Congo - Hydrocarbures : Maixent Raoul Ominga face aux enjeux actuels de la SNPC

Conformément aux nouveaux statuts de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), approuvés en réunion du conseil des ministres, le mardi 07 octobre 2025, Maixent Raoul Ominga, a été nommé par décret n°2025-425 du 16 octobre 2025, du chef de l’Etat congolais, directeur général de cette société publique. Entre responsabilité, sens du devoir et ambition de rendre la société plus compétitive. L’homme qui bénéficie une fois de plus de la confiance du Président de la République, toujours souriant et doté d’un sens d’humanisme, se fixe six (6) nouvelles priorités, tout en préservant les acquis obtenus grâce à ’’Performance 2025’’, son ancien programme de travail, qui touche à sa fin cette année.

Cette nomination, qui allie à la fois continuité et nouveau départ au sein de cette société, place Maixent Raoul Ominga devant un challenge, à savoir la poursuite de la valorisation optimale du patrimoine pétrolier et gazier du Congo, tout en accélérant le positionnement de la SNPC sur les nouveaux vecteurs énergétiques : gaz, hydrogène, biocarburants et énergies renouvelables.

Cette orientation traduit la vision du Chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, qui fait de la transition énergétique un levier de souveraineté et de développement durable pour son pays.

Maixent Raoul Ominga, dont le leadership reste guidé par l’équilibre entre l'écoute, la préservation de l'héritage des anciens dirigeants de la société et la responsabilité, considère la SNPC comme une famille. Aussi, insiste-t-il sur l'importance de l'unité, de l'intégrité et de l'investissement dans l'avenir pour assurer le succès et la pérennité de l'entreprise. A cela, il ajoute la prééminence de l'éducation, ainsi que de l'humilité dans l'exercice de ses fonctions, avant de décliner les six priorités, sur lesquelles il devrait travailler avant que l’équipe de travail, qu’il entend mettre en place, puisse définir les axes de travail de ce nouveau départ.

Un nouveau départ, six nouvelles priorités pour une performance durable au sein du groupe SNPC

Maixent Raoul Ominga, qui ne considère pas cette nomination comme une récompense personnelle, mais une responsabilité renouvelée au service du Congo et de sa souveraineté énergétique, exhorte l’ensemble de ses collaborateurs à faire de la SNPC un modèle africain de gouvernance, de performance et d’innovation.

Pour atteindre ce dessein, la première priorité est celle de Consolider la gouvernance et de mettre l'équipe en ordre de bataille. Cela inclut le renforcement de la formation du personnel, l'assurance de l'équité entre le genre et la valorisation des qualités individuelles de chaque agent.

Le deuxième axe de travail, en termes de priorité, c’est de réajuster les investissements de base pour améliorer les conditions de travail et les compétences des employés. Cela comprend l'amélioration des salles de réunion, la formation à la gestion et à la représentation de l'entreprise.

Maixent Raoul Ominga se fixe comme troisième priorité la valorisation des permis confiés à la société, en trouvant des partenaires, en utilisant les ressources internes et en produisant sur ces permis. « Il faut rester vigilant face aux changements des partenaires dans un monde en mouvement. », a-t-il prévenu.

Par ailleurs, la quatrième priorité est le renforcement du dispositif de contrôle interne. Cela inclut, précise-t-il, l'amélioration des systèmes de gestion, des procédures d'audit et de contrôle de gestion, et la digitalisation des processus. A titre d’illustration, il évoque l'exemple de SAP, qui constitue une avancée significative dans l'automatisation et le contrôle des écritures comptables.

La cinquième priorité est de centraliser les archives et les documents juridiques de la société en un seul lieu pour faciliter leur accès et leur gestion ; tandis que la sixième priorité l’exige à réformer les activités à l'aval pour améliorer leur efficacité.

Ce tableau de bord, que Maixent Raoul Ominga présente en termes de priorités pour ce nouveau départ dans le secteur énergétique, se fonde sur le renforcement des compétences du personnel, l’exploitation efficacement des permis, la digitalisation des processus, ainsi que le renforcement du contrôle interne pour une meilleure gestion et transparence.

L'objectif global de ces actions prioritaires à mettre en musique, avant la déclinaison du programme qui remplacera « Performance 2025 », est de rendre la société plus performante, efficace et capable de s'adapter aux changements du marché.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville