Congo – Education : Denis Sassou Nguesso a inauguré le Complexe scolaire de la Liberté, un don de la SNPC

Le complexe scolaire de la Liberté construite entièrement par la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) et sa Fondation, a été inauguré le vendredi 24 octobre 2025, à Brazzaville, par le Président de la République, chef de l’Etat. Construit dans l’enceinte de l’ancien CEG Liberté sur l’avenue Marien Ngouabi, dans le 6e arrondissement Talangaï, ce nouvel édifice implanté en plein cœur de cet arrondissement constitue une grande attirance du voisinage, vu sa splendeur et sa beauté architecturale, bâti selon les règles de l’art et aux standards modernes.

Financé totalement par la SNPC et sa Fondation, le Complexe scolaire de la Liberté a été construit sur les ruines de l’ancienne école de la Liberté. Reconstruit et réfectionné sur le même terrain, mais avec une architecture nouvelle et moderne, au grand bonheur des bénéficiaires, les élèves, enseignant et les populations environnantes. le Complexe comprendra : un préscolaire, un primaire, un collège et un lycée d'enseignement général. Au lycée, seule la classe de seconde commencera cette année scolaire 2025-2026. 

Dans son mot de bienvenue, l’administrateur-maire de l’arrondissement 6 Talangaï, en sa qualité de premier citoyen, a d’abord souhaité la bienvenue au Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso et à toute son équipe gouvernementale, qui œuvre pour une bonne promotion de l’éducation dans notre pays. En construit les meilleurs édifices scolaires, pour une meilleure formation et un apprentissage adéquat et de qualité. Il a ensuite remercié le Président, pour son implication dans la construction des lieux de formation et d’éducation des jeunes congolais, dans toute sa diversité.

« C'est pour moi un honneur tout particulier, empreint d'une joie immense de prendre la parole en ce jour solennel pour vous souhaiter une cordiale bienvenue ainsi qu'à la délégation qui vous accompagne au nom des populations du Talangaï et à mon nom propre. L’arrondissement de Talangaï couvre une superficie de 102,21 km2 avec une population estimée à plus de 600.000 habitants répartis dans 12 quartiers respectifs. Le complexe scolaire de la Liberté dont nous procédons à l'inauguration aujourd'hui se situe au cœur du quartier 607 Liberté. Ce joyau architectural et éducatif est le fruit de la volonté politique du chef de l'État de mettre chaque enfant congolais dans un cadre d'apprentissage moderne, sécurisé et propice à l'épanouissement intellectuel gage d'un avenir meilleur. C'est dans cette perspective que s'inscrit cette citation relative aux orientations nationales du chef de l'État, son Excellence Denis Sassou Nguesso, telle que formulée dans son projet de société Ensemble Poursuivons la Marche. L'éducation et la formation constituent les composantes majeures pour préparer notre jeunesse à l'emploi qualitatif en renforçant le capital humain », a-t-il déclaré.

Maixent Raoul Ominga, directeur générale de la Société Nationale des Pétroles du Congo et président de la fondation SNPC a fait la fiche technique détaillée de ce complexe moderne, dont la modernité et le standing aiguise et aiguiseront les appétits des uns et des autres. Cette nouvelle école va assurément désengorger les établissements scolaires environnants, notamment, les lycées Thomas Sankara A et B.

« Cette inauguration s'inscrit pleinement dans la politique de responsabilité sociale de la société des pétroliers du Congo. Mais au-delà, elle s'intègre dans une dynamique de large portée par la vision du Président de la République qui, à travers son projet de société, ensemble poursuivant la marche, accorde une place centrale au développement du capital humain et principalement à celui de la jeunesse congolaise », a signalé le DG.

Maixent Raoul Ominga témoigne que, « en effet, l'école, vecteur essentiel de l'éducation morale et intellectuelle de nos enfants, au cœur des préoccupations de l'UNESCO, constitue non seulement une interpellation pour l'ensemble des acteurs sociaux, mais également un atout indéniable pour le développement durable et harmonieux de notre nation. Nous partageons pleinement votre conviction et excellence ».

« Que l'avenir du Congo se construit d'abord dans le sas des classes, à travers la qualité de l'enseignement dispensé et reçu, ainsi que dans la transmission des valeurs fondamentales à nos enfants, futurs bâtisseurs de la nation. C'est dans cet esprit que la SNPC s'est engagée dans un partenariat fécond avec notre nation, à construire ce complexe scolaire, destiné à devenir un haut lieu d'excellence du savoir et de la connaissance, de vivre ensemble de notre jeunesse. Dans ce même élan, toujours sous vos très hautes instructions, le même complexe et à l'identique sera construit dans les tous prochains jours. Bien sûr, on étoile des collaborations avec le gouvernement, les autorités préfectorales, dans les quartiers suivants, Bacongo et Makélékélé », a-t-il révélé et promis.

« Votre vision incarne une foi profonde en la jeunesse congolaise, ainsi qu'une volonté indéfectible de l'accompagner à chaque étape de son épanouissement. À l'instar de la quasi-totalité des établissements scolaires de l'enseignement secondaire construits dans les années 70 et 80, le CEG de la Liberté est l’un des fleurons du paysage éducatif de Brazzaville, qui renaît aujourd'hui de ses cendres. Il se dote désormais d'infrastructures modernes et adaptées, adaptées et capables de réussir la qualité de l'apprentissage et de favoriser un environnement propice à l'excellence scolaire pour nos enfants », a rappelé Maixent Raoul Ominga.

« Votre école désormais se présente de la manière suivante. Elle a une superficie totale de 30.000 m2, soit 3 hectares, 24 bâtiments comprenant 85 salles de classe, 14 logements, une zone sportive aménagée, des postes de Police et de Gendarmerie. Nous avons doté à ces deux postes de Police quatre moyens roulants, deux pour la Police et deux pour la Gendarmerie. Ce matériel est destiné notamment à assurer l'intervention dans la sécurité de cette école. La capacité actuelle de l'école et désormais de 10.000 élèves et nous avons aussi travaillé sur les voiries avec 600 mètres linéaires de voiries, ça nous a permis aussi de découvrir d'autres métiers comme vous pouvez l'imaginer. Voilà donc sur les 24 bâtiments, vous avez 12 bâtiments R+1. Nous avons aussi un forage industriel, trois châteaux d'eau et un local technique pour permettre le bon fonctionnement de cette école. Nous avons aussi doté l'école d'un nombre de poubelles suffisant pour permettre à l'école d'être propre pour les années à venir. Et à ces propos, la SNPC s'est engagée à assurer la sécurité de l'école par rapport à la garantie de ce chantier pendant un an et demi », a-t-il rassuré.

Concluant son propos, M. Ominga a ainsi présenté les sincères remerciements à toutes les parties prenantes qui ont contribué à la réalisation de ce projet, en l'occurrence vous présenter en quelques mots ce qui est réellement devenu le complexe scolaire de Talangaï.

Par ailleurs, le ministre Jean-Luc Mouthou, en charge de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a rappelé la vision de Denis Sassou Nguesso sur l’éducation, l’école des enfants. « En 2009, dans votre ouvrage, « L'Afrique : Enjeu de la planète, les défis du développement durable », paru aux éditions La Fond, vous rappeliez que « l'école doit devenir synonyme de joie et d'espoir, qu'elle doit aider réellement les enfants à grandir en leur ouvrant les portes du monde. En agissant sur ce levier important que représente l'école au Congo, vous maintenez l'osmose avec la base de la société, d'autant que vous avez bien cerné la problématique de la formation dans notre pays. Il s'agit là d'un outil très important qui facilite les apprentissages de tous ordres, permet de distinguer les règles et abus, facilite la maîtrise du langage et l'apprentissage de la lecture et forme les jeunes pour l'avenir ».

Selon le ministre en charge de l’enseignement, l'école est aussi vue comme un outil puissant de brassage, de cohésion nationale et de justice sociale. C'est un véritable laboratoire de façonnement de l'être et qui nous donne le pouls de la société touristique.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville