Brazzaville : Un important lot d’aliments avariés, périmés ou impropres à la consommation saisis dans des entrepôts et étalages

L’opération a été menée avec succès par la direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales. Elle a abouti à la saisie de plusieurs kilogrammes d’aliments avariés, périmés ou impropres à la consommation dans des entrepôts et étalages à Brazzaville.

Ces produits avariés ont été présentés à la presse nationale par le directeur général de la concurrence et de la répression des fraudes commerciales, Philippe Ntsondé Mondzié.

Parmi les produits saisis, figure entre autres, des boîtes de conserve, des boissons alcoolisées et gazeuses importées, des produits alimentaires de première nécessité, des produits cosmétiques et laitiers, ainsi que d’autres produits divers.

« Le ministère du Commerce a amorcé depuis quelques jours une opération de contrôle commerciale, pour vérifier la régularité des produits vendus sur le marché. Il s’agit des produits alimentaires et cosmétiques. Le contrôle concerne les produits dont les notices sont libellées en langues étrangères, les produits périmés et ceux qui sont altérés », a expliqué Philippe Ntsondé Mondzié.

  Il a profité de cette occasion devant la presse pour lancer un vibrant appel à l’endroit de la population congolaise de faire preuve de vigilance dans l’achat et la consommation des aliments vendus sur le marché et à rassurer la population que pour ce genre de comportement, des sanctions sévères vont être appliquée.

Le renforcement des contrôles est plus que nécessaire si l'on veut préserver la santé des populations qui ne demandent rien d'autre qu'un minimum vital standard.

Toutes les parties impliquées dans le respect des mesures et les contrôles des produits de consommation courantes doivent davantage multiplier ce genre d'opération mais surtout mener des campagnes de sensibilisation auprès des commerçants et des populations sur la dangerosité des aliments avariés sur la santé des êtres humains.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville