Les membres des Bantous de la capitale chez Denis Sassou N’Guesso

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a reçu en audience ce vendredi 3 mai 2019, les membres du groupe musical les Bantous de la capitale, l’orchestre le plus populaire du Congo-Brazzaville.

Cette rencontre entre le numéro un congolais et les membres de Bantous de la capitale rentre dans le cadre du 60ème anniversaire de cet orchestre créé le 15 août 1959 chez Faignond, à Brazzaville.

En mars dernier, le ministre congolais de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo a annoncé à Brazzaville que le gouvernement mettra à la disposition de ce groupe les moyens qu’il faut pour célébrer leur 60e anniversaire avec faste et dans l’apothéose.

L’orchestre les Bantous de la Capitale fêtera son 60ème anniversaire le 15 août prochain dans la capitale congolaise. Une occasion pour prouver aux férus de la rumba congolaise que ce patrimoine national regorge encore plein de talents et résiste toujours aux érosions du temps.

Le programme prévoit l’arrivée de nombreux invités en provenance de l’extérieur, et notamment de la République démocratique du Congo (RDC) voisine.

Après tant de temps passé à égayer le public, les Bantous de la Capitale du Congo n’ont pas rompu malgré les difficultés. Ils répètent chez Macedo, à Bacongo, dans le 2ème arrondissement de Brazzaville.

C’est précisément le 15 août 1959 que se créent les Bantous de la Capitale par d’anciens musiciens de l’OK Jazz au dancing-bar Chez Faignond à Brazzaville au Congo. L’orchestre est alors soutenu financièrement et matériellement par le gérant Emile Faignond. Les Bantous de la Capitale (appelés aussi Bantous Jazz) sont alors composé de grands auteurs, compositeurs, instrumentistes et interprètes comme Edouard "Edo" Nganga et Célestin "Célio" Kouka (voix), Dicky Baroza (guitare solo), Dignos Dingari (guitare rythmique), Daniel Lubelo "De La Lune" (basse, voix), Jean-Serge Essous (clarinette, sax, flûte, voix), Dieudonné Nino Malapet (saxophone) et Saturnin Pandi (tumba)... Ils ne tarderont pas à devenir l’emblème de cette époque cruciale de l’histoire du pays et les pionniers de la rumba congolaise.

Après maintes séparations et ré-formations, le groupe a été renforcé par des jeunes artistes.

Plus qu’un groupe musical, les Bantous de la Capitale représentent également une véritable institution et une authentique tranche du patrimoine historique de la musique africaine en général et congolaise en particulier.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville