Foutou l'a posée sans gants, demandant au secrétaire général du parti de clarifier la relation sournoise qui existe entre le PCT et l'UPADS.

Guillaume Foutou qui dit avoir été régulière désigné par la commission d'investiture à l'issue des primaires qu'il avait remportées, s'est vu le processus de sa potentielle élection aux sénatoriales saboté par Pascal Tsaty Mabiala. Celui-ci aurait réuni les conseillers de l'UPADS, la veille du vote, leur ordonnant de ne pas porter leurs suffrages sur Guillaume Foutou.

En prévision du non respect de la consigne, Pascal Tsaty Mabiala aurait selon Guillaume Foutou écrit officiellement à la CENI, avec la complicité du vice-président de l'UPADS au Niari, Nzaou Félicien, pour retirer la candidature.

Le jour du vote, le même Pascal Tsaty Mabiala aurait envoyé deux de ses éléments relayer la nouvelle du retrait auprès des conseillers de l'UPADS qui s’apprêtaient à voter, désorientant du coup leur vote.

Pascal Tsaty Mabiala. Son action à la tête de l'UPADS de plus en plus décriée

Pour Guillaume Foutou, « il va falloir arrêter d'être un parti chauve-souri. La relation de l'UPADS avec le président de la république et le PCT doit être clarifiée, en ce sens que si l'UPADS doit accompagner le président Sassou, il faut le dire clairement et l'assumer. S'il faut être dans une opposition constructive, car nous n'avons jamais été dans la radicalité, il faut aussi le dire. Car, continuer à être un parti chauve-souris est une voie de disparition pour l'UPADS. »

« Le parti, si on n'y prend garde, avec la gestion chaotique du camarade Tsaty Mabiala, le parti va disparaître. Voila pourquoi je suggère aux membres du conseil national, aux membres du bureau politique, aux militants, de faire en sorte que nous partions au congrès avant la fin de l'année ».

Pascal Tsaty Mabila n'a pour l'instant pas réagit aux accusations de celui qui désormais apparaît comme un frondeur-en-chef, vis à vis de son action clair-obscure à la tête du parti. 

 

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-09-05 10:00:31

Congo : Vers l’informatisation de l'administration publique

Projet de longue haleine, l’informatisation de l’administration congolaise devrait enfin prendre son envol. C’est, du moins, ce que laisse croire le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo qui a manifesté récemment son enthousiasme pour moderniser l’administration publique et simplifier les procédures administratives. Une opération qui devrait, en théorie, amener un peu plus l’administration congolaise sur les standards contemporains.

Créé le 2017-09-05 09:05:53

Congo – Économie : Les discussions avec le FMI transformées en tribune de revendications

Depuis l'annonce de l'arrivée d'une délégation du FMI au Congo, de nombreux groupements politiques ou de la société civile ont acté des mémorandums à remettre à ladite délégation, objectant du fait que le gouvernement donnerait de tout temps des informations et des chiffres tronqués à l'institution de Breton Wood. Certaines organisations proposent la dissolution de la SNPC et des Grands travaux.

Des militants appelés à rallier le domicile du Ministre Charles Zacharie Bowao, un des ténors de la plate-forme IDC-FROCAD-J3M, la nouvelle a été véhiculée lundi dans Brazzaville et sur les réseaux sociaux.

D'aucuns ont parlé de Charles Zacharie Bowao, voire de tout le groupement politique, qu'il était « embastillé » à domicile, aux fins de l'empêcher de remettre son mémorandum sur la situation « réelle » de l'économie congolaise et les moyens de conjurer la crise, à la délégation du FMI.

Entre ragots des marchés, bus et bistrots, les congolais s'accordent à voir dans les discussions avec le Fonds monétaire international, une chance pour laquelle, outre le gouvernement, les autres acteurs politiques ou de la société civile doivent être entendus à défaut de participer aux discussions. Une démarche osée, quand on sait que les institutions de Breton Wood traitent avec les États.

Pourtant, ce n'est pas faute d'essayer. Les organisations de la société civile congolaise ont exigé, dans une lettre déposée le 3 septembre dans les bureaux du Fonds monétaire international (FMI) à Brazzaville, la dissolution de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et des Grands travaux, avant de démarrer les négociations avec cette institution financière.

Les ONG ont estimé que ces deux entités ont favorisé l’alourdissement de la dette congolaise qui dépasse les 120% de son Produit intérieur brut (PIB). 

« Si le FMI a obtenu la dissolution de la Cotrade, une filiale de la SNPC, c’est qu’il peut aussi exiger et obtenir la dissolution de la SNPC et des grands travaux. Ces deux entités sont des structures qui sont gérées d’une manière opaque. La gestion du pétrole congolais par la SNPC, par exemple, reste totalement opaque. Cette entreprise depuis sa création est un levier essentiel de la corruption et de la dilapidation de la rente pétrolière», a expliqué le coordonnateur du mouvement citoyen Ras-le-Bol.

Pour le directeur exécutif de l’Observatoire congolais de droits de l’homme (OCDH), Trésor Nzila, un autre membre de la société civile, le FMI devrait associer, dans les négociations avec le gouvernement, les membres de la société civile.

« Il ne faut pas que ces négociations se passent simplement entre les politiques et le FMI. Tous les acteurs de la société doivent être associés. Car, le gouvernement congolais s’est révélé incapable de gérer les avantages obtenus par le précédent programme avec le FMI. Il faut aussi que le FMI joue la transparence en rendant public les termes négociés avec le gouvernement », a-t-il souligné.

Dans leur lettre au FMI, ces ONG considèrent que toute aide du FMI au Congo en l'état actuel des choses, pourrait être assimilée à « une prime de la mauvaise gouvernance ».

Les ONG ont souhaité que le FMI prenne des mesures au titre des conditions à la reprise des imminentes négociations du projet de programme d’ajustement structurel.

« Ces mesures pourraient être l’arrêt immédiat, sous contrôle de l’ONU, des hostilités dans le département du Pool, la libération sans condition des prisonniers politiques et de la société civile et l’initiation préalable, d’une conférence internationale sur le Congo impliquant toutes les sensibilités nationales sous l’égide de l’ONU », ont-elle déclaré.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-09-05 07:38:56

Dominique Strauss-Kahn conseille Denis Sassou Nguesso, qui négocie un soutien financier du FMI

Dominique Strauss-Kahn, ancien président du Fonds monétaire international (FMI), conseillerait le président congolais Denis Sassou Nguesso depuis plusieurs semaines, via sa société de conseil établie au Maroc.

Créé le 2017-09-05 07:15:33

Congo : Pas de grève dans le secteur pétrolier

Pas de grève dans le secteur pétrolier. Les négociations entre syndicats et patronat, sous l’arbitrage du Ministère congolais des Hydrocarbures, ont débouché sur une feuille de route consensuelle pour éviter un conflit social dans le secteur vital pour le développement du pays.

Créé le 2017-09-04 08:09:07

Le célèbre artiste gabonais Kaky Disco est mort

Dieu a donné, Dieu a repris, le célèbre artiste musicien gabonais, Kaky Disco de son vrai nom Biyamba, militaire au service de la garde Républicaine a choisi sa localité de Lébamba, dans la province de la Ngounié au sud du Gabon, où il est né le 5 août 1964, pour rendre l’âme à 53 ans, à l’hôpital américain de la capitale départementale de la Louétsi Wano.

Créé le 2017-09-04 08:03:06

Congo - Action humanitaire : Les USA portent assistance aux déplacés du Pool basés dans la Bouenza

Les populations déplacées du Pool ayant trouvé refuge dans la Bouenza ont bénéficié d'un don de vivres, le 2 septembre dernier. L'action a porté sur les déplacés de Loutété et des villages environnants.

D’un montant de 500.000 dollars, soit un peu plus de 250 millions de francs CFA, cette assistance humanitaire est une aide des États-Unis d’Amérique, gérée par le Programme alimentaire mondial (PAM).

En principal donateur, l'ambassadeur des USA au Congo, Todd P. Haskell, a été assisté du représentant du PAM, Jean-Martin Bauer et de la ministre congolaise des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

Composée de vivres, notamment du riz, du sel, du poisson salé et de l'huile, cette aide d’urgence répond à l’appel aux fonds lancé en juillet dernier par les agences du système des Nations unies. Celles-ci recherchent quelque 12 milliards de francs CFA pour apporter une assistance humanitaire aux déplacés du Pool.

À ce jour, la situation dans le département du Pool ne s'est pas décantée et chaque jour qui passe la rend de plus en plus catastrophique.

On estime à 138.000 le nombre des déplacés du Pool dont 81.000 vivent en situation difficile dans les départements voisins comme ceux de la Bouenza et de Brazzaville.

Outre les déplacés ayant trouvé refuge dans les départements voisins, de milliers de personnes restent à ce jour prisonnières dans les zones de conflits. L'incertitude plane sur ces victimes collatérales dont les conditions de vie seraient des plus désastreuses.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-09-04 06:53:37

Kenya – Présidentielle : La cour suprême annule les résultats de l'élection

Une première historique en Afrique. Coup de tonnerre à Nairobi. La Cour suprême du Kenya a annoncé vendredi 1er septembre l’invalidation de la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta, réélu lors du scrutin du 8 août avec 54,27 % des voix contre son adversaire, l’opposant Raila Odinga, qui avait obtenu 44,74 % des suffrages.

Le président de la Cour suprême, David Maraga, a déclaré que les élections n’avaient « pas été conduites en accord avec la Constitution ». 

« À la question de savoir si les illégalités et irrégularités ont affecté l’intégrité de l’élection, la Cour est d’avis que c’est le cas », a-t-il ajouté. Par conséquent, il a déclaré les résultats « invalides et nuls ».

Seuls deux juges ont eu un avis contraire.

L’opposition a salué la « décision historique » de la Cour suprême alors que du coté de Uhuru Kenyatta, on accuse le coup.

Un nouveau scrutin doit avoir lieu dans les 60 jours.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-09-01 12:46:30

 Congo – Élections sénatoriales : Triomphe sans partage pour la majorité présidentielle

Les élections sénatoriales se sont tenues le 31 août sur l’ensemble du territoire national. Une assemblée nationale et un sénat quasi mono-colores, voilà ce que seront les deux chambres du parlement congolais pour la nouvelle mandature.

À l'issue des sénatoriales, le Parti Congolais du Travail (PCT) et ses alliés se sont presque adjugés tous les sièges. À Brazzaville et Pointe-Noire, le triomphe a été total.

Dans la capitale congolaise, le Parti congolais du travail (PCT) et ses alliés ont remporté les six sièges.

Au total onze candidats étaient en lice. Les cent-un conseillers qui constituaient le corps électoral ont procédé au vote des six sénateurs de Brazzaville, conformément au quota réservé à chaque département.

À l’issue du dépouillement, la majorité présidentielle a raflé tous les six sièges dont quatre pour le PCT notamment Pierre Ngolo, secrétaire général de ce parti, élu avec 86 voix, Gabriel Ondongo, président de la fédération du PCT de Brazzaville, réélu avec 85 voix, Théophile Adoua, président du comité PCT de Talangaï, lui aussi réélu avec 85 voix et Jeanne Françoise Leckomba Loumeto, membre du secrétariat permanent, qui a obtenu 85 voix.

Pour le compte des partis alliés, Ludovic Miyouna du Parti pour l’unité, la liberté et le progrès (Pulp), a été élu sénateur avec 71 voix, ainsi que Euloge Ondziel Ona, membre du Parti républicain et libéral (PRL) avec 70 voix.

À Pointe-Noire, six candidats des partis de la majorité présidentielle ont été élus à l’issue du scrutin supervisé par Hyacinthe Ongoto, premier vice-président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Ainsi, Odette Massoussa Kombila du PCT, Victor Foudi du PCT, Gabriel Nzambila du PCT,  Jean Félix Tchicaya du RDPS, Antoine Denis Loemba du RDPS et Bernard Mbatchi du RDPS ont été élus, le PCT et le RDPS se partageant à part égale les six sièges à pourvoir.

Partout ailleurs à travers la république, la configuration a presque été la même.  

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-09-01 08:04:09

 Congo – USA : Affaire commisimpex, la justice américaine tranche en faveur du Congo

Un véritable camouflet pour Mosehn Hojeij le patron de Commsimpex, la justice américaine a ordonné la levée de la saisie effectuée sur les 363 millions de dollars payés par le Congo pour rembourser son Eurobond.

Un tribunal américain a ordonné que soient annulées les deux saisies arrêts qui avaient été faites par la société Commisimpex sur les 363 millions de dollars que la République du Congo a décaissés fin juillet 2017, pour honorer ses engagements sur un Eurobond (emprunt international) arrivant à maturité en 2029.

Le juge américain a estimé que le Congo ne possède plus aucun intérêt sur les sommes transférées, une fois que celles-ci se retrouvent dans les comptes du dépositaire de son emprunt souverain, qui est basé dans le Delaware aux USA.

Il n'est pas précisé si la décision de justice a connu une exécution immédiate. Mais sur le marché secondaire, l'Eurobond congolais visé par cette affaire, a vu sa côte remonter. Sa valeur qui se négociait mi-juillet autour de 66% de celle qu'elle était au moment de l'émission des titres, a gagné 12 points, pour se négocier à 78% vers le 22 août.

L'affaire État congolais contre Commsimpex, date depuis de longues années. La société appartenant à une famille libanaise indique n'avoir pas été réglée sur des travaux qu'elle a exécuté dans le pays. Elle évoque le chiffre d'un milliard de dollars, tandis que le gouvernement congolais reconnaît la somme de 440 millions de dollars.

En plus, au Congo, on explique que cette somme n'est pas payée en compensation à une dette fiscale de 1,2 milliard de dollars que traîne la société libanaise, à l’égard du pays.

Mosehn Hojeij, le patron de Commsimpex, n'est pas prêt à lâcher l'affaire. Il a déjà traîné l’État congolais, devant plusieurs tribunaux dans le monde, avec des fortunes diverses.

Bertrand BOUKAKA/Source Ecofin

Créé le 2017-09-01 06:03:15

Congo – Enseignement supérieur : Le personnel de l'Université Marien Ngouabi entre en grève générale illimitée ce vendredi

Le collège intersyndical de l'Université Marien Ngouabi l'a décidé au cours de sa réunion de jeudi. Une grève générale illimitée sera observée dans cet Alma-mater à partir de ce vendredi 1er septembre.

On se souviendra que le 21 juillet dernier, le collège intersyndical de l'Université Marien Ngouabi avait publié une déclaration dans laquelle il sursoyait le mouvement de grève qu'il menaçait de déclencher, après que la tutelle ministérielle eut demandé un délai raisonnable pour pourvoir au cahier de charge de l’intersyndical.

Pour l'intersyndical, l'amertume a fait place à la patience, la gouvernement n'ayant pas tenu sa promesse, les problèmes posés n'ayant pas trouvé de réponse à ce jour. Aussi, marque t-il son indignation, face à cette situation catastrophique.

Une fois de plus, la grève est suspendue au payement des salaires des mois de juin, juillet auxquels s'ajoute celui d'août 2017, l'apurement des heures complémentaires de surveillance et d'encadrement des thèses et mémoires des années antérieures, le décaissement de la subvention de fonctionnement des 1er, 2ème et 3ème trimestres 2017.

Rappelons que tout comme le personnel enseignant et administratif de l'université, les étudiants également accusent de nombreux mois de retard de bourse. La situation est encore plus difficile pour les étudiants congolais à l'étranger.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-31 20:18:33

Afrique – France : Emmanuel Macron crée un groupe de conseils et de propositions dénommé CPA

Lors de son discours aux ambassadeurs mardi, le président français Emmanuel Macron a officialisé le Conseil présidentiel pour l'Afrique. Promesse de campagne, ce groupe de travail est destiné à mieux identifier les défis auxquels est confronté le continent.

"C'est en Afrique que se joue largement l'avenir du monde." Trois mois après son entrée à l’Élysée, Emmanuel Macron a profité de son premier discours devant les ambassadeurs, mardi 29 août à Paris, pour lever un coin de voile sur les grandes orientations de sa politique étrangère. Il a réitéré sa volonté de placer le continent africain au cœur de la diplomatie française.

"L'Afrique n'est pas seulement le continent des migrations et des crises, c'est un continent d'avenir. C’est pourquoi nous ne pouvons le laisser seul face à ses défis, démographiques, climatiques, politiques", a affirmé le président français, avant d’annoncer qu'il se rendrait « prochainement à Ouagadougou pour porter ce message".

"Ce ne sera ni un nouveau think tank ni un fan-club africain du président de la République" mais une instance chargée de conseiller le chef d'État et de faire remonter des propositions, a fait savoir l'Élysée.

Le CPA rencontrera notamment Emmanuel Macron avant chacun de ses déplacements en Afrique et travaillera également à l’élaboration des discours importants prononcés en rapport avec le continent. Son premier chantier est le discours de politique africaine que prononcera le président français en novembre et sur lesquels le CPA sera invité à collaborer.

En se dotant d’un tel groupe de travail, la présidence espère ainsi faire montre d’une meilleure expertise de l’Afrique et éviter également des impairs diplomatiques, comme ce fut le cas, en 2007, pour Nicolas Sarkozy dont le controversé discours de Dakar entacha durablement ses relations avec le continent.

Parmi les 11 membres – tous bénévoles, précise-t-on à l’Élysée – qui composent ce groupe de travail, figurent notamment le footballeur franco-béninois Jean-Marc Adjovi-Boco, la chercheuse kényane Yvonne Mburu, l’avocat français Yves-Justice Djimi ou encore Jules-Armand Aniambossou, ancien ambassadeur du Bénin en France et ex-camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA.

L’Élysée fait le pari que le CPA s’inscrive dans la durée.

"Notre objectif était de créer quelque chose qui survivra au président Macron et qui aura donc une existence institutionnelle" indique t-on.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-31 11:56:42

Congo – Enseignement supérieur : Les étudiants bousiers à l'étranger abandonnés par le gouvernement

Naguère respecté, l'étudiant congolais a perdu de sa superbe, surtout à l'étranger. Si pour le payement de la bourse, les étudiants restés au pays se font souvent entendre à coups de grèves, les étudiants congolais à l'étranger sont quasiment livrés à eux-même, sans bourse. Et la situation devient intenable.

Près de neuf mois de bourses impayées y compris à l’étranger, des diplômes confisqués dans les établissements privés, des étudiants sortis des campus faute pour l'État congolais de s'être acquitté des frais académiques, encore mois des frais d'hébergement, telles sont entre autres, les difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants congolais.

Cameroun, des étudiants congolais chassés du campus

À l’étranger, cette situation varie d’un pays à un autre. Mais pour la plupart des cas, les étudiants cumulent entre deux et trois trimestres de bourses impayées. Ce qui oblige certains parents nantis à prendre le relais.

De nombreux témoignages font état de ce que certains étudiants congolais à l’étranger ont dû abandonner leurs études faute d’argent.

Déjà au début de cette année, l’Association des étudiants et stagiaires congolais en fédération de Russie lançait un cri d’alarme aux autorités congolaises. 

« Nous lançons un cri d’alarme à l’endroit des plus hautes autorités de notre pays afin qu'elles nous viennent en aide et nous permettent ainsi d’accomplir notre devoir de recherche du savoir dans les conditions les plus dignes », confiait le président de cette association, Lionel Ray Bindikou.

Même à Cuba où les gouvernements congolais et cubains ont conclu depuis quelques années des accords dans le cadre de la formation des jeunes en médecine, la partie cubaine prend en charge l’hébergement et la restauration des étudiants. Le Congo devrait apporter une somme d’argent mensuellement à chaque apprenant, ce qui n'est pas hélas toujours le cas.

Dans de nombreux pays d'Afrique, les descentes menées par les étudiants aux consulats se révèlent infructueuses. Faute de soutien, de nombreuses étudiantes en sont même réduites à vendre leur charme pour survivre.

Gabon, descente des étudiants au consulat. Encore la bourse, toujours la bourse...

En dépit des dénégations et des justifications des autorités régissant l'enseignement supérieur, la situation qui déjà empire, vire au désastre.

De nombreux étudiants qui tant bien que mal ont terminé leur cursus n'ont pas le droit aux soutenances, d'autres se voient confisqués leurs diplômes, du fait que l'État congolais ne s'est pas acquitté de ses dettes.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-31 10:18:01

Congo – Parlement : Les grands électeurs renouvellent le sénat

Les conseillers départementaux et communaux congolais élisent les nouveaux sénateurs ce jeudi. À l'issue de ces votes les grands électeurs, auront choisi leurs représentants à la chambre haute du Parlement, à raison de six sénateurs par département. Le département du Pool est dispensé de ces votes.

Onze des douze départements du Congo élisent leurs représentants à la chambre haute du parlement.  

Le département du Pool où les récents scrutins législatifs et locaux n’ont pas eu lieu pour des raisons d’insécurité dans plusieurs districts, devrait se contenter de ses anciens représentants au Sénat. Leur mandat a été prorogé par la cour constitutionnelle.

À Brazzaville où tous les regards sont tournés, on compte plus d'une dizaine de candidats pour les six sièges à pourvoir.

Le Parti Congolais du Travail (PCT) alignerait Pierre Ngolo, Jeanne Leckomba Loumeto, Gabriel Ondongo et Théophile Adoua. Il y a en outre Roger Mompelet du Club 2002, Ludovic Miyouna du Pulp, Rock Ondiel-Onna du PRL, Noël Loutounou de l’UDH-Youki, ainsi que Serge Ngouakamabé, Marcel Dimi, et Joseph Mampouya (indépendants).

L'élection des sénateurs achève le processus électoral enclenché le 25 octobre 2015 par le référendum constitutionnel qui marquait le début d'une nouvelle République au Congo. Depuis, il a été tour à tour organisé l'élection présidentielle remportée par le président Denis Sassou N'Guesso, ainsi que des élections législatives dont le premier tour avait été couplé aux locales.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-31 09:06:43

Congo – FMI : Clément Mouamba sur la corde raide, avec un air de déjà vu

Le Congo entame en ce mois de septembre qui pointe, des discussions cruciales avec le fonds monétaire international, tel qu'annoncé par le président Denis Sassou N'Guesso dans son message à la nation du 14 août dernier, afin de trouver des solutions pour résorber la crise économique qui secoue le pays. Le premier ministre congolais, lui même économiste et qui aura à piloter lesdites discussions, devra arbitrer entre la sauvegarde de l'essentiel des acquis sociaux obtenus de haute lutte par les congolais, et les mesures drastiques édictées par l'institution financière internationale. Un exercice périlleux pour Clément Mouamba, d'autant plus que depuis plus d'un an déjà, il n'a assurément pas respecté les prescrits du FMI et apparaît quelque peu comme étant l'un des responsables de la situation actuelle.

Du précédent programme du FMI, les congolais auront plus retenu les douleurs causées par ses fourches caudines.

« Programme d'ajustement structurel renforcé », de nombreux congolais s'en souviennent encore comme si c'était hier, surtout de par les ravages qu'il causa dans la fonction publique congolaise, à travers des mesures jugées coercitives, avec un effet d'entraînement ressenti comme une pilule amère, sur le reste de l'économie nationale. 

Le ressenti dans la population fut très dur. La « rupture », mot que les congolais usent désormais en dérision pour nommer la crise, n'a rien à voir avec le « PAS » ou le « PASR » qui le renforça. Ce fut la paupérisation sociale à marche forcée. Larmes et grincement des dents. La grogne sociale fut étouffée par un syndicalisme politiquement rangé derrière la toute puissante confédération syndicale congolaise qui fit comprendre à la classe ouvrière, aux militaires et aux intellectuels révolutionnaires, l'objet de ces « nécessaires sacrifices ». Des périodes de vaches plus que squelettiques, et la survie était semble t-il à ce prix.

Ce fut l'époque de la première envolée du chômage dans le pays, avec le gel des recrutements à la fonction publique, principal pourvoyeur d'emploi pour les nombreux diplômés sortis de l'université Marien Ngouabi, ou rentrés de l'étranger.

Nombreux de ceux qui rentraient de l'étranger justement, laissèrent derrière eux l'essentiel de ce qu'ils avaient pu y amasser au long des ans, faute pour l'État de ne pouvoir leur donner de quoi rapatrier leurs biens.

Ce fut le temps où le salaire des fonctionnaires fut amputé d'un pourcentage qui restait en travers de la poche des travailleurs. Le temps où leurs avancements n’eurent plus d'effets financiers.

Le temps où les stages et autres formations continues furent sursis pour de nombreux cadres et travailleurs, parce que trop coûteux, entraînant de facto une sclérose des connaissances chez de nombreux travailleurs qui ne furent pas remis à niveau.

Ce fut le temps où, faute de ne pouvoir recruter des enseignants en nombre suffisant, les ratios explosèrent dans les classes pédagogiques. Les enseignants soumis à la surpopulation des classes soutinrent péniblement un rythme qui les rendait soit malade, sinon improductifs ne pouvant évaluer des élèves dont il fallait corriger jusqu'à 80 copies par classe au lycée, voire 100 à 125 copies au collège. Un nombre à multiplier par le nombre de classe où l'on prestait.

Ce fut le temps où les table-bancs se furent rares dans les salles de classe, faute de crédits pour les renouveler. À défaut de se serrer jusqu'à s'étouffer, les élèves s'assirent à même le sol.

Ce fut le temps où à l’hôpital, les rendez-vous médicaux devinrent plus difficiles à obtenir. L'administration des soins prit deux vitesses, l'une pour les plus fortunés et l'autre pour les moins fortunés ou les indigents.

De toutes ces mesures on retiendra qu'elles consacrèrent l'argent-roi. La corruption s'installa avec pour justification le PAS. L'école prit la dimension privée ouverte aux plus fortunés qui délaissèrent l'école publique entièrement démunie.

L'hôpital public perdit de sa superbe au profit des cabinets privés.

Même à la pharmacie, les prix des médicaments grimpèrent, faute pour l'État d'en amortir les coût. On commença à mourir l'ordonnance à la main, même pour les produits les plus usuels, naguère fournis au dispensaire ou à l'hôpital.

Face à l'explosion de la mortalité à Brazzaville, le service funéraire fut entièrement étatisé à travers la morgue municipale qui devenait du coup une entreprise des plus florissantes et hélas onéreuses du pays.

La lutte des classes longtemps clamée par un socialisme triomphant agonisa marquant l'avènement d'une bourgeoisie insolente.

Parmi les acteurs des précédentes négociations qui causèrent tant de mal aux congolais qui ne s'en sortirent de nombreuses années plus tard qu'avec l'initiative PPTE et l'effacement de la dette, il y avait coté congolais, un certain Clément Mouamba. Comme pour dire, dans le mêmes circonstances de crise, on prend les mêmes et on recommence. Et après ?

Le Fonds monétaire international va proposer une batterie de mesures d'ajustement pour la République du Congo, en échange de son appui. Un appui sous lequel les congolais risquent fort de crouler.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-30 12:06:03

Congo – Athlétisme : Globe d'or, Natacha Ngoye affine son statut

Organisé par le député Cyr Ebina, le meeting dénommé Globe d’Or a pris fin samedi au stade Alphonse Massamba Débat à Brazzaville. Une fois de plus, Natacha Ngoye a réalisé des performances forts élogieuses.

Depuis qu'elle a goûté à la gloire sur les tartans, plus rien n'arrête Natacha Ngoye. La double médaillée d’or du 100 et 200 mètres des 8ème Jeux de la Francophonie a survolé le meeting Globe d’or qui s’est clôturé le 27 août au stade Alphonse Massamba Débat de Brazzaville.

Le Globe d'or est un concentré de quatre meetings en un, et la victoire est acquise sur le cumul des points totalisés.

En ayant engrangé 220 points au 100 mètres, l'une de ses disciplines de prédilection, Natacha Ngoye Akamabi a occupé la première place.

Elle est suivie de Mouissi Ngouari avec 166 points au 5000 mètres et Odelin Ngantsui, qui a totalisé 150 points au saut en longueur.

Ce Globe d'or 2017 a servi de mise en train aux athlètes congolais, afin de leur permettre d’avoir la compétition dans les jambes, prélude aux prochaines compétitions continentales.

Natacha Ngoye s'est révélée au Congo et à l'international lors des derniers jeux de la francophonie à Abidjan. Devant des concurrentes à court de ressources, elle avait remporté les 100 et 200m, même la photo-finish n'y pouvant rien, devant des ivoiriennes au mieux de leur forme.

Son image, brandissant le drapeau congolais avait fait le tour de la planète et permis à des millions de personnes de par le monde, de pouvoir situer le Congo sur une mappemonde.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2017-08-29 10:56:39

Congo – Gestion foncière : « Blouse orange et chapeau marron », pour un combat frontal contre les délinquants domaniaux

Il avait quitté les Affaires foncières pour la Justice, à la formation du gouvernement Mouamba1. Pierre Mabiala retrouve ses vieilles amours, les Affaires foncières. Un département ministériel où il s'était distingué par ses descentes "musclées" sur le terrain, engoncé dans sa blouse orange, chapeau marron vissé sur la tête.

Lors de la première passation de service entre Pierre Mabiala et Parfait Aimé Coussoud Mavoungou son successeur aux Affaires foncières, tous guettaient, si des blouses oranges allaient faire partie des instruments de travail à transmettre. Il n'en fut hélas pas le cas. Et pour cause, Pierre Mabiala en aura encore besoin, puisqu'il a retrouvé le ministère qu'il avait quitté quelques mois auparavant, après un petit tour à la justice où il aurait pourtant pu exceller, car juriste de formation.

Une passation de service conviviale et Pierre Mabiala s'est réinstallé chez lui. « Je reviens à la maison », a t-il lancé à l'assistance, comme pour marquer son enracinement dans le département qu'il retrouve.

Si son prédécesseur a davantage mis l'accent sur la coopération, avec notamment la volonté de la Turquie de former les experts congolais dans les domaines du registre foncier, du cadastre, des technologies de l’information, de la cartographie, de l’infrastructure foncière et technique, ainsi que noté lors de la passation de service, Pierre Mabiala entend réorienter ses priorités. "Un combat frontal contre les déliquants domaniaux et les occupants anarchiques de terrains".

« La gestion foncière et domaniale doit se faire régulièrement dans notre pays et dans l’action et l’efficacité. Ce que vous avez fait, nous allons poursuivre cette action dans l’efficacité pour que soient endiguées les occupations anarchiques des terrains dans notre pays », a-t-il indiqué.

Cession de terres à des fins d'exploitation industrielle ou semi industrielle, occupations anarchiques des terrains et surtout des domaines réservés de l'état, le non respect des distances réglementaires sur l'emprise des routes voilà des actions pour lesquelles Pierre Mabiala est régulièrement descendu sur le terrain avec bien souvent une "conscience de tracteur", quand ce n'est pas le tracteur qui l'accompagnait pour démolir, au point qu'on le surnomma « Zenga-zenga », « qui coupe à tout va ».

Lors de ses descentes sur le terrain, en dépit de sa formation de juriste, Pierre Mabiala a toujours dit le droit par la force et la persuasion, plutôt que de recourir aux mécanismes d'exécution des actions de justice par voie d’huissier ou autre.

Avec le retour de Pierre Mabiala aux affaires foncières, de nombreuses personnes en litige foncier avec l'État vont à nouveau perdre le sommeil. « L'action et l'efficacité » se résoudront à les déguerpir manu-militari ou à démolir leur gîte devant les cameras.

Les preuves de l'action seront retransmises dans l'émission « le foncier » qui sans nul doute reviendra sur Télé-Congo, car notre confrère Nisley Niama Ibouili ne manquera pas lui non plus, de faire sa transhumance.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-29 09:08:18

Congo – Lutte contre les érosions en ville : Le temps presse!

Plus qu'un mois avant la saison des pluies, et les congolais riverains des zones menacées par les érosions s'impatientent déjà sur le retard pris dans l'exécution des travaux, propices en saison sèche.

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a dernièrement demandé au Premier ministre Clément Mouamba, de mettre en place un Comité interministériel chargé de gérer le problème des érosions qui se pose dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire.

Le conseil des ministres du 26 août dernier est revenu sur la question. Les ministères concernés par cette problématique devront mettre en œuvre les actions nécessaires, afin de proposer des réponses adaptées à la question des érosions.

Pour les populations touchées par les érosions ou en passe de l'être, l'urgence commande que les actions de ce comité soient opérationnelles avant la reprise de la saison dite des grandes pluies qui court d’octobre à décembre.

Si pour certaines érosions, les actions consistent dans l’immédiat à arrêter le ravinement par le rebouchage au moyen de grande quantités de terre, pour d'autres, de grands travaux s'imposent, tant à Brazzaville et à Pointe-Noire.

En dépit de l'urbanisation sauvage qui a conduit à l’installation des populations sur des zones inconstructibles, le manque de canalisations conséquentes et le mauvais drainage des eaux de pluie restent les principales causes des érosions. En cela, certaines sociétés de travaux publics ne sont pas exemptes de tout reproche.

Depuis l'annonce de ces actions salutaires de lutte contre les érosions, dans les quartiers Ngamakosso, Massengo, Kombo, Maman-Mboualé, Jacques-Opangault, Mikalou, Mfilou ou Moukondo à Brazzaville, ou encore Mongo-Mpoukou et Ngoyo à Pointe-Noire, on se reprend à espérer, tout en regardant le ciel, car c'est de là que vient la menace.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-29 07:27:16

Congo – Aéroport de Brazzaville : Avions Ecair, deux « tombes ailées » sur le tarmac

Deux avions de la compagnie Ecair ornent désormais le tarmac de l'aéroport international de Maya-Maya. Dire qu'il y a encore si peu, cette compagnie déployait majestueusement les ailes du Congo.

Il sont là, immobiles sur le tarmac de l'aéroport de Brazzaville. Deux avions, vestiges de la défunte compagnie aérienne nationale qui hier encore faisait la fierté des congolais de par le monde, dans les pays de desserte tout au moins.

Positionnés comme pour embarquer ou débarquer des passagers, les deux aéronefs ne manifestent malheureusement aucun signe de vie. Il sont là, comme des cadavres momifiés, gardant leur superbe désormais sans saveur.

Dieu seul sait si ces avions sont en « hibernation », et pourront revenir à la vie, à travers la compagnie qui reprendra du service, le cas échéant. Une hypothèse très peu probable, l'État ne pouvant plus être saigné à souhait, pour renflouer un gouffre à milliards, du fait que lui-même accuse une crise financière sans précédent.

Mais, sans préjuger des connaissances en aéronautique, l'immobilisation de ces avions ne les dispose t-elle pas à une dégradation irréversible ?

Sans interférer dans le dossier de liquidation ou du contentieux salarial, pourquoi la direction d'Ecair, ou ce qu'il en reste ne ferait-elle pas louer ces avions aux compagnies installées au Congo. Cela aurait l'avantage d'engranger quelques dividendes, et de maintenir la flotte en état de voler.

Le nouveau ministre des transports et de l'aviation civile Fidèle Dimou, devrait prendre cette question à bras le corps, car c'est l'argent du contribuable congolais qui est ainsi immobilisé, avec des risques que nul ne peut présager.

Entre-temps, les voyageurs congolais de passage par Brazzaville s'offrent un spectacle plein de mélancolie, comme devant le cadavre d'un parent disparu.

Et les commentaires sur la mauvaise gestion des compagnies d'État, notamment Ecair, se transforment soudain en un « requiem » exprimant l’amertume.

Que l'air du ciel lui soit léger.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-29 07:03:54

Congo – Gouvernement : Les ministres redoublent d'ingéniosité pour renflouer les caisses de l'État

Un gouvernement d'action, pour résorber la crise économique qui sévit dans le pays, cela donne des idées novatrices aux personnes censées mener l'action. La ministre de l'Économie forestière, Rosalie Matondo table sur un partage de la production du bois.

Lors de la séance du conseil des ministres marquant la rentrée du nouveau gouvernement, le 25 août dernier, la ministre de l'Économie forestière a relevé que le partage de production dans l'exploitation forestière devrait permettre aux congolais d'accéder aux produits du bois.

Rosalie Matondo a souligné qu’avec les cadres de son département, la réflexion doit être menée pour voir comment est-il possible de faire le partage de production avec les sociétés forestières présentes au Congo.

« Nous avons un souci, celui de rendre disponible le bois congolais sur le marché local. Avec le partage de la production, le bois congolais sera sur le marché local et les Congolais pourraient avoir les produits en bois qui correspondent à leurs poches. Nous sommes déjà en pourparlers avec les sociétés forestières », a-t-elle dit.

Rosalie Matondo a en outre confié, travailler sur la nouvelle loi forestière qui après adoption par le gouvernement, sera transmise au parlement afin d'être votée. Cette loi remplacera l'actuelle, vieille de 16 ans et qui selon elle nécessite d’être renouvelée, afin de parfaire la révision du code forestier qui a déjà été amorcée avec le précédent gouvernement.

Rosalie Matondo a aussi précisé qu’il fallait poursuivre avec l’aménagement des concessions forestières.

« Le Congo étant parmi les pays qui ont fait des exploits dans le cadre de l’aménagement forestier, avec la certification forestière, nous voulons que toutes les concessions forestières soient aménagées et certifiées », a-t-elle poursuivi.

Afin de tenir une comptabilité fiable sur ce que le bois apporte à l’économie congolaise, la ministre de l’économie forestière compte initier une étude qui permettra de documenter les recettes forestières et d'en saisir la portée.

Enfin Rosalie Matondo entend encourager et favoriser une transformation plus poussée du bois pour réussir la diversification des produits dans le secteur de l’économie forestière.

« La transformation poussée du bois entraîne la création d’emplois et de nouvelles compétences », a expliqué la ministre.

Rosalie Matondo a été reconduite au poste de ministre de l’Économie forestière, amputé des volets développement durable et environnement. Une façon de rappeler, si besoin est, qu'elle doit se consacrer entièrement à l'économie forestière, première ressource au budget de l'État, avant l'expansion de la production pétrolière.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2017-08-28 08:34:36

  • Début
  • Précédent
  • 404
  • 405
  • 406
  • 407
  • 408
  • 409
  • 410
  • 411
  • 412
  • 413
  • Suivant
  • Fin
Copyright © 2025 Les Echos du Congo Brazzaville - Tous droits réservés .