Total : 11271 résultats trouvés.
Page 298 sur 564
Un vent violent a traversé la ville de Brazzaville dimanche, causant des nombreux dégâts, notamment à la paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo où plusieurs véhicules ont été endommagés du fait de la chute des arbres. De plus en plus, la capitale congolaise est soumise aux violentes intempéries. Entre changements climatiques et volonté divine, comme savent la déceler les congolais, l’action de l’homme n’est peut-être pas étrangère à ces catastrophes.
La paroisse Saint Pierre Claver de Bacongo a essuyé une autre catastrophe dimanche en milieu de matinée. Alors qu’ils assistaient à la messe dominicale, de nombreux paroissiens qui avaient stationné leurs voitures dans la concession de la paroisse ont eu la surprise de les retrouver coincées sous les arbres, vitres éclatées, carrosserie froissée.

Un vent violent a déraciné ou cassé les arbres qui dans leur chute, ont endommagé les véhicules. On ne déplore aucune perte en vie humaine, mais les dégâts matériels sont importants.
En d’autres endroit de la ville, l’effet du vent a déraciné des arbres qui dans leur chute, ont couché des poteaux électriques, avec parfois des câbles sous tension sectionnés et trainant ça et là à même le sol, avec un risque d’électrocution patent pour les passants.

Si certains penchent pour la fatalité, d’autres évoquent les effets des changements climatiques.
« Changements climatiques », ces mots sont désormais courants dans le langage des congolais, à travers les effets indus du climat dont ils subissent les contrecoups environnementaux, s'accommodant ainsi avec des réalités quasiment sans repères en termes de comparaison, pour de nombreux contemporains. Entre un ensoleillement qui part du point du jour jusqu'au coucher du soleil, générant une chaleur torride, les pluies diluviennes à l'indice d'eau toujours plus élevé et les érosions qui s'en suivent, il y a de quoi y voir un acharnement de la nature.
Pourtant, avec le recul, on peut convenir que cette furie de la nature a été provoquée par l'homme à travers deux causes principales : l'absence de plan d'urbanisme et la destruction de l'environnement aux fins d'une urbanisation non maîtrisée.

Jusque dans les années 80, la géographie de Brazzaville était faite de blocs résidentiels, d'un réseau hydrographique et d'un couvert végétal savamment repartis à travers les différents quartiers de la ville, au point qu'il se créaient sur celle-ci des microclimats qui régulaient la température de l'air ambiant.
Des minis lacs comme ‘’l’amour de l’eau’’ou ‘’la blede’’, les rivières Tsiémé, Madoukoutiékélé, la Mfoa, Mfilou, la kata-kata, et le Djoué irriguaient des petites forêts-galeries qui jouaient un rôle de régulateur thermique, en supplément de la forêt de la « Patte d'oie », s'étendant du Parc zoologique, le Boulevard des Armées, Alfred Raoul, jusqu'à Maya-Maya, englobant la zone du « jardin d’Essais », jusqu'à l'Orstom.
La peuplade de bois de fer et autres acacias qui couvraient le secteur de l'OCH, longeant l'asile Psychiatrique, jusqu'à Nganga Édouard, apportant ombre, et air frais aux passants ainsi qu'au secteur du « Quartier chic », n'est plus qu'un lointain souvenir.
Depuis, tous ces massifs ont fait place à des constructions d'édifices, privant la ville de ses différents « climatiseurs naturels ». Même les abords des avenues, naguère boisés, ont été laissés à découvert.
Mais, il y a aussi un autre phénomène, celui de l'engorgement des constructions.
Naguère l'habitat d'une concession était fait d'une maison centrale et d'une annexe, le cas échéant, une cuisine et des toilettes extérieures, dans un coin de la concession, au centre de laquelle se dressait un arbre, plus souvent d'essence fruitière.
Désormais, dans les parcelles, tous les arbres ont été coupés, surtout qu'il n'y a presque plus d'autorisation préalable et payante à prendre à la mairie, comme dans le temps, avant d'en abattre. Dans ces parcelles, il y a à peine de la place pour circuler, à travers des couloirs qui délimitent des « annexes pour locataires » ou autres boutiques et ateliers.
Le bornage de la parcelle était parfois fait d'arbres plantés aux quatre coins. Il y avait très peu de murs de clôture. Les haies de fleurs ou de tiges herbacées, servant de brosse à dents au matin, voire du grillage ou des fils barbelés densifiaient l'air vivifiant qui circulait librement au moindre courant.
Depuis, les murs d'enceinte de plus en plus élevés, tels ceux des prisons, ont transformé les parcelles en de véritables saunas pour ceux qui y vivent. L'air n'y circule pas. Ainsi comprimé, il devient chaud et sec, agressant autant le corps que les voies respiratoires. Aucune étude ne s’est penchée sur le phénomène qui serait peut-être à l’origine des cas de tension artérielle qui explosent dans la ville.
Dans les quartiers périphériques, points de chute de tout l'air chaud charrié depuis les quartiers en amont, la situation est encore plus difficile.

Le déboisement systématique a mis à découvert des habitations parfois faites en matériaux qui emmagasinent de plus en plus de chaleur.
En définitive, les facteurs climatiques dont sont victimes les Brazzavillois sont outre les aspects d'urbanisation, la conséquence de la non sauvegarde de l'essence même de « Brazza-la-verte ».
Brazzaville-la-verte était à la fois un cadre de vie et une philosophie de l'environnement, mettant en synergie l'homme et son milieu. Peut-être avons-nous fauté, en épousant un modernisme urbain qui trahissait nos fondamentaux culturellement écologiques.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-02-04 09:22:25
Le procès Okombi Salissa a été renvoyé au 25 février prochain pour permettre aux avocats des deux parties de mieux s’imprégner de nouvelles pièces au dossier présentées par le ministère public au cours de l’audience du 1er février 2019, au palais de justice de Brazzaville.
Créé le 2019-02-03 21:06:20
Le nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC) devrait effectuer une visite officielle à Brazzaville la semaine prochaine. Des sources dignes de foi indiquent la date du 7 février 2019.
Créé le 2019-02-02 10:54:50
Les cheminots du Congo-Brazzaville vont décréter, ce dimanche 3 février 2019, une grève générale. Aucun train ne circulera entre Brazzaville et Pointe-Noire, selon deux communiqués parvenus à notre rédaction.
Créé le 2019-02-01 20:11:26
La Cour pénale internationale a décidé ce vendredi la libération sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Créé le 2019-02-01 19:51:11
Arthur Ibala, magistrat du Tribunal de Grande Instance de Dolisie dans le Niari (sud) a été agressé sauvagement au Night-club « Ndolo » aux environs de 3 heures du matin par des hommes non identifiés.
Créé le 2019-02-01 13:21:55
Le président de la Fondation Perspectives d’Avenir, Denis Christel Sassou N’Guesso, a été reçu en audience par Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo. Même si rien n’a filtré des entretiens entre les deux hommes, la Presse croit savoir que le partage d’expérience lié aux actions que mène Denis Christel Sassou N’Guesso, à travers sa Fondation, en matière de santé, d’éducation et de formation qualifiante a été au cœur des entretiens. Le député d'Oyo (nord) a également profité de l'occasion pour présenter au président de la RDC, ses voeux de réussite dans ses nouvelles fonctions.
Nul n’est prophète chez lui, dit l’adage. Pour Denis Christel Sassou N’Guesso, il n’a pas fallu aller bien loin, pour comprendre que l’impact des actions qu’il mène à travers la Fondation Perspectives d’Avenir qui, sans se substituer à l’Etat, s’est engagée à garantir à ses concitoyens un accès aux droits fondamentaux que sont le droit à la santé, à l’éducation et à la formation qualifiante est allé au-delà des frontières nationales.
Par delà les civilités qu’il a présentées à un aîné qui accède à la magistrature suprême de son pays, Denis Christel Sassou N’Guesso a exposé la vision des actions menées par les ONG et associations qu’il dirige. Cette vision cadre d’avec celle du président Félix Tshisekedi qui entend s’en inspirer, lui qui a placé l’encadrement et la formation multiforme de la jeunesse au cœur des priorités de son mandat.

À y voir clair, cette visite pourrait déboucher dans les prochains jours sur un partenariat entre la Fondation Perspectives d’Avenir et certaines Associations ou institutions de la RDC, axées sur l’encadrement et la formation de la jeunesse, surtout que les stéréotypes entre les jeunesses des deux Congo, sont quasiment les mêmes.
De quoi dire avec le musicien : « Kinshasa – Brazza ezali mboka moko. Kaka ebale e kabola biso ». (Kinshasa et Brazzaville sont une même ville. Simplement, le fleuve nous sépare.)
Rappelons qu’en créant sa Fondation, Denis Christel Sassou N’Guesso contribue à réduire les inégalités sociales. Sa Fondation intervient dans le pays entier, près des populations citadines et rurales ou autochtones, sans aucune distinction. C’est pour lui une façon d’apporter sa pierre à l’édifice en vue du développement du Congo.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-02-01 13:18:32
L’ancien ministre et député de Lékana, dans le département des Plateaux, André Okombi Salissa a plaidé non coupable, le 31 janvier, devant la Cour d’appel de Brazzaville, aux accusations d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale des armes et munitions de guerre qui pèsent contre lui.
Créé le 2019-02-01 08:38:20
L’acte n’est tout simplement pas rassurant. L’on a du mal à admettre qu’un militaire congolais, en ces moments difficiles où le pays se bat pour remettre l’ascenseur social en marche, commette pareil forfait. De quoi saper le moral de toute une armée. Un caporal-chef de l’armée congolaise, trempé dans son uniforme, a volé une chèvre au quartier Tsila de Dolisie dans le Niari (sud), avant de s’enfuir avec le mammifère dans le taxi.
Créé le 2019-02-01 07:51:07
Plus d’efforts et d’engagement pour 2019, le président de la Fondation Perspectives d’Avenir, Denis Christel Sassou Nguesso a promis cette année, d’œuvrer pour l’intérêt et le bien-être du plus grand nombre.
Créé le 2019-02-01 06:28:31
La deuxième phase du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) a été lancée le 30 janvier à Brazzaville par le gouvernement et la Banque mondiale (BM). C’est le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, qui a patronné la cérémonie.
Ce projet vise à promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour les jeunes vulnérables vivant dans les zones urbaines, c’est-à-dire à améliorer leur insertion sur le marché du travail et leurs revenus. La phase qui an été lancée s'étendra jusqu’en juin 2020.
Financé au départ à trente-deux millions de dollars pour atteindre quinze mille jeunes vulnérables, le PDCE est actuellement géré avec une enveloppe de quinze millions de dollars et va atteindre six mille cinq cents jeunes, d’après la représentante de la BM au Congo, Korotoumou Ouattara.
Sur vingt-un mille deux cent soixante-douze candidats, quatre mille cent dix-huit ont été sélectionnés à Brazzaville et Pointe-Noire pour bénéficier des formations dans les domaines portant sur l’électricité, le froid, la maçonnerie, la menuiserie, la plomberie et autres filières.
Ces jeunes candidats, dont l’âge varie entre 17 et 30 ans, seront affectés dans onze centres de formation. Par contre, mille dix autres jeunes dont les âges oscillent entre 16 et 24 ans seront placés auprès de trois cents maîtres artisans pour être formés dans les filières de leurs choix.
Les cours de compétences de vie courante et d’alphabétisation seront dispensés aux bénéficiaires de la phase II du PDCE. Le projet prévoit l’ouverture de nouvelles filières comme la pisciculture et l’élevage.
L’administrateur-maire de Talangaï, Privat Fréderic Ndéket, a rappelé qu’«aucune organisation sociétale ne peut prétendre au développement sans formation qualitative et quantitative des ressources humaines», soulignant l’importance de ces formations professionnelles.
Le démarrage de ce projet a connu un retard à cause de la mobilisation des budgets. Les milliers bénéficiaires enrôlés depuis juillet 2018 n’espéraient plus à sa reprise effective. «Le lancement de la phase II du PDCE s’est amélioré avec l’implication des ONG de sensibilisation et de mobilisation pour atteindre le maximum de jeunes vulnérables.
Le PDCE utilisera six cent trente-cinq maîtres artisans comme opérateurs de formation en considération de leurs expériences dans leurs métiers respectifs », a indiqué Auxence Léonard Okombi, coordonnateur du PDCE. Il a rassuré de la coopération de ce projet avec l’Institut national de la statistique et le projet Lisungui.
Le ministre Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes a salué la restructuration du PDCE et la qualité de sélection des bénéficiaires du projet. Il a indiqué que son ministère veillera à la formation des jeunes et demandera au service public d’emploi de voir le mécanisme à mettre en place pour leur insertion dans les différents secteurs d’activité et d’apprentissage.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville/Source Adiac
Créé le 2019-01-31 12:43:38
Quelle est la population actuelle du Congo, comment est-elle repartie sur le territoire national, quelles sont ses spécificités socioéconomiques, autant de questions et bien d’autres, qui trouveront réponse dans le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) qui sera lancé courant 2019.
La ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Olga Ingrid Ebouka-Babackas, a lancé un appel aux différents partenaires, lors de la session inaugurale de la commission nationale du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH), le 29 janvier, à Brazzaville.
« À l’inverse des quatre opérations précédentes financées sur fonds publics majoritairement, la réalisation de ce 5e RGPH, qui intervient dans un contexte économique difficile, nécessite un appui substantiel et multiforme des partenaires bilatéraux et multilatéraux au développement. (...) Au-delà d’un simple dénombrement, le recensement est un important instrument de connaissance de la société. Car, il répondra aux besoins en informations chiffrées pour mesurer notamment les progrès réalisés dans l’amélioration de la qualité de vie de nos citoyens » a déclaré la ministre.
L’évaluation de l’opérationnalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine et de l’atteinte des objectifs du développement durable au Congo trouveront dans ce RGPH des réponses précises et objectives. Cette opération fournira également une gamme d’indicateurs multisectoriels recherchés par les décideurs, les partenaires au développement, les chercheurs et autres utilisateurs pour des besoins spécifiques.
Le processus a commencé depuis 2015 avec l’évaluation du 4e RGPH, grâce à l’appui de la Banque mondiale et du Fonds des Nations unies pour la population qui ont fait venir deux experts.
Avec un budget de plus de neuf milliards de FCFA, ce recensement général a pour objectif de produire et diffuser des données démographiques et socioéconomiques actualisées, pertinentes et fiables, pour contribuer efficacement à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques, programmes et projets de développement dans les douze départements du pays.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-01-31 11:42:30
Après avoir organisé le 1er forum des jeunes sur le développement durable, dans la capitale économique, son initiateur, Brice Dimitri Bayendissa, en compagnie de son partenaire marocain, Hatim Aznague, œuvrant dans le même domaine, a conféré, mercredi, à Brazzaville, avec l’ambassadeur du Maroc au Congo, afin de présenter le bien-fondé de cette initiative portée sur les fonds baptismaux.
Avec le diplomate marocain, il s’est agi de parler du 1er forum des jeunes sur le Développement durable, qui a eu ceci de particulier d’engager une campagne de mobilisation et communication sur l’atteinte des objectifs du développement durable pour le Congo.
Les énergies et compétence devraient s’approprier cette démarche participative, afin d’accompagner les efforts des pouvoirs publics congolais dans la réalisation de l’agenda 2030 des Nations Unies.
Le Maroc étant très engagée en faveur du développement durable, et le lieu où le président congolais Denis Sassou-N’Guesso avait lancé l’initiative du fonds bleu pour le Bassin du Congo, l’échange entre le diplomate marocain et la délégation que conduisait Brice Dimitri Bayendissa, s’est s’inscrite dans cette volonté de gestion durable des ressources naturelles, en adéquation avec les objectifs du développement durable. Puisque le partenaire engagé avec la fondation Brice Dimitri Bayendissa dans cette entreprise, qui épouse les enjeux du 21ème siècle, est marocain.
Autant dire que Brice Dimitri Bayendissa a mis à la disposition du représentant du Royaume du Maroc la nouvelle, qu’il qualifie de « bonne » sur la création de cette plate-forme d’accompagnement des pouvoirs publics à l’atteinte des ODD.
Somme toute le président de la fondation Brice Dimitri Bayendissa a fait une sorte de plaidoyer auprès du diplomate marocain sur l’urgence d’une application de la société civile et du privé dans le processus d’atteinte des ODD au Congo.
Le combat de la société civile pour la mobilisation des acteurs, afin d’influencer la décision pour l’atteinte des ODD se cristallise et s’intègre déjà dans les habitudes. Et le Maroc serait un partenaire stratégique pour la fondation Brice Dimitri Bayendissa pour le triomphe.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-01-31 10:46:48
L’administrateur-maire de Talangaï, Privat Fréderic Ndéket est monté au créneau pour proposer aux chefs de quartiers et autres autorités de base de faire remonter l’information à la force publique afin de trouver des solutions idoines face au banditisme urbain.
Créé le 2019-01-31 08:25:15
Toute personne, propriétaire d’une parcelle sur le sol congolais, doit impérativement payer l’impôt foncier à compter de cette année, selon les mesures fiscales exceptionnelles adoptées par le gouvernement dans le domaine du foncier.
Créé le 2019-01-30 19:30:34
Claudine Munari a présenté, lors de la cérémonie d’échange de vœux avec la presse nationale et internationale, le contenu de son mémorandum sur l’état de la nation. La brochure de près d’une vingtaine de pages passe en revue les différents secteurs de la vie socio-économique du Congo.
Créé le 2019-01-30 19:09:12
Un préfet a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel. Le fonctionnaire a perdu la vie en plein ébats sexuels avec une jeune fille de 19 ans.
Créé le 2019-01-30 17:08:19
Un mercredi matin très mouvementé au quartier Capable de Dolisie dans le département du Niari (sud). Deux jeunes congolais ont été interpellés munis d’une arme de guerre de type PMAK et d’un chargeur vide.
Créé le 2019-01-30 13:45:31
Son image est désormais le symbole du bourreau des femmes. Patrick Fouiti, l’homme qui s’était acharné sur sa femme à coups de machette avec la hargne d’un ‘’bébé noir’’ a été rattrapé par la police à Pointe-Noire.
Sa lettre-testament faisait état d’un suicide au bord du fleuve où on retrouverait son corps, c’était à l’évidence un bluff pour Patrick Fouiti qui en bon criminel, usait ainsi de diversion pour prendre le large.
C’est la ville de Pointe-Noire, cette terre qui l’a vu naître, que l’homme avait choisi pour planque, pensant bénéficier de la complicité des êtres chers ou tout au moins de sa cellule familiale. C’était sans compter sur la gravité de ses actes qui ont également affecté sa propre famille qui elle-même est à couteaux tirés avec celle de la victime, Tchibinda Binta.

Entre prières et incantations aux mânes, la famille de Patrick Fouiti a blanchi les nuits, pour que le pire n’arrive pas, surtout que celle de Tchibinda Binta avait promis se venger de la même manière, si leur fille venait à mourir. Le dicton bien connu des anciens ne dit-il pas : « Si la personne que vous avez poignardé ne peut trouver le sommeil du fait de la douleur due à sa blessure, vous non plus ne trouverez pas le sommeil du fait de l’angoisse due à la peur qu’elle ne décède et aux représailles qui s'en suivront ».
En fait de planque, Patrick Fouiti a plutôt vu l’étau se resserrer sur lui, car presque personne n’a voulu être complice de son acte. Après quelques atermoiements justifiés par le fait que personne ne voulait endosser le rôle de ‘’Judas Iscariote’’, la mèche a tout de même été vendue, même si la cession a été gracieuse.
Depuis, Patrick Fouiti est ‘’cuisiné’’ par la police sur les raisons de son acte. En fait de justification, il exhibe l’infidélité de sa femme.
En attendant son transfèrement à Brazzaville où il a désormais le statut ‘’d’ennemi public numéro 1’’ et où le procureur André Oko Ngakala qui s’est autosaisi de l’affaire en procédure de flagrance, l’attend des pieds fermes, l’homme a été mis au frais.
La nouvelle de son arrestation a réjouit la ministre Ines Nefer Ingani qui espère ainsi que l’homme répondra devant la justice et paiera pour ses méfaits. Le ministère de la promotion de la Femme ainsi que d’autres associations féminines n’ont pas encore annoncé s’ils se porteront partie civile.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2019-01-30 12:05:37
Eugène Mangolo devient le premier autochtone menuisier de la Sangha (nord) grâce au projet d’Autonomisation des jeunes en dehors de l’école, initié par l’Unesco dans le but d’encadrer les jeunes en déperdition scolaire et familiale, préparer leur insertion socio-économique et professionnelle, limiter les effets du chômage afin de promouvoir une jeunesse positive.
Créé le 2019-01-30 11:32:47