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Plus de 40 000 enfants travaillent dans les mines au sud de la RDC, d’après les chiffres du Fonds des Nations unis pour l’enfance (l’Unicef).
Créé le 2017-09-15 06:13:13
À l'issue des dernières élections législatives, locales, départementales et sénatoriales, le PCT s'est imposé partout, presque sans partage. Dire que le Parti Congolais du Travail est désormais seul responsable des affaires du pays.
Même s'il est constitutionnellement au dessus des formations politiques, le président Denis Sassou N'Guesso demeure bien le président du comité central du Parti Congolais du Travail. Avec le premier ministre Clément Mouamba et les présidents élus, Isidore Mvouba à l'assemblée nationale et Pierre Ngolo au Sénat, tous membres du bureau politique du PCT, le Parti Congolais du Travail a désormais dans ses mains, concentrés, les différents leviers du pouvoir à tous les niveaux.
La chambre basse du parlement a procédé le 2 septembre dernier à la mise en place de ses instances dirigeantes, ainsi que de son cadre juridique. Ce sont au total huit commissions et six unions interparlementaires qui ont été mises en place avec leur président. Partout, le PCT et associés se sont installés, l'opposition ne jouant qu'un rôle mineur, voire résiduel.
Avec l'expression démocratique ayant concouru à la situation, ce n'est pas une unicité de vues politiques ou idéologiques digne du temps du monopartisme, pourtant ça y ressemble.
Qu'il s'agisse du gouvernement dans sa quasi majorité, des bureaux de l'assemblée nationale, du sénat, ainsi que dans les différentes commissions, le PCT a imposé ses cadres et militants, verrouillant carrément tout l'appareil institutionnel du pays.
Autant cette prouesse marque la force d’entraînement du parti et de ses cadres, autant pour les congolais, il est désormais entendu qu'un seul parti devra rendre les comptes sur l'avenir et le devenir du pays, le PCT.

C'est ici que la prouesse électorale devra dans les pratiques au quotidien, s'accompagner d'un savant mélange d'humilité pour faire constamment l'autocritique car, sans opposition crédible et audible, devant parfois baliser la route, le PCT risque de courir vers ses objectifs affichés dans une échappée en roue libre, faute de concurrents. Absorbé par « l'effet tunnel » engendré par la vitesse, il ne verrait pas les aspérités de la voie, et un grave accident est vite arrivé.
C'est le PCT qui est au gouvernement. C'est le PCT qui contrôlera l'action gouvernementale à l'assemblée et au sénat, où les lois proposées par le PCT seront également en débat, sans réelle contradiction, peut-être même à l'adoption sans débat, à défaut de revenir aux "sans ammendements, à l'unanimité, par acclamations, nourries et prolongées", désormais révolues, si on s'en tient à la discipline du Parti.
Les lois de la nature, celles de l'unité et de la lutte des contraires génèrent l'évolution constructive, dans différentes sphères de la vie humaine, voire de la vie tout court. Le manque de contradiction schlérose le débat politique. Ne dit-on pas, de la contradiction jaillit la lumière ? Cette contradiction dialectique risque fort bien dorénavant, d'être absente du débat politique congolais.
La démocratie étant l'expression de la majorité, même quand elle a tout faux, c'est la loi de la majorité qui s'impose bien souvent. Le temps qu'elle se rende compte de ses erreurs, les dégâts sont parfois incommensurables. La conférence nationale avait fait le diagnostic des politiques unitaires, sans divergences de vues.
Pourvu que de par la concentration entre ses mains de tous les leviers du pouvoir de décision, reprenant l'analogie du conducteur, que le PCT ne ressemble pas à un chauffeur roulant sur une route sans panneaux de signalisations, sans marquages au sol, sans feux tricolores, ni sans policiers. Un chauffeur pour qui l'observance des règles du code de la route résulterait de son bon vouloir, voire de son bon sens, selon les circonstances. Hélas, rien n'engage qu'il arriverait sain et sauf à destination.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-09-14 10:32:58
La guerre du Pool (sud) n’est pas une opération anti-terroriste comme le disent officiellement les autorités congolaises, mais « une diversion organisée par le gouvernement » dans une région historiquement frondeuse, selon le porte-parole de la Fédération de l’opposition Frocad-Idc-CJ3M, Charles Zacharie Bowao.
Créé le 2017-09-14 08:49:13
Les travailleurs du Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville étaient convoqués en assemblée générale pour le mercredi 13 septembre, afin d'examiner la situation qui y prévaut et décider des mesures à prendre. Cette assemblée n'a pu se tenir, les responsables de l'intersyndicale ne s'étant pas présentés.
Ce sont des travailleurs dépités qui s'en sont retournés chez eux, pour d'autres à leurs services, pour ceux qui ont encore le cœur à l'ouvrage.
Et pour cause, l'assemblée générale qui était censée apporter aux travailleurs des réponses sur les négociations engagées avec la direction et notamment le gouvernement, ainsi que la conduite à tenir, le cas échéant, n'a pu se tenir.
Malgré leur présence massive, les travailleurs ont a regret constaté l'absence de ceux qui sont habilités à les conduire et à encadrer leurs différentes démarches.
Alors que certains affirmaient que l'absence de l'intersyndicale s'expliquait par le retard dans l'aboutissement des négociations avec la tutelle, et qu'elle n'avait rien de nouveau à présenter, d'autres soutenaient courroucés, « Ils ont été corrompus ». « Ils nous ont trahi ».
Désormais au CHU de Brazzaville, la situation est au statut-quo, ni grève, ni plein travail. Les agents qui traînent déjà trois mois d’arriérés de salaire se démènent tant bien que mal, à être présents à leur poste de travail, en dépit des difficultés de transport. Mais, cela, jusqu'à quand ?
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-09-14 08:42:35
Les fonctionnaires congolais sont à trois mois sans salaire et les retraités vivent en moyenne huit mois sans leur pension, selon l’ex ministre congolais de la Défense, Charles Zacharie Bowao devenu opposant depuis août 2015.
Créé le 2017-09-14 08:16:34
Une rentrée scolaire plus chère au primaire, au collège et au lycée : c’est ce qui attend les familles cette année. Pour des parents qui se lancent déjà dans la préparation de la rentrée des classes 2017-2018 dans un contexte budgétaire extrêmement contraint, les fournitures scolaires sont devenues plus coûteuses que des années précédentes à Brazzaville comme à l’intérieur du pays.
Créé le 2017-09-14 05:59:40
Un accident de la route est survenu mercredi matin, entre un véhicule poids lourd et un autocar de la société « Océan du nord ». On déplore de nombreux blessés, dont certains dans un état critique.
L'accident a eu lieu après Dolisie, en allant vers Pointe-Noire, sur la pente abrupte de Masseka, à quelques kilomètres de Mvouti.
Selon les témoins, le conducteur du poids lourds aurait perdu le contrôle de son véhicule qui s'est encastré sur l'autocar venant en sens inverse.
Dans un ultime réflexe, le chauffeur de l'autocar a évité le choc frontal, en déportant in-extremis son bus vers la gauche. Celui-ci a tout de même été heurté à l'arrière.

Certains voyageurs ont été gravement blessés. Ils ont été acheminés à Dolisie avec des moyens de fortune, faute de structures appropriées.
De plus en plus, la route Pointe-Noire-Brazzaville est le théâtre d'accidents aussi graves les uns que les autres.
Même si la responsabilité des chauffeurs est de tous temps engagée, il va s'en dire que la configuration de la route n'est pas moins mise en cause. La visibilité y est quasi nulle sur les virages serrés et en certains endroits, l'étroitesse de la chaussée n'est pas pour arranger les choses.
En négociant un virage, les véhicules avec remorques se mettent systématiquement en travers de la voie, ce qui est dangereux pour ceux venant en sens inverse.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-09-13 15:28:24
Le président Bissau guinéen, José Mario Vaz, effectue depuis lundi une visite de travail de 48h à Brazzaville, marquée par un entretien en tête-à-tête avec son hôte le président Denis-Sassou Nguesso. Les deux hommes d’Etat ont évoqué plusieurs problèmes dont la situation en Guinée-Bissau caractérisée par une instabilité des institutions, les relations bilatérales entre le Congo et la Guinée-Bissau et l’actualité sur le continent africain.
Créé le 2017-09-13 09:42:34
La ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Inès Bertille Nefer Ingani a fait don hier à Kinkala, des produits de première nécessité (serviettes hygiéniques, riz, poissons salés, savons, seaux, bidons d’huile…) aux femmes sinistrées du département du Pool (sud).
Créé le 2017-09-13 09:01:13
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a été décoré, ce mardi de la Médaille Amilcar Cabral, la plus haute distinction honorifique de la République de Guinée Bissau par le président bissau-guinéen José Mario Vaz, au cours d’une cérémonie solennelle au Palais du peuple de Brazzaville, en présence des corps constitués nationaux et étrangers.
Créé le 2017-09-12 19:19:24
Le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir), Pierre Ngolo a été élu hier, à l’unanimité, au poste de président de la chambre haute du parlement congolais, à l’issue d’une séance inaugurale de la nouvelle législature dirigée par la doyenne d’âge, Joséphine Mountou Bayonne.
Créé le 2017-09-12 18:52:59
«Pétrole, cash et détournements : les aventures d’un négociant suisse à Brazzaville », c'est le titre du nouveau rapport de Public Eye. L'ONG Suisse y décortique les méthodes du négociant en pétrole helvétique Gunvor, actuellement sous le coup d'une procédure pénale en Suisse pour soupçon de blanchiment d'argent. Alors que l'instruction dans ce dossier se poursuit depuis 2011 dans le plus grand secret, Public Eye a enquêté de son côté et eu accès à de nombreux documents confidentiels qui permettent de retracer la façon dont Gunvor a réussi à pénétrer le marché congolais.
Créé le 2017-09-12 18:16:31
D’aucuns pourraient trouver cette histoire de morbide. En invoquant les mânes des ancêtres, le président de l’UDH-Yuki, Guy-Brice Parfait Kolélas « discute » mystiquement et régulièrement avec son père Bernard Kolélas, « Yâ Kolins » pour les intimes, né en 1933, et mort jeudi 12 novembre 2009, à Paris des suites d'une maladie.
Créé le 2017-09-12 10:29:34
Le Sommet énergétique US-Afrique prévu pour ce mois de septembre à New-York aux États-Unis a été annulé. Pour cause, le refus d’octroi de visas aux invités africains.
« Le refus de visa d’entrée aux États-Unis à une grande majorité des participants africains enregistrés, a rendu impossible l’atteinte des objectifs du sommet, et, par conséquent, sa tenue.», ont affirmé les organisateurs dans un communiqué.
Selon Samba Baldeh, originaire de la Gambie et représentant élu aux USA, ces refus résultent de la nouvelle politique de l’administration Trump. « Ces rejets de demande de visa prévalent pour tout le monde. Que ce soient des citoyens lambda ou des représentants des pays.»
Une politique qui, selon lui, éloigne de plus en plus le pays du reste du monde. Mary Flowers, l’une des organisatrices du forum, a confié à Voice of America qu’au cours des trois précédentes éditions, environ 40% des demandes de visa avaient été rejetées. Un taux passé selon elle à 100% pour cette édition.
Contacté par le média, le département d’État américain a affirmé : « Les demandes de visa ne sont pas automatiquement rejetées. Chacune d’elles est étudiée individuellement par rapport aux dispositions de la loi des USA.»
Le représentant de l’organisation a, d’ailleurs, ajouté que le pays était ouvert au tourisme et aux voyages d’affaires.
Bertrand BOUKAKA/Source Ecofin
Créé le 2017-09-12 10:09:15
Une image fait le tour des réseaux sociaux depuis le début de la semaine. On y voit le fils du premier ministre congolais sur l'étiquette d'un champagne millésimé. Pour de nombreux congolais cela est signe d'une opulence affichée, au moment où de nombreux sacrifices sont exigés des compatriotes.
Le fait en lui même est anodin. Il n'est pas exclu que pour un anniversaire ou un mariage, les concernés fassent confectionner des étiquettes à leur effigie, apposées sur les bouteilles de vin voire de champagne, devant être présentées aux convives. Cela n'est en rien une preuve de richesse.
Pourtant, dans le cas d'espèce, celui du fils du premier ministre qui crée le buzz sur les réseaux sociaux, c'est sans doute le nom de la personne concernée, renvoyant à celui de son géniteur qui de surcroît est à la manœuvre pour mener des réformes qui mettent à la diète de nombreux congolais, qui pose problème.
En cela, consciemment ou inconsciemment, cette image ne signifie plus ce qu'elle représente, mais plutôt ce qu'elle suggère, et surtout ce qu'elle crée dans la conscience collective. Une exhibition de l'opulence, un étalage de richesse.
Les écritures bibliques disent bien : « celui qui a vu le fils a vu le père ». Et, le raccourci est vite fait, sans se rendre à l'évidence que quoique fils du premier ministre, l'homme est adulte et dispose de sa vie sans s'en référer à son père.
Mais, la bienséance et la morale populaire voudraient que les parents de responsables surtout politiques, à quelques niveaux que ce soient, s'affranchissent de certains comportements susceptibles de créer des interprétations erronées ou des remous sociaux.
Beaucoup ne comprendraient pas qu'alors « que l'on exige des sacrifices par ici, qu'il y ait du gaspillage par là », même s'il n'est pas prouvé qu'il s'agit bien de l'argent du contribuable.
Il y est bien vrai qu'elle est révolue, cette époque où Laurent Botséké chantait que le réactionnaire était celui qui dont la femme allait au marché à bord de sa voiture de fonction ou encore qui transformait les finances de l'État en un manguier dont il pouvait cueillir les fruits à souhait.
La révolution n'est certes plus de mise dans la vie politique congolaise, mais sa morale qui a formaté nombre des acteurs politiques peut bien continuer de les habiter, ce en assainissant les comportements déviants pour eux et leurs proches. On ne peut dissocier les personnes de la personnalité qu'elles incarnent.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-09-12 09:01:20
Il est évident que le président congolais, Denis Sassou Nguesso est le premier à profiter de la 4ème réunion sur la crise libyenne samedi à Brazzaville. Elle a renforcé le prestige du président, dans son rôle d'interlocuteur privilégié pour la Libye où il est impossible de trouver des solutions simples dont on puisse s'enorgueillir. Mais ce n'est pas cela qui empêche le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne, d'employer les grands mots : « le retour de la paix en Libye ».
Créé le 2017-09-12 08:52:32
Le président de l’UDH-Yuki, Guy-Brice Parfait Kolélas a accepté la main tendue du premier secrétaire général de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala, pressenti comme chef de l’opposition congolaise, pour construire l’opposition dans le cadre institutionnel.
Créé le 2017-09-11 12:21:20
Au nombre des médecins congolais qui auront marqué de leur empreinte leur profession, le médecin-colonel à la retraite Durand-Abel Missontsa tient bien sa place. De par lui, la médecine psychiatrique connut un véritable essor dans le pays, au point d'y intéresser des jeunes étudiants. L'homme s 'est éteint le dimanche 3 septembre au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.
Ancien ministre de la Santé, ancien médecin à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo et du Centre de psychiatrie de Brazzaville communément appelé « cabanon », reconnaissable par sa barbichette à la Ho Chi Minh, le médecin-colonel à la retraite Durand-Abel Missontsa, est décédé à l'âge de 76 ans.
Médecin rigoureux et rompu à la tâche, le regard perçant et dissuasif, sa réputation s'est construite au fil des ans dans une branche de la médecine naguère négligée par les congolais, la psychiatrie.
Du docteur Missontsa, de nombreux congolais retienne surtout ses capacités à « guérir les fous ». Des prouesses qui feront sa renommée au point que dans la société, lors des discussions, des personnes tenant des propos déplacés étaient conviés à « consulter Missontsa ».
Naturellement, le colonel Missontsa est le premier médecin-psychiatre congolais.
Imbu de la culture de son terroir et croyant aux forces surnaturelles, le docteur Missontsa n'hésitait pas le cas échéant à mener de pair médecine moderne et médecine traditionnelle sur des patients dont la thérapie l'exigeait. Ses détracteurs trouvaient en ses pratiques, du charlatanisme.
Le médecin-colonel Missontsa a apporté son concours à la promotion et au développement de la médecine traditionnelle tant au Congo qu’à l’étranger.
Les obsèques officielles sont prévues ce mardi 12 septembre. L’inhumation interviendra à son domaine de Kombé où il avait choisi de reposer pour l'éternité.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-09-11 10:55:01
Entre revendications, sit-in, ou concerts faits d'objets hétéroclites, les travailleurs de l'ex ONPT peinent toujours à se faire entendre des ministres successifs, ayant pris en charge le dossier de leur contentieux avec l'État. Si la mort épure déjà dans leurs rangs, les survivants n'ont plus guère d'espoir.
Deux revendications principales ont de tout temps marqué le combat des ex travailleurs de l'ONPT.
La première est relative à la ''Télé-mutuelle''. De l'argent qui jadis était prélevé à la source à tous les travailleurs de l'ONPT. 3500 F CFA par mois pour chaque travailleur depuis août 1988 jusqu'en fin 2003.
Cela fait une ristourne de 1.000.50.000 F CFA pour chaque cotisant. Le montant validé en conseil des ministres le 10 juillet 2010 n'a jamais été rétrocédé aux ex travailleurs. Le document porte la signature de Gilbert ONDONGO, Ministre du Travail à l'époque.
La deuxième revendication concerne la pension des ex travailleurs de l'ex ONPT payable à la CNSS.
Les ex travailleurs de l'ex ONPT ont régulièrement cotisé pour leur retraite. Cependant, l'État n'a jamais honoré ses cotisations et doit à hauteur de 7.616.009.504 F CFA à la CNSS. Cela a toujours bloqué le versement des pensions, une situation qui paupérise davantage les ex travailleurs de l'ONPT.
Sensible à cette situation de détresse, la CNSS avait assouplit ses conditions et exigé de l'État le versement de la somme 353.000.000 de F CFA au lieu des 7 milliards 616 millions initiaux afin de débloquer les pensions. L'État n'avait versé que 50.000.000 de F CFA en juillet 2015.
Face à cette méprise, la CNSS refusait de prendre en compte le payement des pensions pour les 800 travailleurs.
Un autre point qu'il convient de noter, c'est celui du traitement de certains pensionnés dont le litige est porté devant les tribunaux. Le montant versé au titre du plan social ne reflète pas celui des payements actés. Ce scandale est de tout temps dénoncé par les ex agents de l'ex ONPT.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-09-11 09:14:54
Posée à titre provisoire avec des matériaux inappropriés, les cables de la ligne haute tension qui traverse le quartier Sadelmy à Brazzaville, rasent les toits des maisons et deviennent source d'inquiétude pour les riverains. De plus en plus, des incidents dangereux sont notés.
Les faits paraissent improbables, pourtant ils sont bien là. Au quartier Sadelmy, dans le 7ème arrondissement Mfilou, la ligne haute tension qui part de la centrale de Tchélampo, longe la principale artère du quartier, en passant par dessus le marché de Sadelmy, au terminus de la ligne des bus. Elle est presque à fleur de tête.
Personne n'aurait à s'en émouvoir, si cette ligne électrique qui se dirige en contre-bas, vers l'aéroport de Maya-Maya, obéissait aux règles d'implantation en la matière. Ici, tout a été fait sans apparemment aucun souci des dangers que peuvent encourir les populations riveraines. Et déjà, les incidents se multiplient, causant la frayeur des populations qui redoutent le pire.
Du provisoire, avait-on dit, il y a quelques mois, lors des travaux de pose de la ligne. Depuis, le provisoire s'est mué en définitif, avec son corollaire de dangers qui planent sur les populations.
Si les poteaux implantés par la société d'électricité à Sademy diffèrent de ceux généralement utilisés pour le transport de très hautes et hautes tensions, ce qui choque davantage, c'est leur taille. Elle avoisine à peine celle du deuxième étage d'une maison en hauteur.
Le dernier incident en date est du reste évocateur. Le chauffeur d'un camion déversant du sable a vu sa benne lécher le câble électrique sous tension, créant un jaillissement d'étincelles, digne d'un feu d'artifice. Chacun prît ses jambes à son cou, face au danger de mort juste là, au dessus des têtes.
« Danger de mort » ! Cet avertissement est de tout temps inscrit sur des poteaux électriques de haute tension ou sur des niches voire des transformateurs électriques. À Sadelmy, rien de tel n'a été apposé. Tous est fait comme si ce courant était inoffensif. Par endroits, les câbles rasent les toits des maisons, ou se faufilent sous les feuillages des arbres fruitiers.

Il est vrai que des opérations d'élagages sont régulièrement menées par des agents de la société d'électricité, sur les arbres dont les branchages sont systématiquement au dessus des câbles. Mais, cela ne suffit pas à écarter le danger de mort. Une personne qui monterait cueillir des mangues pourrait bien, par mégarde, y laisser sa vie. Bien pire, en période de pluie, ces arbres devenus conducteurs d'électricité du fait des câbles qui les enlacent pourraient diffuser le courant dans les eaux de ruissellement et causer ainsi la mort en masse.
Les populations disent attendre ce que le bon Dieu en décidera. Mais, n'est-ce pas aux hommes de décider ?
Peut-être ces hommes, les décideurs bien entendu, attendent-ils une catastrophe à grande échelle, de compter des morts par dizaines ou par centaines, avant de décider, surtout que presque personne ne sera inquiété si le pire arrivait.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-09-11 07:40:49