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Alain Shungu, journaliste de TV5 Monde placé en garde à vue samedi dans le nord du Congo par la police de Bétou (1.000 km au nord-est de Brazzaville), a été libéré dimanche 19 juin, par les autorités policières locales.
Créé le 2016-06-21 04:17:37
La musique ne vieillit jamais. Elle va produire encore du bruit ce mardi 21 juin 2016 à Brazzaville. Au total trois sites sont prévus pour célébrer avec faste et dans l’apothéose, la fête internationale de la musique dans la capitale congolaise : l’avenue de la Paix transformée en « Boulevard artistique », le Radisson Blu Mbamou Palace hôtel Brazzaville et l’Institut français du Congo (IFC).
Créé le 2016-06-20 07:29:48
Pour des raisons de calendrier, la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, aura lieu ce lundi 20 juin 2016 à Madingou, le chef-lieu du département de la Bouenza.
Créé le 2016-06-20 06:55:29
Dans un pays où l’immobilier est en plein boum, c’est une très bonne nouvelle pour les consommateurs congolais. Le prix du sac de ciment oscille entre 5500 FCFA et 5250 FCFA dans certains lieux de vente et 5000 FCFA et 4 800 FCFA dans d’autres pendant que la tonne est accessible entre 105 000 FCFA et 110 000 FCFA, 100 000 FCFA ou 96 000 FCFA.
Créé le 2016-06-20 06:25:58
La police congolaise a arrêté et placé en garde à vue samedi soir Alain Shungu journaliste de la chaîne de télévision francophone TV5 Monde, a-t-on appris du concerné et d’un responsable local.
"J'ai été interpellé et gardé à vue par la police de Bétou, qui m'a entendu sur procès verbal", a déclaré Alain Shungu.
Bétou est une localité située à environ 1000 km au nord-est de Brazzaville, dans le département de la Likouala.
"J'ignore le motif de mon arrestation, mais la police me parle d'un examen de situation", a ajouté le journaliste qui assurait lors de son interpellation la couverture médiatique des activités d'une agence onusienne.
Selon les autorités locales Alain Shungu a été transféré dimanche à Impfondo", chef-lieu du Département de la Likouala.
Les autorités locales ne donnent pas plus de détails sur cette arrestation, la direction générale de la police à Brazzaville la capitale ne communique pas non plus sur cette arrestation.
Le journaliste Alain Shungu, 55 ans, était arrivé à Bétou mercredi muni d'un ordre de mission du Programme des Nations unies pour la population (UNFPA), pour y couvrir l'évaluation de ses activités et la journée internationale des réfugiés le 20 juin, a-t-il indiqué.
Originaire de la RDC, ancien correspondant de Radio France Internationale (RFI) et de la chaîne africaine 3A Télésud, Alain Shungu est actuellement correspondant au Congo de TV5 Monde. Il est également directeur d’Équateur services, une chaîne de télévision privée.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-19 20:59:14
Abdoulaye Bathily, le représentant du secrétaire général de l’Onu en Afrique centrale, a présenté le 10e rapport de l’Onu sur la situation en Afrique centrale et sur les activités du Bureau régional des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca).
Le 10e rapport de l’Onu sur la situation en Afrique centrale et sur les activités du Bureau régional des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca), a été présenté le 15 juin dernier à New York par le patron de l’Unoca, Abdoulaye Bathily. Il est composé de quatre principales parties comprenant des observations et des recommandations pour l’Onu et pour les dirigeants locaux, relatifs aux tendances et faits nouveaux sur le plan politique et en matière de paix et de sécurité dans la sous-région.
Le rapport a évoqué la situation du Gabon, envenimée par propos de pré campagne entre les différentes candidats à l’élection présidentielle du 27 août prochain.
Le Congo Brazzaville y apparaît avec notamment le chapitre post électoral ainsi que celui sur les situations sécuritaire et humanitaire dans le département du Pool.
En RDC, les troubles récurrents à l'est ainsi que les perspectives électorales avec ou non l'actuel président Joseph Kabila sont sources d'inquiétudes.
En Centrafrique la fin de la transition ainsi que les résultats électoraux qui en ont découlé n'ont pas fini d’aplanir certaines tensions qui couvent toujours.
Au Cameroun et au Tchad, voire en Centrafrique, les menaces grandissantes du groupe Boko Haram et de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) sont sources de grandes inquiétudes avec une réelle déstructuration dans le déplacement des personnes et des biens.
«La situation politique dans la sous-région a continué d’être dominée par des processus électoraux qui ont souvent fait apparaître des tensions», a mentionné Abdoulaye Bathily dans son rapport.
Le représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale a par ailleurs appelé les acteurs politiques à un dialogue constructif sur les questions d’intérêt national, des consultations approfondies tant avec ces acteurs qu’avec les diplomates accrédités dans le pays, ceci dans le souci d’une élection paisible et transparente.
Le rapport a tablé que les difficultés économiques de la sous-région occasionnées en grande partie par la baisse des prix des matières premières, ont entraîné des rétractations dans les domaines des activités commerciales, des réductions des subventions et des problèmes dans le paiement des salaires. Ce qui a provoqué de vives tensions sociales dans plusieurs États.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-19 08:55:51
La coalition de l'opposition congolaise IDC-Frocad a accusé la police d'avoir empêché la tenue de sa conférence de presse à Brazzaville vendredi.
Au cours de cette conférence de Presse, l'IDC-Frocad comptait "dénoncer" l'incarcération selon elle "arbitraire" de Jean-Marie Michel Mokoko.
"Alors que la réunion n'avait même pas encore commencé, un lieutenant de la police est venu nous demander de quitter les lieux", a déclaré Charles Zacharie Bowao, coordonnateur de l'IDC-Frocad.
La conférence de presse de l'IDC-Frocad (Initiative pour la démocratie au Congo - Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique) était destinée à "dénoncer" l’arrestation du général Jean-Marie Michel Mokoko, qui "participe d'une action tragique", a ajouté Charles Zacharie Bowao.
Plusieurs témoins ont déclaré que le siège du parti où devait se tenir la conférence de presse avait été encerclé par la police.
Du coté de la police des indiscrétions ont avancé que cette intervention qui a consisté à empêcher une sorte de meeting du reste non autorisé, visait à prévenir tout trouble à l'ordre public.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-19 08:25:43
Elle était simple et conviviale, la cérémonie de bénédiction nuptiale entre Samuel Eto’o et Georgette Tra Lou mardi 14 juin dernier.
« Il y a un temps pour tout », le désormais couple Eto'o n'en a pas moins donné la preuve. Le mariage religieux entre Samuel et Georgette a eu lieu en l’église Parocchia San Giovanni Batista de Stezzano, commune située à une trentaine de kilomètres de Milan.
Le mariage a été célébré par le Révérend père Mathias Baillo recteur de la paroisse francophone de Barcelone en présence des parents des deux familles venues du Cameroun et de la Côte-d’Ivoire.

Le Ministre, Directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la république du Cameroun, Joseph Lé, était le représentant personnel du chef de l’État camerounais.
Deux cent invités triés sur le volet, parmi lesquels de nombreuses stars du football ont également effectué le déplacement de Bergamo. Samuel et Georgette sont mariés à l’état civil depuis plusieurs mois.
Les familles Bongo, Sassou Nguesso, Alassane Dramane Ouattara, Dos Santos, Macky Sall, faisaient partie des convives.
La fête a était animée par le Groupe X-Maleya, Lady Ponce et L’artiste Serge Beynaud de côte d’Ivoire.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-06-18 08:17:59
L’aéroport international de Port-Gentil rebaptisé Ali Bongo Odimba, a été officiellement inauguré vendredi en présence du président de la république gabonaise.
La plate-forme ultramoderne est dimensionnée pour accueillir un million de passagers par an. Elle est dotée d’une piste de 2700 m.
Prête pour un nouvel envol, engagée dans la dynamique territoriale de l’emploi et des échanges, « la capitale économique doit offrir des chances égales à tous dans ce Gabon qui avance », a indiqué le Chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba.

Fruit d’une collaboration entre le Gouvernement gabonais et la société Total Gabon S.A, ce projet avait été lancé en mars 2010 depuis le chef-lieu de l’Ogoué-Maritime.
Port-Gentil bénéficie d’une attention particulière des autorités publiques : assainissements, bitumage, construction accélérée du stade, ouverture d’hôtels, services logistiques et de transport, tout converge vers la CAN 2017 dans sept mois.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-18 07:37:52
Deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, ont été requis par le parquet de Strasbourg contre Claude Le Roy. L’entraîneur est poursuivi pour son rôle dans le dossier des transferts de joueurs présumés frauduleux au Racing Club de Strasbourg.
L’actuel sélectionneur de l’équipe nationale du Togo, Claude Le Roy, est inquiété par la justice française. Le parquet du tribunal correctionnel de Strasbourg a requis contre lui, le 13 juin dernier, une peine de deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis, dans une affaire de transferts de joueurs présumés frauduleux à l’époque où il était manager général du Racing Club de Strasbourg.
Les faits remontent à la fin des années 1990 et aux débuts des années 2000 et mettent en lumière un mélange des genres entre activités de propriétaire du club et d'agent de joueurs, que la loi française oblige à séparer.
Des fausses factures auraient été émises pour permettre à la branche britannique d'IMG, société à l’époque propriétaire du club, et à divers intermédiaires de toucher des commissions sur les contrats de transfert de joueurs, au détriment des comptes du R. C. Strasbourg.
Parmi les transferts en cause figure celui de l'attaquant Peggy Luyindula à l'Olympique lyonnais en 2001, pour 58 millions de francs, plus un bonus de 11 millions.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-06-18 06:52:03
En panne de trésorerie, ECAir multiplie les initiatives pour un refinancement à la hauteur de ses ambitions initiales pour éviter le gouffre. L'apport de la banque des états de l'Afrique centrale est plus que salutaire.
Abbas Mahamat Tolli, président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) et le gouvernement de la République du Congo, représenté par Calixte Nganongo, ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, ont signé à Brazzaville une convention de prêt d’un montant de 20 milliards de FCFA, pour le financement partiel du plan de développement de la compagnie aérienne congolaise ECAir.
Le prêt permettra la modernisation de la flotte avec l’acquisition d’aéronefs de dernière génération, l’augmentation des désertes grâce à l’ouverture de nouvelles lignes, la construction d’un hangar de maintenance à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville et la promotion des emplois nationaux à travers l’internalisation des compétences.
La Bdeac s’est félicité d’accompagner l’État Congolais dans sa politique de diversification économique, déclinée entre autres à travers une stratégie du transport qui vise à faire du secteur aérien un important vecteur d’intégration nationale et sous régionale.
Cette intervention de la Bdeac cadre avec ses priorités opérationnelles et sa mission d’amélioration du bien-être des populations de la sous-région. La participation à ce programme de développement porte les interventions brutes cumulées de la Bdeac au Congo à 152 milliards de FCFA.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-18 06:16:57
Dans un Protocole d’accord signé le 15 juin à Brazzaville, les parties congolaise et américaine prévoient la formation des cadres, la lutte contre le déboisement, le suivi et l’amélioration des stocks de carbone forestier, la surveillance et la gestion des feux, ainsi que la cartographie des mangroves et marais tourbeux.
Souscrivant le document d’accord avec l’organisme américain US forest service-international programs, la ministre de l’Économie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo a salué « un acte de soulagement » pour l’État congolais en cette période de récession économique.
Cet apport à en croire Rosalie Matondo, permettra d'aider au financement du Centre national des inventaires et aménagement forestier et fauniques et l’Agence congolaise de la faune et des aires protégées.
« Ces deux institutions ont un rôle majeur », a-t-elle insisté, notamment dans la recherche des solutions liées à la préservation des écosystèmes forestiers, la connaissance et l’aménagement des ressources, la conservation et l’exploitation écologique et la contribution à la diversification de l’économie.
Pour l’ambassadeur des États-Unis en République du Congo, Stephanie Sullivan, il s’agit d’un engagement visant la préservation non seulement les forêts congolaises, mais aussi les 228 million d’hectares de forêts du Bassin du Congo qui s’étendent sur le Cameroun, la République Centrafricaine, la Guinée équatoriale, la République Démocratique du Congo et la République du Congo.
Le bassin du Congo représente 26% de la surface des forêts tropicales de la planète et abrite une riche biodiversité. On y trouve plus de 10,000 espèces de plantes, 1000 espèces d’oiseaux et 400 espèces de mammifères.
« Ensemble, c’est à nous tous de garantir le bien-être mondial et de laisser à nos enfants un environnement sain. Si nous voulons que la génération future respire de l’air pur », a martelé la diplomate Stephanie Sullivan.
Le Service forestier des États-Unis travaille au Congo depuis 2014, dans le cadre du Programme pour l’environnement en Afrique centrale (CARPE), une initiative financée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), avec un financement complémentaire du Département d’État américain.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-06-17 08:14:30
Ce n'est pas une mise sous tutelle pour l'économie congolaise, mais ça y ressemble tant le partenariat avec la banque mondiale se veut désormais plus encadré, voir mieux contrôlé.
Le directeur des opérations de la structure bancaire internationale pour les deux Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, et le ministre congolais de l’Économie, du développement industriel et de la promotion du secteur privé, Gilbert Ondongo, ont discuté du portefeuille des projets en cours d’exécution avant de projeter l’avenir. Le tête-à-tête s’est tenu le 16 juin à Brazzaville.
La Banque mondiale et le Congo travaillent sur un nouveau cadre de partenariat qui tient compte des priorités récemment déclinées par le gouvernement de république.
Ahmadou Moustapha Ndiaye et Gilbert Ondongo ont par ailleurs, échangé sur la revue du portefeuille de la BM qui se tiendra la semaine prochaine dans la ville capitale congolaise.
« Il s’agit d'une réunion annuelle que nous tenons pour faire le point sur l’état d’avancement des projets financés par la Banque mondiale et le gouvernement congolais », a précisé le directeur des opérations de la BM.
Le partenariat, à en croire Ahmadou Moustapha Ndiaye, porte sur douze projets ayant trait aux secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’éducation, la protection sociale…
"Sur la base de cette expérience nous allons renforcer notre accompagnement avec un financement additionnel ", a souligné Ahmadou Moustapha Ndiaye.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-17 07:55:47
Il s'effectue des travaux de construction sur le domaine abritant l’ancien atelier central de réparation de la Société nationale de distribution d’eau (SNDE), situé à Mpila. Ce site serait vendu.
Acquis depuis 1974, ce terrain d'environ 2009 m2 serait vendu en partie à un citoyen libanais. Mais par qui ? la question reste posée.
Pour s’enquérir de la situation, une délégation de la SNDE s’est rendue récemment sur place pour constater les faits en compagnie de Gabriel Toussaint Dos Santos, ancien chef du personnel de l’administration et du matériel à la direction départementale de Brazzaville de la SNDE de Brazzaville.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite, cet ancien syndicaliste pense qu’il faut arrêter ces mauvaises pratiques. « J’ai une certaine maîtrise de cette entité qui était l’atelier central de réparation de la SNDE. Ce site n’est jamais devenu une propriété privée parce que la SNDE, notamment l’État ne l’a jamais vendu », a-t-il témoigné. Il qualifie cette pratique de spoliation des biens publics, d’antivaleur.
Selon quelques indiscrétions, un homme politique haut placé aurait vendu le terrain au citoyen libanais qui lui pense être dans ses droits.
« Cet homme politique n’est pas au-dessus de la loi », a conclu Gabriel Toussaint Dos Santos, promettant que si le libanais n’arrêtait pas les travaux engagés, tous les travailleurs de la SNDE descendront sur les lieux.
Reste que la justice devra se saisir de cette affaire. Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, successeur de Pierre Mabiala à la Réforme foncière devra se montrer plus incisif avec ou sans bulldozer, pour préserver le patrimoine de l'État.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-17 07:27:23
Depuis le mois de mars, la monnaie nationale en République démocratique du Congo a commencé à se déprécier par rapport aux devises étrangères. Désormais, le Franc congolais est au plus bas, atteignant des seuils jamais soupçonnés de triste mémoire.
Le climat social des Congolais et, particulièrement des Kinois, se dégrade désormais à un rythme effréné. L’inflation galopante sur fond d’une dépréciation continue du Franc congolais (FC) vient laminer les derniers espoirs d’une population qui assiste impuissante à la détérioration de ses conditions de vie. Chaque jour qui passe est un nouveau défi pour la survie.
Depuis le mois de mars les choses ont commencé à s‘empirer lorsque le dispositif mis en place par le gouvernement pour contenir les effets nuisibles sur la stabilité du cadre macroéconomique a cédé.
La chute de la banque BIAC a pourri un environnement socio-économique déjà fragile. Les mesures prises pour réduire la masse monétaire sur le marché n’ont pas non plus produit les effets escomptés. Ce qui, de l’avis de nombreux analystes, a ouvert le champ libre au dollar américain pour reprendre le pas sur le Franc congolais.
Il y a quelques mois, le billet vert se négociait encore autour de 9.1 ou 9.2 FC à travers la ville, cette fois-ci, il s’est davantage raffermi au point de surclasser le franc congolais qui connaît l’une de ses pires dépréciations.
La situation a des airs de déjà vu pour les anciens qui se souviennent de l'époque du Zaïre-monnaie quand, il fallait des liasses de billets pour se procurer une baguette de pain. À cette époque là, on émettait des coupures de grande valeur qui retombaient aussitôt. Bientôt, la valeur Zaïre-monnaie fut en dessous du prix du papier sur lequel il était imprimé.
Le Zaïre-monnaie, des grosses coupures pour peu de valeur
Pour l’heure, le dollar a franchi la barre fatidique de 1000 FC dans certains coins de la ville. Les effets collatéraux sur les prix des biens et services ne se sont pas fait attendre. La population est bien obligée de débourser davantage pour se procurer les biens de première nécessité.
Les salaires des agents et fonctionnaires de l’État continuent à être payés à l’ancien taux de 9.2 FC pour un dollar.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-17 06:43:48
Le Palais de justice de Brazzaville avait des allures d'un camp retranché jeudi après midi, du fait de la forte présence des forces de l'ordre avec le barda des grandes opérations. Et pour cause, la présentation du général Jean-marie Michel Mokoko au juge d'instruction en vue de se voir notifier les charges et être écroué.
Après que la police eut dispersé ses partisans qui avaient investi le palais de justice, le général Jean-Marie Michel Mokoko a été présenté jeudi au doyen des juges d'instruction Jean Ngombo.
Après un réquisitoire de notification de charges que Jean-Marie Michel Mokoko a du reste réfuté, le doyen des juges l'a inculpé et placé sous mandat de dépôt puis incarcéré à la maison d'arrêt de Brazzaville.
Son avocat, Me Yvon Eric Ibouanga explique. « le général Mokoko a été présenté au procureur de la république qui, suivant réquisitoire introductif a ouvert une information devant le cabinet du doyen des juges d’instruction pour deux chefs d’inculpation : atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre ».
Après quarante-huit heures de garde à vue à la Direction générale de la surveillance du territoire, le général Mokoko est allé rejoindre les nombreux frères d'armes et autres personnalités politiques qui sont détenus à la Maison d'arrêt et toujours en attente de jugement depuis de nombreux mois pour certains.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 mars dernier, le général Mokoko est soupçonné d’avoir planifié une tentative de renversement des institutions ainsi que l’a révélé une vidéo datant de plusieurs années, relayée dans la presse il y a quelques mois.
Ancien chef d’État-major des armées du Congo de 1987 à 1993, passé par l'École supérieure militaire (ESM) de Saint-Cyr en France, le général Mokoko a été jusqu'à début février représentant spécial de la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA) en Centrafrique.
Il a démissionné début février de son poste de conseiller du président Denis Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, qu'il occupait depuis 2005, pour se porter candidat à l'élection présidentielle du 20 mars, où il a recueilli moins de 14% de voix.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-17 06:30:15
L'écrivain congolais Alain Mabanckou a été reçu le 14 juin dernier en entretien par le président François Hollande. Dans une tribune qu'il a publiée après cette rencontre, l'auteur de « verre cassé » détaille les raisons de sa démarche qui quoi qu'il en soit, agace du coté de Brazzaville. Extraits.
« Il ne s’agissait pas pour moi d’implorer une quelconque intervention auprès de l’ancienne puissance coloniale – encore que les politiques que certains dirigeants africains francophones ont menées jusqu’à présent sont toujours allées dans ce sens puisque bon nombre d’entre eux sont arrivés ou se maintiennent au pouvoir en empruntant une béquille et une cravache à la France.
Pourquoi laisserions-nous le destin de l’Afrique aux mains de ces quelques «diplomates» européens officieux qui prétendent agir au nom de la France alors même qu’ils n’ont aucun mandat, servent plutôt les intérêts des monarques à vie, et rêvent que l’Afrique demeure dans les ténèbres afin que ce fonds de commerce lucratif perdure?
Les propositions que j’ai détaillées dans le document remis à François Hollande ont pour dénominateur commun la nécessité d’un dialogue: initier une rencontre sous l’égide de la communauté internationale.
En somme, un dialogue sans exclusif, regroupant aussi bien la société civile que les différentes tendances politiques congolaises pour hâter l’avènement d’une culture démocratique, institutionnelle et administrative.
Ce dialogue ne pourrait cependant s’ouvrir qu’après la libération des prisonniers politiques et l’arrêt des bombardements dans la région du pool, au sud du pays, imputés au régime actuel.
Pendant que je m’entretenais avec François Hollande à Paris, l’un des principaux opposants congolais – Jean-Marie Michel Mokoko – était interrogé à Brazzaville par la sécurité d’Etat avant d’être mis en garde à vue. Une situation qui est évidemment loin de hâter le climat de paix et qui contribue plutôt à aggraver les causes du divorce entre les dirigeants actuels du Congo et ce peuple qui n’a plus pour seule arme que le soutien que nous lui apportons. »
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-06-16 07:55:14
La République du Congo a été à l'honneur le mercredi 8 juin dernier à l'Institut de France à Paris, à l'occasion de la remise du prix Christophe Mérieux au professeur Francine Ntoumi, directrice générale de la Fondation congolaise pour la recherche médicale.
Devant le gratin mondial de la science, de la culture et de nombreuses personnalités congolaises, Francine Ntoumi a reçu le célèbre Prix Mérieux 2016. Une récompense pour ses travaux de recherche sur les maladies infectieuses en Afrique centrale et son engagement dans les capacités de recherche biomédicale au Congo.
Doté de 500 000 euros, (325. 000 000 de Francs CFA) ce prix ouvre de bonnes perspectives pour les travaux qu'elle mène et Francine Ntoumi en a exprimé le réel espoir.
« Ce prix va nous appuyer dans le développement des activités de recherche en cours sur le paludisme au cours de la grossesse. Mais surtout il va nous aider à mettre en place un centre de formation et de recherche sur les maladies infectieuses, le premier du genre au Congo » , a déclaré Francine Ntoumi, visiblement émue et décidée d’aller plus loin.
« Cette récompense nous honore et nous encourage à redoubler d’efforts pour développer les ressources humaines nécessaires qui vont conduire une recherche de qualité qui répondra aux besoins de la population ».
Créée en 2001, la Fondation Christophe et Rodolphe Mérieux de l’Institut de France décerne chaque année un Grand Prix scientifique, intitulé "Prix Christophe Mérieux", destiné à aider la recherche sur les maladies infectieuses dans les pays en développement.
Biologiste de formation, le professeur Francine Ntoumi qui n'en est pas à son premier prix, a fait ses études en France où elle a obtenu un doctorat ès Sciences de l'Université Pierre et Marie Curie.

Francine Ntoumi est très engagée dans le renforcement des capacités de recherche en santé en Afrique. Elle coordonne le projet CANTAM (Central Africa Network on Tuberculosis, HIV/AIDS and Malaria) et dirige le premier laboratoire de biologie moléculaire de l'Université Marien N'Gouabi qu'elle a fondé avec l'aide de la Fondation congolaise pour la Recherche médicale qu'elle préside depuis 2009.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-16 07:09:40
Alors que le cours du baril stagne au plus bas, la Banque centrale de la Cemac multiplie les mesures exceptionnelles pour venir en aide aux États membres, très dépendants du pétrole.
Les pays de la CEMAC n'ont pas plus de 2 % de croissance en 2016, contre une moyenne d’environ 3,5 % au niveau continental et même quelque 7 % dans l’UEMOA, la zone monétaire jumelle d’Afrique de l’Ouest. Les dernières prévisions du FMI, début mai, sont tombées comme un coup de massue sur la Cemac.
La situation économique de la zone, qui avait enregistré en 2014 un taux de croissance de 4,9 % et dont cinq des six membres sont des producteurs de pétrole, se dégrade « fortement », selon le FMI, qui a estimé la progression de son PIB à exactement 1,7 % en 2015.
L’inquiétude est d’autant plus grande que le cours du pétrole reste durablement bas et que, d’après le Fonds, la quasi-totalité des gouvernements d’Afrique centrale « n’ont plus d’épargne budgétaire significative et disposent désormais d’une marge de manœuvre limitée ». Dans certains pays comme le Tchad, les recettes fiscales parviennent à peine à couvrir les salaires des fonctionnaires.
Dans cette tempête conjoncturelle, les pays de la Cemac ont plus que jamais le regard tourné vers la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), leur institution émettrice commune.
Face à la pression des États en quête de ressources pour financer l’émergence de leurs économies respectives, la Beac affirme par exemple avoir dû remettre à plus tard sa décision de supprimer les avances statutaires qu’elle leur accorde. Cette mesure, qui permet aux États membres d’obtenir sous forme d’avance environ 20 % de leurs recettes budgétaires, avait notamment permis à la Guinée équatoriale de bénéficier de plus de 400 milliards de F CFA (plus de 610 millions d’euros) auprès de l’institution émettrice en 2015.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-06-16 06:27:36
Après la mise aux arrêts de l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, la coordination FROCAD-IDC a publié un communiqué de protestation mercredi 15 juin à Brazzaville. Ce communiqué signé de Charles Zacharie Bowao est ainsi libellé.
« Suite à l'arrestation du général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à l'élection présidentielle du 20 mars 2016, la coordination des présidents FROCAD-IDC composante J3M s'est réunie en urgence le 15 juin 2016 à Brazzaville.
La coordination des présidents rappelle que depuis le 4 avril 2016, (soit 76 jours ), le général Jean-Marie Michel Mokoko se trouve embastillé à sa résidence sans aucune raison.
La coordination des présidents condamne fermement cette arrestation arbitraire et réaffirme le principe de la solidarité tel que défini dans la charte de la victoire de l'opposition du 19 février 2016 et de la déclaration du 25 mars 2016 contestant les résultats de l'élection présidentielle anticipée publiés à la hussarde par le Ministre de l'intérieur et de la décentralisation.
La coordination des présidents prend à témoin la Communauté nationale et internationale sur la dérive totalitaire et des méthodes de violence instaurées par le pouvoir illégitime de Brazzaville.
Fait à Brazzaville, le 15 juin 2016.
Pour la Conférence des présidents, le coordonnateur Charles Zacharie Bowao. »
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-06-16 06:10:58