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Gilbert Tony Moudilou, co-accusé congolais dans le procès du général Jean-Marie Michel Mokoko, a été lui aussi condamné à vingt ans. Il dénonce depuis la France une machination dans laquelle le régime aurait cherché à lui faire jouer un rôle de témoin à charge contre Mokoko.
Créé le 2018-05-15 08:06:14
Après Brazzaville, le président de la Fondation perspectives d’avenir (FPA), Denis Christel Sassou Nguesso organise une conférence participative sur « Le Congo que nous voulons : regards sur Pointe-Noire » ce samedi 19 mai 2018 à 10h dans un hôtel de la ville océane.
Créé le 2018-05-15 07:39:42
La défense du général à la retraite, Jean-Marie Michel Mokoko, condamné à vingt (20) ans de prison pour «atteinte à la sécurité de l’Etat », a annoncé lundi 14 mai son intention de saisir les juridictions internationales contre sa condamnation.
Créé le 2018-05-14 19:15:33
Scène surréaliste à Vouka, dans le département du Niari (sud). Romuald Nzimba, 18 ans, et deux complices ont pénétré, dans la nuit de mercredi dernier, dans la cuisine de sa tante paternelle, pour y voler un cabri réservé exclusivement pour la dot de sa propre mère samedi dernier dans l’après-midi.
Créé le 2018-05-14 11:32:14
La déclaration des évêques congolais publiée le 10 mai dernier a été accueillie par l'exécutif comme une immixtion de l'Église dans le débat politique, faisant dire au porte-parole du gouvernement que « l'Église sort de son rôle ». Les deux institutions se chevaucheraient t-elles désormais ?
Dans un message, publié jeudi 10 mai, les évêques de la Conférence épiscopale du Congo se sont livrés à un diagnostic sans concession des « origines du mal » qui mine le Congo-Brazzaville. Aux yeux des évêques, les difficultés que traverse le pays sont liées au changement de Constitution intervenu en 2015. Ils ont également invité les différents acteurs de la vie sociale, politique et économique à sortir de leur torpeur.
Dans une espèce de « réponse du berger à la bergère », le Gouvernement, par la voix du ministre Thierry Moungalla a sur le sujet, fait une mise au point auprès de nos confrères de RFI.

« Je ne sais pas en quoi l'adoption d'une nouvelle Constitution par le peuple le 25 octobre 2015 a un rapport avec la crise socio-économique que nous vivons. Je voudrais qu'on fasse le lien. Est-ce qu'avec l'ancienne Constitution, celle de 2002, on aurait pu enrayer la chute brutale des prix du baril de pétrole? Je m'interroge sur la cohérence des évêques à ce sujet. Deuxièmement, je ne vois pas en quoi, l'organisation d'un dialogue politique alors que les institutions fonctionnent normalement, que le gouvernement est à la tâche, que le président de la République préside, je ne vois pas l'objet contenu et les finalités d'un éventuel dialogue qui serait organisé pour régler une situation qui n'est pas une situation d'ordre politique, mais une situation d'ordre socio-économique, je considère que l’Église catholique, comme l'ensemble des cultes dans notre pays, devraient plutôt faire que ce mauvais moment, douloureux pour la population, puisse passer avec le moins de dégâts sociaux possibles. Et je crois qu'elle sort de son rôle quand elle décide de se substituer à l'opposition pour envoyer un message politicien à l'opinion nationale et internationale. » a dit en substance le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement.
Pour de nombreux analystes, l'Église et l'État sont tous deux dans le rôle qui est le leur, car, même si la Cité repose, comme le veut une tradition constante, sur les paroles du Seigneur : " Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu " (Mt 22, 2 1), l'Église et l'État exercent leurs pouvoirs sur les mêmes personnes, voire à l'égard du même objet. Il ne leur est pas permis de s'ignorer, et il convient même au plus haut point qu'elles agissent de concert, pour leur plus grand profit et pour le plus grand profit de leurs membres.
En 1991, face à la dérive que prenait le Congo, et pour éviter qu'il ne sombre davantage, l'État et sa société civile ont eu recours en l'Église, à travers monseigneur Ernest Kombo, pour mener la conférence nationale en conciliant au nom de Dieu des points de vue pour la plus part divergents, ce pour l’intérêt de tous et surtout celui de l'État alors impuissant et menacé de délitement.
L'homme, destiné par Dieu à une fin surnaturelle, a besoin tant de l’Église que de la société civile pour parvenir à la perfection. Chacune de ces sociétés à savoir l'Église et l'État, est dotée des moyens nécessaires au bon accomplissement de sa mission : aussi bien, l'une et l'autre sont parfaites, ce qui veut dire que chacune d'elles, dans son ordre respectif, est souveraine, et par conséquent non soumise à une autre.
Quoi qu'il en soit dans les récentes déclarations, la vérité ne se trouverait ni dans la thèse des uns, ou dans l'antithèse des autres, mais dans la synthèse des congolais, qui les réconcilierait.
Le sage ne disait-il pas : « lorsque l'Église et l'État se font la guerre, le pays court à la ruine ».
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-14 11:02:37
Le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungalla a tiré à boulets rouges sur les onze évêques congolais, signataires de la déclaration qui fustigent dans des mots très durs la corruption qui gangrène le Congo, reprochant à la Constitution de 2015 d'être à «l'origine du mal congolais ». Pour le porte-parole du gouvernement, l'Eglise sort de son rôle en envoyant un message qu'il qualifie de « politique ».
Créé le 2018-05-14 10:11:31
Dans les années 1960, les géographes évoquaient volontiers "Brazzaville et le désert congolais". Le constat paraît un peu daté aujourd'hui. Chaque année, en effet, plus de 1000 personnes quittent l’intérieur du pays pour la capitale congolaise mais, pour autant, ils ne s'installent pas dans le désert !
Créé le 2018-05-14 08:57:29
Les journalistes congolais seraient-ils si addictifs, au point de consommer des boissons alcoolisées en plein exercice de leurs fonctions, même pour se désaltérer en de moments de grande chaleur? La mise en scène orchestrée par les publicistes de Ngok sur des journalistes, dévoile une image non conforme à l'éthique professionnelle et appelle tout de même un avis de l'organe de régulation qui reste étonnamment muet.
Depuis quelques jours, une publicité ventant la noblesse de la bière Ngok, met en scène une équipe de journalistes qui, voulant se désaltérer à la bière Ngok sur les lieux d'un tournage, dévoile l'objet rare que le roi recherche en échange de la main de sa fille.
Même si l'action relève de la fiction car présentée dans une publicité et que cela peut donner lieu à un ''débat d'écoles'', il n'en demeure pas moins que toute production à caractère publicitaire aux apparences journalistiques ou mettant en scène des journalistes, bien que n’émanant pas de journalistes doit être faite de façon à préserver l'image d'une profession bien codifiée. Hélas dans le cas d'espèce, cette publicité heurte les valeurs professionnelles et l'éthique même du journaliste dont la probité est l'une des qualités que promeut la profession.
Cette scène renvoie dans l'opinion l'image du « journaliste poivrot, adepte de Bacchus, même en plein travail ». Paradoxe, car c'est une addiction fort blâmable pour laquelle il encourt à l'évidence des sanctions de sa hiérarchie.
Dans ses carnets sur la déontologie, le Conseil de Déontologie journalistique français, détaille entre autres directives, la distinction entre journalisme et publicité. La juxtaposition de journalisme et de publicité doit donner lieu à une différenciation formelle de nature à éviter toute confusion dans l’esprit du public, quel que soit le support : écrit, télévision, radio, site web…
Cette obligation est non seulement déontologique, mais aussi légale. Un rappel à l'ordre de l'organe de régulation qu'est le Conseil Supérieur de Liberté de Communication s'impose, pour encadrer les choses et veiller entre autre, au caractère policé de ce qui se diffuse, surtout aux heures de grandes audiences avec un public de tous âges.
Même si la diffusion des supports publicitaires est d'un apport financier conséquent pour les médias publics ou privés, il est de règle que leur contenu ne trahisse pas les aspirations de la chaîne diffuseuse, à moins de vouloir saborder l'essentiel du message qu'elle véhicule.
Alors que les pouvoirs publics venaient de prendre des textes de loi portant restrictions de l'usage du tabac dans les lieux publics, au moment où dans l'opinion, de nombreux citoyens dénoncent la propension effrénée des jeunes à l'alcool, dans lequel ils baignent leur oisiveté, voici que les publicistes de cette brasserie congolaise « désacralisent » une profession qui a toujours suscité du respect, au moins dans ses principes, même si cela permet de véhiculer un message qui influencera et incitera de nombreux jeunes à l'alcoolisation à outrance, à l'image du journaliste qui ne peut s'en passer, même pendant son travail.

Oui, à outrance, car aucune mention n'est faite de ce que « l'abus d'alcool est dangereux pour la santé ».
Dans d'autres pays, le langage publicitaire sur l'alcool est extrêmement limité. Il est par exemple interdit de représenter quelqu’un en train de consommer de l’alcool, seule l’origine, le nom et les composants peuvent être évoqués.
Loin de nous toute idée de censure. Cependant, les dérapages liés à un excès de liberté sont nuisibles à une presse qui se veut de qualité, avec un rôle civique qui fait d'elle une des « sentinelles des équilibres sociaux et de la démocratie ».
Nous voulons juste rappeler que même dans la publicité, il est de bon aloi de faire sa réclame sans heurter la société dans ses valeurs fondamentales. Il ne s'agit ni de censure, ni d'autocensure, seulement de juste mesure à respecter.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-14 08:30:34
Le procureur de la Cour d’appel de Brazzaville a requis 20 ans de détention minimum ce vendredi après-midi contre le Général à la retraite, Jean-Marie Michel Mokoko et 20 ans aussi pour ses co accusés, six français et un congolais présenté comme des mercenaires.
Créé le 2018-05-11 18:33:47
«Réunis à Brazzaville du 8 au 9 mai 2018 en session extraordinaire, Nous, Évêques du Congo, avons examiné la crise socio-politique et économique préoccupante que vit notre pays. Fidèles à la mission de l’Église depuis les commencements, qui est d’annoncer la Parole de Dieu à temps et à contretemps (Mt.28,19) et d’accompagner les fidèles chrétiens à être dans le monde, selon le commandement du Seigneur, véritablement et continuellement « sel de la terre et lumière du monde » (Mt.5, 13-14), nous délivrons, au terme de notre rencontre, au Peuple de Dieu ainsi qu’aux femmes et aux hommes de bonne volonté, le message suivant.
Créé le 2018-05-11 10:46:33
Dévaluer le Franc CFA en zone Cémac, la probabilité envisagée par la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) s'appuie sur l'évolution de l'indice de pression des changes dans la sous-région.
À en croire l'institution, la zone Cémac demeure " une poche de risque" de la monnaie. « Les réserves ont commencé à se stabiliser, mais demeurent faibles et leur évolution pourrait retrouver une tendance baissière si le FMI ne parvient pas à conclure un accord avec la République du Congo et la Guinée équatoriale. Le risque de dévaluation du franc CFA d’Afrique centrale n’est donc pas totalement à exclure », selon les analystes de la Coface, dans un récent focus publié sur l'Afrique subsaharienne.
Dans la région, le Cameroun a été le premier pays à anticiper, en signant un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), suivi du Tchad, de la Centrafrique, à l'issue de la conférence de Yaoundé fin 2016, au cours de laquelle les pays de la zone avaient pris des initiatives de groupe visant à reconstituer les réserves de changes et à soutenir la stabilité du franc CFA.
Le Congo et la Guinée équatoriale ont traîné le pas. Le Congo semble, finalement, avoir trouvé un accord avec l'institution financière.
Le taux de couverture extérieur du franc CFA, passant de 57% en 2016 à 60% en 2017, n'a été qu'un "trompe-l'oeil", résultant de l'amélioration des balances commerciales et des avances accordées dans le cadre du programme économique avec le FMI et des grands pourvoyeurs de fonds, notamment la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l' Agence française de développement. Ces programmes ont une durée de trois ans.
Les pays de la zone sont appelés à trouver des solutions plutôt endogènes. Ce qui serait un pari difficile, d'après la Coface, étant donné que 70% des échanges (biens et services) de la zone sont toujours réalisés avec l'extérieur. En plus, il ressort une atonie des économies dans l'indicateur, ajoute l'institution, qui note également un certain relâchement dans la zone.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-05-11 08:35:02
Le député européen (FN), Louis Alliot, très proche du Général Jean-Marie Michel Mokoko, a demandé, dans une lettre adressée au premier ministre Edouard Philippe, au gouvernement français de mener la guerre au Congo-Brazzaville et à son régime.
Créé le 2018-05-10 22:33:22
Les évêques catholiques ont sorti ce jeudi 10 mai une déclaration dans laquelle ils ne cachent pas leur inquiétude devant la crise socio-politique et économique que traverse leur pays depuis trois ans. Ils évoquent « l'exigence d'une justice équitable et indépendante », et appellent clairement à la libération de tous les prisonniers politiques.
Créé le 2018-05-10 22:00:53
Le député (PCT) de la ville de Souanké dans le département de la Sangha (nord-ouest), Henri Zoniaba était au contact des populations de sa circonscription électorale, dans le cadre de la traditionnelle tournée parlementaire d’information sur les différentes activités menées au cours des deux sessions ordinaires et de la session extraordinaire de ce début de mandat de la quatorzième législature.
Créé le 2018-05-10 21:09:01
Le chômage est le talon d’Achille de notre système social et qui représente de nos jours une menace fréquente. Malgré les efforts du gouvernement, il n’épargne pas les jeunes de l’intérieur du pays. A Sibiti, dans le département de la Lékoumou, nombreux ont choisi la chasse aux gibiers pour se nourrir et surtout pour se faire de sous. Son engouement constaté depuis quelques années ne faiblit pas, bien au contraire.
Créé le 2018-05-10 08:22:19
Le projet de construction d’une route sur plus de 1.200 km reliant Brazzaville à Ndjamena (Tchad) en passant la République démocratique du Congo (RDC) et Bangui (RCA) a été examiné, le 8 mai à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD).
Créé le 2018-05-10 07:16:02
La cause première de la diffusion de la maladie est la circulation de personnes contaminées en provenance des endroits où l’épidémie sévit. Déclarée aux confins de la région de l’équateur en RDC, voisin du Congo-Brazzaville, l’épidémie d’Ebola a déjà causé la mort de 5 décès sur 19 cas identifiés, selon le Dr Demba Lubambo du programme des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), équipe/inter-pays d’Afrique centrale.
Créé le 2018-05-10 06:25:43
Troisième jour de procès pour le général Mokoko à Brazzaville, il n'y a eu aucun débat contradictoire, le général Mokoko et ses avocats étant restés fidèles à leur stratégie de ne pas répondre aux questions du juge ni participer aux débats malgré la présentation des éléments de preuve par le procureur. Silencieux et imperturbable à la barre, l'accusé a tout de même décidé de s'exprimer à travers un courrier manuscrit de deux pages écrit depuis sa prison. Un document authentifié par ses avocats, daté du 8 mai et dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Créé le 2018-05-10 05:41:31
Chef d’Etat-major général des Forces armées congolaises (FAC) le général de division, Guy Blanchard Okoï a confirmé ce mercredi lors du procès qu'il y avait belle bien plus d'armes que prévues par la loi au domicile de l'accusé Mokoko.
Créé le 2018-05-09 21:11:12
Regagnant la maison d’arrêt de Brazzaville, après la deuxième séance de la cour criminelle, le Général à la retraite, Jean-Marie Michel Mokoko, visage courroucé, s’est permis, dans les couloirs du palais de justice, de menacer le procureur de la République, Oko Ngakala.
Créé le 2018-05-09 20:45:53