Destinées à promouvoir la coopération internationale pour lutter contre le changement climatique et protéger l'environnement, les Conférences des Parties dites (COP) sont organisées chaque année, d’un pays à un autre. À l’orée de la COP 30 au Brésil, ‘’Bilan vert’’, la nouvelle publication de l’écrivain-chercheur congolais, Michel Innocent Peya jette un regard rétrospectif sur les trente ans de diplomatie climatique, en pointant les avancées, en relevant les impasses en ciblant les défis et en envisageant les perspectives de la COP 30 au Brésil. Ce faisant, Michel Innocent Peya pose de façon concrète et quasi exhaustive, la problématique de la lutte contre les changements climatiques, objet de ces conférences qui ont abouti à plusieurs avancées significatives pour le climat.

Cet ouvrage de 380 pages publié aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, se décline en plusieurs versions, française, anglaise, russe, espagnole et portugaise.

Michel Innocent Peya répond ainsi à une demande maintes fois exprimée par des participants aux conférences, chercheurs et autres lecteurs des publications scientifiques marqués par la bibliographie de l’auteur, qui repartaient avec un arrière-goût de privation, faute de ne pouvoir disposer en leur langue, des ouvrages de cet auteur si actif pour la cause climatique et qui plus est, promeut la vision écologique d’un leader écolo-visionnaire, le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso dont les actions pour la planète sont saluées par tous.

Le livre est subdivisé en deux grandes parties, dont la première partie dresse un regard critique ainsi que le bilan des 29 conférences des parties, notamment de 1995 à 2025. La deuxième partie projette les enjeux et perspectives des conférences des parties pour l’avenir climatique de la planète.

En acteur avisé, Michel Innocent Peya fait d’emblée une analyse critique du bilan des 29 premières conférences, avant d’aborder les enjeux de ces conférences de l’ONU, pour l’avenir de la planète.
Face aux climatosceptiques qui méconnaissent l’opportunité des COP, Michel innocent Peya rappelle que « les COP sont en réalité faites pour placer chaque gouvernement, chaque acteur devant ses responsabilités, face à l’opinion mondiale et dans la durée. La confrontation périodique de tous les acteurs de la société politique, scientifique et civile, en un même lieu, à un même moment, pour un même but, sous les auspices de l’ONU et le regard critique de l’opinion internationale, est certes complexe, mais elle apparaît indispensable. »

Au regard des enjeux éminemment vitaux dont traitent les COP, face à une planète en danger, l’auteur trace les responsabilités des uns et des autres, aux regard de leurs implications, tant en matière de sauvegarde ou de destruction de la planète.
«Les grands pays pollueurs, et leurs dirigeants, doivent être placés publiquement devant leurs responsabilités mondiales. Les plus petits pays doivent eux aussi pouvoir être entendus, ce qui serait impossible si on confiait par exemple au seul G20 le soin de décider en matière climatique. Les COP fixent un cap, un horizon, pour l’action. Elles sont aussi des accélérateurs de décision. Si chacune est différente, toutes ont en commun de sensibiliser le grand public et de renforcer la culture citoyenne de lutte contre le dérèglement climatique. Supprimer les COP reviendrait à offrir un cadeau aux climato-sceptiques et aux adversaires du multilatéralisme. Face à ce problème mondial essentiel, les COP ont le mérite de faire pression sur tous les Etats pour dialoguer, évaluer et décider. Ce serait une faute de les abandonner.»

Abordant les différents paramètres de l’impact climatique eu-égard aux enjeux géopolitiques, Michel innocent Peya qui prend appui sur les multiples déclarations du président congolais sur la question, révèle des progrès insuffisants et des objectifs manqués en raison d’une paralysie géopolitique, d’une faible volonté politique, et d’un manque de financement adéquat. Malgré l’attraction de l’attention mondiale sur le climat et des avancées sur des mécanismes comme le marché du carbone (COP29), les pays développés ont échoué à atteindre les objectifs financiers, s’appuyant sur des prêts coûteux plutôt que des subventions. »
Face au défis à relever et au péril dont est confrontée la planète si rien n’est fait, Michel Innocent Peya tire sur la sonnette d’alarme en rappelant que l’urgence climatique, avec des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, rend les retards et la désinformation dangereux, et souligne la nécessité de mesures urgentes et collectives, et non pas seulement des promesses incantatoires.
Il est à noter que sous l’impulsion du président congolais Denis Sassou N’Guesso, l’ONU a proclamé la décennie mondiale de l’afforestation à compter de 2027.
En effet, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 17 avril 2025, une résolution par 155 voix « pour » en vertu de laquelle elle décide de proclamer la Décennie des Nations Unies pour le boisement et le reboisement dans le cadre d’une gestion durable des forêts (2027-2036). Une seule voix a voté contre.
Proposée par la République du Congo à l’issue de la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement tenue en juillet 2024 à Brazzaville, la résolution vise à accentuer la lutte contre la déforestation et promouvoir la restauration des écosystèmes forestiers.

Le pays a donc réussi à placer la question de la restauration des forêts au centre de l’agenda onusien en vue d’impulser un développement résilient, tout en créant des emplois dans les communautés, tant dans la plantation que dans l'entretien des forêts.

L’adoption de cette résolution par les Nations unies est une victoire majeure pour le président Denis Sassou-N’guesso dont le pays abrite une part essentielle du Bassin du Congo, deuxième réserve forestière mondiale après l’Amazonie.

Le chef de l’État congolais se bat en effet depuis la COP 27 en novembre 2022 pour inscrire dans l’agenda de l’Humanité la décennie du boisement et reboisement. La protection de l’environnement a toujours été son combat depuis l’instauration en 1984, en République du Congo, de la journée nationale de l’arbre.

Les actions écolo-visionnaires du Président Denis Sassou N’Guesso servent de source d’inspiration littéraire à l’écrivain-chercheur Michel Innocent Peya qui vulgarise à travers ses livres devenus de véritables best-sellers, ce noble combat pour la planète, du Président congolais.
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Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
