Denis Christel Sassou Nguesso à Kinkala pour congratuler l’équipe médicale du programme de santé communautaire

Alors que le nombre de médecins en activité continue de baisser dangereusement dans plusieurs villes congolaises, Denis Christel Sassou Nguesso s'est rendu ce mardi à Kinkala, la ville préfecture du Pool (sud), pour congratuler l’équipe médicale du programme de santé communautaire. Une volonté de faire émerger la médecine ambulatoire qui implique la prise en charge médicale d'un patient, sans hospitalisation, ou d'une durée de quelques heures.

Le député d’Oyo (nord) a également apporté son soutien moral aux patients bénéficiaires dudit programme initié pour soulager les populations économiquement faibles dans le département du Pool.

Plusieurs malades venant des différentes localités du Pool ont été pris en charges sans qu'il ne leur en coûte un centimes.

«Ce programme de prise en charge médicale ne résulte pas d’une politique de charme à l’endroit des populations. Nous l’avons déployé parce que nous avons identifié des problèmes et nous essayons d’y apporter une solution directe et pratique », a déclaré l'honorable Denis Christel Sassou Nguesso.

«Démunis, n’ayant pas le monopole de l’action, cette ambition, nous voulons la transmettre au plus grand nombre », a-t-il ajouté.

«A la base, le Programme de santé Communautaire (PSC) était une simple idée, un rêve. Notre engagement nous a permis d'en faire une réalité qui, aujourd'hui, contribue véritablement au bien-être de nos concitoyens. Son fort impact social nous motive à toujours faire plus », a précisé Denis Christel Sassou Nguesso.

Le programme a proposé plusieurs spécialités médicales, surtout aux populations démunies et vulnérables : de la chirurgie générale à la cardiologie, en passant par la chirurgie pédiatrique, l’ORL, l’ophtalmologie, la stomatologie, avec la chirurgie bucco-maxillo-faciale, la pédiatrie, sans oublier la diabétologie, l’hématologie, la parasitologie, la bactériologie, l’immunologie, ainsi que l’imagerie à résonance magnétique, comme examen d’appoint, ou encore l’échographie et la radiologie.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville