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C'était la poignée de la journée. Le président français, Emmanuel Macron a rencontré son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso lors de la Conférence internationale sur la Lybie à l’Elysée à Paris.
Créé le 2018-05-29 16:41:27
Les représentants des différentes parties prenantes de la crise libyenne, réunis mardi 29 mai à l'Élysée, à Paris, ont signé une déclaration commune prévoyant notamment l'organisation des élections législatives et de la présidentielle le 10 décembre 2018.
Créé le 2018-05-29 15:51:27
Le premier ministre Clément Mouamba a effectué une descente dans les locaux de la commission nationale de lutte contre la corruption, lundi. Face au cadres et agents de la commission, Clément Mouamba a précisé les attentes du gouvernement dans cette lutte dont il veut davantage de résultats.
Dans la lutte contre la corruption dont le président Denis Sassou N'Guesso a lancé le chantier depuis quelques mois déjà, plusieurs secteurs coincent encore dans le processus d’éradication de ladite corruption.
Afin de donner à la commission des leviers indispensables à son action, le premier ministre s'est entretenu lundi à Brazzaville, avec les agents, cadres et responsables de la commission.
Sans détour, et avec des mots francs, Clément Mouamba leur a rappelé l'immensité de la tâche qui est la leur, dans le processus d'éradication des antivaleurs au Congo. Ils doivent se montrer diligents, notamment les dossiers détournements de deniers publics souvent restés sans poursuites.
Le premier ministre a insisté sur un véritable changement de mentalités, devant impulser une nouvelle donne dans le respect du bien public et surtout dans les poursuites judiciaires et les réparations pour les personnes dont les dossiers contenant les charges, seront transmis à la justice.
Lamyr Ngélé, président de la commission a rappelé que ses services mènent des investigations très pointues dans les secteurs des marchés publics, l’exploitation forestière, les douanes, les impôts ou le trésor et de nombreux cas de fraudes, avec des preuves patentes sont mises au jours. Cependant, les lenteurs administratives et certains prescrits de la loi ralentissent la marge de manœuvre dans la prise de certaines mesures conservatoires vis à vis des contrevenants. Et de citer la restriction des mouvements notamment la sortie du territoire national, le gel des comptes bancaires ainsi que leurs mouvements. Autant de précautions qui hélas sont du domaine de la loi et qui ralentissent l'action de la commission.
Le premier ministre a promis tout mettre en œuvre afin que certains verrous qui mal-à-propos, entravent l'action efficace de la commission soient levés.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-29 08:10:31
Le deuxième train minéralier appartenant à la Compagnie EXXARO a déraillé vendredi dernier entre Mayoko et la gare de Tsinguindi dans le Niari (sud). Six wagons chargés de plusieurs tonnes de minerai de fer sont sortis des rails et se sont renversés.
Créé le 2018-05-28 19:21:16
Les incursions répétées de l’armée angolaise à Kimongo dans le département du Niari (sud) et ses environs est un sujet de discussion très répandu, ces derniers temps, au Congo-Brazzaville. Ce week-end, les habitants du village Pangui, à un jet de pierre de Kimongo, se sont fait une belle frayeur. Pour cause, la présence inopinée du général Delvatino Manuel de l’armée Angolaise dans leur village.
Créé le 2018-05-28 18:52:24
Un terrible accident a endeuillé la capitale départementale du Niari (sud) vendredi à hauteur du PK 166 au quartier capable de Dolsie. Le train Roc en partance pour Pointe-Noire a percuté un jeune garçon de 10 ans, Précieux Issanga, da nationalité congolaise.
Créé le 2018-05-28 18:26:19
La structure mise en place le 28 mai à Brazzaville, vise à recentrer l'ambition de la jeunesse issue des partis de la majorité présidentielle, autour du président Denis Sassou N'Guesso. Arnaud Michel Ngakala préside ladite commission.
La commission mixte des jeunes de la majorité présidentielle a été initiée par les jeunes élus de cette plate-forme politique et la Force montante congolaise (FMC), une organisation juvénile affiliée au Parti congolais du travail (PCT).
Composée de sept membres, elle sera chargée également de répondre à un certain nombre de défis actuels, dont l’instauration d’une nouvelle manière de collaborer entre la jeunesse du PCT et celle des partis alliés.
Évoluant en milieu jeune, la commission œuvrera à inculquer l’esprit militant à la jeunesse des partis alliés au PCT pour rendre les actions du chef de l’État plus visibles.
La commission mixte de la jeunesse de la majorité présidentielle voudrait aussi dit-elle, « briser le monologue persistant entre les jeunes de différentes organisations politiques ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-28 18:05:58
Le chef d'entreprise et homme politique Serge Dassault est mort lundi à Paris, à l'âge de 93 ans. L'industriel a succombé à une "défaillance cardiaque" dans son bureau des Champs Elysées.
Diplômé de l'École nationale supérieure de l'aéronautique, polytechnicien, Serge Dassault était depuis 1987, à la tête du groupe d'armement et d'aéronautique fondé par son père Marcel Dassault et dont il avait pris la succession à la mort de celui-ci.
Serge Dassault était également à la tête du groupe de presse Le Figaro (Figaro Magazine et Madame Figaro).
Sa fortune est estimée à 19 milliards d'euros, selon le classement 2018 des milliardaires mondiaux publié par le magazine Forbes, ce qui fait de lui la quatrième fortune française, toujours selon ce classement.
Serge Dassault était entré en politique en 1974, à l'occasion d'élections municipales perdues à Corbeil-Essonnes. Élu sénateur de l'Essone en septembre 2004, puis ré-élu en 2011, Serge Dassault avait renoncé à se représenter en 2017. Il aura passé 13 ans sur les bancs de la Haute Assemblée.
Entre autres avions de combat, sa firme a produit le Mirage ou encore le Rafale.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-28 17:10:43
Il se disait « zéro », parce que sans papier, le voici désormais un héros. Mamoudou Gassama, le jeune Malien de 22 ans qui a sauvé un enfant suspendu dans le vide, a éte reçu ce lundi par le président Emmanuel Macron, sur fond d'appel à sa régularisation.
Son acte spontané, filmé samedi, a été vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
En quelques secondes, Mamoudou Gassama a escaladé la façade d'un immeuble parisien du XVIIIe arrondissement afin de sauver un enfant suspendu dans le vide au 4e étage.
Le jeune homme de 22 ans a été reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron à qui il a fait le récit détaillé de son acte de bravoure qui lui vaut l'admiration de la France entière.

''Mamoudou Gassama a eu un comportement héroïque en sauvant à Paris la vie d’un enfant sans penser à la sienne. Cet acte d’une immense bravoure, fidèle aux valeurs de solidarité de notre république, doit lui ouvrir les portes de notre communauté nationale'', a écrit le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur Twitter.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-28 06:48:38
La France est à l’initiative d’une conférence qui réunira plusieurs dirigeants et des institutions internationales sur le conflit libyen.
À l’invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, le chef de l’État congolais se rendra à Paris, le 28 mai, où il prendra part, aux côtés d’autres dirigeants, à une conférence dédiée à la crise libyenne, a-t-on appris samedi de source diplomatique à Brazzaville.
Président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit, le président Denis Sassou N’Guesso a multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains. Le caractère complexe de ce conflit qui préoccupe au plus haut point la communauté internationale explique pourquoi toutes les initiatives pour y mettre un terme doivent être mises en commun et les acteurs concernés associés à toutes les concertations.
En invitant Denis Sassou N’Guesso à la conférence de Paris sur la Libye, les autorités françaises montrent à quel titre le Comité de haut niveau de l’Union africaine a un rôle à jouer dans cette crise aux conséquences multiples qui n’a que trop duré.
La Conférence de la capitale française sur la Libye réunira autour du pays organisateur, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Ligue arabe, de Turquie, du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et le chef de mission de l’ONU en Libye.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2018-05-27 12:07:20
Menacé d’annulation, suite aux pétitions et autres intimidations de certains groupuscules congolais du milieu parisien, sauf changement de dernière minute, suite aux évènements qui évoluent d'heure en heure, le concert de l’artiste Roga Roga aura bien lieu ce samedi soir au palais des congrès à Montreuil, mais sous haute surveillance, le ministère de l'intérieur français ayant décidé d'y impliquer les services de l'État pour le maintien de l'ordre.
Initialement programmé au Bataclan, puis au Palais des Congrès Paris-Est de Montreuil, le concert du groupe Extra Musica de Roga Roga aura bien lieu, à Montreuil, dès 19 heures, et jusqu’à minuit, sous haute surveillance.
Le doute sur la tenue de ce concert planait à la suite de nombreuses menaces reçues par le propriétaire du Palais des Congrès, Robert Harroch, et même par certains Montreuillois, qui ont eu la surprise de trouver des lettres anonymes au ton intimidant dans leur boîte aux lettres.
« J’ai reçu une lettre de menaces de violences par mail concernant le concert de Roga Roga, accompagnée d’une photo d’une personne, revolver en main. J’y ai répondu, affirmant que j’allais déposer plainte », a confié Robert Harroch, le propriétaire du palais des congrès, qui a été assailli de coups de fil véhéments.

Ces menaces, dont certaines font mention de violences, voire de mort, sont l’œuvre d’activistes congolais, appelés les « Combattants ». Ces derniers s’opposent à toute représentation artistique de chanteurs congolais, qu’ils accusent de faire passer des messages en faveur du président Denis Sassou-Nguesso à travers leurs chansons.
« J’ai tenté de faire annuler ce concert, par peur pour le public. En face, le manager de Roga Roga était catégorique, et voulait que ce concert ait lieu », a expliqué Robert Harroch.
« Il n’y a aucune raison d’annuler le concert. Par précaution, un dispositif important de sécurité sera déployé, mais il n’y a aucune inquiétude à avoir », nous a assuré Bertrand Bebert Etou, manager de Roga Roga.
Après une longue réunion tenue vendredi, plusieurs mesures de sécurité ont été conclues. « D’abord, nous avons changé de salle de représentation dans le Palais des Congrès. On a choisi une salle dont l’accès se fait par la rue Marcel-Dufriche, qu’on va privatiser. Ce qu’on ne pouvait pas faire avec la rue de Paris, par où le public aurait dû passer initialement », a expliqué Robert Harroch.
De son côté, « le producteur de Roga Roga a fait appel à une agence de sécurité qui déploiera une trentaine d’agents et deux maîtres-chiens, en plus des dix agents dont quatre agents incendie que nous possédons », a expliqué le président du Palais des Congrès.
En plus de ce dispositif, de nombreux policiers seront déployés dès le début de journée, pour assurer et veiller à la sécurité des lieux.
Reste que le deuxième défi à relever, sera celui de l'affluence au concert, un soir de finale de champion's league. D'autre part, le saccage de la salle et des alentours du lieu du spectacle, avec de nombreux véhicules incendiés ou détruits dans la nuit de vendredi à samedi, risque d'amener le maire de Montreuil à réviser sa position sur cet évènement qui s'annonce des plus explosifs dans sa ville, au point de dissader de nombreux mélomanes à se déplacer. Dire que rien n'est vraiment gagné pour Roga Roga.
Quoiqu'il en soit, Roga Roga peut déjà brandir son étendard pour cette première bataille remportée, celle du principe du droit à prester. Une victoire dont on aura sans doute les échos dans ses prochaines chansons.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-26 07:50:28
Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a quitté Brazzaville ce vendredi pour Addis Abeba en Ethiopie.
Créé le 2018-05-25 12:43:50
Un policier s'est agrippé à l'avant d'un taxi dont le chauffeur refusait d'obtempérer à ses injonctions, jeudi à Brazzaville.
Une scène rocambolesque, que celle à laquelle ont assisté les passants et autres usagers de la route sur l'avenue des 3 Martyrs, à hauteur de l'immeuble « Perspectives d'Avenir », au croisement de l'avenue des 3 Martyrs et l'avenue Maya-Maya, jeudi matin à Moungali, dans le 4ème arrondissement de Brazzaville.
Afin de forcer le chauffeur de taxi qui refusait de lui obéir, parceque n'étant pas à jour dans son contrôle technique soumis aux vérifications, un policier de la circulation routière n'a trouvé d'autre astuce que de s'agripper sur le véhicule qui a continué de rouler jusqu'à l'arrêt « auto-école », soit 300 mètres plus loin.
Face à la clameur des passants qui criaient « policier mé gabaré », autrement dit, le policier s'est agrippé, l'agent de police est resté impassible, dans cette espèce de bras de fer où il avait en toute stupidité mis sa vie en danger.
Selon le chauffeur dont le véhicule a été placé en fourrière et qui s'est lui même retrouvé au commissariat voisin du Plateau des 15 ans, il ne sait pas ce qui lui est arrivé pour mettre ainsi en danger la vie du policier qu'il aurait pu éjecter puis écraser, battant en brêche la version selon laquelle, le policier tentait de le rançonner et il n'avait rien à lui donner de si bon matin.
Reste que les nombreux badauds se sont délectés d'un spectacle que beaucoup ont immortalisé sur leurs smartphones et qui depuis, fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-25 09:11:31
Qu'ils soient issus des plus hautes institutions de l'État, de l'Armée ou la Police, des textes administratifs ou notes confidentielles sont désormais dévoilés sur les réseaux sociaux. Dire que les secrétaires de l'administration congolaise manifesteraient à l'évidence un déficit de conscience professionnelle. Mais, à quelles fins ?
Depuis quelques temps, des documents originaux, même destinés à un usage interne de certaines administrations, et donc non autorisés de divulgation, se retrouvent sur les réseaux sociaux. Une entorse portée au droit administratif, si ce n'est à l'éthique et à la déontologie du métier de secrétaire.
Si cette pratique qui dénote d'une légèreté de certains cadres administratifs en quête de sensationnel ou animés d'une volonté de nuisance, fait le buzz, en ce que les secrets, même d'État, se retrouvent à la rue, elle désacralise une profession, celle de secrétaire, naguère réservée aux personnes dont l'intégrité ne faisait aucun doute et étaient donc dignes de confiance pour le chef.
Depuis, le secrétaire n'est plus celui ou celle qui « tait le secret », car n'a t-on toujours pas dit que « secrétaire » se composait de deux mots, « secret » et « taire » ? Ainsi, le bon ou la bonne secrétaire est cette personne discrète, qui voit tout, entend tout et qui ne parle pas aux tiers de ce qu'elle a vu, lu ou entendu.
En dehors des qualités intellectuelles requises pour son métier, la discrétion fait également partie de l'éthique du parfait secrétaire.
Seraient-ce les secrétaires qui sont à l'origine des fuites récurrentes des documents administratifs, toutes administrations confondues, même les plus sensibles, ou peut-être des tierces personnes qui seraient animées d'autres desseins, il faut le savoir.
Au moins, une chose est sûre, à travers ses pratiques cousues d'antivaleurs, toutes aussi décriées les unes que les autres, l'administration congolaise est à certains égards, véritablement en perte de vitesse.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-25 08:38:22
Le député de la troisième circonscription électorale de Ouenzé dans le 5ème arrondissement de Brazzaville, Romi Oyo a saisi l’occasion de la célébration de la Pentecôte, pour apporter assistance et réconfort à plusieurs malades et personnes âgées des quartiers 56 et 57.
Créé le 2018-05-24 16:52:10
Le chef de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala, toujours contesté par ses pairs, regrette de ne pas jouir pleinement des prérogatives de son statut.
Créé le 2018-05-24 16:11:57
La semaine africaine à l'Unesco a été inaugurée mardi au siège de l'organisation en présence du ministre français de la Culture, et de nombreuses personnalités représentant le continent africain. À l'occasion, le congolais Norbat a reçu l'hommage de l'institution qui entend inscrire la ''Sape'' au patrimoine immatériel de l'humanité.
Cette semaine africaine, qui durera une semaine, a été initiée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’Afrique, le 25 mai qui célèbre la commémoration de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Éthiopie.
À travers différentes activités et festivités, la manifestation met en valeur, selon les organisateurs, la richesse du patrimoine et de la diversité culturelle africaine, et prône le rapprochement entre les peuples.
Parmi ce patrimoine, il y a la ''Sape'', acronyme de Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes.
Le programme de cet événement, au cours duquel l'Algérie est l'invitée d'honneur, propose des expositions, des conférences, des projections de films et une dégustation de la gastronomie africaine.
Les visiteurs assisteront également à une présentation du Bassin du Congo par les artistes-peintres, dont Alice Durand du Rwanda, Vanessa Grâce Agnagna et la styliste Motsé Akanati du Congo-Brazzaville dont les créations donneront lieu à un défilé de mode.
L'inauguration a été agrémentée par la musique malienne du chanteur Baba Sako et une troupe de la Zorna algérienne.
Le président du comité d'organisation de la semaine, le représentant permanent de l’Égypte à l'Unesco, Ehab Badawy, a souligné, dans son intervention, la diversité et la richesse culturelle de l'Afrique, précisant que ce genre d'événement phare à l'Unesco devra sensibiliser les autres groupes sur la diversité africaine, berceau de l'humanité. ll a relevé, dans ce contexte, que le nombre de dossiers présentés à l'Unesco pour l'inscription dans la liste du patrimoine culturel immatériel mondial ne reflètent pas la richesse et la diversité de la culture africaine, appelant les pays africains à plus de dossiers pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-24 15:51:17
Le procès de l’ancien ministre de la Fonction publique et président de la Commission nationale des droits de l’homme, Jean Martin Mbemba qui séjourne en France depuis quelques années, s'est ouvert en son absence mercredi à Brazzaville. Lui et ses coaccusés sont jugés pour, entre autres, atteinte à la sécurité intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre.
Le procès placé sous la direction du président de la Cour d’appel, Christian Oba, s’est ouvert devant le procureur général, Michel Oniangué, la partie civile et le collège des avocats des accusés.
Le principal accusé, Jean Martin Mbemba, présumé cerveau concepteur du supposé coup d’État déjoué, était absent de la salle. Seuls quatre de ses coaccusés sur les sept incriminés étaient devant les juges. Il s’agit notamment du colonel Jean-Claude Mbango, de l’adjudant de gendarmerie Chrislain Ismaël Mabari, de Jean-Jacques Maléla et de Roland fortuné Massamba. Ils sont tous inculpés d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État et de détention illégale d’armes et munitions de guerre. Un arsenal militaire, d’après la Cour, acquis et mobilisé dans le but de fomenter un coup d’État pour renverser les institutions de la République.
Selon l’acte d’accusation, Jean Martin Mbemba serait l’initiateur et pivot central de ce coup d’État déjoué. La chambre d’accusation précise dans son arrêt de renvoi que l’avocat nourrissait, depuis un moment, l’ambition d’accéder à la magistrature suprême à partir d’un putsch et aurait exprimé son ambition lors d’une réunion de son parti, l’Union pour le progrès. C’est donc en vue d’atteindre cet objectif qu’il aurait sollicité le concours de l’officier de police judiciaire, le colonel Jean-Claude Mbango, alors directeur départemental de la police au Pool, de recruter les combattants ninjas devant les aider à mener un assaut sur Brazzaville, pour renverser le pouvoir en place.
Dans leur plan opérationnel, confirme l’arrêt de la chambre d’accusation, l’adjudant Chrislain Ismaël Mabari aurait reçu de leur mentor la mission d’attaquer simultanément, au moment prévu, la Maison d’arrêt de Brazzaville en vue de susciter une évasion massive des prisonniers et créer la panique dans la ville. Les autres accusés auraient, eux aussi, reçu de leur chef leur plan d’exécution devant être mis en œuvre le moment ou le jour échu.
Interrogés sur la véracité des faits qui leur sont reprochés, ces quatre accusés ont tous clamé leur innocence et rejeté en bloc les griefs qui pèsent sur eux.
Dans les débats de procédures, les avocats des inculpés ont soulevé quelques exceptions, dont la principale concerne les cinq ans que leurs clients ont passé en détention préventive, qui selon eux, était arbitraire et illégale, en violation de la Constitution du 25 octobre 2015 et de certaines dispositions du code pénal. En vertu de cette défaillance judiciaire, ces avocats ont demandé à la Cour d’annuler la procédure et de libérer simplement les accusés.
La Cour a rejeté les exceptions soulevées par les avocats, s'estimant apte à poursuivre le dossier dans le fond ce 24 mai.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-24 08:36:34
Le président Denis Sassou N’Guesso a reçu, le 22 mai à Brazzaville, une invitation de son homologue chinois, Xi Jinping, pour participer à la rencontre sur la coopération sino-africaine qui se tiendra en septembre à Beijing, en Chine.
L’invitation a été remise au chef de l’État congolais par l’ambassadeur de Chine, Ma Fulin, lors d’une audience au Palais du peuple.
Le forum de la capitale chinoise offrira l’opportunité au Congo et à la Chine, de consolider davantage leurs relations de coopération et de partenariat, ainsi que les mécanismes de dialogue et de coordination des projets.
À propos des relations entre le Congo et la Chine, Ma Fulin a souligné qu’elles constituent un modèle de réussite de la coopération sino-africaine. Malgré la crise économique, la coopération reste pragmatique et intense, mutuellement bénéfique, a-t-il dit.
Le dernier forum sur la coopération sino-africaine s'était tenu du 4 au 5 décembre 2015 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Il avait permis aux deux parties de faire l’évaluation de leur coopération et de projeter l’avenir à travers un partenariat gagnant-gagnant.
Le chef de l’État chinois, Xi Jinping, avait à l'occasion, annoncé une aide à l’Afrique d’un montant de soixante milliards de dollars américains destinés, entre autres, à l’industrialisation, à la mécanisation de l’agriculture, au développement des infrastructures de base et de l’économie du continent.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-24 08:25:31
Le ministre congolais des Mines et de la géologie, Pierre Oba a informé mercredi à Brazzaville, le Conseil des ministres d’une bonne nouvelle, à savoir l’arrivée attendue, en cette fin de semaine, au port de Pointe-Noire, d'un train, composé d’une vingtaine de wagons, en provenance de Mayoko dans le département du Niari (sud) et contenant les premières quantités de minerai de fer produites dans cette localité.
Créé le 2018-05-24 04:55:43