Le pasteur Marcello Jérémie Tunasi, figure influente du « réveil spirituel » en Afrique francophone, va se marier le mercredi 23 juillet à Bruxelles avec la « servante de Dieu » Esther Aisha. L’annonce officielle de cette union a été faite dimanche, au cours du culte dominical tenu à Kinshasa, devant les fidèles de la communauté ‘’La Compassion’’.
Le mariage du pasteur Marcello intervient un an après la disparition de son épouse Blanche Tunasi, rappelée à Dieu en 2024. Leur ministère commun avait profondément marqué la scène chrétienne congolaise et au-delà. Son décès avait laissé un vide important dans le cœur des fidèles comme dans l’œuvre spirituelle bâtie aux côtés de son époux.
Selon les proches du ministère, cette union marque « une nouvelle saison de restauration et d’espérance » dans la vie du pasteur, vécue dans la paix, la sobriété, et sous la conduite du Saint-Esprit.
Leader de la communauté évangélique La Compassion, présente en RDC et dans plusieurs pays du monde, Marcello Tunasi est connu pour sa prédication directe, son attachement à la vérité biblique, et son engagement en faveur de la jeunesse africaine.
Sa future épouse, Esther Aisha, est également engagée dans le ministère chrétien. Elle est décrite comme une femme de prière, passionnée par l’enseignement de la Parole de Dieu, et investie dans l’accompagnement des personnes blessées dans leur parcours de foi.
La cérémonie de mariage se déroulera à Bruxelles, dans un cadre strictement privé, en présence de quelques proches, responsables spirituels et amis du couple. Mais au-delà de la discrétion, l’événement envoie un message fort à toute la communauté chrétienne : celui de « la reconstruction après l’épreuve, de la foi dans l’avenir, et de la fidélité au service du Royaume », fait-on savoir.
Le mariage du pasteur Marcello Tunasi suscite des réactions diverses au sein de la communauté. Certains le trouvent précipité mais beaucoup y voient un témoignage de vie, de courage et d’obéissance à ce que le pasteur Marcello a toujours appelé « l’appel de Dieu », malgré les tempêtes.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville